Forts de cette courte victoire pour clore leur voyage albertain, les joueurs du Canadien ont pu pousser un grand soupir de soulagement en prenant place dans l’avion les ramenant de Calgary.
Les athlètes adorent nous servir que tous les matchs et toutes les victoires sont importantes. Quelque part, ce n’est pas faux. Mais le gain de 2-1, bien que loin d’être parfait, fut probablement le plus gros de la saison.
Même le capitaine l’a dit après la rencontre !
« Oui, c’est gros. Nous n’avons pas eu beaucoup de succès contre les Flames dans les dernières semaines. Il y a encore un long chemin à parcourir, mais ça nous permet de souffler un peu. C’est un pas dans la bonne direction », a mentionné Shea Weber.
Avec une avance de six points sur leur plus proche poursuivant, au quatrième rang de la division Nord, le Tricolore a pratiquement confirmé sa place pour les séries éliminatoires.
Grâce à ce seul gain contre les Flames, les chances du Canadien de prendre part à la grande valse du printemps sont passées de 76 à 91,9 % selon les données du site sportsclubstats.com.
En maintenant un dossier de ,400, comme c’est le cas depuis le 1er avril (le pire de la section Nord durant cette période), le Canadien ajouterait sept points à sa fiche et atteindrait le fil d’arrivée avec une récolte de 58 points.
Perfection exigée
Selon cette tangente, pour coiffer le CH, les Flames se devraient pratiquement d’être parfaits lors des huit derniers matchs qu’il leur reste. Deux défaites en temps régulier et c’en serait fait de la troupe de Darryl Sutter.
La marge de manœuvre de Calgary est très mince. À moins d’un scénario catastrophique dont, évidemment, on n’est jamais à l’abri.
Il ne faudrait pas oublier les Canucks. En raison de leurs trois semaines et demie d’inactivité dues à la COVID-19, qui les a durement frappés, ils n’ont disputé que 42 parties. Donc, mathématiquement, ils ont toujours une chance de doubler le Canadien.
À première vue, on pourrait croire que le défi qui se présente à eux est colossal. Ils devront disputer les 14 rencontres restantes à leur calendrier en 22 jours. Mais la charge de travail est pratiquement similaire pour le Tricolore. Au terme du calendrier, les Montréalais auront disputé leurs 14 dernières joutes en 23 jours.
À la différence que, pour Vancouver, 10 de ces affrontements seront disputés dans une autre ville, dans un autre fuseau horaire.
D’ailleurs, les Canucks compléteront leur calendrier en affrontant les Flames dans quatre de leurs cinq derniers matchs. Des confrontations qui aideront assurément la cause du Canadien... à moins qu’elles se terminent toutes en bris d’égalité.
Canadien C'est presque dans la poche - Le Journal de Montréal
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