Shea Weber, Jeff Petry, Ben Chiarot, Joel Edmundson, Brett Kulak et les autres défenseurs du Canadien ont toujours décrit Luke Richardson avec beaucoup d’amour au cours des dernières années.
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Mais le plus beau compliment des dernières semaines à l’endroit de Richardson provenait de Chiarot.
« On foncerait dans le mur pour Luke, avait imagé le numéro 8 à la veille du quatrième match de la demi-finale contre les Golden Knights de Vegas. Luke est proche de ses joueurs. Il a traversé plusieurs choses dans sa vie et il est énormément respecté comme homme et comme entraîneur. »
Marc Bergevin avait aussi Richardson en haute estime. Au lendemain de l’annonce d’un contrat de trois ans pour Dominique Ducharme, Bergevin a également enraciné Richardson à Montréal pour les trois prochaines saisons.
Aux dires de l’homme de 52 ans, c’était un choix logique de poursuivre l’aventure avec le CH et Ducharme. Les deux entraîneurs ont fait leur entrée avec le Tricolore en même temps lors de la saison 2018-2019.
« Je suis maintenant proche avec Dom, il est un bon ami, a expliqué Richardson lors d’une visioconférence. On se parle beaucoup et pas simplement de hockey. On partage plusieurs choses et on a des tempéraments similaires en restant calme. »
« Il y a une belle complicité entre nous et nous travaillons bien ensemble. C’était une décision facile pour moi de revenir à Montréal (no brainer en anglais). On a connu un beau parcours avec la participation en finale. J’aime l’atmosphère au sein de l’équipe et je suis heureux de faire partie de l’organisation du Canadien. J’aime aussi la philosophie de Geoff Molson. Il règne une belle ambiance, ce n’est pas toujours facile de trouver cela dans le monde du hockey. »
Un poste rare
Richardson avait un curriculum vitae pour piquer la curiosité de plusieurs DG dans la LNH. Au cours des récentes séries, il a relevé avec brio le défi de remplacer Ducharme pendant sa quarantaine en raison de la COVID-19.
Avant de débarquer à Montréal, l’ancien défenseur possédait également une bonne feuille de route avec des passages avec les Islanders de New York (2017-2018) et les Sénateurs d’Ottawa (2008-2009 à 2012-2013) dans un rôle d’adjoint. Il a aussi dirigé les Senators de Belleville dans la Ligue américaine de 2012-2013 à 2015-2016.
« Oui, j’aimerais redevenir un entraîneur en chef et j’ai confiance que je pourrais faire le travail, a-t-il répliqué. J’ai eu du plaisir dans ce rôle en remplacement en séries et j’avais aimé mon temps dans la Ligue américaine. Mais il y a 32 équipes maintenant et très peu de postes sont libres tous les ans. Si je ne peux pas être un entraîneur en chef dans la LNH, il n’y a pas un meilleur endroit comme adjoint qu’à Montréal. »
Un groupe spécial
Pour l’instant, Richardson a choisi la stabilité et un environnement qui lui plaît avec le Tricolore.
À Montréal, Richardson restera le responsable des défenseurs et le gourou du jeu en désavantage numérique, une des grandes forces du CH lors du parcours en séries à 91,8 %.
« J’ai vraiment aimé travailler avec ce groupe de défenseurs, a dit le natif d’Ottawa. Ils ont rendu la vie difficile aux autres joueurs. Ce n’était pas facile de jouer contre nos quatre gros défenseurs. »
« On avait un groupe spécial. Le hockey, ce n’est jamais parfait. Tu ne peux pas te fâcher après une erreur, tu dois simplement rebondir. Les gars me faisaient confiance. J’ai une tonne de respect pour mes défenseurs. Parfois, je n’ai pas trop besoin de parler. Comme coach ou dans la vie, j’aime rester calme pour bien réagir à des situations négatives ou positives. »
Revoir le top quatre
Shea Weber, Ben Chiarot, Jeff Petry et Joel Edmundson formaient l’imposant top quatre à la ligne bleue du CH cette saison. L’an prochain, Richardson aimerait bien retrouver ses quatre principaux chevaux, mais la menace du Kraken de Seattle et du repêchage d’expansion plane sur l’équipe.
Pour garder le quatuor intact, Bergevin aurait besoin d’opter pour la stratégie de protéger huit joueurs (attaquants ou défenseurs) et un gardien à la place de sept attaquants, trois défenseurs et un gardien.
« C’est le boulot de Marc, a répondu Richardson lorsque questionné sur l’expansion. J’ai vraiment aimé le jeu de nos défenseurs en séries. Marc l’a dit aussi. Cette équipe était construite pour les séries. Et ça cadrait avec le jeu de nos quatre gros défenseurs. Il s’agira d’une grande considération. »
« Mais pour répondre à la question, je suis le coach des défenseurs et j’aimerais revoir mon top quatre. Sauf qu’il n’y a pas de certitude à 100 %. »
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