(Montréal) La céiste Laurence Vincent Lapointe peut enfin pousser un soupir de soulagement. Après des mois d’incertitude, elle a obtenu sa place au sein de l’équipe canadienne de canoë-kayak pour les Jeux olympiques de Tokyo.
Canoë-kayak Canada et le Comité olympique canadien ont dévoilé la composition de l’équipe de 16 athlètes, mercredi matin, dans un communiqué. La Trifluvienne commentera sa sélection plus tard dans la journée.
La multiple championne du monde avait besoin d’un laissez-passer afin d’obtenir son billet pour Tokyo, où le canoë féminin fera ses débuts olympiques. Vincent Lapointe a en effet été battue aux essais nationaux par sa coéquipière Katie Vincent en mars en C-1.
Vincent Lapointe et Vincent espéraient pouvoir se qualifier en C-2, mais les qualifications continentales ont été annulées en raison de la pandémie de coronavirus.
De plus, la Québécoise n’a pu tenter de se qualifier en 2019 puisqu’elle était provisoirement suspendue, en vertu de soupçons de dopage sportif. Elle a éventuellement été blanchie, mais n’a jamais obtenu l’occasion de se qualifier pour les JO.
Canoë-kayak Canada a donc dû plaider sa cause devant la Fédération internationale de canoë (ICF).
L’athlète âgée de 29 ans a décroché 13 médailles d’or en carrière aux Championnats du monde de la discipline.
Parmi les autres membres de l’équipe, on note Mark de Jonge, un vétéran qui a décroché la médaille de bronze en K-1200 m aux Jeux de Londres en 2012. Le Néo-Écossais s’est qualifié en K-4 avec ses coéquipiers Pierre-Luc Poulin, Nicholas Matveev et Simon McTavish.
La Québécoise Andréanne Langlois disputera pour sa part ses deuxièmes Jeux olympiques en kayak.
Canoë-kayak | Laurence Vincent Lapointe ira à Tokyo - La Presse
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