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Tuesday, January 31, 2023

Sénateurs – Canadien | Le nuage de la pause - La Presse

Les enseignants en savent quelque chose : transmettre du contenu le dernier jour avant les vacances de Noël relève parfois de l’utopie. Martin St-Louis espère éviter ce piège.

C’est bel et bien une dernière avant les vacances pour les joueurs du Tricolore, qui reçoivent mardi les Sénateurs d’Ottawa. Le duel sera suivi de la pause du match des étoiles, puis de la semaine de relâche, si bien que le prochain entraînement aura seulement lieu le 9 février et le prochain match, le 11.

Alors, que souhaite St-Louis pour ce match ? « Je veux qu’on soit engagés et qu’on ne soit pas déjà en vacances, a rétorqué l’entraîneur-chef du Canadien, après l’entraînement matinal du club. Je veux qu’on respecte la journée. On n’a pas toujours eu les résultats qu’on voulait, mais on a été constants dans le processus. Je suis assez content de la manière dont on s’est comportés sur la glace. »

« Sois un pro, respecte la journée, respecte le match, a-t-il ajouté, en français. Si on fait ça, on va être bonne position en troisième période pour peut-être gagner un match. »

St-Louis a d’ailleurs lui-même démontré cet engagement envers le présent quand il s’est fait demander s’il avait des plans pour la pause. « On en parle après le match, d’accord ? Si je demande aux joueurs de se concentrer sur le présent, je dois montrer l’exemple ! »

Suite incertaine

Le Canadien souhaitera venger un revers de 5-0 subi samedi à Ottawa contre ces mêmes Sénateurs. Le message du jour portait surtout sur le travail autour du filet adverse.

« On était autour du filet, mais pas assez devant, a déploré le défenseur Mike Matheson, au sujet du match de samedi. Si tu prenais l’image de notre équipe en zone offensive, je pense que souvent, les cinq joueurs étaient autour du filet et sur le bord des bandes, mais pas au milieu de la glace. »

Mais il y a des enjeux individuels bien réels qui pointent à l’horizon, particulièrement à l’avant.

Jonathan Drouin et Joel Armia devaient en effet s’absenter jusqu’au match des étoiles. Les deux attaquants ont été aperçus sur la patinoire avant le groupe principal mardi matin. S’ils ne subissent pas de recul d’ici là – un gros « si » chez le Canadien de 2022-2023 – ils pourront donc revenir au jeu après la pause, ce qui pourrait avoir un effet domino jusqu’au Rocket de Laval.

En tant que vétéran de 31 ans, Alex Belzile fait partie des candidats à un renvoi à Laval en cas de surplus. Stressé ? « Pas du tout, a répondu le numéro 60. C’est une journée comme une autre. Il faut penser comme ça au hockey. On a un gros match ce soir et chaque fois qu’on a la chance, c’est un gros match. Moi, chaque fois que j’ai la chance de jouer, le but premier est de montrer que j’ai encore ma place ici.

« Je ne suis pas en position de m’asseoir sur mes lauriers. Ça fait longtemps que je suis dans le hockey professionnel, ça change tellement vite. C’est toujours bon de vouloir te dépasser. C’est ça, le défi de la LNH, d’être bon tous les jours. »

« On y va un match à la fois, a ajouté St-Louis. Belzile, c’est un gars fiable sur la glace. Je suis bien fier de ce qu’il nous a amené jusqu’ici. C’est seulement positif pour lui. »

Le Canadien renouera avec sa formation à 11 attaquants et sept défenseurs pour ce duel, ce qui signifie que Chris Wideman réintégrera la formation. Avec le renvoi d’Owen Beck dans les rangs juniors, il ne reste plus que 18 patineurs réputés en santé. Jake Allen défendra le filet montréalais, une tâche qui incombera à Samuel Montembeault si Allen devait contracter le typhus d’ici à 19 h.

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Et si Bo Horvat était encore échangé à la date limite des transactions? - DansLesCoulisses

Hier soir, les Canucks ont pris le monde de la LNH par surprise en échangeant Bo Horvat plus d’un mois avant la date limite des transactions. Les Islanders de Lou Lamoriello ont été le chercher à 75 % de son salaire.

En retour, les Canucks considèrent avoir acquis l’équivalent de trois choix de premier tour puisqu’en plus du premier choix de 2023, Anthony Beauvillier et Aatu Raty prennent le chemin de la Colombie-Britannique.

Horvat, qui pensait qu’il allait finir sa carrière à Vancouver, est maintenant sous les ordres du DG qui a échangé son choix au repêchage il y a 10 ans. On se souviendra qu’en 2013, les Devils avaient échangé le choix qui a permis de repêcher Bo Horvat aux Canucks contre Corey Schneider.

Ironie du sort? Schneider, Lamoriello et Horvat sont tous aujourd’hui à l’emploi de l’organisation des Islanders.

Mais bon. Tout ça pour dire que les Islanders ont pris une chance en obtenant un joueur de location de la trempe de Bo Horvat sans obtenir de certitudes au niveau contractuel pour la suite des choses.

Parce que non, avant de bouger, personne n’a jaugé le marché d’un contrat à long terme à New York.

C’est un risque pour les Islanders de New York, un club qui n’est pas à son meilleur en ce moment. Oui, Lamoriello croit que son club peut être meilleur et oui, il vient de donner un méchant boost à ses gars (dont Mathew Barzal)…

Mais c’est un risque quand même.

Avec la féroce course aux séries dans l’Est, on peut penser qu’il est possible que la transaction devienne un coup d’épé dans l’eau si jamais le club devait rater les séries.

Surtout si Horvat devait quitter comme joueur autonome dans quelques mois….

Cela ferait mal dans l’optique où les Islanders ont donné un premier choix dans un excellent repêchage pour convaincre les Canucks de céder Horvat sans pouvoir créer de surenchère dans le prochain mois.

Au moins, les Islanders ont été plus prudents que les Panthers : ils ont protégé leur choix du top-12. Connor Bedard ne pourra donc pas aller à Vancouver via le choix des Islanders.

(Crédit: Tankathon)

Notons que depuis que les choix de 2023 ont commencé à être magasinés, seulement quatre droits de parole au premier tour ont été échangés. Et du lot, seuls les Panthers n’ont vraisemblablement pas pensé à la possibilité réelle que cela rapporte Connor Bedard à un autre club.

Voici les transactions :

  • Le Canadien a le premier choix des Panthers
  • Les Canucks ont le premier choix des Islanders
  • Les Blackhawks ont le premier choix du Lightning
  • Les Rangers ont le premier choix des Stars
Mais moi, ce que je me demande, c’est ce qui se passera si jamais les Islanders ne remontent pas la pente. Après tout, vous savez comme moi qu’une vedette a besoin de quelques mois pour s’adapter à un changement d’air.

Il est rare que l’équipe qui a réussi LE coup d’éclat à la date limite gagne la Coupe Stanley.

Si les Islanders ne remontent pas la pente dans les prochaines semaines, est-ce qu’il existe un monde où le club pourrait replacer Horvat sur le marché pour tenter d’amortir l’échec que serait la transaction?

C’est un scénario qui est discuté sur les réseaux sociaux.

Notons que ce n’est pas un scénario qui est totalement farfelu puisque par le passé, les Islanders ont déjà acquis un joueur de location avant la date limite pour finalement le laisser partir en mars.

Et ça concerne Montréal.

Les partisans du Canadien se souviendront de Thomas Vanek. Le gars avait été échangé des Sabres aux Islanders en tout début de saison, soit en octobre 2013.

À ce moment-là, il avait refusé de devenir le joueur le mieux payé de la LNH puisqu’il voulait quitter Buffalo.

Chez les Islanders, il avait été très bon (44 points en 47 matchs), mais le club avait quand même choisi de le vendre à la date limite. C’est là que Marc Bergevin avait frappé un grand coup.

La pièce maîtresse de la transaction pour les Islanders? Sebastian Collberg. Il n’a jamais joué dans la LNH, mais il a joué un match cette saison en Suède.

(Crédit: Hockey DB)

Au final, le Canadien n’a rien donné de gros, ce qui n’est pas le même scénario pour les Islanders dans la transaction avec Buffalo. Les trois éléments offerts aux Sabres ont joué dans la LNH.

La leçon pour les Islanders de 2023, donc? Arrangez-vous pour que Bo Horvat aide à remonter le club à court terme. Ça sera plus simple à gérer… et plus facile à justifier avec du recul.

En rafale

– Excellente entrevue.

– Il va retrouver son erre d’aller.

– Vraiment.

– Des nouvelles de l’espoir du Canadien.

– C’est de la job, un article du genre.

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Monday, January 30, 2023

Bobby Hull s'éteint à l'âge de 84 ans - TVA Nouvelles

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  3. LNH : décès de Bobby Hull à l'âge de 84 ans  RDS
  4. La légende des Blackhawks Bobby Hull meurt à 84 ans  Radio-Canada.ca
  5. La légende du hockey Bobby Hull s'éteint à l'âge de 84 ans  Le Journal de Montréal
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Bobby Hull s'éteint à l'âge de 84 ans - TVA Nouvelles
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1 but à ses 19 derniers matchs : il ne faut pas s'inquiéter de Nick Suzuki - DansLesCoulisses

Pour Nick Suzuki, ça va un peu moins bien dans les dernières semaines. Le capitaine n’a que six points en 2023 (13 derniers matchs), dont un but.

En fait, il n’a qu’un seul but à ses 19 derniers matchs. Quand ça va mal, ça va mal.

Évidemment, à 23 ans, il a la lourde tâche d’être le capitaine du Canadien et en plus de devoir être un leader, il doit produire comme un centre numéro un. Dans les derniers matchs, cependant, il ne produit pas offensivement, si bien que Kirby Dach pourrait lui être une compétition sortant de nulle part pour le poste de meilleur centre bientôt.

La mauvaise séquence de Suzuki n’est peut-être pas aussi désastreuse que beaucoup de gens pensent. En effet, tous les joueurs de la LNH – sauf Connor McDavid – ont de mauvaises passes et le jeune homme en sortira plus fort. Anthony Martineau va même jusqu’à dire que sa mauvaise séquence lui sera bénéfique à long terme.

Et j’ai tendance à être d’accord avec lui. On s’entend pour dire que la saison du Canadien est à l’eau et qu’il ne fera pas les séries. Le but maintenant pour Kent Hughes : repêcher Connor Bedard. C’est vrai qu’on veut voir le 14 marquer des buts et obtenir des points, mais au moins, il n’est pas en panne sèche au moment où le Canadien a besoin de lui pour faire les séries, par exemple.

C’est vrai que les blessures sont l’une des causes des insuccès de Suzuki. Ses déboires remontent bien avant la blessure de Cole Caufield, mais le fait qu’un gars comme Sean Monahan soit sur la touche depuis un bout déjà augmente les responsabilités du capitaine. Avec l’essor de Kirby Dach, oui, il a un certain soutien au centre, mais je ne crois pas que Dach soit aussi important que Monahan défensivement.

Suzuki, il joue dans toutes les aspects du jeu : égalité numérique, avantage numérique, infériorité numérique, bref, you name it.

Rappelons que la saison a bien commencé pour Suzuki. À ses 17 premiers matchs, il avait 11 buts et avait même plus de buts que Cole Caufield. Malheureusement, il n’a pas continué de marquer à un rythme d’enfer, mais au moins il a continué à alimenter son compagnon de trio. Maintenant que la saison de Caufield est terminée, il sera intéressant de voir si Suzuki peut trouver un autre ailier à alimenter. On veut quand même qu’il amasse des points régulièrement d’ici la fin de la saison.

En rafale

– Joshua Roy : le prochain rappel de la LCH? [H&L]

– Ah bon.

– À suivre.

– Bien fait.

– Grosse victoire.

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NFL : Travis Kelce remet les pendules à l'heure avec Joe Burrow avec la victoire des Chiefs - RDS

Travis Kelce n'a pas caché son enthousiasme à la suite de la victoire de 23 à 20 des Chiefs de Kansas City sur les Bengals de Cincinnati en finale de l'Association américaine.

Quelques instants après le placement qui a ultimement offert la victoire aux Chiefs pour les envoyer au Super Bowl, l'ailier rapproché a interrompu une entrevue de son quart Patrick Mahomes à CBS pour rappeler qui était le patron au domicile des Chiefs, le Arrowhead Stadium.

« Burrowhead mon c**, a hurlé Kelce au micro. C'est la maison de Mahomes! »

Les succès du quart des Bengals Joe Burrow contre les Chiefs depuis le début de sa carrière ont fait les manchettes toute la semaine avant ce duel. Parfait en trois confrontations devant Mahomes avant ce match, Burrow avait notamment vaincu Kansas City sur son terrain il y a un an à cette même étape des éliminatoires. Cincinnati avait alors atteint le Super Bowl à la suite d'une victoire de 27 à 24.

Cette victoire dimanche pour les Chiefs a donc permis à Kelce de remettre les pendules à l'heure.

Mahomes a enchaîné plus humblement que son coéquipier dans l'entrevue. Après avoir remercié Dieu pour avoir aidé dans la guérison de sa cheville, il a salué le travail de ses coéquipiers dans la victoire dimanche, mais il avait aussi une flèche pour Burrow.

« Que dire de cette équipe, a-t-il lancé. Nous avons travaillé fort et les gars se sont levés. Nous sommes une bonne équipe. C'est le Arrowhead et non le Burrowhead ici. »

Le quart des Chiefs a ensuite été interrogé sur le prochain adversaire, soit les Eagles de Philadelphie pour le Super Bowl.

« Ils ont une bonne équipe, ils ont un bon quart et ce sera un bon défi pour nous. Ce sera tout un défi, mais nous allons célébrer cette victoire. Je ne pense pas que nous ayons des cigares, mais nous allons être prêts pour le Super Bowl », a poursuivi Mahomes dans son entrevue à CBS.  

Le match ultime pour la saison 2022-2023 dans la NFL aura lieu le 12 février prochain.

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Sunday, January 29, 2023

Top-5 : performance d'un arrêt pour le gardien d'urgence Matt Berlin avec les Oilers - DansLesCoulisses

Il y avait 11 matchs au programme hier soir dans la Ligue nationale de hockey. On a eu droit à plusieurs bons matchs et plusieurs surprises.

Voici un résumé des faits saillants de cette soirée.

1. Les Oilers signent le gardien Matt Berlin, et lui permettent de jouer dans la LNH le soir même

Les Oilers affrontaient hier soir les Blackhawks de Chicago à Edmonton.

Quelque temps avant le match, il y a eu un problème pour les Oilers, alors que Stuart Skinner, le gardien étant censé être sur le banc pour le match, était malade.

Il devait donc s’absenter, laissant le banc du gardien réserviste vide pour les Oilers.

Ces derniers ont donc rapidement décidé par précaution de signer un contrat d’essai amateur : le gardien de 25 ans Matt Berlin.

Berlin est natif d’Edmonton, et il joue cette saison avec l’Université de l’Alberta dans la CWUAA.

N’étant que sur le banc au cas où Jack Campbell en venait à se blesser pendant le match, Berlin ne devait pas s’attendre à jouer dans la LNH.

Cependant, en avance 7 à 3 dans les dernières minutes du match, les Oilers, à la demande de Connor McDavid lui-même, ont posé un très beau geste en donnant le filet à Berlin pour les dernières deux minutes du match.

Berlin a ainsi pu disputer ses premières et probablement dernières minutes de jeu dans la LNH en enregistrant un blanchissage d’un seul arrêt.

Un très beau moment que Matt Berlin n’oubliera jamais.

Pour ce qui est des buts dans ce match, Connor McDavid a inscrit un but et deux passes, portant ainsi son total de points à 92 (41 buts et 51 passes) en 50 matchs.

2. Les Panthers remportent un match de fou contre les Bruins de Boston

Tous les partisans du Canadien de Montréal espéraient une défaite et s’attendaient à une défaite des Panthers hier soir face aux puissants Bruins de Boston.

Cependant, les Panthers ont été coriaces et ont trouvé le moyen de repartir avec deux points, alors qu’ils étaient à deux secondes près de n’en obtenir aucun.

En effet, alors que les Bruins menaient 3 à 2 et qu’il restait environ deux secondes au match, Aleksander Barkov a créé l’égalité afin d’envoyer tout le monde en prolongation.

C’est ensuite Barkov lui-même qui a préparé le but gagnant en prolongation en passant à Sam Reinhart.

Cette passe de Barkov représentait en plus son 600e point en carrière.

Bref, c’est une très grosse victoire pour les Panthers qui continuent d’espérer remonter en séries éliminatoires.

3. John Gibson et Trevor Zegras jouent les héros en prolongation pour les Ducks

Dans une bataille entre deux incroyables équipes de la LNH, ce sont les Ducks qui sont sortis vainqueurs par la marque de 2 à 1 en prolongation face aux Coyotes de l’Arizona.

En temps supplémentaire, John Gibson a réalisé tout un arrêt pour sauver le match avant de voir Trevor Zegras donner la victoire aux siens.

Clairement un arrêt qui sera candidat pour l’arrêt de l’année.

Les Ducks se retrouvent désormais un seul point derrière les Coyotes de l’Arizona au classement.

4. Cinq points pour Logan Couture face aux Penguins de Pittsburgh

Les Sharks de San Jose ont surpris les Penguins chez eux hier soir en l’emportant 6 à 4.

Dans la victoire, Logan Couture a établi un record personnel en enregistrant cinq points, sa meilleure récolte en carrière lors d’un seul match.

Voici son premier but de la soirée, le but gagnant pour les Sharks.

Son deuxième a été inscrit dans un filet désert.

5. Un autre arrêt de l’année, gracieuseté de Semyon Varlamov cette fois

Les Islanders l’ont emporté hier soir par la marque de 2 à 1 en prolongation face aux Golden Knights de Vegas.

Cependant, le match aurait pu être bien différent si cela n’avait pas été du brio de Semyon Varlamov.

Avez-vous préféré l’arrêt de Gibson ou celui de Varlamov?

Prolongation

– Voici les résultats de la veille.

– Voici les meilleurs pointeurs de la veille.

(Crédit: NHL.com)

– Au programme aujourd’hui dans la LNH : deux matchs à 17h.

(Crédit: Google/NHL)

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Boxe | Une 19e victoire par K.-O. pour Artur Beterbiev - La Presse

Accoudé au câble, Anthony Yarde a regardé vers son coin, l’air de dire qu’il n’avait plus trop envie de retourner au combat.

Devant lui, derrière l’arbitre, se tenait Artur Beterbiev, prêt à poursuivre son opération de destruction. Pas une boucherie, mais une intervention chirurgicale, minutieuse et implacable.

Il restait un peu plus d’une minute au huitième round et l’arbitre a demandé à Yarde d’avancer de quelques pas. Ce dernier a obéi, mais le cœur n’y était plus. Le boxeur britannique a fait du mieux qu’il a pu pour esquiver les dernières charges furieuses de son adversaire avant que son entraîneur Tunde Ajayi se résigne et monte les marches pour signifier à l’arbitre de mettre un terme aux hostilités.

À la stupéfaction générale des quelque 20 000 bruyants partisans réunis au Wembley Arena de Londres, survoltés par la solide opposition offerte par leur favori, la finale de la soirée s’est terminée ainsi.

Beterbiev s’est laissé choir sur les genoux, savourant ainsi sa 19victoire et son 19K.-O., une séquence inédite dans la boxe actuelle à ce niveau. Après cette défense obligatoire, le Montréalais de 38 ans a donc conservé ses trois ceintures de champion mondial des mi-lourds (175 lb), celles du WBC, de l’IBF et de la WBO.

PHOTO ANDREW COULDRIDGE, ACTION IMAGES VIA REUTERS

Anthony Yarde tombe à genoux après un crochet de droite d’Artur Beterbiev.

« Un jour, j’espère que je serai un bon boxeur… », a plaisanté Beterbiev au micro de BT TV quelques minutes après l’affrontement. Ou peut-être était-il sérieux.

Âgé de 31 ans, Yarde (23-3) s’est montré un rival de fort calibre, ne reculant pas devant les coups de son dangereux vis-à-vis durant le gros du duel prévu pour 12 rounds.

Pendant les trois premiers rounds assez serrés, chacune des frappes de Yarde qui touchait la cible était accueillie par une salve d’approbation. Au quatrième, il a cependant plié les genoux une première fois quand le Québécois l’a atteint au visage avec un crochet de la gauche et un direct de la main arrière.

Le Londonien n’a pas reculé. Durant la pause, l’entraîneur Marc Ramsay a exhorté Beterbiev à jouer de prudence : « Tu n’as pas besoin d’échanger autant que ça ; tu n’as besoin que de le contrôler en ce moment. »

À la reprise, le champion s’est fait pincer d’un solide direct de la droite, mais il a terminé l’assaut en matraquant Yarde dans le coin.

PHOTO ANDREW COULDRIDGE, ACTION IMAGES PAR REUTERS

Anthony Yarde encaisse un coup d’Artur Beterbiev.

Le sixième a été le plus chaudement disputé. Beterbiev a touché avec un crochet de gauche, tandis que Yarde, qui a commencé à saigner de l’œil droit, a réservé une gauche au nez de son assaillant. Au septième, un coup de tête a ouvert l’arcade sourcilière gauche du Canadien, qui a continué de punir son rival dans le coin.

Aussi actif qu’au début de l’affrontement, le Tchétchène de naissance a poursuivi le tissage de sa toile jusqu’à ce qu’une déferlante provoque cet arrêt brutal avec 59 secondes à faire au huitième. Un peu comme il l’avait fait contre Joe Smith fils au Madison Square Garden l’an dernier, où le coach de l’Américain avait également jeté l’éponge.

À quel point ce combat a-t-il été difficile ? « Toutes les bagarres sont différentes, a répondu Beterbiev à BT TV. Les feelings sont différents, la préparation est différente. Chaque boxeur est aussi différent. Je ne peux pas dire que j’ai fait un mauvais combat, mais si je le faisais encore, je voudrais mieux faire. Mais je me sens bien. »

Le père de famille a assuré ne pas avoir été surpris ni ébranlé par son opposant, qui s’inclinait par K.-O. pour la troisième fois de sa carrière.

« Dans cette catégorie, tous les boxeurs peuvent frapper fort. C’est ce qu’Anthony a fait. Il est jeune [31 ans]. Je suis devenu professionnel à 28 ans. Il a du temps. Je lui souhaite de bien faire dans l’avenir. »

PHOTO ZAC GOODWIN, ASSOCIATED PRESS

Artur Beterbiev arbore ses trois ceintures de champion mondial des mi-lourds.

« Si je suis honnête, on s’était préparés à tous ses coups, a-t-il ajouté. C’est pourquoi je revenais toujours. On s’attendait à ces coups. »

À la surprise de la plupart des observateurs, deux juges sur trois donnaient l’avantage à Yarde après les sept premières rondes (68-65, 67-66, 66-67). Ramsay avait même prévenu son protégé après le sixième assaut. Les statistiques du système informatique CompuBox favorisaient pourtant le champion dans presque toutes les catégories sauf les coups de puissance.

Yvon Michel, pour qui Beterbiev était largement en avance, avait son explication. « Il faut considérer qu’il y avait 20 000 spectateurs qui criaient quand Yarde frappait », a souligné celui qui analysait le combat sur RDS2. « Quand Artur frappait, ça ne criait pas. La boxe, ce n’est pas mathématique. Le feeling y est pour beaucoup. »

Le vétéran promoteur estime que Beterbiev a su s’ajuster après avoir compris que Yarde avait un bon menton au quatrième. « Il a été patient, il s’est déplacé, s’est donné des angles. Il a laissé croire à Yarde qu’il avait des chances avant de surgir au bon moment et de le briser. »

PHOTO ANDREW COULDRIDGE, ACTION IMAGES VIA REUTERS

Artur Beterbiev et Anthony Yarde après leur affrontement

« Avec la qualité des adversaires qu’il a eus dans sa carrière, ces 19 K.-O. en 19 sorties font d’Artur un gars unique et exceptionnel », l’a louangé Yvon Michel, encore ébahi par ce qu’il venait de voir.

Avec cette victoire, Beterbiev efface le mauvais souvenir de son passage précédent dans la capitale britannique, alors qu’il s’était incliné en quart de finale aux Jeux olympiques de 2012. « Maintenant, j’ai de bons souvenirs de Londres. C’est une belle ville. »

Son prochain défi ? « J’attends mon prochain boulot… » Tout le monde espère le voir se mesurer au Russe Dmitrii Bivol, détenteur de la ceinture de la WBA.

« Cette job serait plus plaisante qu’une autre. Je veux Bivol », a conclu Beterbiev, tout sourire.

Surprise

La soirée a été marquée par une surprise chez les mi-lourds. L’Argentin Ezequiel Osvaldo Maderna (29-10) a passé le K.-O. au cinquième assaut à l’invaincu Britannique Karol Itauma (9-1), ébranlé par une droite à la tête. Maderna, battu par Beterbiev au Centre Bell en 2016, met donc la main sur la ceinture vacante du WBC international.

À son premier combat pro, le poids lourd Moses Itauma, 18 ans, a eu plus de succès que son grand frère en couchant le Tchèque Marcel Bode (2-2) en deux coups de poing, 23 secondes après le son de la première cloche…

Le duel entre l’Ukrainien Artem Dalakian (22-0, 15 K.-O.) et le Costaricain David Jimenez (12-1) a été le plus intéressant de la sous-carte. Dalakian, qui s’entraîne toujours à Kyiv, s’est imposé par décision unanime à l’issue des 12 rounds pour conserver sa ceinture mondiale de la WBA des poids mouches.

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Saturday, January 28, 2023

CF Montréal : Kei Kamara explique sa version des faits - RDS

Face à des négociations contractuelles qui ne le satisfont pas avec le CF Montréal, Kei Kamara pourrait se résigner à poursuivre sa carrière ailleurs.

Kamara ne s'est toujours pas adressé officiellement aux médias depuis son arrivée à Montréal pour le camp d'entraînement après sa sortie sur les médias sociaux où il réclamait un échange. Vendredi toutefois, il s'est livré dans une vidéo sur Instagram pour expliquer la situation.

Le vétéran de 38 ans déclare avoir souhaité s'entendre à long terme avec le CFM, mais le club n'était pas ouvert à des contre-offres.

Après avoir empoché 94 000 $ US en 2022, l'équipe et lui se sont rencontrés en octobre dernier. Les discussions étaient bien entamées, mais au final, le CFM lui proposait deux options, soit d'un an ou de deux ans. Pour lui, une seule année ne suffisait pas, se voyant jouer jusqu'à ses 40 ans. Pour ce qui était de l'entente de deux ans, son agent a fait une contre-offre, mais les dirigeants lui auraient expliqué que c'était à prendre ou à laisser, et qu'il n'y avait pas possibilité de négocier.

« La saison-morte a été difficile pour moi, parce que je me suis beaucoup posé de questions sur ce qui allait advenir de moi et de ma famille », dit-il.

La famille de Kamara réside actuellement aux États-Unis et il aurait aimé qu'ils s'établissent tous dans la métropole, mais pas à ces conditions. Ils a recherché activement une maison et une école pour leurs trois enfants. Il assure être en amour avec Montréal et y avoir apprécié son expérience. Il aurait bien aimé y conclure sa carrière d'ailleurs.

« J'adore cette ville depuis longtemps. J'étais ravi quand j'ai reçu l'appel m'offrant de jouer à Montréal. On m'a proposé un contrat de "senior". Comment pouvais-je descendre à un contrat de "senior" étant donné mon historique? », indique Kamara, qui a répété plusieurs fois que sa relation avec la ville était une « histoire d'amour ».

« Selon moi, j'ai reçu la plus grosse baisse de salaire dans la MLS, mais j'y ai consenti parce que je voulais venir ici. Ma femme m'a supporté là-dedans. J'ai fait le saut parce que je voulais suivre mon coeur, mais c'était difficile pour moi en 2022 d'être loin de ma famille. »

Malgré cela, Kamara assure qu'il continuera de respecter ses engagements avec le club tant qu'il se trouve à Montréal et il n'est pas fermé à l'idée de rester si les conditions y sont favorables.

« Je veux être plus près de ma famille. Que ce soit ici, ou ailleurs. »

« Mais mon coeur est encore ici. J'adore cet endroit. J'adore les gars que je côtoie dans le vestiaire chaque jour. Je suis toujours sous contrat avec Montréal et je vais respecter pleinement ce contrat. »

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Friday, January 27, 2023

Jean-Paul Chartrand : Anthony Yarde parle fort, Artur Beterbiev cogne plus fort - RDS

Le combat entre Artur Beterbiev et Anthony Yarde sera présenté en direct sur RDS2 et RDS.ca, le 28 janvier à compter de 14 h 30.

COLLABORATION SPÉCIALE

Pourquoi Anthony Yarde parle-t-il aussi fort à la veille d'affronter Artur Beterbiev? Est-ce pour se stimuler? Croit-il vraiment qu'il peut vaincre le roi Artur, samedi à l'Arena de Wembley, à Londres? 

Selon lui, il en est capable. 

Il va même jusqu'à prétendre qu'il sera le premier boxeur à vaincre Beterbiev par K.-O.. 

J'en doute...

Il est mieux de cesser ses déclarations sinon il pourrait le regretter amèrement par la suite. S'il croit que Beterbiev est rendu tout près du bout du rouleau, il pourrait déchanter et vite ce samedi. 

Il crie haut et fort que le match ne se rendra pas à la limite. C'est normal… Les deux boxeurs sont de puissants cogneurs. Sauf que la force de frappe de Beterbiev a été mise à l'épreuve contre des boxeurs chevronnés, ce qui n'est pas le cas pour son jeune rival de sept ans plus jeune que lui. 

Allez demander à Joe Smith si Beterbiev est un puissant frappeur. Il vous répondra qu'il n'a jamais été cogné aussi solidement que le soir où il a affronté le roi Artur. 

Il a commencé le combat en lion et il l'a fini en mouton en seulement deux rounds. Tout cela en voulant y aller coup pour coup avec le champion. 

Un jeune 38 ans 

Il y a des boxeurs de 38 ans qui sont totalement rendus au bout du rouleau. Ils ont reçu tellement de coups au cours de leur carrière qu'ils ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes si on les retrouve sur un ring. 

Pour Artur Beterbiev, qui a célébré son 38e anniversaire de naissance le 21 janvier dernier, c'est tout le contraire. Son corps de boxeur a peut-être 38 ans mais il réagit comme celui d'un jeune homme de 25 ans. 

Vous souvenez-vous de la dernière fois où il a été claqué solidement? 

Le roi Artur a toujours eu une vie exemplaire. Il ne fume pas. Il ne boit pas. Il fait attention à sa nutrition, bref, on peut affirmer que la boxe ne l'a presque pas abîmé au cours des ans. 

Comment décrire le roi Artur? 

L'homme au visage de glace. Qui ne rit pratiquement jamais. En tout cas pas sur le ring. 

Il est le seul champion mondial à montrer une fiche parfaite : 18 combats, 18 victoires, 18 K.-O.. 

Chez les champions, seul Gennady Golovkin est plus âgé que lui, à 40 ans. Et contrairement à GGG, il ne semble pas avoir ralenti à cause de son âge. 

La dernière fois qu'il a perdu un combat, c'était chez les amateurs lors des Jeux olympiques de Londres, en 2012, et son tombeur fut nul autre qu'Aleksandr Usyk, l'actuel triple champion mondial des poids lourds. 

On dit que chez les amateurs il a conservé une fiche de 295-10. Et si je me fie aux statistiques de Box Rec, seul un certain Dmitry Bashkatov l'a vaincu par K.-O. technique/3 (retrait par l'arbitre) en 2002. 

Huitième défense 

Quand il montera sur le ring de l'Arena de Wembley samedi, Beterbiev en sera à sa huitième défense de ses titres mondiaux IBF, WBC et WBO des mi-lourds. Et les sept précédents aspirants ont tous été éclipsés par K.-O.. 

Quant à son rival, Anthony Yarde (22-2-0—20 K.-O.), il a du cran.

Yarde est un bon boxeur. En août 2018, il a bien failli devenir champion mondial quand, au septième round, il a fortement ébranlé Sergey Kovalev. Malheureusement, il n'a pu terminer le travail et au 11e engagement, il a dû s'avouer vaincu. Ce fut sa seule défaite par mise hors de combat en carrière. 

Un certain avantage 

Là où Yarde croit avoir un certain avantage, c'est au niveau de l'âge. Il a 31 ans, soit sept ans de moins que Beterbiev. 

Il faut aussi se souvenir que l'Anglais se retrouve troisième aspirant au WBC et à l'IBF, et il est même premier à la WBO. 

Il a une bonne force de frappe. Artur en a une meilleure. Et la puissance des  coups est la dernière chose que perd un boxeur en vieillissant. 

Sa science de boxe est au-dessus de la moyenne. Encore là, Beterbiev lui est supérieur. On l'oublie trop souvent. C'est Marc Ramsay lui-même qui l'explique. De plus, Yarde n'a jamais affronté un boxeur de la classe de Beterbiev. Il est donc peu probable qu'il gâche l'affrontement depuis longtemps attendu entre le triple champion et Dmitry Bivol. 

La science de boxe d'Artur 

Parfois, on oublie la finesse du style de Beterbiev. Oui, il est un puissant cogneur, mais il est aussi un fin stratège. Contrairement à Yarde dont le style peut paraître un peu échevelé. 

Pour aspirer suivre les traces de Joe Calzaghe (46-0-0—32 K.-O.0 et sortir victorieux, Yarde devra se lancer en attaque dès le début des hostilités. Il devra prendre des risques. Foncer sur Beterbiev, le forcer à combattre en contre-attaque. S'il est capable d'endurer la réplique, Yarde a des chances, aussi minces soient-elles.  

Ce combat ne durera jamais 12 rounds. Les deux adversaires sont trop puissants et Yarde ne pourra endurer les coups du roi Artur pendant 12 assauts. Il en a été incapable contre Kovalev, et Beterbiev cogne encore plus fort que son compatriote.  

Les chiffres montrent que ses rounds préférés pour abattre un rival sont les deuxième et quatrième. Or, Yarde ne devrait plus être là après le quatrième assaut. 

Les rounds préférés de Beterbiev pour éclipser ses rivaux :

1er

 2 e

 3e

 4e

 5e

  6e

 7e

  8e 

9e

10e

11e

12e

3 fois

 4

 1

 4

  1 

 0

  1

  0

 1  

2

    0

   1 

Prédiction : Beterbiev par K.-O. avant le 5e engagement

Enfin Benavidez c. Plant le 25 mars 

Cela fait assez longtemps que ces deux-là s'invectivent de bêtises, ils s'affronteront le 25 mars prochain. 

C'est au MGM Grand Garden Arena, de Las Vegas, que David Benavidez (26-0-0—23 K.-O.) affrontera Caleb Plant (222-1-0—13 K.-O.). Benavidez défendra alors son titre  intérimaire WBC des super-moyens contre l'ex- champion de l'IBF.

Le gagnant de cet affrontement deviendra alors l'aspirant logique aux quatre couronnes de Canelo Alvarez. 

Pour faire changement, le match sera présenté à la télé payante… 

Toujours champion après 19 mois d'inactivité

Pouvez-vous m'expliquer pourquoi Jermall Charlo est toujours reconnu comme le champion des poids moyens par la WBC? 

Il n'a pas boxé depuis 19 mois, soit depuis le 19 juin 2021 alors qu'il avait vaincu par décision Juan Manuel Montiel. 

Pourquoi le WBC n'a-t-il pas placé le nom de Charlo comme champion en retrait ou en récréation et élevé Carlos Adames de champion intérimaire à celui de leader. 

Pour le moment, on ignore toujours quand Charlo pourra revenir à la compétition.  

Enfin Joshua se battra 

Non, ce n'est pas un poisson d'avril, Anthony Joshua (24-3-0—22 K.-O.) et Jermaine Franklin (21-1-0 —14 K.-O.) s'affronteront le 1er avril prochain à l'Arena O2 de Londres, en Angleterre. 

Tous deux ont subi la défaite à leur dernière sortie et sont sur le chemin du retour. 

Le combat est très important, surtout pour Joshua qui a subi deux revers de suite à ses deux dernières sorties contre Oleksandr Usyk. 

Quant à Franklin, plusieurs croient qu'il a gagné son combat contre Dillian Whyte le 26 novembre dernier. Un des juges avait opté pour un verdict nul tandis que les deux autres avaient voté pour Whyte. 

Bermane Stiverne, usé à la corde 

Pauvre Bermane Stiverne (25-5-1—21 K.-O.), il vient de subir un quatrième revers de suite, cette fois contre un boxeur de deuxième classe, Jonathan Guidry (19-1-2—11 K.-O.). 

Maintenant âgé de 44 ans, Stiverne est un des derniers boxeurs poids lourds de l'écurie de Don King, le même homme qui a été le promoteur de Muhammad Ali, George Foreman, Joe Frazier, Mike Tyson et qui d'autre… 

Stiverne serait mieux de songer à la retraite avant de se faire blesser sérieusement. 

Canelo est prêt pour son retour 

Canelo Alvarez (58-2-2—39 K.-O.), le quadruple champion des super-moyens, a repris l'entraînement en vue de sa prochaine sortie du 6 mai prochain, soit pour le gala du « cinco de mayo ». 

Canelo a mis sa main opérée il y a quelques mois à l'épreuve et il prétend qu'il n'a ressenti aucune douleur. 

Tout indique que ce sera le Britannique John Ryder qui sera son prochain rival.   

On ignore toujours où pourrait se dérouler l'affrontement. Pour le moment, on parle du Moyen-Orient, de Las Vegas, de Londres et de Mexico City comme lieux probables du gala. 

Inutile de dire que ce gala sera à la télé payante. 

Cuba contre la Pologne 

Le poids lourd cubain Leneir Pero (8-0-0—5 K.-O.), qui habite maintenant Miami, affrontera le Polonais de Las Vegas Viktor Faust (11-0-0—6 K.-O.) le 11 février prochain à San Antonio, au Texas. 

Les deux boxeurs ont 30 ans et ont connu une carrière amateur. Celle de Leneir est de 11-20 contre 43-11 pour Faust. 

Pero est maintenant classé au 6e rang des aspirants à la WBA. Chez les amateurs, il a baissé pavillon devant Filip Hrgovic et Frazer Clarke. 

Ortiz c. Stanionis repoussé au 29 avril 

Le combat que devaient se livrer Vergil Ortiz (19-0-0—19 K.-O.) et Eimantas Stanionis (14-0-0—9 K.-O.) le 18 mars a été repoussé au 29 avril. 

On se souviendra que Stationis avait dû subir une appendicectomie d'urgence et il n'a pas encore repris l'entraînement. 

Fait à souligner, les deux boxeurs ont fait subir une première défaite en carrière à leurs adversaires à leur dernier combat. 

Ortiz a vaincu Michael McKinson (22-0-0) par K.-O. au 9e round et Stationis a fait de même, mais de justesse, par décision partagée contre Radzhab Butaev (14-0-0). 

Bonne boxe! 

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Jean-Paul Chartrand : Anthony Yarde parle fort, Artur Beterbiev cogne plus fort - RDS
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Thursday, January 26, 2023

LNH : Mitch Marner fait gagner les Maple Leafs en prolongation, 3 à 2 face aux Rangers - RDS

TORONTO - Mitch Marner n'a mis que 19 secondes pour trancher le débat en prolongation, alors qu'il a déculotté Igor Shesterkin, procurant aux Maple de Leafs de Toronto un gain de 3 à 2 sur les Rangers de New York, mercredi.

En retard au score par la marque de 2 à 1 après que Filip Chytil eut déjoué Ilya Samsonov deux fois en l'espace de 4:21, en deuxième période, les Leafs ont accentué la pression sur la cage de Shesterkin au dernier tiers.

Les efforts des Torontois ont fini par rapporter, à 15:49, lorsque Timothy Liljegren a logé la rondelle dans la partie supérieure pour ramener les deux clubs à égalité.

Sur le filet égalisateur de Liljegren, William Nylander a récolté une mention d'aide pour son 400e point dans la LNH, deux jours après avoir amassé quatre points contre l'autre équipe de New York, les Islanders.

En prolongation, les Leafs (30-11-8) ont pris possession du disque dès la mise en jeu initiale, et Liljegren l'a refilé à Marner, qui a fait parler sa magie.

Le no 16 de Toronto a profité de la nonchalance des Rangers (26-15-7) pour déborder Artemi Panarin et K'Andre Miller, avant de déjouer Shesterkin alors qu'il était en plein vol; un but qui n'était pas sans rappeler celui que Bobby Orr avait marqué en 1970, en finale de la Coupe Stanley.

Marner enfilait son 18e but de la campagne, et 57e point. Nylander et lui viennent à égalité au sommet de la colonne des pointeurs de leur club, quatre points devant Auston Matthews.

Dans la victoire, le capitaine John Tavares a fourni et une aide et décoché huit lancers au but.

Samsonov, qui a réalisé 27 arrêts, n'a toujours pas perdu une seule décision en temps réglementaire après 15 départs (14-0-1) au Scotiabank Centre.

Les Jackets surprennent les Oilers

Le centre recrue Kent Johnson a fait mouche avec 2:31 à écouler en prolongation, et les Blue Jackets de Columbus ont signé un gain inattendu de 3 à 2 sur les Oilers d'Edmonton.

C'était une défaite plutôt inattendue pour les Oilers, qui avaient aligné six victoires avant d'accueillir les Jackets.

Johnson a décoché un lancer des poignets du centre de l'enclave, et Stuart Skinner a mal jugé la trajectoire, de sorte que la rondelle a donné contre son gant avant de pénétrer dans le filet.

C'est un autre joueur de première année de Columbus, Kirill Marchenko, qui s'était chargé précédemment d'envoyer le match en période de temps supplémentaire.

Marchenko affiche une récolte peu commune de 11 buts et aucune mention d'aide cette saison.

Devant la cage, Joonas Korpisalo a frustré de nombreuses attaques d'Edmonton (27-18-5), totalisant 34 arrêts.

Boone Jenner a inscrit l'autre but des Jackets (15-30-3), deux jours après que la formation de l'Ohio ait amené l'autre équipe albertaine, les Flames de Calgary, en prolongation lundi.

Derek Ryan et Zach Hyman ont été les buteurs des Oilers, à six minutes d'intervalle au deuxième vingt. Dans le cas de Hyman, c'était déjà un 25e but cette saison.

Le meilleur pointeur du circuit Bettman, Connor McDavid, a été limité à une mention d'aide, sa 49e de la campagne. Il ne lui manque qu'un point pour atteindre le plateau des 90.

Necas fait gagner les Canes, Andersen blessé

Martin Necas a marqué aux dépens de Jake Oettinger à 1:34 de la prolongation, et les Hurricanes de la Caroline ont eu le dernier mot sur les Stars de Dallas, 3 à 2.

Necas a endormi les trois joueurs des Stars qui lui étaient opposés, avant de tirer dans la partie supérieure, au-dessus du gant d'Oettinger. C'était son 19e but de la campagne.

Sebastian Aho, lors d'une échappée en infériorité numérique, et Brent Burns ont aussi marqué pour la Caroline (31-9-8).

Les Canes ont toutefois essuyé une nouvelle fois la perte de leur gardien no 1, alors que Frederik Andersen a quitté le match après une période de jeu.

Antti Raanta a pris la relève, et l'équipe a annoncé quelques minutes plus tard qu'Andersen souffre d'une blessure au haut du corps.

Le gardien danois a déjà raté deux mois d'activités, entre la mi-novembre et la mi-janvier, de sorte qu'il ne totalise que 13 départs cette saison.

La recrue Wyatt Johnston et Jason Robertson ont été les buteurs des Stars (28-13-10), tous les deux en première période, aux dépens d'Andersen.

Avec un 33e but, Robertson est revenu à la hauteur de Tage Thompson, au troisième rang dans la LNH, derrière Connor McDavid (40) et David Pastrnak (37).

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Les meilleurs espoirs de la LCH ont la lourde tâche de contrer Connor Bedard - RDS

Contrer le jeune phénomène Connor Bedard n'est pas une tâche facile — vous n'avez qu'à en parler aux meilleurs joueurs de la Ligue canadienne de hockey.

Après avoir remporté une deuxième médaille d'or avec le Canada lors du Championnat mondial de hockey junior, le mois dernier, Bedard sera mis en vedette au Match des meilleurs espoirs, mercredi, quand 40 des meilleurs joueurs de hockey junior s'affronteront à Langley, en Colombie-Britannique.

Se mesurer au jeune joueur de centre étoile des Pats de Regina, dans la Ligue de l'Ouest (WHL), est une tâche titanesque, a mentionné le défenseur Oliver Bonk.

« Tu fais simplement de ton mieux, a dit le défenseur des Knights de London, de la Ligue de l'Ontario. Tu ne peux pas trop reculer parce qu'il va te battre de vitesse, tu ne peux pas le laisser tirer parce qu'il a un lancer dévastateur. Ce sera difficile, mais je vais faire de mon mieux. »

Âgé de 17 ans, Bedard en a impressionné plusieurs grâce à son jeu exceptionnel avec les Pats et Équipe Canada junior. Il est considéré comme le meilleur espoir du prochain repêchage de la LNH.

Il est le premier joueur à avoir reçu un statut d'exceptionnel pour jouer dans la WHL, à l'âge de 15 ans, et il a établi plusieurs records lors du Mondial junior. Il arrive au Match des meilleurs espoirs alors qu'il a récolté au moins un point à ses 32 derniers matchs dans la WHL et il mène la ligue avec 81 points, dont 39 buts.

Affronter Bedard est très plaisant, a déclaré Nate Danielson, un joueur de centre des Wheat Kings de Brandon, de la WHL.

« Il est très dynamique, a souligné Danielson. Je crois que tu dois simplement jouer ton propre style de jeu et il va faire ce qu'il fait de mieux sur la patinoire. Tu dois simplement gérer le tout quand ça vient. »

En tant que défenseur dans la WHL, avec les Americans de Tri-City, Lukas Dragicevic n'affronte pas souvent Bedard par les temps qui courent et c'est une situation qu'il ne déteste pas.

« J'ai grandi en jouant contre lui et il a réalisé toutes ces choses contre moi. Je suis heureux de le voir réussir ces choses contre d'autres défenseurs », a affirmé Dragicevic en riant.

Pour limiter l'attaque du joueur étoile des Pats, il faut utiliser sa présence d'esprit, a ajouté Dragicevic.

« Tu dois simplement savoir quand il est sur la glace et où il se trouve. Vous avez vu la qualité de son tir. Il peut marquer de n'importe où, a exprimé Dragicevic. Tu dois être prêt et savoir où il est. »

Alors que Bedard est le favori pour être choisi au premier rang du repêchage, on s'attend à ce que le groupe d'espoirs pour 2023 ait beaucoup de la profondeur au niveau du talent.

Ces attentes s'accompagnent d'une attention supplémentaire pour les étoiles montantes. Le match de mercredi devrait se dérouler devant une salle comble au Langley Event Centre et en présence de dizaines de recruteurs et de directeurs généraux de la LNH.

Cette augmentation des regards n'ajoute pas beaucoup de pression supplémentaire, selon Bonk.

« Je pense que la chose la plus importante est que (les recruteurs et les membres de la direction des équipes de la LNH) veulent des gagnants, a observé Bonk. C'est donc facile de se concentrer sur l'équipe. Et évidemment, si l'équipe a du succès, tu vas bien faire. »

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Wednesday, January 25, 2023

Rocket : la progression inattendue de William Trudeau - RDS

Le match Belleville c. Laval sera présenté sur RDS et RDS.ca, mercred à 19 h.

LAVAL – Des opportunités, ce n'est pas ça qui manque ces temps-ci chez le Rocket de Laval.

À preuve, des 20 joueurs qui ont enfilé le maillot du club-école du Canadien de Montréal samedi à la Place Bell pour affronter les Marlies de Toronto, huit ont joué au moins une rencontre dans l'ECHL cette saison.

Les chances, on le disait, sont là. 

Il suffit de sauter dessus.

Depuis le début de la campagne, et surtout dans le dernier mois, c'est ce que fait William Trudeau. 

En l'absence de Justin Barron, rappelé à la fin décembre par le Canadien, et de plusieurs défenseurs retenus à l'infirmerie, c'est vers la recrue de 20 ans que l'entraîneur-chef Jean-François Houle s'est tourné pour compléter Corey Schueneman sur le premier duo défensif de l'équipe.

« Je me disais que ça allait sûrement s'en venir. On perdait tout le temps des défenseurs. Je m'attendais à avoir ma chance et finalement c'est arrivé. J'étais stressé, mais je pense que ç'a super bien été. »

Houle confirme, ç'a super bien été. Au point où du temps de jeu sur la première vague du jeu de puissance s'est même récemment ajouté à ses responsabilités.

« C'est un joueur qui n'a pas peur de prendre des chances et quand tu lui donnes une opportunité, il la prend », appréciait le pilote après la séance d'entraînement de l'équipe, mardi. 

« On adore ça des joueurs comme ça. On l'a mis sur l'avantage numérique, alors c'est sûr qu'il avait un peu de pression pour qu'il performe et ça ne l'a pas dérangé pantoute. C'est un gars relax un peu ; il ne s'en fait pas s'il fait des erreurs. C'est le fun de voir des joueurs s'améliorer comme ça.  »

Encore plus quand ce développement est quelque peu inattendu. 

« Je suis surpris parce que l'année passée au camp des recrues [du Canadien], j'ai trouvé qu'il était vraiment moyen, a observé Houle. Cette année au camp des recrues, il était bon. Mais là, depuis le début de l'année, il a pris vraiment des coches. Chaque mois, on dirait qu'il prend une couple de coches. C'est ça que tu veux voir chez un joueur. C'est pour ça qu'ils sont dans la Ligue américaine, c'est pour se développer. »

Sous le radar à Charlottetown

Depuis sa promotion au début janvier, Trudeau n'a terminé qu'un seul de ses 10 matchs avec un différentiel négatif au sein d'une équipe qui occupe pourtant le 30e rang du circuit pour le total de buts alloués (148) et le 27e pour la moyenne de buts concédés par rencontre (3,70).

À l'autre extrémité de la patinoire, l'utilisation de Trudeau sur l'attaque à cinq lui a permis d'y récolter quatre mentions d'aide à ses trois plus récents matchs et de prolonger à quatre sa série de rencontres avec au moins un point.

« Juste ça, ça donne un peu plus de confiance à faire des jeux avec la rondelle », a noté le choix de 4e ronde du Canadien en 2021 (113e), qui était admissible à jouer une dernière campagne dans les rangs juniors.

« Je l'ai vu jouer l'an passé, je ne suis pas étonné [de ses performances] », signalait pour sa part son coéquipier Xavier Simoneau, avec qui il a joué l'an dernier chez les Islanders de Charlottetown dans la LHJMQ.

« Il était sous le radar, mais ç'a tout le temps été un très bon défenseur. On avait Lukas Cormier à Charlottetown qui roulait un peu la défensive. Tout le monde parlait souvent de lui, mais je voyais William comme un défenseur élite aussi. » 

Jusqu'à maintenant, Trudeau prouve à tout le moins qu'il en a le potentiel. Et surtout qu'il avait raison de croire à son arrivée à Laval en octobre dernier qu'il pouvait « passer chez les professionnels direct ».

« Dans la Ligue américaine, la constance c'est très important, alors on veut qu'il continue à s'améliorer de mois en mois, a rappelé Houle. Mais je pense qu'il peut être tout un joueur pour l'organisation du Canadien de Montréal. J'adore sa progression. »

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Tuesday, January 24, 2023

LNH : Johnny Gaudreau s'illustre, mais subit la défaite pour son retour attendu à Calgary - RDS

Johnny Gaudreau est venu bien près de jouer les trouble-fête lors de son retour fort attendu à Calgary.

L'ancienne super-vedette des Flames a préparé deux buts, en plus d'obtenir un de pénalité et de faire dévier une rondelle sur le poteau en troisième période, mais les Blue Jackets de Columbus ont finalement été vaincus 4 à 3 en prolongation, lundi soir.

Dillon Dube a touché la cible avec 2:35 à écouler en période de temps supplémentaire pour trancher le débat.

Noah Hanifin a soutiré la rondelle à Gaudreau, et ce dernier a chauté. Andrew Mangiapane en a profité pour décamper à deux contre un, avant de trouver la lame de bâton de Dube.

Le tir sur réception de Dube n'a laissé aucune chance à Joonas Korpisalo, qui a été bombardé de 49 lancers, comparativement à 24 pour son vis-à-vis Daniel Vladar.

Dès la période d'échauffement, les anciens partisans de « Johnny Hockey » lui ont offert un avant-goût avec représentatif du traitement qui allait lui être réservé au Scotiabank Saddledome durant les trois heures suivantes.

À preuve, Gaudreau a été hué lors de l'ensemble de ses présences sur la glace, et chacune de ses manoeuvres ratées a été applaudie par la foule albertaine, qui manifestement n'a toujours pas digéré la décision de l'ailier américain de quitter le navire l'été dernier, lorsqu'il s'est prévalu de son droit à l'autonomie pour signer avec Columbus (14-30-3).

Seul un montage de ses meilleurs moments avec les Flames (23-16-9), présenté à l'écran géant durant une pause publicitaire, a permis aux nostalgiques d'enterrer les huées, l'espace de quelques instants.

« Le montage était émouvant et après c'est revenu à ce dont je m'attendais. C'est ce que j'aimais lorsque je jouais ici, les partisans sont passionnés et ils aiment leur équipe », a-t-il souligé quant à l'accueil réservé par les partisans. 

Après neuf saisons avec le club qui l'a sélectionné en quatrième ronde du repêchage de 2011, il a accepté une offre de sept saisons et 68,25 millions $ pour aller jouer dans la division Métropolitaine.

« Ça m'a pris jusqu'au début de la deuxième pour m'ajuster, a-t-il convenu après le match. Ce n'est pas une fin qui nous plaît, mais je suis fiert de l'effort déployé par les gars ce soir. »

« Je m'attends à ce que ce soit beaucoup plus facile les prochaine fois (à Calgary). Il y a quelque chose à propos d'un premier match après de nombreuses saisons avec la même équipe. Les émotions étaient à leur comble », a reconnu Gaudreau.

Rien ne laissait présager que les Jackets allaient parvenir à rendre le match intéressant lorsque les Flames se sont procuré une avance de 2 à 0, grâce à des buts de Walker Duehr et Nazem Kadri, tard en première période et tôt en deuxième.

L'indiscipline de Calgary à mi-chemin dans la soirée a toutefois entrouvert la porte aux visiteurs, et ceux-ci en ont profité pour mettre du piquant dans un duel déjà fort en émotions.

Gaudreau a d'abord préparé le 10e but de la campagne de Kirill Marchenko, à l'aide d'une habile passe en retrait, à 9:04 du deuxième vingt.

Quatre-neuf secondes plus tard, toujours sur le jeu de puissance, le no 13 des Jackets était à l'origine du but égalisateur, celui de Patrik Laine.

Gaudreau a envoyé une passe soulevée qui a traversé la boîte défensive des Flames, et même si Laine n'a pu mettre toute la gomme sur son tir, le gardien Vladar s'est chargé de lui faire un cadeau en évaluant mal son déplacement.

Andrew Mangiapane a ensuite redonné les devants aux Flames avant le deuxième entracte, mais Boone Jenner a fait mouche en début de troisième vingt, ramenant une nouvelle fois les clubs à la case départ, à 3-3.

« C'était un début de match complètement fou, je ne m'y attendais pas. Je voulais marquer en lançant par-dessus son gant, mais j'ai raté. J'aurais aimé avoir une autre chance », a mentionné Gaudreau au sujet de son tir de pénalité lors du premier entracte. 

Gaudreau avait déjà affronté les Flames une première fois le 9 décembre dernier, en Ohio. Les Blue Jackets l'avaient alors emporté 3 à 1, notamment en raison d'un filet de Laine sur le premier lancer du match.

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Monday, January 23, 2023

Joe Burrow nargue les Bills : « Ils feraient mieux d'envoyer les remboursements » - RDS

ORCHARD PARK, N.Y. - Joe Burrow a lancé deux passes de touché et les Bengals de Cincinnati ont battu les Bills de Buffalo 27-10, dimanche, pour retourner en finale de l'Association Américaine.

Si les Bills avaient défait les Bengals, la finale de l'Américaine contre les Chiefs de Kansas City se serait déroulée sur un terrain neutre à Atlanta parce que les Bills (13-3) ont conclu leur campagne avec un demi-match de retard derrière les Chiefs (14-3) en raison de la rencontre annulée face aux Bengals, lorsque Damar Hamlin a fait un arrêt cardiaque sur le terrain.

« Ils feraient mieux d'envoyer les remboursements », a dit Burrow, en référence aux 50 000 billets vendus pour un match qui n'aura pas lieu.

« On se revoit à Atlanta », a t-on pu entendre un joueur des Bengals de façon sarcastique en route vers le vestiaire, où le demi de coin Eli Apple et quelques coéquipiers savouraient un cigare en répondant aux questions des médias.

Burrow a complété ses neuf premières passes pour des gains de 105 verges, guidant les Bengals vers une avance de 14-0 après leurs deux premières possessions. Ja'Marr Chase a capté une passe de touché de 28 verges et Hayden Hurst en a saisi une de 15 verges environ huit minutes plus tard.

« Plus l'enjeu est grand, plus il devient calme, a dit l'entraîneur des Bengals Zac Taylor au sujet de Burrow, dont la fiche en matchs éliminatoires est 5-1. Nos gars y croient. Ils arrivent sur le terrain plus que prêts. »

Les Bengals ont atteint la finale de l'Américaine pour une deuxième année de suite, ce qui constitue une première dans l'histoire de l'équipe. Ils prendront la direction de Kansas City pour se mesurer aux Chiefs.

La formation de Cincinnati a gagné ses trois derniers duels contre les Chiefs, incluant un gain de 27-24 le mois passé. Ces derniers se sont assurés d'une cinquième participation consécutive en finale de l'Américaine après avoir battu les Jaguars de Jacksonville 27-20 samedi.

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Sunday, January 22, 2023

Jakob Pelletier réagit aux propos de Darryl Sutter - TVA Sports

Jakob Pelletier a vécu un rêve, samedi dernier, en disputant son premier match dans la LNH et il n’a pas laissé ce moment spécial pour sa famille et lui être gâché par les propos controversés de l’entraineur Darryl Sutter, après la rencontre.

D'ailleurs, la déclaration de Sutter après la partie face au Lightning de Tampa Bay a semblé choquer à peu près tout le monde plus que Pelletier, lui-même.

Voyez les propos de Darryl Sutter et ce que Guillaume Latendresse en pense dans la vidéo ci-dessus.

Joint par le Journal en fin d’après-midi, dimanche, l'ailier québécois a poliment refusé de s’étendre sur les propos de l'entraineur-chef des Flames, mentionnant simplement que ça ne lui avait fait « ni chaud, ni froid » et qu’il avait été surpris de la proportion que ça avait pris sur les médias sociaux. 

«Je l’ai vu ce matin [Sutter] et il m’a dit que j’avais joué un bon match et que c’était plate qu’on ait été aussi souvent en désavantage numérique parce que ça m’avait coûté du temps de glace. Il m’a dit qu’il avait aimé ce que j’avais apporté malgré mon temps de jeu», racontait le choix de première ronde des Flames en 2019, qui a passé 6 min 50 s sur la patinoire pour son baptême du feu de la LNH, face au Lightning de Tampa Bay. 

«Ça bien été»

S’il a répondu à la question au sujet de Sutter, c’est parce qu’elle lui a été posée par l’auteur de ces lignes. C’est que, pour Pelletier, il ne s’agissait pas du plus important dans l’histoire. 

Le plus important, c’est qu’il avait enfin eu sa première chance dans la grande ligue et qu’il avait le sentiment de s’en être plutôt bien tiré. 

«J’étais pas mal stressé mais après ma première présence, je me suis rendu compte que ça demeurait le même sport. C’est sûr que ça va plus vite et que les gars sont plus gros, mais c’est la même game. L’important, ça été de me faire confiance et je pense que ça bien été.» 

Avant de jouer son premier match, Pelletier avait passé deux semaines dans l’entourage des Flames, regardant les six premiers matchs de son rappel, dans les gradins. Une expérience, au final, bénéfique. 

«La dernière année et demie, de pratiquer avec eux, ça m’a permis de voir que je pouvais jouer avec ces gars-là», mentionne-t-il. 

Pelletier pourrait obtenir son deuxième match dans la LNH, lundi, face aux Blue Jackets de Columbus. 

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Internationaux d'Australie : Félix Auger-Aliassime s'est incliné en 4 manches face à Jiri Lehecka - RDS

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MELBOURNE, Australie - Le Québécois Félix Auger-Aliassime a joué de façon erratique et il s'est incliné au quatrième tour face au Tchèque Jiri Lehecka, dimanche, lors des Internationaux de tennis d'Australie.

Auger-Aliassime, sixième tête de série du tournoi, a commis 45 fautes directes contre 33 pour son adversaire et il a perdu en quatre manches de 6-4, 3-6, 6-7 (2), 6-7 (3).

Auger-Aliassime tentait d'accéder aux quarts de finale de ce tournoi pour une deuxième année consécutive et il était le dernier espoir canadien en simple, tant du côté masculin que du côté féminin.

Lehecka a défait une autre tête de série à Melbourne, après avoir éliminé le Croate Borna Coric (no 21) et le Britannique Cameron Norrie (no 11), et il continue son parcours de rêve. Il n'avait jamais gagné un match en simple en Grand Chelem avant le début de ce tournoi.

Classé 71e au monde sur le circuit de l'ATP, Lehecka attend maintenant en quarts de finale le gagnant du duel opposant le Grec Stefanos Tsitsipas (no 3) à l'Italien Jannik Sinner (no 15).

Auger-Aliassime semblait en confiance après avoir remporté la première manche et il semblait avoir le momentum de son côté lors des troisième et quatrième sets, mais il n'a pas été en mesure de gagner les points importants.

Auger-Aliassime n'a pas semblé avoir une réponse au jeu de Lehecka lors des deux bris d'égalité, tirant même de l'arrière 6-0 lors de celui de la troisième manche.

Le Québécois a conclu l'affrontement avec 20 aces et sept doubles fautes. Le Tchèque a réussi neuf as et il a commis trois doubles fautes. Les deux joueurs ont réussi 39 coups gagnants.

« Tous les joueurs que j'ai affrontés ici sont incroyables et Félix était difficile à battre, a mentionné Lehecka après la rencontre. J'ai dû jouer à mon meilleur pour vaincre tout le monde ici. Je suis très heureux de la façon dont j'ai joué contre Félix. »

Pendant ce temps, en double féminin, la Canadienne Gabriela Dabrowski et la Mexicaine Giuliane Olmos ont défait les Suissesses Belinda Bencic et Jil Teichmann en trois manches de 4-6, 6-2, 6-4.

Dabrowski et Olmos ont obtenu leur billet pour le troisième tour, où elles croiseront le fer avec les Américaines Carolina Dolehide et Anna Kalinskaya. Ces dernières ont progressé dans le tournoi après avoir écrasé les Russes Anastasia Potapova et Yana Sizikova 6-0, 6-1.

Dabrowski a également fait équipe avec l'Australien Max Purcell pour défaire Jan Zielinski et Yang Zhaoxuan en deux sets de 6-2, 7-5, en double mixte. Ils affronteront maintenant les Australiens John-Patrick Smith et Lizette Cabrera au deuxième tour.

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