NEW YORK | La joueuse qui a éliminé Eugenie Bouchard au deuxième tour des qualifications au US Open, jeudi, semble avoir la mémoire longue.
C’est qu’en avril dernier, Bouchard et l’Ukrainienne Dayana Yastremska avaient croisé le fer au premier tour à Madrid.
Et après sa victoire, la Québécoise avait relevé dans un tweet qu’elle a depuis supprimé que lors de ses deux dernières présences dans la capitale espagnole, elle avait chaque fois affronté une joueuse qui avait déjà été suspendue pour dopage.
«Il y a quelque chose à propos de jouer des dopées à Madrid», avait écrit la joueuse de 29 ans.
La précédente était une certaine Maria Sharapova, contre qui Genie avait gagné en 2017.
Des excuses, mais...
La publication d’Eugenie avait été relayée de multiples fois sur le réseau social auparavant appelé Twitter, si bien que la 216e mondiale s'était ensuite excusée pour ses propos.
Mais semble-t-il que Yastremska n’avait toujours pas digéré la publication de son adversaire.
C’est sans doute parce que l’Ukrainienne, actuellement classée 111e , a effectivement été suspendue pendant six mois en 2021 pour avoir ingéré de la mestérolone, un médicament qui est aussi considéré comme un stéroïde anabolisant... avant d’être blanchie par la Fédération internationale de tennis un peu plus tard cette année-là.
Comme l’a relayé le New York Post vendredi, Yastremska n’a pas serré la main de Bouchard à la fin du match, comme le veut la tradition.
Elle est plutôt retournée directement à sa chaise, tout en regardant vers la Québécoise, comme il est possible de voir dans la vidéo ci-dessous.
On dit que la vengeance est un plat qui se mange froid, et Yastremska a attendu quelques mois avant de pouvoir la savourer.
Eugenie Bouchard rattrapée par une déclaration controversée - TVA Sports
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