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Friday, April 30, 2021

NFL - Football : L'Équipe de Football de Washington a repêché le Québécois Benjamin St-Juste - RDS

L'Équipe de Football de Washington a repêché le demi de coin québécois Benjamin St-Juste avec le 10e choix de la troisième ronde, le 74e au total.

L’imposant demi de coin qui fait 1,91 m et 202 livres a évolué pour l’Université du Minnesota. Après avoir bien performé en janvier lors du Senior Bowl, l’ancien du Cégep du Vieux-Montréal avait

Qui est Benjamin St-Juste?

laissé une bonne impression lors de sa journée d’évaluation alors qu’il a réussi la distance de 40 verges en 4,51 secondes, le test des trois cônes en 6,63 secondes, les déplacements latéraux en 3,96 secondes, un saut vertical de 34,5 po et le saut en longueur arrêté de 9 pi 11 po.

Il devient le premier Québécois repêché depuis Justin Senior en 2017. Il est également le Québécois repêché le plus haut depuis que les Panthers de la Caroline avait fait du demi offensif Tshimanga Biakabutuka le 8e choix de l'encan 1996 de la NFL.

Holland et Palmer sous le chaud soleil

Le Britanno-Colombien Jevon Holland a été repêché par les Dolphins de Miami, alors qu'un autre Canadien, le receveur Josh Palmer a été repêché par les Chargers de Los Angeles, vendredi soir.

Natif de Coquitlam, Holland est un demi de sûreté qui a brillé avec les Ducks de l'Université de l'Oregon. De son côté, Palmer est un receveur de passe originaire de Brampton en Ontario qui a évolué pour les Volunteers de l'Université du Tennessee.

Miami s'est tourné vers Holland au quatrième rang du deuxième tour, 36e au total, alors que c'est au 14e choix de la troisième ronde, 77e au total, que Palmer a entendu son nom.

Athlète de six pieds un et 207 livres, Holland a signé quatre interceptions et 66 plaqués en 2019, en 14 matchs.

Il n'a pas joué en 2020, voulant se préparer pour le repêchage.

En 27 matchs avec les Ducks, il a totalisé neuf interceptions et 108 plaqués.

Holland peut aussi jouer comme demi de coin et retourner des bottés de dégagement.

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Article suivant Shea Weber absent face aux Jets - DansLesCoulisses

Le Canadien a confirmé que son capitaine Shea Weber ne sera pas de la formation face aux Jets.

Son absence s’ajoute à celle de Jonathan Drouin, Tomas Tatar, Brendan Gallagher et Paul Byron. Erik Gustafsson entrera dans la formation, mais c’est le jeune Alexander Romanov qui prendra la place de Weber au côté de Chiarot. Un gros mandat pour le défenseur de 21 ans face à la puissante attaque des Jets, qui doivent cependant se passer de Nikolaj Ehlers, blessé pour le reste de la saison.

Dominique Ducharme avait précisé ce matin lors de son point de presse que la situation était instable chez ses défenseurs et qu’il ne fallait pas se surprendre si l’un d’eux n’était pas en mesure de jouer ce soir. C’est finalement une blessure au haut du corps qui privera le Canadien de son capitaine. Weber n’est pas reconnu pour prendre des journées de congé à moins que cela ne soit absolument nécessaire et le Canadien se trouve en pleine course pour les séries en ce moment. La situation a donc de quoi inquiéter.

Cette information s’ajoute à celle divulguée plus tôt par Nick Kypreos, qui faisait mention d’une sérieuse blessure à une jambe pour le défenseur, sérieuse au point qu’il songerait à se retirer après la présente saison. Il s’agirait là d’un coup dur pour l’organisation du Canadien, qui ne s’est visiblement pas préparé à un tel scénario.

Prolongation

– Loin d’être une situation idéale pour le Canadien qui se doit de distancer les Flames et les Canucks au classement.

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Bell devient le promoteur du Grand Prix F1 du Canada - Radio-Canada.ca

Il est en action sur le circuit Gilles-Villeneuve pendant les essais du Grand Prix du Canada.

Lance Stroll

Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz

Le géant des télécommunications affirme que l'investissement apportera la stabilité financière et les investissements supplémentaires nécessaires pour assurer la croissance à long terme du Grand Prix de formule 1 du Canada.

Le Groupe de course Octane continuera de fonctionner comme entité autonome au sein du groupe d'entreprises Bell pour promouvoir le Grand Prix. François Dumontier et tous les employés d'Octane se joignent à Bell à compter d'aujourd'hui, peut-on lire dans le communiqué.

François Dumontier reste à la tête d'Octane, comme président et chef de la direction, mais n'est plus l'actionnaire unique de cette petite entreprise de 16 personnes à temps plein.

J'étais seul à porter le poids de l'entreprise sur mes épaules, à prendre les risques financiers, explique François Dumontier à Radio-Canada Sports. J'en ai moins sur les épaules.

Grâce aux actifs de Bell et à son engagement à développer l'événement, l'avenir du Grand Prix du Canada est encore plus radieux. Je suis reconnaissant d'avoir l'occasion de poursuivre ma passion de la F1 et de pouvoir créer de nouvelles occasions pour le Grand Prix du Canada avec l'appui d'une entreprise bien établie au Québec et au Canada.

Une citation de :François Dumontier, PDG du Groupe de course Octane

C'est Bell qui va maintenant assumer le risque financier en étant maintenant détenteur à part entière des droits commerciaux du Grand Prix du Canada, précise-t-il.

Avec les différentes plateformes de l'empire Bell, ça ouvre des portes nouvelles pour l'organisation du Grand Prix. Avec les ressources au sens large de Bell, on pense pouvoir aller chercher de la croissance, de la visibilité.

Il travaille à l'ordinateur.

François Dumontier dans son bureau du circuit Gilles-Villeneuve

Photo : Société Radio-Canada

Le circuit Gilles-Villeneuve, qui s'est récemment doté d'un tout nouveau bâtiment paddock/garages, ne changera pas pour autant.

Ce ne seront pas forcément des investissements en infrastructures, car le circuit est aux normes. Mais on peut imaginer qu'on pourra organiser d'autres événements en marge du Grand Prix, dit-il.

Les nouvelles ressources seront budgétaires, oui, mais pour des activités connexes au Grand Prix.

Une citation de :François Dumontier, président et chef et de la direction du groupe Octane

À la recherche d'un commanditaire principal

François Dumontier tient à être clair : il ne s'agira pas dorénavant du Grand Prix Bell du Canada.

Ça s'appelle encore le Grand Prix F1 du Canada, et on espère toujours y accoler un nom de commanditaire, ajoute-t-il.

Ce dossier est toujours ouvert, et Bell va nous donner un solide coup de main à ce niveau-là, explique l'homme d'affaires québécois. Trouver un commanditaire principal est aussi important qu'avant, car bien sûr il y a des sommes attachées. Mais pour nous, c'est tout ce qui entoure qui nous intéresse, ce sont d'autres plateformes de promotion, de marketing et de visibilité.

L'arrivée de Bell n'est pas directement reliée à l'annonce de la prolongation du contrat avec le groupe Formula One pour 2030 et 2031, tient à dire M. Dumontier.

Bell n'attendait pas ça, non. C'est un peu une coïncidence. Ce sont deux dossiers qui ont cheminé en parallèle, mentionne-t-il. Il y a eu l'entente négociée avec nos autorités gouvernementales, mais la F1 a dû me donner son accord ultime pour que je puisse faire cette transaction-là.

Il garde sa caméra numérique.

François Dumontier, président et chef de la direction du groupe Octane, en entrevue à Radio-Canada

Photo : Société Radio-Canada

J'ai développé au fil des années une belle résilience. Et même si je n'ai pas été à l'avant-plan des négociations, je n'étais pas vraiment très loin, affirme-t-il. Je suis content qu'on soit vendredi, et que cette semaine se termine.

RDS et TSN, des réseaux de télévision appartenant à Bell Media, détiennent depuis plusieurs années les droits de diffusion du Championnat mondial de formule 1. L’entente actuelle se termine en 2024.

Bell avait déjà une belle présence dans le sport, avec le hockey et le basketball, rappelle M. Dumontier. Ils ajoutent à leur porte-folio le plus gros événement sportif au pays.

Bell a tenu à rassurer les détenteurs de billets pour les éditions du GP qui ont été annulées. Les billets seront valides pour la course de 2022 ou seront remboursés.

Mercredi, lors de la confirmation de l’annulation de la course prévue en juin, les paliers de gouvernement ont aussi annoncé qu’ils se sont entendus pour que l’événement ait lieu à Montréal jusqu’en 2031. L’entente initiale s’arrêtait en 2029.

Le Grand Prix du Canada est souvent présenté comme un des événements touristiques parmi les plus importants au pays.

Le ministre québécois de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, déclarait il y a deux jours que les retombées totales sont de l'ordre des 100 millions de dollars, et celles fiscales pour le gouvernement du Québec sont d'environ 10 millions de dollars.

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Joël Bouchard : le temps de passer au prochain défi? - TVA Sports

S’il se concentre d’abord et avant tout sur son travail au quotidien, l’entraîneur-chef du Rocket de Laval Joël Bouchard ne vit pas non plus dans une grotte. Il est conscient que son nom circule parmi ceux qui pourraient bientôt obtenir un poste derrière le banc d’une équipe dans la Ligue nationale de hockey.

Un texte publié jeudi sur le site web de la LNH mettait justement le Québécois en avant-plan parmi les entraîneurs de la Ligue américaine susceptibles d’être embauchés dans le circuit Bettman.

«Mes amis et mes proches me l’ont envoyé par message texte, je ne l’ai pas lu, mais j’ai vu le titre», a admis Bouchard, lorsque questionné à propos de ce texte, durant un point de presse tenu vendredi.

«Moi, mon but, c’est toujours de me dépasser, a-t-il ensuite affirmé. Je n’ai jamais vraiment reculé devant un défi et si jamais j’étais dans une position où je ne voulais plus de défis, je ne le ferais plus, je lâcherais le hockey. Si je ne suis pas prêt à faire face à un défi, je vais juste arrêter, je vais laisser la place à quelqu’un d’autre.»

En d’autres mots, Joël Bouchard est à l’écoute, mais il ne commettra pas l’impair de dire qu’il vise la LNH à court terme. Et surtout pas qu’il se voit remplacer un jour Dominique Ducharme à la barre du Canadien de Montréal.

«Je veux faire ma job et s’il y a un défi qui se pointe devant moi, je vais le prendre, a-t-il toutefois tranché. Je ne suis pas le genre de gars qui appelle à gauche et à droite pour dire: “hey, est-ce je peux avoir une job?”. Je n’ai jamais fait ça. Je fais ma job et si je suis bon, je vais avoir une job. Et si je ne suis pas bon, je ferai autre chose dans la vie.»

«Une affaire d’équipe»

Pour l’instant, Bouchard se plaît toujours avec le Rocket, qui affiche un dossier de 22-5-2. Devant l’intérêt qu’il suscite personnellement, l’entraîneur tient à souligner le travail de ses joueurs, mais aussi celui de ses adjoints Daniel Jacob et Marco Marciano.

«C’est une affaire d’équipe cette histoire-là, a exprimé l’entraîneur-chef. Je crois en ce que je fais avec le groupe présentement. Comme je l’ai dit dans le passé, je n’ai pas ce côté d’insécurité ou de doutes. Moi, je suis content pour mes chums quand ils ont du succès dans la Ligue nationale, je suis content pour tout le monde.»

Des joueurs du Rocket rappelés?

En attendant de faire lui-même le saut dans la LNH comme entraîneur un jour, Bouchard avance que certains joueurs du Rocket pourraient être rappelés par le CH quand la saison tirera à sa fin pour son club dans la Ligue américaine, le 17 mai.

«Pour l’équipe de la Ligue nationale, habituellement, il y a toujours le groupe qui va venir aider dans les séries éliminatoires, les “black aces”, a-t-il noté. Cette année, il y a quand même l’escouade de réserve en ce moment [avec le CH]. Maintenant, à savoir ce que le Canadien va décider, Marc [Bergevin] et Dominique [Ducharme] vont faire ce qu’ils ont à faire, mais on a quand même eu des gars qui ont eu des bonnes performances cette année.»

*******************

Un trophée sans grande valeur

Sans présentation de séries éliminatoires dans la Ligue américaine de hockey, le Rocket de Laval n’aura pas l’occasion de se battre pour l’obtention de la coupe Calder. On remettra plutôt éventuellement à l’équipe le trophée Frank Mathers en raison de sa domination dans la division canadienne.

«Je n’étais même pas au courant», a avoué l’entraîneur-chef du Rocket Joël Bouchard, à propos de ce trophée.

En cette saison marquée par la COVID-19, Bouchard se console autrement, soit par le fait d’avoir vu bon nombre de ses joueurs progresser au cours de cette campagne écourtée.

«C’est sûr que nous, on se concentre à gagner tous les matchs», a-t-il par ailleurs affirmé, quant aux objectifs de l’équipe d’ici la fin de la saison, avec seulement sept rencontres à disputer.

Parmi les joueurs, l’attaquant Alex Belzile rejoignait les propos de l’entraîneur.

«C’est sûr que c’est décevant de ne pas avoir de séries, mais ce ne sera que partie remise, a-t-il noté, conscient que la Ligue américaine sert davantage au développement des joueurs. De la manière qu’on joue et avec l’équipe qu’on a, il y a un très beau potentiel.»

«Nous sommes tous des joueurs de hockey et on veut tous performer à notre maximum, a ajouté Belzile. Même si cette année, il n’y avait pas de partisans et qu’il n’y a pas de séries, ça reste qu’on a tous quelque chose à gagner à bien paraître.»

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Bell devient le promoteur du Grand Prix du Canada - Radio-Canada.ca

Il est en action sur le circuit Gilles-Villeneuve pendant les essais du Grand Prix du Canada.

Lance Stroll

Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz

Radio-Canada

Le géant des télécommunications affirme que l'investissement apportera la stabilité financière et les investissements supplémentaires nécessaires pour assurer la croissance à long terme du Grand Prix de formule 1 du Canada.

L’on comprend que François Dumontier, promoteur actuel, s'impliquera dans l’organisation de l’événement.

Le Groupe de course Octane continuera de fonctionner comme entité autonome au sein du groupe d'entreprises Bell pour promouvoir le Grand Prix de formule 1 du Canada. Le président et chef de la direction d'Octane, François Dumontier, et tous les employés d'Octane se joignent à Bell à compter d'aujourd'hui, peut-on lire dans le communiqué.

Grâce aux actifs de Bell et à son engagement à développer l'événement, l'avenir de la manche montréalaise du Championnat du monde de formule 1 est encore plus radieux. Je suis reconnaissant d'avoir l'occasion de poursuivre ma passion avec la formule 1 et de pouvoir créer de nouvelles occasions pour le Grand Prix de formule 1 du Canada avec l'appui d'une entreprise bien établie au Québec et au Canada.

Une citation de :François Dumontier, PDG du Groupe de course Octane
Il donne une entrevue près du circuit Gilles-Villeneuve.

François Dumontier, PDG du Groupe de course Octane

Photo : Société Radio-Canada / André Jacques

Les réseaux de télévision appartenant à Bell Media, donc RDS et TSN, détiennent depuis plusieurs années les droits de diffusion du Championnat mondial de formule 1. L’entente actuelle se termine en 2024.

Bell a tenu à rassurer les détenteurs de billets pour les éditions du GP qui ont été annulées. Les billets seront valides pour la course de 2022 ou seront remboursés.

Mercredi, lors de la confirmation de l’annulation de la course prévue en juin, les paliers de gouvernement ont aussi annoncé qu’ils se sont entendus pour que l’événement ait lieu à Montréal jusqu’en 2031. L’entente initiale s’arrêtait en 2029.

Le Grand Prix du Canada est souvent présenté comme un des événements touristiques parmi les plus importants au pays.

Le ministre québécois de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, déclarait il y a deux jours que les retombées totales sont de l'ordre des 100 millions de dollars, et celles fiscales pour le gouvernement du Québec sont d'environ 10 millions de dollars.

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Les Penguins en séries une 15e fois de suite - RDS

Les Penguins de Pittsburgh ont vaincu les Capitals de Washington au compte de 5-4 en prolongation, jeudi soir.

Ils ont du même coup confirmé leur place en séries, et ce pour, la 15e saison de suite.

C’est la plus longue série active du genre parmi les ligues majeures en Amérique du Nord.

Dans le match, Jake Guentzel a redirigé une passe de John Marino à 2:11 en prolongation pour donner la victoire aux Penguins..

Kasperi Kapanen (deux fois), Frédérick Gaudreau et Zach Aston-Reese ont été les autres buteurs des Penguins.

Gaudreau avait raté sept matches à cause d'une blessure au bas du corps.

Tom Wilson des Capitals a créé l'égalité avec 14,3 secondes au cadran en troisième période.

T.J. Oshie, Daniel Sprung et Dmitry Orlov ont inscrit les autres filets des Caps, qui avaient mérité trois victoires de suite.

Sprung a touché la cible quatre fois à ses trois derniers matches.

Alexander Ovechkin ratait un troisième match consécutif, blessé au bas du corps.

Le gardien vainqueur Tristan Jarry a fait 33 arrêts, trois de plus que Vitek Vanacek.

Ligue/Équipe                                      Séquence

LNH     Pittsburgh Penguins                15

MLS     Sounders de Seattle FC                12

WNBA  Lynx du Minnesota             10

MLB     Dodgers de Los Angeles 8

NBA     Rockets de Houston 8

NFL      Chiefs de Kansas City 6


Plus de détails à venir

Arrêt de Jarry, but gagnant de Guentzel

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Les Penguins en séries une 15e fois de suite - RDS
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Repêchage de la NFL: Ruée vers les quarts-arrières - Le Journal de Québec

La NFL se tourne de plus en plus vers l’attaque et la première ronde du repêchage d’hier soir n’y a pas fait exception avec cinq quarts-arrières parmi les 15 premiers choix et les sept premières sélections qui ont été consacrées à des joueurs offensifs, du jamais vu auparavant.

• À lire aussi: Aaron Rodgers voudrait quitter les Packers

• À lire aussi: Repêchage: des airs de retour à la normale pour la NFL

Sans la moindre surprise, les Jaguars ont entamé le bal en mettant la main sur le quart-arrière de Clemson, Trevor Lawrence. Il s’agissait du secret le moins bien gardé depuis la fin de la dernière campagne.

Au deuxième rang, les Jets n’ont rien fait non plus pour dévier du scénario anticipé lorsqu’ils ont opté pour un autre pivot, Zach Wilson, de BYU. Le jeunot était présent sur place à Cleveland, contrairement à Lawrence.

«On va être une équipe spéciale. On ira au Super Bowl», s’est-il aventuré à promettre sur l’estrade.

C’est au troisième choix que le suspense a vraiment débuté avec les 49ers, qui ont jeté leur dévolu sur Trey Lance, de North Dakota State, un quart-arrière qui peut courir à outrance et se servir de son puissant bras.

Pour la troisième fois seulement dans l’histoire du repêchage, trois quarts-arrières sortaient donc aux trois premières positions. Voilà qui ne s’était pas produit depuis 1999.

Les Bears frappent fort

La ruée vers cette position névralgique s’est poursuivie au 11e rang, quand les Bears ont transigé avec les Giants pour obtenir leur choix et ainsi mettre la main sur Justin Fields, qui a brillé à Ohio State. 

Il a été un monstre de production et pendant de longs mois la saison dernière, il était pressenti comme le deuxième meilleur joueur à sa position. Pour compléter la transaction, ils ont dû céder leur choix de premier tour de l’an prochain, mais leurs partisans se féliciteront de leur agressivité pour améliorer une position qui leur fait défaut depuis de longues décennies.

Le directeur général Ryan Pace et l’entraîneur-chef Matt Nagy sont actuellement sur des sièges éjectables et ont joué le tout pour le tout dans une dernière tentative de sauver leurs fesses.

Mac Jones chez les Patriots

Il y avait évidemment beaucoup d’intrigue entourant le choix des Patriots, toujours enquête d’une véritable option crédible au poste de quart-arrière depuis le départ de Tom Brady.

Ceux-ci se sont tournés vers Mac Jones, quart-arrière de l’Université de l’Alabama. Les opinions à son sujet sont extrêmement partagées. Là où les uns louangent sa précision, son intelligence du jeu et son sens de l’anticipation, les autres détestent son manque d’athlétisme et le fait qu’il ait joué dans une offensive ridiculement talentueuse. 

«C’est tout ce que je souhaitais de me retrouver dans la meilleure organisation de l’histoire de la NFL», a scandé Jones, se faisant couvrir de huées à Cleveland.

Les receveurs ont la cote

Les receveurs de passes n’ont pas eu à poireauter longuement non plus. Les Bengals ont choisi de réunir leur quart-arrière de deuxième année Joe Burrow à son ancien coéquipier à LSU, Ja’Marr Chase. 

Tout de suite après, les Dolphins ont tombé pour la vitesse ridicule de Jaylen Waddle, que certains osent comparer à Tyreek Hill. 

De leur côté, les Eagles ont osé un rarissime échange avec un rival de division, les Cowboys, afin de mettre le grappin sur DeVonta Smith. Ce dernier, du haut de ses 160 livres, a remporté la saison dernière le trophée Heisman remis au joueur par excellence dans la NCAA. 

L’ailier rapproché Kyle Pitts les a tous devancés en étant la cible des Falcons au quatrième rang. Jamais un joueur à cette position n’avait été choisi aussi tôt dans un repêchage.

Au total, en incluant Pitts, six receveurs de passes ont entendu leur nom au premier tour.

Attente défensive

Les joueurs défensifs ont pour leur part dû se montrer patients. Le premier à entendre son nom a été le demi de coin Jaycee Horn, choisi par les Panthers. 

Il s’agit donc du tout premier repêchage qui a mis en vedette sept joueurs offensifs d’entrée de jeu. En 1999, Champ Bailey avait été choisi au septième rang par Washington et jamais depuis l’attente n’avait été si longue pour les joueurs défensifs. 

Au final, quand même 14 joueurs défensifs ont été sélectionnés.

Il est à noter que six joueurs en provenance de l’Université de l’Alabama sont sortis en première ronde, ce qui égale la marque enregistrée par l’Université de Miami, en 2004.

1. JAGUARS DE JACKSONVILLE

Trevor Lawrence - Quart-arrière | Clemson

2. JETS DE NEW YORK

Zach WIlson - Quart-arrière | BYU

3. 49ERS DE SAN FRANCISCO

Trey Lance - Quart-arrière | North Dakota State

4. FALCONS D’ATLANTA

Kyle Pitts - Ailier rapproché | Floride

5. BENGALS DE CINCINNATI

Ja’marr Chase - Receveur | LSU

6. DOLPHINS DE MIAMI

Jaylen Waddle - Receveur | Alabama

7. LIONS DE DETROIT

Penei Sewell - Bloqueur offensif | Oregon

8. PANTHERS DE LA CAROLINE

Jaycee Horn - Demi de coin | South Carolina

9. BRONCOS DE DENVER

Patrick Surtain II - Demi de coin | Alabama

10. EAGLES DE PHILADELPHIE

Devonta Smith - Receveur | Alabama

11. Justin Fields, quart-arrière, Ohio State (Bears)

12. Micah Parsons, secondeur, Penn State (Cowboys)

13. Rashawn Slater, bloqueur, Northwestern (Chargers)

14. Alijah Vera-Tucker, garde, USC (Jets)

15. Mac Jones, quart-arrière, Alabama (Patriots)

16. Zaven Collins, secondeur, Tulsa (Cardinals)

17. Alex Leatherwood, bloqueur, Alabama (Raiders)

18. Jaelen Phillips, ailier/secondeur, Miami (Dolphins)

19. Jamin Davis, secondeur, Kentucky (Washington)

20. Kadarius Toney, receveur, Florida (Giants)

21. Kwity Paye, ailier/secondeur, Michigan (Colts)

22. Caleb Farley, demi de coin, Virginia Tech (Titans)

23. Christian Darrisaw, bloqueur, Virginia Tech (Vikings)

24. Najee Harris, porteur de ballon, Alabama (Steelers)

25. Travis Etienne, porteur de ballon, Clemson (Jaguars)

26. Greg Newsome II, demi de coin, Northwestern (Browns)

27. Rashod Bateman, receveur, Minnesota (Ravens)

28. Payton Turner, ailier/secondeur, Houston (Saints)

29. Eric Stokes, demi de coin, Georgia (Packers)

30. Gregory Rousseau, ailier/secondeur, Miami (Bills)

31. Jayson Oweh, ailier/secondeur, Penn State (Ravens)

32. Joe Tryon, ailier/secondeur, Washington (Buccaneers)

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Repêchage de la NFL: Ruée vers les quarts-arrières - Le Journal de Québec
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Canadien Jesperi Kotkaniemi: une lente évolution - Le Journal de Montréal

Il y a des attentes, mais il y a aussi la réalité. Depuis le jour de son repêchage en 2018, Jesperi Kotkaniemi incarne l’avenir à Montréal. On le décrit comme le futur premier centre que le Canadien cherche depuis des lunes.

• À lire aussi: Jonathan Drouin: «Un joueur qui a tout l'avenir devant lui», selon Kristopher Letang

• À lire aussi: Confiance et optimisme pour Eric Staal

Un troisième choix au total à une séance de repêchage apporte généralement son lot de rêves et d’espoirs. C’est le cas avec Kotkaniemi. 

Mais c’était aussi une histoire semblable avec Alex Galchenyuk, troisième choix à la séance de 2012. Avant de voir si le bourgeon se transformera en une magnifique fleur, ça prend du temps et de la patience. Et parfois les attentes se transforment en désillusion comme avec Galchenyuk. 

À 20 ans, Kotkaniemi a encore plusieurs années devant lui pour s’établir comme un bon centre dans la LNH. Et le CH l’imagine encore comme une pièce centrale de l’avenir de l’équipe avec Nick Suzuki à la position de centre. 

Il faut toujours rester prudent dans l’analyse du potentiel d’un jeune joueur. Mais à sa troisième saison dans la LNH, le Finlandais n’a toujours pas pris son envol, surtout sur le plan offensif avec seulement 20 points (5 buts, 15 passes) en 48 matchs. 

« Même s’il en est à sa troisième saison, il ne faut pas oublier qu’il reste un jeune joueur, a rappelé Dominique Ducharme. On voit une progression dans son jeu cette année. Pour un jeune, le plus difficile c’est la constance. KK le sait aussi. Quand il a un bon engagement, qu’il patine bien et qu’il rentre dans ses confrontations, tu le remarques assez tôt dans un match. S’il est engagé, il a plus la rondelle et plus d’espace pour décocher des tirs. C’est comme ça qu’il a du succès. Il doit être capable de le répéter soir après soir. »

Un défi mentalement

À l’image du Tricolore, Kotkaniemi a frappé un mur depuis plusieurs semaines. Il n’a pas marqué à ses 16 dernières rencontres, obtenant seulement quatre passes. 

« Oui, c’est difficile, a reconnu le numéro 15. La plus grande chose pour moi, ça reste de gagner des matchs. Mentalement, ça représente aussi un défi de jouer aussi souvent. Nous jouons un match tous les deux jours depuis longtemps. Je devrai trouver des solutions pour être bon et connaître du succès. »

Parmi les solutions à court terme, il y aura visiblement un changement de position. Pour une troisième fois cette saison, Kotkaniemi devrait jouer à l’aile. Les 7 et 8 avril, il avait reçu une audition de deux rencontres à l’aile droite en remplacement de Brendan Gallagher aux côtés de
Phillip Danault et de Tomas Tatar. 

Cette fois, il se retrouvera sur le flanc gauche en compagnie de Danault et de Josh Anderson. Il s’agissait de l’un des quatre nouveaux trios concoctés par Ducharme à la veille du match contre les Jets de Winnipeg au Centre Bell. 

S’il a été repêché pour ses atouts à la position de centre, Kotkaniemi n’avait rien contre l’idée d’un changement temporaire. 

« J’aimerais utiliser plus mon tir. Quand je joue à l’aile, je sens que j’ai plus de temps pour décocher des tirs et générer de l’offensive, a-t-il répliqué. Au centre, il y a plus de responsabilités défensives. Je tenterai de provoquer des choses. » 

L’éternelle confiance

Ducharme a parlé du défi de la constance pour un jeune comme Kotkaniemi. On a répété des centaines de fois qu’il demeurait très jeune à 20 ans. Et c’est vrai. Mais les grandes étoiles dans la LNH ont souvent trouvé des façons de produire à un âge précoce. Il y a un bon exemple à l’intérieur même du vestiaire du Tricolore. 

Deuxième choix au total en 2003, après le gardien Marc-André Fleury, Eric Staal a rapidement atteint le statut d’un joueur élite. À sa troisième saison chez les professionnels, Staal a touché au plateau magique des 100 points (45 buts, 55 passes) avec les Hurricanes de la Caroline. 

Lors de cette campagne de 2005-2006, Staal avait célébré ses 21 ans au mois d’octobre et l’année précédente, il avait joué 77 matchs à Lowell dans la Ligue américaine en raison du lock-out dans la LNH. Sur le plan du développement, ce n’était pas identique à Kotkaniemi. 

« C’est facile aujourd’hui de dire que c’était une bonne chose pour moi de jouer dans la Ligue américaine, a mentionné Staal. Mais on ne peut pas réellement le savoir, il n’y avait pas eu de saison dans la LNH. À cette époque, c’était bien pour moi. J’ai joué de grosses minutes dans la Ligue américaine, j’avais un rôle comme dans le junior. J’ai gagné en confiance à mon retour en Caroline. Pour un jeune joueur, le rythme et les détails du jeu font une différence. C’est tellement important d’être efficace dans tous les endroits. Tu dois gagner la confiance des coachs. Et quand tu y parviens, tu obtiens un plus grand temps de jeu et tu peux utiliser tes talents pour créer et marquer si tu es un marqueur. » À sa troisième saison en Caroline, Staal jouait près de 20 minutes (19:39) en moyenne, alors que Kotkaniemi se situe à 15 minutes (14:56). Mais sans rien enlever à Kotkaniemi, Staal avait un talent brut encore plus important au même âge. 

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Pas de séries pour le Rocket, mais un prix de consolation - TVA Sports

La Ligue américaine de hockey (LAH) a annoncé jeudi qu’elle ne tiendra pas les séries de la coupe Calder cette année en raison des mesures sanitaires reliées à la COVID-19, de sorte que le Rocket de Laval ne pourra pas décrocher le championnat de ce circuit en dépit d’une fiche éloquente.

Dans un communiqué, la LAH a précisé que les clubs de chaque section mise en place cette année avaient eu le choix de déterminer s’ils allaient de l’avant ou non avec la présentation de séries à l’intérieur de la division concernée. Seule la Pacifique a décidé d’organiser un tournoi d’après-saison, le vainqueur ayant la chance d’obtenir le trophée John D. Chick. 

Du côté de la section canadienne, les cinq formations ont opté pour mettre fin à leur campagne une fois le calendrier régulier complété. Ce dénouement est passablement décevant pour le Rocket, qui affiche la meilleure moyenne (,793) de toute la ligue. Cependant, la troupe de l’entraîneur-chef Joël Bouchard devrait avoir droit à un prix de consolation, à moins d’un effondrement majeur.

Ainsi, l’équipe terminant au sommet de la division mettra la main sur le trophée Frank-Mathers. Avec sept parties à disputer, Laval pourrait s’assurer du titre en l’emportant mardi contre les Marlies de Toronto. Le Rocket détient une priorité de 15 points sur le Moose du Manitoba, qui a une partie en main.

Prochaine saison 

Par ailleurs, la LAH a indiqué qu’elle prévoit la tenue de la campagne 2021-2022 qui commencera le 15 octobre pour se terminer le 24 avril 2022. Les 31 clubs seront en action et le calendrier complet sera dévoilé plus tard dans l’année.

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Pas de séries pour le Rocket, mais un prix de consolation - TVA Sports
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Thursday, April 29, 2021

Des joueurs en panne chez le Canadien - La Presse

Les conséquences d’un calendrier condensé commencent à se faire sentir

Richard Labbé Richard Labbé
La Presse

Le Canadien ne marque pas, et ça commence à peser sur le moral de bien du monde… y compris Jesperi Kotkaniemi et Eric Staal.

Au lendemain d’une solide raclée subie face aux Maple Leafs de Toronto en plein Centre Bell, ce sont ces deux joueurs-là qui ont été les heureux élus pour aller répondre aux questions, jeudi au Centre Bell, à la suite de la traditionnelle photo d’équipe.

On se demande si Kotkaniemi et Staal ont fini par sourire devant l’appareil photo, parce que ça ne souriait pas fort lors de la période des questions en après-midi.

Kotkaniemi, en particulier, a reconnu que les contraintes du calendrier actuel commençaient à lui peser.

C’est dur, mentalement, de jouer aussi souvent. C’est presque un match tous les deux jours depuis deux mois maintenant, alors… il faut juste trouver une façon.

Jesperi Kotkaniemi

« Je me sens mieux depuis cinq matchs, mais j’ai dû passer du canapé à l’aréna rapidement et ça n’a pas été facile… », a pour sa part confié Staal.

Non, ça n’a pas été facile, et avec cette équipe, de toute façon, il n’y a jamais rien de facile.

Il suffit de rappeler ici que le Canadien a marqué seulement sept buts à ses quatre derniers matchs, ce qui fait beaucoup de monde en panne en même temps.

Kotkaniemi, qui pourrait amorcer le match de ce vendredi soir au Centre Bell à la gauche du premier trio, celui de Phillip Danault et de Josh Anderson, n’a pas marqué à ses 16 derniers matchs, et son dernier but remonte au 30 mars. Staal a disputé 14 matchs avec le Canadien depuis son acquisition le 26 mars, et il n’a que deux buts au compteur.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Eric Staal n’a inscrit que deux buts en 14 matchs depuis son arrivée chez le Canadien.

Ils ne sont pas les deux seuls à en arracher ces jours-ci dans ce maillot-là, bien sûr, mais ils représentent chacun une partie du problème. Kotkaniemi fait partie de ces jeunes joueurs dont on attendait plus (Nick Suzuki peut sans doute être inclus dans cette discussion), et Staal représente les vétérans du club qui ont été amenés ici pour des raisons de leadership avant tout… mais qui ne contribuent pas grand-chose à la feuille de pointage.

L’entraîneur-chef Dominique Ducharme a tenu à dire que Kotkaniemi a fait des progrès cette saison (« pour un jeune joueur, le plus difficile, c’est la constance », a-t-il rappelé), et que Staal, bien que peu productif, sert quand même à quelque chose.

Je ne pense pas qu’il pourrait avoir le même genre de saison qu’il avait au début de sa vingtaine. Mais on peut le voir autour du filet : il a cette expérience, ces habiletés pour compléter des jeux.

Dominique Ducharme

« C’est la même chose un peu avec Corey Perry… Il a déjà marqué 50 buts. On ne s’attend pas à ce qu’il puisse faire ça aujourd’hui, mais on sait qu’il peut contribuer à des moments précis », a dit l’entraîneur.

Pas de renfort imminent

En attendant que tout ce beau monde puisse retrouver ses repères, le Canadien devra continuer à se débrouiller sans quelques noms d’importance, dont le gardien Carey Price, victime d’une commotion cérébrale lors d’un match face aux Oilers à Edmonton le 19 avril.

Price a repris l’entraînement en gymnase et pourrait, selon Dominique Ducharme, revenir sur la glace dans les prochains jours, mais la date de son retour au jeu demeure inconnue.

Tomas Tatar et Paul Byron, eux, doivent encore composer avec des blessures. « Rien de longue durée, mais ça ne s’annonce pas bien pour les deux prochains matchs », a admis Ducharme à leur sujet.

Avec tout ça, on pourrait avoir droit à des trios assez spectaculaires vendredi soir lors de la visite des Jets de Winnipeg, dont un quatrième trio composé de Staal, Perry et Michael Frolik.

Une chance que Cole Caufield sera là pour faire baisser la moyenne d’âge.

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Des joueurs en panne chez le Canadien - La Presse
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José Théodore et Jocelyn Thibault sympathisent avec Jonathan Drouin - Radio-Canada.ca

Gros plan d'un gardien de but

José Théodore avec le Canadien de Montréal en 2006

Photo : Getty Images / Dave Sandford

Jean-François Chabot

Deux anciens gardiens de but du Canadien se sont prononcés jeudi sur la pression de jouer à Montréal et l’effet qu’elle peut avoir sur les membres de l’équipe.

Mercredi, après que le CH eut annoncé que Jonathan Drouin prenait congé de l'équipe pour des raisons personnelles, son coéquipier et ami Phillip Danault est venu à sa défense. Sans entrer dans les détails de son absence, il a rappelé à quel point il peut être difficile pour un Québécois de jouer à Montréal.

José Théodore a fait ses premières armes dans la Ligue nationale avec le Canadien à une époque où l’équipe ne regorgeait pas de talent.

En entrevue avec Roseline Fillion à l’émission Tout un matin à l’antenne d’ICI Première, Théo conserve un aspect positif de son expérience devant le filet du Bleu-blanc-rouge.

Dès que tu arrives avec le grand club, c'est là que tu t'aperçois que c'est jour après jour, sept jours par semaine. Tous les gens te parlent de hockey, ils veulent savoir ce qui se passe, pourquoi on ne gagne pas. C'est sûr qu'on a beaucoup d'attention, beaucoup de pression, mais je pense qu'il y a un moyen de transformer la pression en du positif. Moi, ça m'a aidé à me surpasser personnellement, a indiqué le récipiendaire des trophées Hart et Vézina en 2002.

Il a expliqué qu’il lui a fallu apprendre à jongler avec les hauts et les bas, les périodes d’adulation publique comme celle où la moitié de la population est prête à vous échanger.

Quand ça va bien, tu en profites, mais tu essaies de ne pas être trop haut, et quand ça va mal, tu ne vas pas être trop bas, et faire une dépression non plus. Alors je trouvais un milieu. Quand ça allait moins bien, c'est sûr, je sortais moins, peut-être plus réservé à moi-même. Mais je m'arrangeais pour travailler deux fois plus fort pour que je revienne dans les bonnes grâces de tout le monde.

Une citation de :José Théodore, ancien gardien du Canadien de Montréal

José Théodore reconnaît qu’en tant qu'un joueur du Canadien, on ne peut pas agir n’importe comment. Il est d’avis que les amateurs sont plus conciliants quand l’équipe gagne.

Peu importe, que (Carey) Price, que (Jonathan) Drouin, s'ils sortent dans les clubs, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, mais s’ils performent sur la glace, tout le monde est content, a-t-il soutenu.

Il en veut pour preuve le fait que Pierre Turgeon avait demandé à être échangé peu de temps après être arrivé avec le Canadien parce qu’il trouvait la pression trop forte.

D'autres gars, comme moi, comme Vincent Damphousse, jouer à Montréal, moi, j'adorais ça. Ça me faisait me surpasser. Et je savais à quoi m'en tenir aussi. Si je ne performais pas, je m'attendais à me faire huer, et c'était à moi de m'en sortir. Tôt ou tard, toute bonne chose a une fin. Patrick Roy a été échangé, moi aussi.

Enfiler de grosses jambières

Mercredi après-midi, à l'émission Vivement le retour animée par Mathieu Beaumont à Sherbrooke, Jocelyn Thibault y est allé de ses observations face à ce que vit peut-être Jonathan Drouin.

Pour lui aussi, la pression est réelle et elle ne se retrouve pas uniquement sur les épaules des Québécois.

On fait juste penser à Shea Weber dans les dernières semaines. Carey Price a eu sa part de critiques dans le passé. Effectivement, pour les francophones, ça ajoute une couche de plus, a souligné celui qui a eu l’ingrate tâche de succéder à Patrick Roy, contre qui il avait été échangé.

Plan de profil d'un gardien

Jocelyn Thibault à Montréal en 1997

Photo : Getty Images / Robert Laberge

Celui qui est maintenant propriétaire du Phoenix de Sherbrooke dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec estime que les médias sociaux agissent comme un accélérant sur les braises.

Je n’ai pas connu l’époque des médias sociaux. Heureusement. J’ai beaucoup de sympathie pour les athlètes professionnels et pas juste pour les joueurs du Canadien qui vivent leur carrière présentement. Les médias sociaux amènent la pression à un autre niveau et c’est difficile pour les athlètes, principalement à Montréal.

Une citation de :Jocelyn Thibault, ancien gardien du Canadien de Montréal

Thibault croit que les joueurs ne lisent pas et n’entendent pas tout ce qui se dit à leur sujet dans les médias. Il admet toutefois qu’ils ne peuvent pas ignorer l’impression générale qui se dégage autour d’eux.

Tu ne peux pas ne pas savoir qu’il y a un mauvais vibe autour de toi ou tel joueur. Les joueurs sont dans une bulle, mais pas tant que ça. Même si tu ne lis pas les articles de journaux à ton sujet, tu as un feeling, juste par rapport aux questions qui te sont posées tous les jours, a-t-il précisé.

Pour Jocelyn Thibault, il va de soi que la pression est plus forte pour ceux qu’il appelle les game changers, les gardiens de but, les joueurs qui doivent marquer et récolter des points sur une base régulière.

Pour les joueurs de quatrième ligne qui scorent deux buts par année, ce n’est pas grave. Tu n’as pas cette pression-là de marquer tous les soirs, d’avoir des chiffres, de gagner tous les soirs. Tu n’as pas cette pression-là quand tu es un joueur secondaire, a-t-il poursuivi.

Pour lui, la pression est plus forte comme francophone et encore plus comme joueur qui a un rôle important.

Je pense que jouer pour le Canadien pour un francophone, c’est quelque chose à faire dans sa vie. C’est quelque chose qui te marque. Je le souhaite à tout le monde. Chaque joueur est différent.

Il se souvient de Vincent Damphousse, son compagnon de voyage dans les avions et les autobus.

Vincent écoutait tout le temps les lignes ouvertes. Ça ne le dérangeait pas, il trouvait ça drôle. Maintenant, avec les médias sociaux, c’est différent. Il y a des joueurs qui ont une carapace plus grosse que d’autres. Je ne dirais jamais à un francophone de ne pas signer à Montréal. Regarde Danault. Il n’aurait probablement jamais eu la carrière qu’il a s’il n’avait pas signé à Montréal, a conclu Thibault.

Jonathan Drouin

Jonathan Drouin

Photo : Getty Images / Christian Petersen

Avant de clore son intervention, José Théodore a parlé de la perception des amateurs entre le salaire et le rendement du joueur. En ce sens, il est d’avis que le directeur général du Canadien, Marc Bergevin, n’a pas rendu service à Drouin.

Je pense qu'on aurait pu éviter ça si Bergevin ne lui avait pas donné le gros contrat en partant, avant même qu'il ait fait un but avec le Canadien. Et ce n'est pas la faute du joueur. Sauf que, trop souvent, à Montréal, on évalue avec les salaires qu'ils font, et Jonathan Drouin, on regarde son salaire de 6 millions (5,5 M$ sur la masse salariale de l'équipe, NDLR), et on s'attend à ce qu'il marque 20-30 buts.

Une citation de :José Théodore

Mais la réalité, a enchaîné Théodore, c'est que présentement, on s'attend à beaucoup de Jonathan Drouin, et c'est à lui de trouver le milieu.

Si Jonathan écoute (l’émission), c'est quand même un jeu. On est très très privilégiés d'être payés pour jouer au hockey. On s'amuse et je peux te dire que je suis à la retraite, mais je payerais pour retourner à mes années à Montréal. Faut en profiter quand ça passe.

(Avec les informations de Roseline Fillion et Mathieu Beaumont)

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José Théodore et Jocelyn Thibault sympathisent avec Jonathan Drouin - Radio-Canada.ca
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Carey Price dans la Ligue professionnelle de hockey féminin - Le Journal de Montréal

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