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Sunday, May 9, 2021

De moins en moins de Québécois dans la LNH - Radio-Canada.ca

Des joueurs du Canadien se tiennent debout pendant l'hymne national devant le logo des Maple Leafs.

Des joueurs du Canadien se tiennent debout pendant l'hymne national devant le logo des Maple Leafs.

Photo : usa today sports / John E. Sokolowski

Belzile, 29 ans, faisait partie de l'escouade de réserve, mais il a été rappelé samedi lorsque le Canadien a confirmé que Phillip Danault souffre d'une commotion cérébrale.

Il n’y a pas que chez le Canadien que les Québécois manquent à l’appel. Cette situation est également un signe de l'air du temps à travers la Ligue nationale de hockey (LNH).

Par exemple, l'adversaire du Tricolore samedi, les Maple Leafs, n'a employé aucun joueur de la Belle Province lors de la présente campagne.

Les Torontois représentent la quatrième formation de la LNH à n’avoir utilisé aucun Québécois cette saison.

Les autres équipes sont les Flames de Calgary, les Stars de Dallas et le Wild du Minnesota.

Les Canucks de Vancouver, les Sabres de Buffalo et les Devils du New Jersey font mention honorable, alors qu’un joueur a été sur la glace lors d'une seule rencontre.

Dubois tente de protéger la rondelle, appuyé par son coéquipier Savard, face à Nashville.

Les Blue Jackets comptaient sur deux Québécois au début de la saison, mais Pierre-Luc Dubois et David Savard ont été échangés depuis.

Photo : Getty Images / Frederick Breedon

S’ils se comptaient par centaines jusqu’au début des années 2000, les Québécois sont de plus en plus rares dans le circuit Bettman. En 2020, seulement 55 représentants du fleurdelisé ont participé à une rencontre, un creux historique.

Ce déclin, accentué au tournant des années 2010, se fait désormais ressentir dans tous les clubs de la LNH.

Le principal pourvoyeur de talents locaux, la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), ne produit plus autant qu’à l’époque.

Entre 2001 et 2010, pas moins de 259 joueurs issus de la LHJMQ ont obtenu un essai avec une équipe de la LNH.

Mais entre 2011 à 2020, ce nombre chute à 207 et cela en dépit du fait que plus d’équipes participent au repêchage aujourd’hui qu’il y a 15 ans.

Le succès des programmes scolaires américains, qui forment de plus en plus la relève de la LNH, y est certainement pour quelque chose. L’intérêt de la population québécoise pour d’autres sports, comme le soccer et le basketball, aussi.

Mais la réduction du bassin de candidats disponibles ne suffit pas à elle seule à expliquer l'absence de Québécois dans l'uniforme du Bleu-blanc-rouge.

Auparavant, l'organisation montréalaise accaparait la part du lion. Il y a vingt ans à peine, pas moins de 21 % des Québécois évoluant dans la LNH avaient joué au moins un match avec le Canadien au cours de la saison.

Ce taux est demeuré autour de 13 % pendant de longues années avant de dégringoler.

En 2020-2021, environ 4 % des hockeyeurs québécois qui ont eu l'occasion de se faire valoir dans la LNH l'ont obtenue grâce au Tricolore.

Le propriétaire Geoff Molson a par le passé défendu son organigramme, soulevant notamment que plusieurs francophones évoluaient présentement avec le Rocket de Laval, le club-école du Canadien.

Le hockey québécois est peut-être toutefois en train de renverser la vapeur.

Au dernier encan, 13 joueurs issus du hockey mineur québécois ont entendu leur nom être prononcé par un dirigeant de la LNH.

Trois joueurs de la province, incluant le premier choix au total Alexis Lafrenière, ont d'ailleurs été sélectionnés au premier tour pour la première fois depuis 2013.

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