Les rues de Montréal ont continué de vibrer pour le Canadien, hier, mais la fièvre des partisans a été rapidement refroidie par la défaite du Tricolore dans la finale de la Coupe Stanley.
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« C’est décevant, lâche Kody Rogers, 26 ans, qui est venu de Saskatchewan, notamment pour vivre la fièvre des séries. Ils devront gagner 4 matchs de suite. »
Photo Agence QMI, Toma Iczkovits
Après le 5e but du Lightning, plusieurs partisans ont commencé à quitter les alentours du Centre Bell, la tête basse.
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Pourtant, avant la rencontre, l’humeur était à la fête.
« L’ambiance est folle. On a attendu 28 ans pour revivre ça », lance Frank Balenzano, 52 ans, accoudé aux premières loges, à l’extérieur du Centre Bell. Le cinquantenaire est descendu directement de Toronto avec son fils Sebastian, 17 ans, pour être au cœur même de l’atmosphère pendant le match historique.
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Quelques heures avant le début de la joute, l’avenue des Canadiens regorgeait déjà de partisans vêtus de leurs gilets qui réservaient leur place, massés près des écrans. Enfants, adultes, personnes âgées : la foule hétéroclite s’agitait énergiquement sous les « Go Habs go ! »
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Dès le premier but du CH, quelques feux d’artifice ont éclaté et des confettis se sont envolés dans la foule enflammée.
« Notre génération n’a jamais gagné une coupe. Il est temps, martèle Thomas Roussel, 21 ans. Ce soir, c’est notre soir. Les gens ont de l’énergie ! »
« Les deux premiers matchs ne veulent rien dire », ajoute-t-il, bon joueur.
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Entre les périodes, des partisans effectuaient des backflips, sous les applaudissements et les cris admiratifs des spectateurs.
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Pour le troisième match de la série Canadien-Lightning, les partisans du Tricolore ont enfin pu profiter d’écrans géants à Montréal. Au Quartier des spectacles, 5 000 places étaient disponibles, et des centaines d’admirateurs se massaient près des clôtures pour visionner le match, puisque l’écran était visible au-delà du périmètre.
« C’est beaucoup plus contrôlé que dans les folles foules. On se sent plus confortable de venir regarder le match », souffle Phamus Provencher, 39 ans.
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Beau temps, mauvais temps, le Parc olympique était fin prêt pour accueillir jusqu’à 3 500 amateurs, dans une ambiance un peu plus familiale. « C’était important pour nous d’avoir un endroit où il n’y aurait pas d’émeute », pointe Julie Gougeon, accompagnée de son conjoint et de ses enfants : Édouard, 5 ans, et Laurent, 8 ans.
Coupe Stanley: entre espoir et déception - TVA Nouvelles
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