Roy, choix de cinquième ronde en 2021, a été utilisé 10:54 contre les Jets, et il a terminé la rencontre à moins-1.
Il n'avait pas participé au tournoi des recrues à Buffalo il y a deux semaines en raison d'une blessure mineure à une main.
Avec le Phoenix de Sherbrooke l'an passé, Roy a amassé 119 points dont 51 buts en 66 rencontres. À la fin de sa saison, il avait rejoint l'entourage du Rocket de Laval. Il a disputé un match éliminatoire sans obtenir de point.
Pour sa part, Kidney a joué pendant 9:55 jeudi soir. Il a été un choix de deuxième ronde du Tricolore en 2021. Il rejoindra son équipe junior d'Acadie-Bathurst où il a totalisé 100 points, dont 30 buts en 66 parties l'an dernier.
Je vais être bien franc avec vous : j’avais un peu perdu la trace de Nikita Scherbak depuis son passage dans l’organisation des Stars en 2020-21. Il n’avait pas mal fait avec le club-école des Stars, mais finalement, il avait pris la direction de l’Europe il y a un peu plus d’un an.
Et entre la Slovaquie et la Tchéquie, l’attaquant n’a pas mal fait en 2021-22, lui qui avait inscrit 10 buts et 33 points en 42 matchs. Tout semblait pointer dans la bonne direction pour lui, donc.
Ceci dit, Scherbak a appris une bien mauvaise nouvelle dans les dernières heures : il est forcé de quitter la Tchéquie sous peu étant donné que son visa de travail n’a pas été prolongé.
La raison? C’est tout simplement parce qu’il est Russe.
Nikita Scherbak's work visa to play in Czechia was not extended due to his Russian citizenship. He was the only Russian player in Extraliga this season. In five games he put up five points leading his team. The press release from Hradec Králové says that he will return to Canada. pic.twitter.com/OAsuLUtkjV
Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Russie ne jouit pas d’une excellente réputation à l’international, et Scherbak, qui était le seul joueur russe dans la première division tchèque cette saison, en paie présentement le prix.
Je vous laisse vous faire votre opinion à savoir si les joueurs devraient payer le prix pour cette raison.
Mais pour Scherbak, il n’en demeure pas moins que c’est dommage de le voir être forcé de quitter une équipe avec laquelle il connaissait du succès. Encore une fois cette saison, il a débuté la campagne en grande forme avec cinq points en cinq rencontres, mais il ne pourra pas poursuivre en Tchéquie.
Comme le note Andrew Zadarnowski, le communiqué de presse de l’équipe tchèque de Scherbak affirme que ce dernier prendra la direction du Canada pour jouer cette année.
J’ai beau avoir fouillé un brin, je n’ai rien trouvé quant à l’identité de l’équipe qui l’accueillera. J’ai bien hâte de voir où il jouera, ceci dit.
Or, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une grosse perte pour le Hradec Králové, alors que Scherbak était un élément important de la formation. Une situation vraiment dommage pour tous les partis impliqués, donc, et espérons que l’ancien attaquant du CH saura rebondir malgré tout.
– Deux mentions d’assistance pour Tyler Pitlick hier soir, lui qui continue de s’illustrer au camp d’entraînement des Blues.
Preseason final: #stlblues 4, Columbus 2 … Goals from Buchnevich, Bortuzzo, McGing, Mikkola … Two assists each for Acciari and Pitlick (who's on a PTO) … Bortuzzo/Mikkola each plus-2, on the ice for last 3 Blues goals … Greiss stopped 23 of 25, Ellis all 10 … Blues 4-0.
– Les Dolphins perdent un match duquel on retiendra surtout l’horrifiante blessure du quart-arrière Tua Tagovailoa (qui n’aurait jamais dû être en uniforme).
Une blessure inquiétante pour Tua Tagovailoa; les Dolphins ne sont plus parfaitshttps://t.co/uiwIPc0RNU
MONTRÉAL – Kaiden Guhle ne pourra pas combler tous les points d’interrogation du côté de la défense, mais il prend les grands moyens pour rassurer l’état-major.
En l’espace d’un an, son évolution est remarquable et on irait jusqu’à dire qu’il doit surprendre certains joueurs et dirigeants des Canadiens par son implication offensive assumée.
Guhle : « Un bon jeune joueur de hockey »
« Dans sa tête, le jeu ne semble pas aller trop vite. Je me souviens quand j’étais jeune, à mes premiers camps, je trouvais que ça allait tellement vite. J’ai eu besoin de temps pour que ça ralentisse et que je puisse montrer mes attributs. Parfois, les joueurs doivent s’adapter, un peu comme voir la balle rapide des lanceurs. Lui, il s’adapte vite », a souligné Martin St-Louis.
Guhle demeure sobre dans ses réponses, une autre preuve qu’il ne sera pas dépaysé dans la LNH.
« Je suis plus à l’aise avec le rythme et le style de jeu professionnel. C’est bien différent du junior », a convenu le gaucher de 20 ans, qui était ravi de la réaction très bruyante de la foule à son but.
Quelques minutes après la mêlée de presse, Guhle s’est ouvert un peu plus à propos du fait que son arsenal offensif fonctionne.
« Ça fait du bien, je tente d’utiliser ma mobilité autant que je le peux. Les gars me disent de le faire et c’est agréable quand les entraîneurs et les joueurs te poussent dans cette direction », a-t-il noté.
Guhle : « C'est le fun de le voir aller »
En le jumelant avec David Savard, ça ne fait qu’aider Guhle à s’aventurer offensivement.
« C’est génial. Il est constant dans son jeu, je sais où il sera sur la glace. J’adore jouer avec lui », a souligné Guhle.
Justement, Savard n’était pas surpris de voir que Guhle se distingue en attaque.
« La LNH est parfois plus simple que le junior, je trouve que ça va tomber dans ses cordes. Son but était un bon exemple. Il a pris sa décision et il a foncé, c’est plaisant de le voir aller. C’est agréable quand les jeunes se débrouillent bien, ils ont beaucoup de pression sur les épaules. Il semble à l’aise de jouer comme dans le junior », a décrit Savard.
On peut comprendre Savard d’être emballé de l’évolution de Guhle. Le vétéran défenseur est en mesure d’envisager la carrière qu’il pourrait connaître.
« Je le dis depuis le début du camp, il semble encore plus mature que l’an passé. »
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Ce qu’ils ont dit
« D’un bout à l’autre de la patinoire, tu peux voir ses forces : son gabarit, ses habiletés, sa grande portée, son patinage. On va le voir encore plus progresser quand il sera à l’aise avec ce qu’on fait et les gars autour de lui », a exposé St-Louis au sujet de Kirby Dach qui a démontré des signes intéressants.
« Je ne sais pas si j’avais pensé à lui trouver des partenaires fixes, je les voyais plus pouvant le compléter. Il a toujours été un travaillant et on ne veut pas changer ça. Mais mon approche est que je vois qu’il peut prendre plus de décisions de hockey. On l’a vu dans ce match, il a été réceptif à ce qu’on a présenté », a raconté St-Louis sur Gallagher qui a réussi de beaux jeux avec Christian Dvorak et Evgenii Dadonov.
« Cole a marqué des buts toute sa vie. Je suis sûr qu’il y a beaucoup d’entraîneurs, parce que je l’ai vécu, qui laissent les joueurs talentueux un peu faire ce qu’ils veulent pour aider l’équipe à gagner. Mais j’ai eu des conversations avec Cole. C’est un excellent marqueur et il faut le mener à devenir un excellent joueur de hockey », a conclu St-Louis qui sonne convaincu d’y parvenir.
Après avoir affronté les Maple Leafs hier soir en Ontario, les hommes de Martin St-Louis étaient de retour sur la glace (à domicile) ce matin afin de préparer l’affrontement de ce soir contre les Jets.
En fait, il faut spécifier que les gars seront pour la plupart différents. Parce que les matchs préparatoires sont encore nombreux et que le CH a un deuxième match en deux soirs, les effectifs seront relativement différents. Des gars comme Jordan Harris et Justin Barron seront absents.
La formation du CH pour ce troisième match préparatoire face aux Jets de Winnipeg.
On remarque notamment que les réguliers sont de plus en plus nombreux. De voir Evgenii Dadonov jouer avec Christian Dvorak et Brendan Gallagher est un bon indice à cet effet.
J’ai très hâte de voir Emil Heineman, qui a bien fait hier et qui a de bonnes mains, être avec Kirby Dach et Cole Caufield, deux gars qui ont passé du temps ensemble sur la glace dans les dernières semaines.
On parle d’un trio, donc, qui peut faire des flammèches.
Par la suite, il y a plusieurs jeunes et plusieurs Québécois sur le bottom-6 du club. À mes yeux, pour un match préparatoire numéro trois de huit, ce n’est pas une vilaine attaque et les partisans de Montréal vont en avoir pour leur argent.
Je ne peux pas me dire surpris de voir Kaiden Guhle et David Savard évoluer ensemble. Guhle n’avait pas joué à Toronto et je m’attendais à le voir être en action ce soir aux côtés d’un Savard qui lui sert de mentor.
Savard n’avait pas encore joué et de le voir à domicile avec un espoir qu’il connait bien (et qu’il a pris sous son aile) est logique.
Martin St. Louis claimed early in camp to have no idea that Guhle and Savard played together in camp last year. He just saw a fit. Guhle loves playing with Savard, talked about how when he was skating in Montreal alone this summer, Savard came out with him to help him prepare.
Arber Xhekaj et Chris Wideman seront en uniforme pour un deuxième match de suite, ce qui est une bonne chose à mes yeux. Mattias Norlinder et William Trudeau auront-ils beaucoup de temps de jeu? Je ne sais pas.
En parlant de temps de jeu, j’ai hâte de revoir Mike Matheson.
Notons aussi que Jake Allen et Cayden Primeau, les deux gardiens de lundi et les deux absents d’hier, seront en uniforme au Centre Bell. C’est Jake Allen qui aura le départ.
Je m’attends à voir Primeau être plus que le gars qui réchauffera le banc, ceci dit.
Jake Allen et Cayden Primeau en préparation pour le match de ce soir, avec Éric Raymond #CHpic.twitter.com/CfESVfIpS8
Sur la glace, on a aussi vu Adam Nicholas travailler certains aspects spécifiques avec les boys. Christian Dvorak et Kirby Dach ont notamment pratiqué les mises en jeu.
Il a aussi, avant la pratique, accompagné Nick Suzuki et Madison Bowey. Le capitaine a d’ailleurs assisté à la pratique des siens depuis le banc.
Martin Brodeur a livré une généreuse entrevue à @JiCLajoie où il parle de l’impact de Claude Carrier dans sa carrière et de la progression des jeunes joueurs chez les @NJDevils.
Tee Higgins a cumulé 124 verges sur réceptions et ajouté un touché, jeudi soir, aidant les Bengals de Cincinnati à l'emporter 27 à 15 sur les Dolphins de Miami, qui ont ainsi encaissé une première défaite cette saison.
Au-delà du revers de Miami (3-1), le match a avant tout été le théâtre d'une scène inquiétante quand Tua Tagovailoa a été violemment rabattu sur la tête lors du 2e quart.
Le quart-arrière des Dolphins a été évacué sur une civière après avois subi des blessures au cou et à la tête.
Tua subit une blessure inquiétante
Tagovailoa a été plaqué sur le dos par Josh Tupou, des Bengals. Le quart des Dolphins est demeuré au sol durant de longues minutes pendant que les joueurs des deux équipes se sont rassemblés autour de lui pour prier.
Pour Cincinnati (2-2), qui signait une deuxième victoire de suite, Joe Burrow a lancé deux passes de touché et engrangé 287 verges par la voie des airs.
L'autre majeur des Bengals a été réussi par le demi offensif Joe Mixon, qui a récolté 61 verges au sol.
Tagovailoa a été évacué du stade en ambulance vers le Centre Médical de l'Université de Cincinnati. Le quart-arrière était conscient au moment de quitter le stade.
Le coach des Dolphins, Mike McDaniel, a dit que Tagovailoa l'appelait quand il était au sol.
« Je pouvais voir que ce n'était pas le même gars que j'ai l'habitude de côtoyer, a déclaré McDaniel. C'était un moment effrayant. Il a été évalué pour une commotion cérébrale et il est présentement en train de réaliser les étapes du protocole de commotion cérébrale. »
L'entraîneur-chef des Bengals, Zac Taylor, a été émotif quand il a vu Tagovailoa être projeté au sol. « C'est un moment dur. On déteste voir ça se produire. C'est un moment difficile pour tout le monde. »
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Dimanche dernier, contre Buffalo, Tagovailoa a été durement plaqué par Matt Milano tard en première demie, sur un jeu où sa tête a semblé donner contre le sol.
Une fois debout il a titubé et est tombé, étant ensuite évalué au vestiaire, pour une possible commotion cérébrale. Il était de retour à son poste au début du troisième quart.
Après l'affrontement, il a été permis d'apprendre que Tagovailoa a obtenu son congé de l'hôpital, et qu'il pourrait bien voyager avec ses coéquipiers en direction de Miami.
Le quart-arrière Teddy Bridgewater est venu en relève à Tagovailoa pour compléter le match.
Fidèle à son habitude, Tyreek capte une bombe
Il s'est tourné régulièrement vers le receveur étoile Tyreek Hill, qui a terminé sa rencontre avec 160 verges sur 10 attrapés.
Tagovailoa entamait la rencontre au deuxième rang de la NFL avec 925 verges de passes.
Il est en troisième place de la ligue avec huit passes de touché dont six le 18 septembre, à Baltimore.
Vonn Bell a réalisé sa deuxième interception de la soirée aux dépens Bridgewater, à trois minutes de la fin du match. La seconde interception du demi de sûreté a permis aux Bengals d'écouler de précieuses secondes au chrono.
Evan McPherson a réalisé deux placements au quatrième quart, dont un de 57 verges.
Après ce faux-pas des Dolphins, les Eagles de Philadelphie (3-0) sont désormais la seule formation invaincue dans la NFL.
Pierre-Luc Dubois sortait d’un assez long vol entre Winnipeg et Montréal. Il portait une grosse ceinture pour se réchauffer le dos. Le centre de 24 ans pouvait aussi prédire qu’on lui parlerait de son avenir avec les Jets.
Le 22 juillet dernier, Dubois a écrit son nom au bas d’un pacte d’une saison et de six millions avec les Jets. Kevin Cheveldayoff, le directeur général, n’a pas réussi à l’enraciner dans la capitale manitobaine.
«Ouais, je m’attendais en jouant ce match ici qu’on allait en parler un peu, a dit Dubois avec un grand sourire dans le visage. Je l’ai dit souvent, on est tous différents. Mais que j’aille un contrat d’un an ou huit ans, mon but c’est de gagner la coupe Stanley. Ça ne change rien dans ma tête.»
«Mon but demeure d’être le meilleur joueur que je peux pour cette équipe. Je suis sûr que des gens auront encore des questions, mais j’ai une seule idée en tête.»
Voyez le point de presse de Pierre-Luc Dubois dans la vidéo ci-dessus.
À sa deuxième saison complète l’an dernier à Winnipeg, Dubois a amassé 60 points (28 buts, 32 passes) en 81 matchs. Les Jets n’ont toutefois pas participé aux séries.
Dans la grande machine à rumeurs, le nom de Dubois revient souvent avec celui du Canadien de Montréal.
Une équipe en reconstruction comme le CH pourrait-elle représenter un frein pour un joueur qui aspire à boire du champagne dans la coupe?
«Je ne répondrai pas à cette question», a-t-il répliqué en riant.
Sans capitaine
Les Jets n’ont pas juste procédé à un changement derrière le banc avec l’arrivée de Rick Bowness, ils ont aussi retiré le « C » du gilet de Blake Wheeler. Capitaine des Jets depuis la saison 2016-2017, Wheeler a perdu cette responsabilité même s’il demeure au sein de l’équipe.
«Sans capitaine, ça oblige un peu tout le monde à augmenter leurs responsabilités de meneur, a affirmé Dubois. On a beaucoup de gars qui sont dans la LNH ou à Winnipeg depuis longtemps. Ça fait un peu de changement.»
«Ils ont dit qu’ils voulaient voir tout le monde jouer un plus gros rôle, a-t-il enchaîné. Il y a plusieurs joueurs avec de l’expérience. On a quand même la même équipe que l’an dernier. Quand on parle de groupe de meneurs, ce n’est pas juste le capitaine. Dans les bonnes équipes, c’est la majorité des joueurs. Même si on n’a pas de capitaine, on veut faire un saut comme équipe après une saison décevante.»
L’expérience de Bowness
Âgé de 67 ans, Bowness poursuivra sa longue route dans la LNH avec les Jets après plus de deux ans comme entraîneur en chef des Stars de Dallas.
«J’ai vu qu’il avait coaché les Jets en 1980 ou quelque chose comme ça, a souligné Dubois. Il a donc connu les deux équipes des Jets. Quand tu as un nouveau coach qui arrive, c’est une nouvelle voix, une nouvelle philosophie. Je pense que ça peut être bon, surtout après une année décevante de se changer les idées un peu. Je sais que les entraîneurs et les joueurs ont très faim pour cette saison.»
Bowness a fait ses premiers pas dans la LNH en 1984-1985 comme adjoint avec l’équipe de Dale Hawerchuk. À cette époque, Éric Dubois, le père de Pierre-Luc, ne jouait pas encore dans la LHJMQ. Il a porté les couleurs du Titan de Laval deux ans plus tard (1986-1987).
La Québécoise Marie-Ève Dicaire affrontera la Britannique Natasha Jonas dans un combat d’unification des titres WBC, WBO, IBF et Ring Magazine des super-mi-moyennes le 12 novembre prochain dans le combat principal d’un gala présenté à l’AO Arena de Manchester en Angleterre.
Dicaire (18-1-0, 1 K.-O.) a subi sa seule défaite professionnelle contre Claressa Shields en mars 2021, avant de récupérer en décembre dernier le titre IBF qu’elle avait précédemment détenu pendant trois ans en signant une victoire par arrêt de l’arbitre Cynthia Lozano.
Jonas (12-2-1, 8 K.-O.) tentera quant à elle d’ajouter un troisième titre mondial à sa collection cette année. En février dernier, elle a passé le K.-O. à Chris Namus pour s’emparer de la ceinture WBO. Puis, plus tôt ce mois-ci, elle a ajouté celle de la WBC en l’emportant par décision unanime contre Patricia Berghult.
Après avoir affronté les Maple Leafs hier soir en Ontario, les hommes de Martin St-Louis étaient de retour sur la glace (à domicile) ce matin afin de préparer l’affrontement de ce soir contre les Jets.
En fait, il faut spécifier que les gars seront pour la plupart différents. Parce que les matchs préparatoires sont encore nombreux et que le CH a un deuxième match en deux soirs, les effectifs seront relativement différents. Des gars comme Jordan Harris et Justin Barron seront absents.
La formation du CH pour ce troisième match préparatoire face aux Jets de Winnipeg.
On remarque notamment que les réguliers sont de plus en plus nombreux. De voir Evgenii Dadonov jouer avec Christian Dvorak et Brendan Gallagher est un bon indice à cet effet.
J’ai très hâte de voir Emil Heineman, qui a bien fait hier et qui a de bonnes mains, être avec Kirby Dach et Cole Caufield, deux gars qui ont passé du temps ensemble sur la glace dans les dernières semaines.
On parle d’un trio, donc, qui peut faire des flammèches.
Par la suite, il y a plusieurs jeunes et plusieurs Québécois sur le bottom-6 du club. À mes yeux, pour un match préparatoire numéro trois de huit, ce n’est pas une vilaine attaque et les partisans de Montréal vont en avoir pour leur argent.
Je ne peux pas me dire surpris de voir Kaiden Guhle et David Savard évoluer ensemble. Guhle n’avait pas joué à Toronto et je m’attendais à le voir être en action ce soir aux côtés d’un Savard qui lui sert de mentor.
Savard n’avait pas encore joué et de le voir à domicile avec un espoir qu’il connait bien (et qu’il a pris sous son aile) est logique.
Martin St. Louis claimed early in camp to have no idea that Guhle and Savard played together in camp last year. He just saw a fit. Guhle loves playing with Savard, talked about how when he was skating in Montreal alone this summer, Savard came out with him to help him prepare.
Arber Xhekaj et Chris Wideman seront en uniforme pour un deuxième match de suite, ce qui est une bonne chose à mes yeux. Mattias Norlinder et William Trudeau auront-ils beaucoup de temps de jeu? Je ne sais pas.
En parlant de temps de jeu, j’ai hâte de revoir Mike Matheson.
Notons aussi que Jake Allen et Cayden Primeau, les deux gardiens de lundi et les deux absents d’hier, seront en uniforme au Centre Bell. C’est Jake Allen qui aura le départ.
Je m’attends à voir Primeau être plus que le gars qui réchauffera le banc, ceci dit.
Jake Allen et Cayden Primeau en préparation pour le match de ce soir, avec Éric Raymond #CHpic.twitter.com/CfESVfIpS8
Sur la glace, on a aussi vu Adam Nicholas travailler certains aspects spécifiques avec les boys. Christian Dvorak et Kirby Dach ont notamment pratiqué les mises en jeu.
Il a aussi, avant la pratique, accompagné Nick Suzuki et Madison Bowey. Le capitaine a d’ailleurs assisté à la pratique des siens depuis le banc.
Martin Brodeur a livré une généreuse entrevue à @JiCLajoie où il parle de l’impact de Claude Carrier dans sa carrière et de la progression des jeunes joueurs chez les @NJDevils.
Il y a de ces joueurs qui ont les mots « favoris de la foule » étampés dans le front. Du lot? Aber Xhekaj, ce défenseur à la carrure d’un frigo, mais qui sait jouer au hockey comme les autres.
D’ailleurs, pour ceux qui veulent savoir comment prononcer son nom de famille… lisez-le à l’envers.
Bref. Tout ça pour dire que le défenseur fait bien partout où il passe depuis un an. Que ce soit au camp 2021 du CH, dans le junior, au camp des recrues, au camp 2022 du CH… il est bon.
Il arrive à faire parler de lui en masse pour un joueur qui n’a jamais été repêché.
Hier, par exemple, il a joué un premier match préparatoire en 2022 et il a bien fait face aux Maple Leafs. Il n’a pas été parfait (idéalement, il n’aurait pas pris une punition qui a coûté un but à la Flanelle), mais il s’est bien repris.
Et surtout, Martin St-Louis a bien aimé son jeu.
Je ne sais pas s’il percera l’alignement du CH dès le premier jour. Moi, je l’enverrais à Laval pour commencer la saison, question de prendre le rythme du hockey chez les pros.
Mais disons qu’il est dans la conversation pour faire sa place en ville dès le 12 octobre.
Comme je l’ai dit, ça ne date pas d’hier, cette belle histoire-là avec le Canadien et Xhekaj. Au camp de 2021, il avait été très impressionnant et Marc Bergevin, qui l’avait invité, lui a consenti un contrat.
Il avait visiblement envie de le faire, mais il faut noter, dans tout ça, l’apport de Ben Chiarot. Selon ce que rapporte Eric Engels (Sportsnet), le défenseur est allé voir Bergevin au camp de 2021 pour lui dire qu’il devait le signer.
Chiarot, c’est un gars de Hamilton qui a été à la même école que Xhekaj. C’est aussi un défenseur robuste qui est reconnu pour ses qualités défensives. Il s’est donc attaché au jeune homme.
C’est ce qui l’avait motivé à débarquer dans le bureau du DG pour lui dire ce qu’il pensait de la pièce d’homme de l’Ontario.
Aujourd’hui, Bergevin est à Los Angeles et Chiarot, après un court passage à Sunrise, a signé un lucratif contrat pour aider les Red Wings à retrouver le chemin de la victoire. Mais même s’ils sont partis, Xhekaj est encore là et il a réussi à impressionner la nouvelle administration et ses nouveaux coéquipiers.
On va le voir à un certain point cette année à Montréal. Peut-être pas (idéalement pas) en octobre, mais s’il prend bien ses aises à Laval, je voudrai voir comment il peut se débrouiller contre des hommes de la LNH.
Hearing Rasmus Sandin and TOR have ended their stalemate, at 2x$1.4M. That’s the number the Maple Leafs wanted. Thought Sandin might squeeze the Leafs after all the blueline injuries, but he does the smart thing and seizes the opportunity.
Voici les 6 dates et heures de matchs pour la première ronde des séries @mls. Laquelle serait la meilleure pour le @cfmontreal?
*Sat, Oct. 15 –
12 PM
*Sat, Oct. 15 –
3 PM
*Sun, Oct. 16 –
3 PM
*Sun, Oct. 16 –
8 PM
*Mon, Oct. 17 – TBD time
*Mon, Oct. 17 – TBD time
C'est à Toronto que Aaron Judge a inscrit son nom dans le grand livre d'histoire des Yankees de New York quand il a frappé son 61e circuit de la saison
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Devant les membres de la famille de Roger Maris, il a égalé la marque de l'équipe et celle de la Ligue américaine avec un circuit de deux points aux dépens du releveur Tim Mayza sur un compte complet.
« Ce sont les partisans qui me l’ont fait réaliser en réalité, car j’ai commencé ma course sur les sentiers. Je ne voulais pas rester au marbre alors que la balle aurait frappé la clôture sans être un circuit », a-t-il lancé après la rencontre.
« C’est un honneur incroyable. Il m’a fallu un peu plus de temps que prévu pour le frapper cela dit », a ajouté Judge.
Sa claque de deux points dans le champ gauche, qui est atterri dans l'enclos des releveurs, a permis aux Yankees de prendre une avance de 5-3. New York a finalement gagné la rencontre au compte de 8-3.
« Je pratique un métier qui est un jeu pour les enfants. J’adore ces moments, surtout avec un tel pointage et je peux faire la différence », a-t-il soutenu.
Ce circuit lui permet aussi de doubler le légendaire Babe Ruth, qui avait frappé 60 circuits en 1927.
Maris avait dû patienter jusqu'au premier octobre il y a 61 ans pour dépasser le Bambino. Il avait frappé son 61e contre Tracy Stallard des Red Sox de Boston. Judge a encore sept matchs devant lui pour prendre seul le premier rang dans l'histoire des Yankees.
Maris avait 35 ans en 1961 lors de la première saison où le calendrier de chaque équipe est passé de 154 matchs à 162 matchs. Le commissaire du baseball Ford Frick avait alors statué que si un joueur battait la marque de Ruth en plus de 154 matchs, « il devrait y avoir une marque distinctive dans le livre des records indiquant que le record de Babe Ruth avait été établi avec un calendrier de 154 matchs. »
Cette « marque distinctive » a pris la forme d'un « astérisque » et est demeurée jusqu'au 4 septembre 1991, lorsqu'un comité sur l'exactitude statistique présidé par le commissaire Fay Vincent a voté à l'unanimité pour reconnaître Maris comme le véritable détenteur du record.
Judge, 30 ans, a réussi son exploit le lendemain de la conquête du 20e titre de division de l'histoire de son équipe, lui qui était utilisé comme frappeur désigné.
Il totalise maintenant 219 circuits depuis le début de sa carrière. En 2017, il avait réussi 52 circuits en 155 parties alors qu'il avait remporté le titre de la recrue de l'année.
Judge a dû se montrer patient pour égaler la marque de Maris. Il n'avait pas été en mesure de frapper une longue balle dans les sept derniers matchs, ce qui représente une disette de 34 présences au bâton, après avoir obtenu son 60e. Dans le premier match de la série lundi, il avait obtenu un coup sûr en trois présences alors que mardi, il avait hérité de quatre buts sur balles avant d'éventuellement écrire l'histoire mercredi.
En plus de tenter de doubler Maris, Judge tente aussi de devenir le troisième joueur de l'histoire des Yankees à remporter la triple couronne après Lou Gehrig en 1934 et Mickey Mantle en 1956. Le dernier joueur à avoir réussi le tour de force est Miguel Cabrera, des Tigers de Detroit, en 2012.
Il rejoint un groupe sélect de frappeurs qui ont passé la marque des 60 circuits en une saison. Barry Bonds (73), Mark McGwire (70, 65) et Sammy Sosa (66, 64, 63) ont aussi réussi l'exploit, mais le tout a été réussi durant la période où les stéroïdes anabolisants étaient très répandus chez les joueurs de baseball (1998-2001).
Après la série à Toronto, le club new-yorkais a une journée de congé jeudi avant d'accueillir les Orioles de Baltimore dans une série de trois matchs. Les Yankees clôtureront la saison régulière avec une série de quatre matchs contre les Rangers, au Texas.
Le match
Judge a ouvert la marque quand il a croisé le marbre en première sur un simple de Josh Donaldson. Oswald Peraza et Marwin Gonzalez ont chacun frappé un simple en première qui a permis aux Yankees de prendre les devants 3-0 d'emblée.
L'offensive des Blue Jays a répliqué en sixième. Après un circuit en solo de Danny Jensen dans le champ gauche, Bo Bichette a permis à Whit Merrifield de réduire l'écart de moitié. Le ballon-sacrifice de Vladimir Guerrero fils a ensuite permis aux Blue Jays de niveler la marque.
Le circuit a été réalisé lors de sa quatrième présence à la plaque du match, mettant fin à une séquence de 34 apparitions sans coups de circuit.
Après le circuit de deux points de Judge, Harrison Bader a envoyé un autre coureur au marbre et les Yankees ont retrouvé leur priorité de trois points.
Les hommes d'Aaron Boone ont accentué leur avance avec deux autres points en neuvième.
La Québécoise Marie-Ève Dicaire affrontera la Britannique Natasha Jonas dans un combat d’unification des titres WBC, WBO, IBF et Ring Magazine des super-mi-moyennes le 12 novembre prochain dans le combat principal d’un gala présenté à l’AO Arena de Manchester en Angleterre.
Dicaire (18-1-0, 1 K.-O.) a subi sa seule défaite professionnelle contre Claressa Shields en mars 2021, avant de récupérer en décembre dernier le titre IBF qu’elle avait précédemment détenu pendant trois ans en signant une victoire par arrêt de l’arbitre Cynthia Lozano.
Jonas (12-2-1, 8 K.-O.) tentera quant à elle d’ajouter un troisième titre mondial à sa collection cette année. En février dernier, elle a passé le K.-O. à Chris Namus pour s’emparer de la ceinture WBO. Puis, plus tôt ce mois-ci, elle a ajouté celle de la WBC en l’emportant par décision unanime contre Patricia Berghult.
Il y aura des changements à l’alignement du Canadien avant le début de la saison. C’est présentement, autour de la formation, le sentiment général de l’état de la masse salariale. Et ce, même rien n’est imminent.
Pourquoi? Parce que le CH a moins de 300 000$ de lousse sous le plafond et que l’ajout d’un vétéran pour aider la brigade défensive ne serait pas exactement qualifié d’un luxe.
Don’t have a waiver claim in mind.
As for moving a player—even if he’s hurt, I think Paul Byron could be moved.
I don’t know that he will be, but I think it’s possible. Perhaps even more so if he’s too hurt to play (LTIR implications). https://t.co/PsMrQMQmvJ
Parce que certaines équipes auront des décisions (financières) à prendre, le ballottage pourrait vraiment être quelque chose cette année. Il existe un monde où de noms surprenants pourraient y être placés.
Le #CH aura la priorité au ballottage jusqu'au 1er novembre et pourrait bien s'en servir pour ajouter un défenseur.@DarrenDreger vient de mentionner qu'il y aura des noms surprenants au ballottage… en espérant que ce ne soit pas seulement des joueurs au contrat démesuré! https://t.co/5vBV2b27fA
Évidemment, le moment est bien choisi pour rappeler, comme l’a fait le collègue Marc-Olivier Beaudoin sur Twitter, qu’en vertu de sa 32e place l’an dernier, la formation de Kent Hughes aura le premier choix au ballottage jusqu’au 1er novembre.
Après, ce sera l’état du classement qui dictera l’ordre de priorité.
Si Kent Hughes veut prendre un joueur, aucun autre club ne pourra l’empêcher de le faire en octobre. C’est une bonne nouvelle puisque les défenseurs qui seront au ballottage pourront clairement être réclamés si le Canadien en a envie.
Il existe un monde où la Flanelle verra plusieurs gars au ballottage qui sont là en raison de leur contrat, ce qui n’est pas attirant… mais je suis persuadé qu’il y aura au moins un candidat de qualité (pour un gars de profondeur, on s’entend) qui sera disponible.
Prolongation
En ce moment, Mike Matheson, David Savard et Chris Wideman n’ont pas peur à leur job. En l’absence de Joel Edmundson, ce sont les vétérans du groupe.
Ajouter un vétéran au ballottage qui ne jouerait pas forcément tous les soirs permettrait aux jeunes qui seront choisis pour faire le club de mieux respirer et d’avoir droit à du temps de jeu plus approprié en fonction des développements d’une (longue) saison dans la LNH.
Démolir le vieux Colisée et le remplacer par un nouveau stade de baseball pourrait être une option considérée par la Ville de Québec dans les prochains mois dans l'analyse du dossier entourant l’avenir du stade Canac, dont les signes de vieillissement avancés sont connus depuis longtemps. Le «besoin d’amour» est criant selon ses locataires, les Capitales de Québec.
Démolir le vieux Colisée et le remplacer par un nouveau stade de baseball pourrait être une option considérée par la Ville de Québec dans les prochains mois dans l'analyse du dossier entourant l’avenir du stade Canac, dont les signes de vieillissement avancés sont connus depuis longtemps. Le «besoin d’amour» est criant selon ses locataires, les Capitales de Québec.
Plus de 15 ans après son test antidopage positif et ses aveux subséquents, Geneviève Jeanson a « tourné la page ».
Publié à 14h45
Simon DrouinLa Presse
Libérée de ses démons et réconciliée avec le sport – et son ancienne rivale Lyne Bessette –, la cycliste et entraîneuse s’engage dans la promotion de la pratique du sport de façon saine et sûre.
« C’est mon devoir de partager mon histoire », estime Jeanson dans une balado qui sera diffusée ce mercredi par l’organisme Sport’Aide, dont elle devient une porte-parole.
Après une « reconstruction » toujours en cours qui lui demande « beaucoup de travail et beaucoup de patience », la femme de 41 ans se sent maintenant prête à prendre la parole publiquement, quitte à s’exposer à la critique.
Elle a véritablement entrepris cette démarche en 2020 en écrivant une lettre ouverte à l’Union cycliste internationale (UCI) dans laquelle elle se désolait de la sanction trop clémente accordée à un gérant d’équipe belge auteur de multiples abus.
« J’étais rendue à un point où je me fichais de ce que les gens allaient penser, explique-t-elle. Je devais partager pour aider les autres. J’ai grandi au point où je ne peux pas garder ça pour moi. Si ça peut en aider une, donner des idées, ouvrir l’esprit aux fédérations internationales, au CIO… […]
« Je suis tellement bien dans ma peau maintenant. J’ai été brisée pendant plusieurs années, mais ça s’est reconstruit. Ma vie est riche. Je l’adore et je suis bien. Je suis prête à prendre toutes les critiques. Mais pour les femmes et les athlètes en général, je ne peux pas rester silencieuse. »
Dans la balado, enregistrée l’été dernier dans le gym de son conjoint où elle est entraîneuse-chef, Jeanson est entourée de Sylvain Croteau, directeur général de Sport’Aide, et de Louis Barbeau, DG de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC).
S’interrogeant lui-même sur le rôle qu’aurait pu jouer la FQSC auprès de la jeune cycliste, Barbeau est à l’origine de sa rencontre avec Sport’Aide, en décembre. Interpellé par sa lettre à l’UCI, le DG de la FQSC a écrit à Jeanson, qu’il connaît depuis qu’elle a 11 ans.
« Je voulais prendre de ses nouvelles et lui dire que je trouvais courageux et généreux ce qu’elle avait fait, a-t-il relaté en entrevue lundi. Quand ça fait plus de 10 ans que tu n’es plus dans le milieu, tu ne dois rien à personne. […] Elle n’a tué personne et payé cher pour ce qu’elle a fait. »
Elle a quand même été suspendue 10 ans. Peu de cyclistes ont eu des sanctions aussi sévères.
Louis Barbeau, directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes
Soulignant que Jeanson « coche toutes les cases en matière de violence sportive », Sylvain Croteau a su dès « les premières minutes » de sa rencontre qu’il souhaitait établir une collaboration.
« C’était un no brainer, a assuré le DG de Sport’Aide. Pour moi, c’était clair qu’elle n’était pas là pour redorer son image. Elle ne recherchait pas ça et elle n’avait pas besoin de ça dans la vie. C’était vraiment pour elle une intention de venir changer quelque chose dans la pratique sportive, mettre son grain de sel dans la discussion et faire en sorte que les jeunes aient une expérience positive. »
« C’était l’horreur »
Pour Jeanson, ce fut tout le contraire dès l’âge de 14 ou 15 ans, moment où son ex-entraîneur André Aubut, qu’elle ne nomme jamais, a commencé ses abus. D’abord de façon « minuscule », jusqu’à commettre une agression sexuelle et un viol, comme elle en avait témoigné lors d’un webinaire de l’Agence de contrôles internationale (ACI) contre le dopage, en avril.
« De 14 ans jusqu’à ma retraite à 24 ans, c’était l’horreur », a résumé Jeanson dans la balado.
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
Geneviève Jeanson en 2001
Louis Barbeau raconte comment l’adolescente enjouée se renfermait dès que son entraîneur s’approchait. Comme après ce vol vers la Colombie-Britannique pour les championnats canadiens de 1998, où elle avait rigolé avec le coéquipier assis à ses côtés.
« Lorsque son entraîneur s’est présenté à l’aéroport, c’est comme si on venait d’éteindre toutes les lumières, a-t-il raconté. J’ai vu un changement. Ça devenait très sérieux, sombre. C’est la Geneviève qu’on a pu observer dans les années qui ont suivi. »
La principale intéressée juge que la meilleure façon d’éviter un tel péril est l’éducation de l’athlète et de son entourage.
« En tant qu’athlète, tu veux faire plaisir à ton coach. Tu aimes gagner, tu veux te pousser. On est souvent super vulnérables et on dépend un peu de nos performances. Notre estime de soi est souvent reliée à ça. Notre vision d’un entraîneur sévère mais sain par rapport à un entraîneur sévère mais malsain, elle est brouillée. »
« Si t’as une boule dans l’estomac, le cœur lourd ou l’esprit embrouillé, ce n’est pas normal, écrit-elle. Crois-moi, Geneviève, rien de tout ça n’est normal. Je peux t’en parler, car je l’ai malheureusement vécu pour les mauvaises raisons. Ça et cette maudite obsession de gagner. »
À la longue, elle s’est mise à penser que ce qu’elle vivait était « acceptable ». « On te dira peut-être que j’ai fait de mauvais choix. Oui, c’est vrai. Mais quelle autre solution avais-je ? J’étais seule. J’avais peur que personne ne me croie et j’avais aussi peur de tout perdre. J’avais tellement peur de tout et de perdre mon entraîneur que j’en étais même venue à me souhaiter un accident à vélo ! »
Son plus grand regret est qu’elle ne connaîtra jamais sa véritable valeur athlétique. Son « petit cœur brisé » envie « Hugo Houle et toute la gang de boys au Tour de France » qui ont la chance de vivre une expérience positive.
« J’aurais aimé savoir ce que c’est, mon talent, sans toute la panique du dopage, avec un entraîneur super positif qui ne m’aurait pas traumatisée à ce point-là. »
Inspirée par deux cyclistes professionnelles européennes dont elle est aujourd’hui mentore, Jeanson a renoué avec la course à vélo de gravelle cette année.
« Je n’ai peut-être pas eu ces expériences-là dans la vingtaine, mais ça ne veut pas dire que parce que j’ai maintenant 40 ans, je ne peux pas changer cette connexion que j’ai avec la compétition, les entraînements difficiles et les gens du sport. J’ai encore la possibilité de créer de nouvelles connexions dans mon cerveau et d’avoir de bons souvenirs. »
Jeanson ne cache pas que ce retour, amorcé tout doucement et sans attentes, a rallumé « la petite flamme » en elle. Elle a trouvé un entraîneur avec qui elle découvre avec bonheur la notion de collaboration.
« Après quelques courses, pas que je suis tannée d’être en arrière parce que je ne le suis pas, mais j’ai hâte d’animer. Ça revient tranquillement ! »
Dimanche, elle était sur la ligne de départ des 100b7, l’épreuve amicale organisée pour la 10e fois par Lyne Bessette dans la région de Lac-Brome. En juillet, les deux anciennes rivales avaient déjà renoué dans le cadre de la Buckland sur Gravelle, une course de 130 km disputée près du Massif du Sud. Bessette avait terminé troisième suivie de… Jeanson.
PHOTO TIRÉE DU COMPTE INSTAGRAM DE GENEVIÈVE JEANSON
Geneviève Jeanson et Lyne Bessette
Geneviève Jeanson est également la vedette d’une bande dessinée produite par Sport’Aide dans laquelle elle invite un garçon poussé par un entraîneur obsédé par la victoire à retrouver le plaisir de pédaler. La BD sera offerte dès vendredi.
Justin Barron est un défenseur que le CH aime bien. Justin Barron est un défenseur droitier, ce qui n’est pas un luxe à Montréal. Justin Barron est un gars qui a un an derrière la cravate chez les pros. Justin Barron a été acquis contre Artturi Lehkonen par la nouvelle administration.
Justin Barron est donc un défenseur qui aura toutes les chances de percer l’alignement du Canadien.
Ceci dit, même si j’aime bien le jeune, il ne domine pas depuis le début du camp des recrues. Il est rare qu’on voit le jeune homme se démarquer pour les bonnes raisons quand on compare son jeu à celui des autres jeunes.
Est-ce en raison du fait qu’il a un style de jeu qui le fait paraître plus « nonchalant » par moments? Je ne sais pas… mais je sais que s’il veut vraiment éviter d’aller à Laval, il devra lever son jeu d’un cran pour s’aider.
« La décision ne me revient pas, mais je vais tout faire à partir du camp pour le démontrer. » – Justin Barron → https://t.co/LtIvDHEnL8
Celui qui voulait « tout faire pour montrer au CH qu’il appartient à la LNH » pourrait en faire plus. Il n’y a rien de catastrophique, ceci dit, et le premier vrai match préparatoire n’est même pas encore derrière nous.
Il a en masse de temps encore, on s’entend.
« Le camp est encore jeune », rappelle l'entraîneur des défenseurs Stéphane Robidashttps://t.co/N0rcDtc5Xr
La raison pour laquelle Barron ne doit pas trop attendre, c’est que le camp va servir à évaluer certaines options et de plus en plus, certains deviennent vraiment des incontournables.
Du lot? Kaiden Guhle, qui paraît vraiment bien depuis quelques jours.
Guhle a été jumelé à David Savard, qui veut prendre le jeune sous son aile. C’est la même combinaison qui avait été utilisée par Dominique Ducharme au camp de 2021.
Même si Martin St-Louis affirme que c’est un hasard (il ne le savait pas), ça nous en dit long sur le fait que Guhle pourrait bel et bien avoir une chimie naturelle avec Savard et que cela pourrait jouer en sa faveur au moment de concocter l’alignement.
Corey Schueneman, qui a de l’expérience (en l’absence de Joel Edmundson, seuls David Savard, Mike Matheson et Chris Wideman en ont plus que lui) et qui est dans les bonnes grâces du coach, pourrait bel et bien être un candidat à gagner l’un des sept postes en jeu.
Comme l’an passé, il a été jumelé à Wideman lors du match d’hier et il a bien paru.
Et avec le fait que Jordan Harris (l’un des bons joueurs du camp) peut jouer à droite, ça peut couper des options à Justin Barron s’il n’est pas aussi fort au camp que les autres jeunes.
Il est possible de voir un scénario où Barron a sa place, évidemment…
Mais il est aussi possible, si St-Louis ne veut pas lancer son jeune droitier (Barron) dans la gueule du loup, de voir un scénario où le Canadien pourrait profiter de la polyvalence de Harris pour l’envoyer à droite.
Pourquoi suggérer un deuxième scénario du genre? Parce que, sans dire que cela pourrait être préconisé en début de saison (en fait, je miserais plus sur le scénario #1 pour le match du 12 octobre), il faut considérer le fait qu’un jour, Edmundson reviendra.
Je vais le voir quand je vais le croire, mais le #44 du CH progresse bien, selon ce que rapporte le CH.
Pendant ce temps, Arber Xhekaj pense lui aussi qu'il a une chance et l'état de santé de Joel Edmundson s'améliorerait → https://t.co/r0oeQEZhiX
Si Edmundson revient, Matheson et lui devront jouer. Et si Guhle et Harris performent bien, c’est Barron qui pourrait écoper en envoyant Harris à droite pour garder les trois autres à gauche.
Est-ce que je dis que c’est ce qui va arriver? Non, pas forcément.
Ce que je dis, c’est que Barron doit garder en tête que le trio des jeunes défenseurs n’est pas que « deux gauchers et un droitier », lui assurant ainsi une place qui serait justifiée par les raisons données en début de texte.
Rappelons aussi que Mattias Norlinder, Gianni Fairbrother, Arber Xhekaj, Otto Leskinen et Madison Bowey, qui ont tous plus ou moins de chances de commencer la saison à Montréal, sont aussi des options.
pour les curieux, Bowey porte le 24. On peut dire que c'est le jour 1 de l'ère post-Tyler Pitlick
Tout le monde (dont Barron) va devoir surveiller ses arrières.
Après tout, la ligne bleue est tellement ouverte que ça ouvre la porte à bien des gens pour tenter de se faire une place. Les choses peuvent changer (autant pour ceux qui tirent de la patte que pour ceux qui vont bien en ce moment) dans une longue saison de 82 matchs.
En fait, elles vont changer.
À défaut d’avoir une bonne brigade défensive, Stéphane Robidas a des luttes à l’interne pour pourvoir les postes. Ce sera bon pour faire sortir le caractère de chaque joueur qui se magasine une place dans la cour des grands.
En rafale
– Bien pensé.
Maple Leafs star Austin Matthews will throw the ceremonial first pitch for Tuesday’s #Bluejays-Yankees game at the Rogers Centre. Jays pushing ticket sales hard for three-game series. Plenty of good seats available, as they say.
La formule du Pro Bowl #NFL sera modifiée. On propose maintenant quelques compétitions d'habiletés individuelles et un match de flag football. https://t.co/KuV27XJRVq
CHARLOTTE, N.C. - Jordan Spieth a conclu en beauté une semaine parfaite à la Coupe des Présidents et les États-Unis ont signé une neuvième victoire consécutive aux dépens de l'équipe internationale.
L'arrivée du circuit LIV, financé par l'Arabie saoudite, a miné les chances de l'équipe internationale, qui a perdu plusieurs de ses rouages clés. En dépit du résultat, l'équipe internationale s'est bien battue. Elle n'a toutefois pas de trophée pour le prouver.
Il y a à peine un an, les États-Unis ont infligé la pire défaite à l'Europe à la Coupe Ryder, avec une équipe jeune et affamée. Cette mouture est revenue à la charge pour la Coupe des Présidents.
Xander Schauffele a offert le point victorieux quand il a réussi un coup roulé de six pieds au 18e trou. Cette normale lui a permis de défaire le Canadien Corey Conners par un coup.
Cela a donné aux Américains un total de 15 points et demi avec cinq matchs à faire. Le score final était de 17,5-12,5.
« Je pense que notre plus grand défi pour nous cette semaine a été de rester en nous-mêmes et de ne pas laisser influencer par le monde extérieur, a déclaré Spieth. Nous avons vu des prédictions placardées un peu partout disant que nous étions censés gagner, que nous étions les favoris, etc. »
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Trevor Immelman, le capitaine de l'équipe internationale, a fait référence à l'introduction perturbatrice du circuit LIV comme l'un des nombreux obstacles auxquels son équipe a dû faire face. Et il a vivement réagi à la théorie selon laquelle ses 12 joueurs - dont seulement trois figurent parmi les 25 meilleurs joueurs du monde - n'ont pas eu de chance de gagner.
« Quand on prend en considération que nous étions menés 8-2 vendredi soir, cette équipe n'est pas une risée. J'en ai assez qu'on en parle comme d'une blague, a lancé Immelman. Nous aimons cet événement, et nous aimons notre équipe. Et nous ne pouvons pas attendre pour revenir et avoir une autre chance. »
Conners et Taylor Pendrith, les seuls Canadiens de l'équipe, ont été les seuls golfeurs à se faire blanchir.
Conners a eu besoin de trois coups roulés au 17e trou, alors qu'il avait une chance d'égaliser le match. Il a ensuite envoyé sa balle dans une fosse à partir de l'allée au 18e.
« Je suis vraiment déçu de ne pas avoir pu ajouter à notre total, mais c'était une semaine amusante », a admis Conners.
L'événement bisannuel alterne entre des parcours aux États-Unis et des lieux internationaux. La prochaine édition aura lieu au Club de golf Royal Montréal, qui a accueilli l'édition 2007 du tournoi et qui a vu une confrontation légendaire entre le Canadien Mike Weir et Tiger Woods lors de la ronde finale.
« Je me suis établi comme objectif de faire partie de cette équipe », a mentionné Pendrith, qui, à l'instar de Conners, a fait ses débuts à la Coupe des Présidents. « Cette semaine a été formidable et j'ai très hâte de pouvoir marquer des points. »
Spieth a réalisé des coups roulés de partout sur le parcours du Quail Hollow pour signer une victoire 4-3 sur Cameron Davis qui a empêché l'équipe internationale - qui avait besoin de leur meilleure performance lors d'un dimanche - pour revenir dans la course.
Spieth est devenu le sixième joueur à remporter les cinq matchs de la Coupe des Présidents, en gagnant les quatre matchs en équipe avec Justin Thomas.
Spieth, triple champion de tournois majeurs et ancien numéro un mondial, s'est qualifié pour la première fois pour l'équipe américaine à l'âge de 20 ans. Il n'avait toutefois jamais gagné un match en solitaire. Il présentait une fiche de 0-3 à la Coupe des Présidents et de 0-3-1 à la Coupe Ryder.
Les Américains ont porté leur fiche à 12-1-1 depuis la création de l'événement en 1994. Ils n'ont perdu qu'une seule fois, en 1998 au Royal Melbourne en Australie, et ont fait un verdict nul en Afrique du Sud en 2003.
L'équipe internationale a présenté une mouture qui comprenait huit recrues. La moitié d'entre elles remplaçaient des golfeurs tels que le champion de l'Omnium britannique Cameron Smith et Louis Oosthuizen qui n'étaient pas éligibles après que le circuit de la PGA les ait suspendus pour avoir signé avec le lucratif circuit rival.
L'une de ces recrues, le Colombien Sebastian Munoz, a battu le numéro un mondial Scottie Scheffler et est resté invaincu tout au long de la semaine (2-0-1). Une autre est Tom Kim, 20 ans, qui a donné espoir à l'équipe internationale samedi soir avec une performance aussi flamboyante que sa personnalité.
Cependant lors des quatre jours, les Américains ont été trop forts et ont démontré la force de l'entièreté de leur formation.
Une participante au 30e marathon de Montréal qui a lieu dimanche a été victime d’un malaise cardiaque. Traitée sur place, on ne craint pas pour sa vie.
Publié à 8h37Mis à jour à 13h11
Vincent LarinLa Presse
Vers 10 h 05, la femme, qui prenait part à l’épreuve du demi-marathon, a été prise en charge par l’équipe médicale de l’organisation et par les paramédics d’Urgences-santé.
« Elle a été réanimée sur les lieux et transportée à la clinique de l’évènement où son état fut stabilisé. Elle a été ensuite transférée dans un centre hospitalier de Montréal où d’autres investigations sont en cours. Son état est jugé stable et on ne craint pas pour sa vie », a indiqué le directeur médical du Marathon Beneva de Montréal, le Dr François De Champlain.
Rappelons que l’édition 2019 du marathon de Montréal avait été marquée par la mort de Patrick Neely, jeune coureur de 24 ans en 2019. Depuis l’évènement a fait peau neuve, laissant derrière lui ses anciens organisateurs et partenaires.
Le départ des épreuves du demi-marathon et du marathon a eu lieu à l’Espace 67 situé sur l’île Sainte-Hélène à 7 h 45 dimanche matin.
Quelques 8600 coureurs prenaient part aux deux épreuves présentées dimanche, soit le marathon et le demi-marathon.
Cette année, le parcours de la course traversera l’île de Montréal en son centre, du sud au nord, empruntant ses axes les plus emblématiques comme le boulevard Saint-Laurent et la rue Saint-Denis. À noter, plusieurs rues seront incidemment fermées.
