
Bien que l’entraîneur-chef par intérim Dominique Ducharme soit le seul de l’équipe à avoir obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19, plusieurs sont inquiets des conséquences de ce résultat sur le reste de la série.
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«On espère que ça va bien aller pour lui, mais aussi, quand même, je suis inquiet pour la propagation à d’autres joueurs dans l’équipe», soutient le Dr Alex Carignan, microbiologiste infectiologue au CIUSSS de l’Estrie et du CHUS, en entrevue à La Joute.
Le spécialiste est notamment préoccupé par le fait que le port du masque «n’était pas constant dans son cas».
«Certainement que le fait qu’il est testé chaque jour, on peut présumer quand même qu’il n’était pas infectieux, par exemple, lors du dernier match, ou ce genre de situation, mais ça pourrait se compliquer si d’autres joueurs en venaient à être testés positifs. Qu’ils soient malades ou asymptomatiques, ils seraient exclus aussi pour une période de 10 jours, donc là ça pourrait compliquer la tâche du Canadien», explique le Dr Carignan.
Les joueurs des Canadiens de Montréal, ainsi que Dominique Ducharme avaient reçu leur deuxième dose de vaccin contre la COVID-19 le 9 juin dernier.
Comme cela ne fait que 9 jours, le vaccin n’était donc pas encore pleinement efficace.
«On sait que la vaccination n’est pas complètement efficace à 100%, on parle de 95% lorsqu’on a deux doses. Il venait tout juste de recevoir sa deuxième dose, donc il n’était pas encore à sa pleine efficacité», explique le Dr Carignan.
La vaccination devrait cependant aider à contrôler la transmission du virus, croit le microbiologiste.
«Certainement que la vaccination des joueurs va aider aussi à éviter une grande éclosion comme on a pu le voir avec les Canucks de Vancouver cet hiver», compare-t-il.
Les personnes inoculées à deux reprises sont habituellement moins contagieuses, confirme le docteur.
«C’est très bien démontré que lorsqu’on contracte la maladie et qu’on avait eu le vaccin, on est moins contagieux, on a une charge virale qui est moins élevée et on transmet moins fort, probablement, à notre environnement, donc encore une fois, c’est le scénario qu’on souhaite : qu’il n’y a pas de transmission secondaire dans l’équipe», dit le Dr Carignan.
«Je suis inquiet pour la propagation à d'autres joueurs dans l'équipe», dit un microbiologiste - TVA Nouvelles
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