Le Lightning de Tampa Bay n’est plus qu’à deux victoires de remporter une deuxième coupe Stanley en neuf mois.
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Victorieux 3 à 1 mercredi soir, la formation de la Floride a profité non seulement de deux revirements coûteux de la part du Canadien, mais aussi d’une performance solide d'Andrei Vasilevskiy pour prendre les devants 2-0 dans cette série finale.
Le gardien du Lightning a fait face à 43 lancers (contre seulement 23 pour le CH) dont 29 lors des deux premiers engagements. Non, la meilleure équipe sur la patinoire n’a pas gagné, mais les formations championnes trouvent toujours le moyen de faire la différence.
« Andrei a été la pièce maîtresse de notre victoire, a souligné le défenseur Ryan McDonagh. Il a été notre inspiration. »
Le principal intéressé, lui, a tenu à donner tout le mérite à ses coéquipiers.
« La deuxième période n’a pas été notre meilleure, a avoué Vasilevskiy, mais les joueurs devant moi ont su renverser la vapeur au bon moment. »
Une équipe opportuniste
Après que Blake Coleman eut déjoué Carey Price avec moins d’une seconde seulement à écouler en deuxième période (0,7 seconde précisément) pour briser l'égalité, le Lightning a inscrit le but d'assurance en fin de troisième quand Ondrej Palat a profité d’une gaffe du défenseur du Tricolore, Joel Edmundson derrière le filet.
Le Canadien n’a pas été en mesure de riposter malgré de beaux efforts avant le baisser du rideau.
Maintenant, les statistiques du passé tendent à donner raison au Lightning.
Dans l’histoire de la LNH, l’équipe qui prend les devants 2 à 0 en finale de la coupe Stanley affiche un rendement de 46 victoires et seulement cinq revers.
Les Bruins de Boston, alors dirigés par l’ancien entraîneur en chef du Canadien, Claude Julien, sont la dernière formation à avoir réussi à renverser un déficit de 0-2 pour remporter les grands honneurs.
Les autres formations à avoir comblé cet écart dans l’histoire sont le Canadien (à deux reprises en 1966 et 1971), les Maple Leafs de Toronto (1942) ainsi que les Penguins de Pittsburgh (2009).
« Des hauts et des bas »
Une autre statistique qui ne favorise pas le Canadien : le Lightning n’a jamais perdu deux matchs de suite au cours des présentes séries.
« Nous avons connu des hauts et des bas au cours de cette rencontre, surtout en deuxième période, mais l’important c’est d’avoir gagné, a fait savoir Jon Cooper. Toute victoire en séries éliminatoires est valorisante. Nous sommes en finale de la coupe Stanley. »
Contrairement au premier match, les gros canons offensifs du Lightning n’ont pas été véritablement menaçants. Nikita Kucherov, Brayden Point et Steven Stamkos ont en effet été blanchis de la feuille de pointage.
« Heureusement, a renchéri l’entraîneur en chef du Lightning, d’autres joueurs ont pris la relève dont Blake Coleman. Sans oublier Andrei [Vasilevskiy] qui a été solide. »
À ses quatre derniers départs à la maison, le gardien russe n’a accordé que deux buts à l’adversaire.
Cirelli ouvre la marque
Anthony Cirelli a ouvert le pointage à la sixième minute du deuxième vingt quand son lancer, plutôt anodin venu de la ligue bleue, s’est faufilé sous le bras droit de Carey Price.
Un peu moins de quatre minutes plus tard, Nick Suzuki, certes le meilleur joueur du CH lors de cette seconde rencontre, a déjoué le gardien adverse lors d’un avantage numérique pour égaler la marque.
Le Tricolore dominait son adversaire par 29-8 au chapitre des lancers avec un peu plus de trois minutes à écouler au deuxième vingt. Puis, une punition imposée à Joel Armia, quoique non coûteuse pour le Canadien, a donné des ailes au Lightning par la suite.
Si bien que Blake Coleman, après une balle passe de Barclay Goodrow, est venu donner une avance de 2 à 1 au Lightning. Ce but a fait très mal.
Killorn sur la touche
Le Lightning a disputé ce deuxième match sans Alex Killorn qui s’est blessé lors de la rencontre inaugurale de la finale lundi. Son absence avait été confirmée par Cooper plus tôt en matinée.
Ce dernier a fait appel à Mathieu Joseph pour le remplacer dans la formation. L’attaquant québécois, à son troisième match dans les présentes séries éliminatoires, a été limité à un temps d’utilisation inférieur à sept minutes.
« L’évaluation d’Alex est quotidienne, a indiqué l’entraîneur en chef de l’équipe, mais il ne jouera pas ce soir [hier]. »
L’ailier gauche, né à Halifax, mais qui a grandi à Pointe-Claire, dans l’ouest de Montréal, a été atteint au pied gauche par une rondelle dirigée par le défenseur du Canadien, Jeff Petry, en deuxième période.
On l’a vu retourner au banc en douleur. Il est revenu sur la glace en trois occasions par la suite au deuxième vingt. En troisième période, sa seule présence n’a duré que 23 secondes avant qu’il ne rentre au vestiaire pour de bon.
L’attaquant du Lightning est un rouage important au sein de sa formation, comme l’a rappelé Cooper.
« Sa contribution est importante, a-t-il indiqué, comme tous les autres joueurs. Il est l’une des pièces du casse-tête. On l’utilise à toutes les sauces, en supériorité numérique et sur la première unité de notre avantage numérique.
« Il est ce joueur d’expérience sur qui vous pouvez compter à chaque soir, mais qui n’obtient pas toujours le crédit et l’attention dans les journaux. »
Killorn était tout feu tout flamme depuis le début des séries éliminatoires. Celui qui complétait un trio avec Steven Stamkos et Anthony Cirelli montrait une fiche de huit buts et neuf passes en 19 matchs.
Avant la rencontre d’hier, il était le quatrième meilleur pointeur du Lightning et le quatrième de la... LNH.
À deux victoires d'une seconde coupe Stanley en neuf mois - Le Journal de Montréal
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