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Wednesday, February 2, 2022

Chronique | La COVID contre les athlètes aux Jeux de Pékin - Radio-Canada.ca

Une femme regarde son téléphone devant un logo des Jeux olympiques de Pékin.

Les Jeux de Pékin s'ouvrent le 4 février.

Photo : Associated Press / David J. Phillip

À quelques jours de l’ouverture des Jeux olympiques de Pékin, on est en droit de se demander quelle sera la qualité des performances. Une sournoise compétition a déjà commencé avant même que les athlètes du monde entier défilent dans le Nid d’oiseau.

Si les Chinois ont mis en place une armée pour contrer la COVID-19, toutes les combinaisons d’extra-terrestres n’ont pas réussi jusqu’ici à venir à bout des cas positifs dans les délégations étrangères. Les plus grandes nations de sports d’hiver sont maintenant touchées.

Au Canada, on se croise les doigts pour Keegan Messing. Le patineur artistique est coincé au pays, en attente de résultats de tests COVID, à quelques jours de sa première épreuve.

La Norvège, l’une des plus puissantes nations des Jeux d'hiver, a déjà réduit ses velléités de podiums après de nombreux cas dans son équipe de ski de fond. La Suède n’est pas en reste avec des athlètes en curling et en hockey qui doivent laisser leurs valises de côté. Les États-Unis, l’Australie, la Russie s’ajoutent aussi à cette triste liste.

Même si certains athlètes russes ont été invités sous l’appellation ROC (Comité olympique de Russie), des prétendants aux médailles, comme le médaillé d’argent en skeleton en 2018 Nikita Tregubov, doivent renoncer aux Jeux.

L’Autriche, elle, a perdu sa spécialiste du saut à ski Marita Kremer.

Le comble de cette situation, c’est que le président du comité organisateur des Jeux d'été de Paris en 2024, Tony Estanguet, a dû renoncer au voyage chinois après un test positif.

Dans les circonstances, on peut maintenant se demander si les podiums ne se joueront pas à la roulette. Sans vouloir enlever quelconque mérite aux athlètes qui vont se présenter sur les pistes et sur les glaces, il n’en demeure pas moins que le virus jouera sans doute un rôle de curieux arbitre.

Du côté des organisateurs chinois, peut-être qu’on aurait dû attendre que le virus diminue d’intensité pour maximiser les chances d’avoir une compétition équitable. Un report comme celui des Jeux japonais à Tokyo aurait été bien accueilli dans le monde du sport. Mais Pékin et son tout puissant Parti communiste ont besoin de ces Jeux pour redorer leur image dans le monde, passablement écorchée, notamment sur la question des droits de la personne.

De plus, de gros pourvoyeurs du mouvement olympique sont chinois avec le géant Alibaba en tête, qui a fait un investissement de plus de 1 milliard de dollars pour s’offrir les anneaux olympiques.

Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, ne pouvait dire non à ce marché asiatique qui s’offre à lui et à son mouvement.

Au rythme où vont les choses, la liste d’athlètes qui devront renoncer aux Jeux risque de s’allonger.

Le match entre la COVID et les athlètes olympiques a donc commencé et on peut se demander si les anneaux suffiront à être assez solides pour que la chaîne olympique ne se rompe pas.

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