Les partisans du CH peu gâtés dans les dernières années n’ont visiblement pas oublié comment encourager leur équipe pour un match de demi-finale.
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L’ambiance était électrique dimanche soir à l’extérieur du Centre Bell, où une foule bleu-blanc-rouge s’était massée.
Montréal est enfin en vie après un an et demi. On en avait besoin », s’enthousiasmait Chris Ciavaglia, pendant la quatrième partie des séries opposant le Tricolore aux Golden Knights de Las Vegas.
Le jeune homme se permettait les espoirs les plus fous pour cette année. Si l’on se fie au volume des cris et au nombre de fanions au mètre carré sur la rue des Canadiens-de-Mont-réal, il n’était pas le seul.
Trois générations réunies
« Ça sent la victoire ! » prédisait déjà Daniel, venu d’Oshawa, en Ontario, avec son garçon pour cette fête des Pères bien particulière.
Le duo père-fils avait apporté avec lui les cendres de Daniel senior pour réunir trois générations en cette occasion hautement symbolique.
Pour eux, comme pour plusieurs Québécois, le Canadien est une affaire de famille.
« Mon gars a eu des émotions quand je lui ai annoncé que j’avais des billets », confirme Marc David, aux côtés de son fils Harley, qui portait fièrement le chandail du numéro 92, Jonathan Drouin.
Malgré une température de 28 degrés Celsius au centre-ville, la plupart des partisans avaient d’ailleurs revêtu leur chandail fétiche.
Un joyeux rassemblement
Parmi eux, trois comparses trimballaient une coupe Stanley faite de papier aluminium à travers la foule, au son des cris d’encouragement.
« Ça, ça va être à nous ! » s’est exclamé Jérôme Trépanier, porteur du trophée.
Son ami Olivier Lebel, lui, était déguisé en arbitre aveugle, une façon comme une autre de critiquer les décisions de Chris Lee, jugées défavorables au Canadien dans les derniers matchs.
À travers ce joyeux rassemblement, un saxophoniste imitait la musique d’ambiance de l’orgue et les « Go Habs Go » fusaient à tout bout de champ.
À la vue de cette scène, Joe Barile, sa femme et leurs quatre enfants originaires de Windsor, en Ontario, avaient le sourire fendu jusqu’aux oreilles.
« On est venus rien que pour regarder la partie dehors », dit le père de famille, qui n’a pas hésité une seconde à parcourir les dix heures de route pour ce faire.
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