Connor McDavid n’a pas marqué dans ses quatre derniers matchs, Leon Draisaitl s’emporte contre un journaliste et Mikko Koskinen accorde des buts à la tonne : voilà en gros ce qui se passe ces jours-ci chez les Oilers d’Edmonton, au cœur d’une disette de sept défaites.
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Le match de jeudi contre les Panthers de la Floride a encore une fois été des plus douloureux. La formation albertaine a été humiliée 6 à 0 devant ses partisans, incluant certains ayant exprimé leur dégoût en lançant le chandail de leurs favoris sur la patinoire du Rogers Place. La bande de McDavid était pourtant bien placée au classement avant cette séquence horrible et les observateurs se questionnaient à l’époque sur les façons de stopper le numéro 97 et ses comparses.
Or, les Oilers se trouvent hors du portrait des séries, même s’ils détiennent plusieurs matchs en main sur leurs adversaires. Ils ont encore du temps pour combler le retard de huit points sur le dernier laissez-passer des clubs repêchés de l’Association de l’Ouest, mais encore faut-il trouver le moyen de gagner.
«Il s’agit d’un véritable test de leadership, a admis le défenseur Darnell Nurse, tel que rapporté par le site NHL.com. C’est facile d’être un meneur quand votre formation affiche un dossier de 9-1 ou de 16-5 et d’être un gars crieur qui rassemble. Actuellement, la tâche de se sortir de ce pétrin constitue un test pour tous les leaders de notre équipe. S’extirper de cela, c’est ce qui rendra notre groupe meilleur. On doit se présenter chaque jour avec nos chapeaux de travailleur. C’est l’unique manière d’y parvenir.»
Pour sa part, l’arrière Duncan Keith insiste sur l’importance de bien jouer tout au long des rencontres. Récemment, la troupe de l’entraîneur-chef Dave Tippett a connu certains moments d’égarement durant quelques minutes, ce qui a coûté des buts et des victoires.
«Nous avons eu un bon départ [face aux Panthers] et lorsqu’ils ont pris l’avance, on essayait de les pourchasser. Peu importe qui vous affrontez et le match que vous disputez, c’est toujours difficile de revenir de l’arrière, a admis l’ancien des Blackhawks de Chicago. Vu le déroulement des événements actuellement, ce fut très dur et frustrant, mais c’est à nous de tout mettre en œuvre en trouvant le moyen de demeurer dans la lutte au cours de ces rencontres et de garder le pointage serré.»
Sur la sellette
Les attentes étaient très élevées à Edmonton cette saison. Le balayage encaissé aux mains des Jets de Winnipeg au premier tour des dernières séries a mal passé chez les partisans et la présente série de revers n’est pas de nature à apaiser leur colère. Aussi, Tippett est de plus en plus au centre de rumeurs de congédiement. A-t-il les réponses aux nombreuses questions du public et des journalistes? Le principal intéressé s’en remet à un effort maximal de ses hommes pour des jours meilleurs.
«La défaite fait mal. Il faut continuer de nous battre à travers cela. On a travaillé toute la semaine. Pour beaucoup d’aspects qu’on a peaufinés, nous n’avons pas obtenu de résultats. On s’est retrouvé en retard et il a fallu essayer de se rattraper», a-t-il affirmé au quotidien «Edmonton Sun».
Et au nombre de ces facettes à améliorer, il y a l’infériorité numérique. Dans les 15 derniers affrontements, les Oilers ont cédé 17 fois à court d’un homme.
«Écouler les pénalités, c’est comme de marquer des buts. Lorsque vous comptez, vous sentez que vous pouvez poursuivre ainsi. Quand vous écoulez une punition, vous croyez être en mesure de faire le boulot. Là, on ne peut stopper l’hémorragie. On court partout, nous manquons un peu de structure, à l’image du reste de notre jeu.»
Les Oilers accueilleront les Flames de Calgary, samedi.
Par ailleurs, Edmonton a soumis vendredi Kyle Turris au ballottage.
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