Pierre-Luc Dubois sortait d’un assez long vol entre Winnipeg et Montréal. Il portait une grosse ceinture pour se réchauffer le dos. Le centre de 24 ans pouvait aussi prédire qu’on lui parlerait de son avenir avec les Jets.
Le 22 juillet dernier, Dubois a écrit son nom au bas d’un pacte d’une saison et de six millions avec les Jets. Kevin Cheveldayoff, le directeur général, n’a pas réussi à l’enraciner dans la capitale manitobaine.
«Ouais, je m’attendais en jouant ce match ici qu’on allait en parler un peu, a dit Dubois avec un grand sourire dans le visage. Je l’ai dit souvent, on est tous différents. Mais que j’aille un contrat d’un an ou huit ans, mon but c’est de gagner la coupe Stanley. Ça ne change rien dans ma tête.»
«Mon but demeure d’être le meilleur joueur que je peux pour cette équipe. Je suis sûr que des gens auront encore des questions, mais j’ai une seule idée en tête.»
Voyez le point de presse de Pierre-Luc Dubois dans la vidéo ci-dessus.
À sa deuxième saison complète l’an dernier à Winnipeg, Dubois a amassé 60 points (28 buts, 32 passes) en 81 matchs. Les Jets n’ont toutefois pas participé aux séries.
Dans la grande machine à rumeurs, le nom de Dubois revient souvent avec celui du Canadien de Montréal.
Une équipe en reconstruction comme le CH pourrait-elle représenter un frein pour un joueur qui aspire à boire du champagne dans la coupe?
«Je ne répondrai pas à cette question», a-t-il répliqué en riant.
Sans capitaine
Les Jets n’ont pas juste procédé à un changement derrière le banc avec l’arrivée de Rick Bowness, ils ont aussi retiré le « C » du gilet de Blake Wheeler. Capitaine des Jets depuis la saison 2016-2017, Wheeler a perdu cette responsabilité même s’il demeure au sein de l’équipe.
«Sans capitaine, ça oblige un peu tout le monde à augmenter leurs responsabilités de meneur, a affirmé Dubois. On a beaucoup de gars qui sont dans la LNH ou à Winnipeg depuis longtemps. Ça fait un peu de changement.»
«Ils ont dit qu’ils voulaient voir tout le monde jouer un plus gros rôle, a-t-il enchaîné. Il y a plusieurs joueurs avec de l’expérience. On a quand même la même équipe que l’an dernier. Quand on parle de groupe de meneurs, ce n’est pas juste le capitaine. Dans les bonnes équipes, c’est la majorité des joueurs. Même si on n’a pas de capitaine, on veut faire un saut comme équipe après une saison décevante.»
L’expérience de Bowness
Âgé de 67 ans, Bowness poursuivra sa longue route dans la LNH avec les Jets après plus de deux ans comme entraîneur en chef des Stars de Dallas.
«J’ai vu qu’il avait coaché les Jets en 1980 ou quelque chose comme ça, a souligné Dubois. Il a donc connu les deux équipes des Jets. Quand tu as un nouveau coach qui arrive, c’est une nouvelle voix, une nouvelle philosophie. Je pense que ça peut être bon, surtout après une année décevante de se changer les idées un peu. Je sais que les entraîneurs et les joueurs ont très faim pour cette saison.»
Bowness a fait ses premiers pas dans la LNH en 1984-1985 comme adjoint avec l’équipe de Dale Hawerchuk. À cette époque, Éric Dubois, le père de Pierre-Luc, ne jouait pas encore dans la LHJMQ. Il a porté les couleurs du Titan de Laval deux ans plus tard (1986-1987).
«Je ne répondrai pas à cette question» - Dubois - TVA Sports
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