Critiqué par certains pour le manque de saveur québécoise dans la formation du Canadien de Montréal la saison passée, le directeur général Marc Bergevin a embauché quelques joueurs d’ici, mais il reste à voir la qualité de la contribution qu’ils pourront offrir dès cet automne.
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Pour la première fois en 112 ans d’histoire, la Sainte-Flanelle a disputé un match sans un seul Québécois dans ses rangs, ce qui a fortement déplu à plusieurs partisans. Aussi, en dépit du départ de Phillip Danault pour les Kings de Los Angeles, cette situation ne devrait pas se reproduire, à moins que les blessures ou les enjeux reliés à la pandémie ne se mettent de la partie.
En plus de donner plus de place aux Québécois chez le Rocket de Laval, le club-école du Canadien dans la Ligue américaine, Bergevin a acquis pour l’équipe-mère des vétérans ayant obtenu du succès, tant individuellement que collectivement. Voici un bref aperçu de ce que les hockeyeurs de la Belle Province pourraient offrir et vivre à Montréal en 2021-2022.
David Savard
Le natif de Saint-Hyacinthe a été un adversaire féroce du Tricolore pendant les récentes années, mais le voilà dans le «bon camp». Il a soulevé la coupe Stanley sous les yeux de sa nouvelle équipe le mois dernier dans l’uniforme du Lightning de Tampa Bay, sauf qu’il ne doit pas nécessairement s’attendre à un scénario identique l’an prochain.
Effectivement, les attentes seront quand même assez élevées à son égard, surtout avec l’absence de longue durée de Shea Weber. Au sein du top 4 de la brigade montréalaise, le droitier aura une utilité primordiale en défense pour combler la perte du vétéran. Savard se plaît à accumuler les tirs bloqués et les mises en échec, tout comme Weber d’ailleurs. En 2019-2020, il avait repoussé 163 tirs en 68 rencontres, tandis qu’il s’est déjà approché du plateau des 200 plaquages en 2014-2015, avec les Blue Jackets de Columbus.
Jonathan Drouin
Peu importe la raison pour laquelle le numéro 92 a manqué les dernières semaines du calendrier régulier et la totalité des séries 2021, il voudra sûrement «manger les bandes» à son retour. Comme l’a rapporté TVA Sports au début août, Drouin est bien avancé dans sa préparation de la campagne à venir, ce qui représente une première bonne nouvelle pour le CH.
Maintenant, cela signifiera-t-il davantage de points au compteur? En santé, l’attaquant a les capacités de produire. Après tout, il s’agit ici du troisième choix au total du repêchage 2013. Les plus optimistes diront qu’il a inscrit 53 points dans deux saisons. Par contre, les plus pessimistes rappelleront ses longues sécheresses offensives et sa tendance à patiner en périphérie de la zone adverse. L’arrivée de Mike Hoffman, un autre ailier gauche, pourrait lui enlever de la pression et l’aider à jouer avec moins de tracas. Et en l’absence de Weber, un Drouin en belle forme constituerait un atout en avantage numérique.
Cédric Paquette
Le Gaspésien débarque dans la métropole québécoise à un coût abordable (950 000 $ pour un an), après avoir voyagé passablement au cours des derniers mois. Depuis qu’il a gagné la coupe avec le Lightning en 2020, il a joué avec les Sénateurs d’Ottawa et les Hurricanes de la Caroline, mais a connu des succès mitigés chez les «Canes», qui ont réduit son temps de jeu.
Paquette espère donc avoir l’occasion de montrer son savoir-faire régulièrement, mais il représente l’une de ces nombreuses pièces de casse-tête chez le Canadien pouvant être placées autant au centre qu’à l’aile. Sa destinée risque d’être liée à celles de Jesperi Kotkaniemi et de Jake Evans, sans oublier Ryan Poehling et Mathieu Perreault.
Mathieu Perreault
Justement, Perreault tentera également de faire sa place dans la formation régulière, lui qui peut évoluer à l’aile gauche et au centre. Tout comme Paquette, il arrive à Montréal avec un pacte d’un an et de 950 000 $ en poche. Sa présence donnera encore plus de profondeur au groupe d’attaquants.
Celui qui a dit réaliser un rêve de jeunesse en se joignant au Canadien a du vécu susceptible d’avoir une grande utilité, notamment sur le jeu de puissance. Chez les Jets de Winnipeg, il a inscrit au moins 12 points en supériorité numérique dans quatre saisons d’affilée, de 2014 à 2018.
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