MONTRÉAL | Il n’y avait pas de véritable enjeu. C’était un simple match entre les rouges et les blancs. Mais il y avait 7500 partisans, dont beaucoup de jeunes enfants, dans les gradins du Centre Bell.
• À lire aussi: Anxiété et insomnie: le calvaire de Jonathan Drouin durait depuis des années
• À lire aussi: «J’ai eu des problèmes d’anxiété et d’insomnie» — Jonathan Drouin
Pour Jonathan Drouin, il s’agissait d’une première victoire. Le numéro 92 a foulé la glace à l’aile gauche de Christian Dvorak et Josh Anderson au sein de l’équipe des rouges.
On oubliera rapidement le pointage final. Un gain de 5 à 2 des rouges. Drouin n’a pas marqué. Il n’a pas mis la table pour un but de Dvorak ou Anderson. Les statistiques dans un match intra-équipe n’ont aucune importance. Il y avait toutefois une symbolique bien plus grande pour le Québécois.
De retour en uniforme après une longue absence en raison de problèmes d’anxiétés de performances, Drouin a ressenti une grande vague d’amour. Dès qu’il touchait à la rondelle, les partisans réagissaient avec des applaudissements. Dès qu’on le montrait à l’écran géant, les partisans répliquaient encore avec des applaudissements.
À la toute fin du match, le Québécois de 26 ans a participé à une séance de tirs de barrage. Il n’a pas déjoué Cayden Primeau, mais il a encore fait bondir les fidèles de leurs sièges qui cherchaient simplement à l’encourager et à saluer son retour.
«Tous les joueurs ont apprécié la réaction des partisans, a dit l’ailier Rafaël Harvey-Pinard. Honnêtement, ça donnait des frissons. J’étais content pour lui. Tous les joueurs ont aimé ce geste. C’était de beaux moments. Jonathan le méritait.»
«C’était très cool d’entendre la réaction des partisans pour Jonathan, a renchéri Dvorak. J’avais le sentiment qu’il y avait 21 000 personnes. Il y avait du bruit. Jo a reçu un accueil chaleureux et c’est ce qu’il mérite.»
Un premier contact
Après cinq saisons en Arizona, Dvorak a découvert son nouvel environnement pour une première fois.
«J’étais heureux de jouer pour une première fois au Centre Bell avant un véritable match, a affirmé le centre originaire de l’Illinois. J’ai eu du plaisir, j’aime déjà cette foule.»
Dominique Ducharme pourrait miser sur ce trio de Dvorak, Drouin et Anderson pour le premier match de la saison le 13 octobre prochain contre les Maple Leafs à Toronto.
S’il n’y a pas encore eu de flammèches entre les trois joueurs, Dvorak s’attend à voir la complicité grandir avec ses deux ailiers.
«On doit travailler sur notre cohésion, a reconnu le numéro 28. Des matchs comme celui d’après-midi et les rencontres préparatoires nous donneront du temps pour maximiser notre complicité avant le début de la saison. Nous sommes des joueurs qui apportent des éléments différents sur la glace. Jonathan et Josh sont de très bons joueurs.»
Dvorak ne se retrouve pas en territoire complètement inconnu au sein de ce trio. Il a déjà joué une saison avec Anderson pour les Knights de London. C’était en 2013-2014.
«Je n’avais pas joué beaucoup avec Josh, a-t-il répliqué. J’étais une recrue et je jouais principalement au sein du quatrième trio. Malgré cela, je suis heureux de le retrouver à Montréal. Il n’a pas trop changé comme joueur. Il est toujours un ailier en puissance.»
Réalité différente
Sur le plan de la logistique, le Centre Bell a ouvert ses portes à 7500 partisans, le maximum établi selon les mesures sanitaires. À l’entrée des tourniquets, les fidèles du CH âgés de plus de 12 ans devaient présenter leur passeport vaccinal.
À 45 minutes de l’ouverture des portes, cette gestion se faisait sans anicroche. Pour éviter la confusion, on invitait les partisans à se présenter à l’une des dix portes d’entrée déterminer selon la section des billets.
Une vague d'amour pour Jonathan Drouin - Le Journal de Montréal
Read More
No comments:
Post a Comment