Rechercher dans ce blog

Thursday, November 10, 2022

Marie-Ève Dicaire: séance de photos spectaculaire en Angleterre - Le Journal de Montréal

MANCHESTER, Angleterre | L’heure était à la séance de photos promotionnelles pour la boxeuse Marie-Ève Dicaire, peu avant le souper mercredi, dans une petite salle de l’hôtel Crowne Plaza au centre-ville de Manchester. Fortement négligée par les preneurs aux livres, elle demeurait néanmoins détendue et gardait le sourire.

• À lire aussi: Boxe: Marie-Ève Dicaire aura Céline Dion dans son coin

• À lire aussi: Marie-Ève Dicaire a fait le choix de continuer

«Comment pourrais-je mal aller? J’ai la plus belle job au monde», a-t-elle alors lancé.

Le photographe multipliait pourtant les demandes pour ces clichés devant nourrir l’écran géant pendant la soirée de samedi à l’OA Arena, où elle affrontera la Britannique Natasha Jonas dans un combat de championnat du monde unifié des super-mi-moyennes. Bras croisés, décroisés, avec la robe de chambre, sans la robe de chambre... Rien toutefois pour user la patience de Dicaire.

«Ça fait partie de la job, c’est sûr qu’on essaie un peu de restreindre tout ça pour je garde des moments pour me poser, a résumé Dicaire. En ce moment, on aimerait juste être dans notre bulle et faire nos choses. Autrement, je m’arrange pour voir le positif dans chaque situation et d’en faire des moments plaisants.»

Marie-Ève Dicaire

Photo courtoisie, Samuel Décarie/Groupe Yvon Michel

Chaleur torride au gymnase

Depuis son arrivée à Manchester, le week-end dernier, Dicaire et son équipe ont trouvé un gymnase pour garder la forme. Le lieu, nommé «Finest Boxing Gym», est plutôt modeste, mais cadre parfaitement avec la plus pure tradition de la boxe en Angleterre.

Marie-Ève s’est entraînée au modeste Boxing Finest Gym.

Photo Courtoisie, Groupe Yvon Michel

Marie-Ève s’est entraînée au modeste Boxing Finest Gym.

«C’est tellement chaud, mais j’ai zéro problème de poids grâce à ça, a fait remarquer Dicaire. C’est vraiment plaisant parce que c’est un vieux gym de boxe classique. Il y a même des barils de bières pour faire des exercices... Ça permet de prendre le pouls de la place alors que la boxe, en Angleterre, c’est pratiquement le sport national.»

Marie-Ève Dicaire

Photo Benoît Rioux

Si les drapeaux de l’Union Jack sont bien visibles sur les murs du gymnase, l’ambiance qui y règne est celle de la vieille école.

«Disons que ça sent le gym, mais on n’a pas besoin de plus que ça, a pour sa part décrit l’entraîneur Stéphane Harnois. Juste en voyant les visages des boxeurs qui s’entraînent là, on voit que ce ne sont pas des doux.»

«Tout de suite en rentrant, c’est la chaleur qu’on remarque, il doit faire 35 degrés Celsius, a corroboré Samuel Décarie, co-entraîneur de Dicaire. Oui, ç’a été bon pour la coupe de poids.»

Comme sur des roulettes

Dicaire n’aura aucune difficulté à respecter la limite de 154 livres, vendredi, lors de la pesée. La Québécoise devait par ailleurs se soumettre à une pesée préliminaire, dans la journée de mercredi, où elle ne pouvait excéder de 3% la limite de poids. Cette règle appliquée en Angleterre permet d’éviter, à trois jours d’un combat, des coupes de poids trop drastiques. Sans se priver le moindrement, Dicaire a fait osciller la balance à un peu plus de 157 livres tout en gardant ses vêtements.

La semaine se poursuivra jeudi, à Manchester, avec la conférence de presse mettant en vedette les deux boxeuses, avant la journée de la pesée officielle. À propos du combat, Jonas est la grande favorite pour l’emporter à 4 contre 1 ou même à 5 contre 1 sur certains sites. 

«Ça nous passe 10 pieds par-dessus la tête, on sait ce que Marie-Ève vaut, on sait ce qu’elle va donner dans le ring», a tranché Harnois.

«Jusqu’à date, ça roule comme sur des roulettes», a ajouté l’entraîneur. 

Apprendre à ne plus s’ennuyer de la maison... 

L’athlète de Saint-Eustache a trouvé ses repères 

Marie-Ève s’est entraînée au modeste Boxing Finest Gym.

Photo Courtoisie, Groupe Yvon Michel

Marie-Ève s’est entraînée au modeste Boxing Finest Gym.

MANCHESTER, Angleterre | La boxeuse Marie-Ève Dicaire se retrouve en territoire hostile, en Angleterre, pour le combat de championnat du monde unifié qui l’opposera samedi à la Britannique Natasha Jonas. La Québécoise se servira toutefois de sa vaste expérience, dans le monde du karaté et de la boxe amateur, pour faire face à ce grand défi.

« On ne se le cachera pas : ma carrière en boxe professionnelle s’est surtout passée au Québec, admet Dicaire. Par contre, en boxe amateur et en karaté, je suis allée en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Irlande... Je suis allée un peu partout, je suis habituée à me retrouver dans des environnements comme ça. L’objectif, c’est d’être un peu caméléon et de s’ajuster à ce qui va arriver devant toi. »

Dicaire se souvient particulièrement d’une expérience difficile vécue, il y a près de 14 ans, lors d’un championnat du monde de karaté tenu en Italie. 

« Ça fait longtemps, mais je m’en rappelle comme si c’était hier, indique celle qui était alors une rare Québécoise sur l’équipe nationale de karaté. Nous étions en Italie et c’était dans un village reclus. Un moment donné, j’étais partie faire du jogging. J’avais trouvé une cabine téléphonique et j’avais appelé ma mère en pleurant parce que je m’ennuyais de chez moi et que je n’avais aucun repère. » 

« J’ai appris de ça, a ajouté Dicaire. J’ai toujours réussi, par la suite, à trouver des façons de m’acclimater pour être plus confortable. Ç’a certainement été le voyage le plus formateur pour moi. » 

Une facture inoubliable

Sa mère aussi se souvient sans doute très bien de ce voyage en Italie...

« Ç’avait coûté cher, je pense que c’était quelque chose comme 450 $ de frais de longue distance », a rappelé la boxeuse originaire de Saint-Eustache, en riant.  

Un peu de cricket pour se divertir 

Un simulateur de cricket, situé au Sixes Social Cricket, à Manchester, en Angleterre, a eu droit à la visite de la boxeuse québécoise.

Photo Benoît Rioux

Un simulateur de cricket, situé au Sixes Social Cricket, à Manchester, en Angleterre, a eu droit à la visite de la boxeuse québécoise.

MANCHESTER, Angleterre | À Rome, on fait comme les Romains. En Angleterre, on fait comme les Anglais. C’est ainsi que Marie-Ève Dicaire s’est retrouvée à frapper quelques balles de cricket, plus tôt cette semaine à Manchester, question de se changer les idées avant son important combat prévu samedi contre Natasha Jonas.

« Je n’étais vraiment pas bonne », a reconnu Dicaire, en riant.

« C’est juste pour se changer les idées et se concentrer sur autre chose », a expliqué son entraîneur Stéphane Harnois.

L’équipe de la boxeuse, dans laquelle s’ajoutent notamment Samuel Décarie et le préparateur physique Marc-André Wilson, est en mission. La complicité du groupe, à l’extérieur du gymnase, est palpable.

« On a ri comme ce n’est pas possible », a témoigné Décarie, à propos de la partie improvisée de cricket, qui se tenait à l’intérieur, sur un simulateur. 

Chambre à part

La boxeuse et ses comparses ont également profité de la semaine à Manchester pour participer à un jeu d’évasion. Évidemment, le seul et unique rendez-vous qui compte demeure le grand combat de boxe de samedi soir, au AO Arena. Rien n’est laissé au hasard ; Wilson, qui est aussi le conjoint de la boxeuse, fait d’ailleurs chambre à part à l’hôtel. 

L’OA Arena, à Manchester, accueillera samedi le combat d’unification entre la Québécoise et la Britannique Natasha Jonas.

Photo Benoît Rioux

L’OA Arena, à Manchester, accueillera samedi le combat d’unification entre la Québécoise et la Britannique Natasha Jonas.

« On veut que ce soit mémorable à chaque combat, ce n’est pas différent en Angleterre, a noté Harnois, à propos du présent périple à Manchester. Mais je peux déjà vous le confirmer : après sa carrière de boxeuse, Marie-Ève ne deviendra pas une joueuse de cricket. »

Adblock test (Why?)


Marie-Ève Dicaire: séance de photos spectaculaire en Angleterre - Le Journal de Montréal
Read More

No comments:

Post a Comment

Carey Price dans la Ligue professionnelle de hockey féminin - Le Journal de Montréal

[unable to retrieve full-text content] Carey Price dans la Ligue professionnelle de hockey féminin    Le Journal de Montréal Équipe montr...