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Wednesday, June 30, 2021

Pour Marc-André Fleury, le meilleur gardien au monde n'est pas lui-même, ni Carey Price - Le Journal de Montréal

Premier Québécois à remporter le trophée Vézina depuis Martin Brodeur en 2007-2008, Marc-André Fleury s’estime choyé d’avoir finalement obtenu ce prix à sa 17e saison dans la Ligue nationale de hockey (LNH). 

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Le gardien des Golden Knights de Vegas a été préféré à Andrei Vasilevskiy, du Lightning de Tampa Bay, et Philipp Grubauer, de l’Avalanche du Colorado, au scrutin du meilleur homme masqué de la saison. Même s’il a présenté des statistiques éloquentes, notamment une fiche de 26-10-0, une moyenne de buts alloués de 1,98 et un taux d’efficacité de ,928, le Sorelois n’est pas prêt à s’autoproclamer gardien numéro 1 de la planète. Il a un nom en tête et ce n’est pas celui de Carey Price, qu’il a affronté en demi-finale de la Coupe Stanley.

«Pour moi, Vasilevskiy est le meilleur au monde actuellement et il est plaisant à regarder. Il est spectaculaire, talentueux, rapide et souple. Je pense qu’il possède tout ce que vous recherchez chez un gardien, a-t-il mentionné au site NHL.com. Ainsi, je me compte chanceux et privilégié d’avoir l’occasion de gagner ce trophée après 17 ans.»

Fleury est conscient également qu’il a inscrit son nom aux côtés de plusieurs grands noms ayant obtenu le Vézina dans l’histoire du circuit.

«C’est un honneur. J’ai toujours essayé de jouer de la bonne façon, mais... regardez la liste des gars qui ont gagné ce trophée. J’ai aimé et idolâtré certains d’entre eux, je les ai vus à l’œuvre. C’est pour moi un grand honneur de me retrouver avec eux, a-t-il dit. Je pense que notre équipe avait pris l’engagement de bien jouer défensivement en bloquant des tirs et cela m’a aidé. Je crois qu’un gardien a besoin d’une bonne formation devant lui pour gagner aussi souvent.»

Toujours heureux

À 36 ans, Fleury semble encore avoir le feu sacré, lui qui détient un contrat valide pour la prochaine campagne seulement. Il garde les choses simples et savoure le moment présent, tout en se préparant de manière optimale à chaque match.

«J’aime toujours jouer au hockey. Ce n’est donc pas une corvée, a-t-il indiqué. Je me présente sur la glace en donnant le meilleur de moi-même et en tentant de changer quelques petites choses ici et là. Mais je devine que la façon de jouer de notre club en défense tout au long de la campagne constitue un atout de taille et me permet de mieux paraître. Je veux seulement être là, faire de mon mieux et avoir du plaisir.»

Néanmoins, tout n’a pas été facile pour Fleury et les Knights en raison du calendrier condensé. Un coéquipier comme Robin Lehner a contribué à alléger un peu sa tâche, a-t-il affirmé.

«Ce fut une saison quelque peu difficile mentalement, en jouant autant de parties. Évidemment, j’étais très chanceux de maintenir une belle relation avec Robin et de pouvoir se soutenir l’un l’autre, tout en ayant un peu de repos, a-t-il spécifié à propos de celui l’ayant aidé à empocher le trophée William-M.Jennings. Robin a joué beaucoup de matchs [19], ce qui a été une bonne affaire dans un calendrier si dense. C’est bon de compter sur lui, on peut s’encourager en discutant des buts et des jeux.»

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