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Tuesday, November 30, 2021

Prochain DG du Canadien: Patrick Roy intéressé - Le Journal de Montréal

Patrick Roy n’a jamais caché son intérêt d’occuper un jour un poste de direction avec le Canadien. Toujours en attente d’un coup de téléphone de Geoff Molson, l’ancien gardien vedette estime que l’organisation n’a rien à perdre à lui offrir une chance de rebâtir cette équipe.

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Roy n’a jamais eu la langue dans sa poche et il ne s’est de nouveau pas défilé, mardi matin, lorsqu’il a été questionné sur son intérêt à rejoindre la formation qui l’a repêché en 1984 et avec laquelle il a gagné deux fois la coupe Stanley. 

« Quand tu as joué le nombre de saisons pendant lesquelles j’ai joué avec le Canadien et avec le succès qu’on a eu avec l’organisation, est-ce que j’aurais de l’intérêt ? Évidemment. En même temps, je suis conscient que c’est un processus. Il y a plusieurs bons candidats en lice, mais si on m’appelle, je vais écouter. 

« C’est sûr que je me dis : “qu’est-ce qu’ils ont à perdre à me donner une chance de le faire ?” Depuis 1993, le club tourne en rond. Qu’est-ce qu’ils ont à perdre à me donner la chance de voir ce que je peux faire avec ce club ? » s’est-il interrogé, un peu plus tard dans son point de presse.

TOUJOURS HEUREUX À QUÉBEC

Comme il l’a souvent mentionné, l’entraîneur-chef et directeur général des Remparts a réitéré son plaisir de travailler à Québec.

« J’ai 56 ans et j’ai encore de belles années devant moi. Je suis heureux dans mes fonctions et j’ai la chance de faire la différence dans la carrière de plusieurs de nos joueurs, tant sur le plan hockey que sur le plan d’autres domaines. C’est une passion qui me permet de continuer à travailler dans ce que j’aime.

« Je comprends la situation. Le club appartient à Geoff Molson et c’est lui qui tire les ficelles. C’est son équipe, et, à la fin de la journée, je ne suis peut-être pas le gars pour lui. J’accepte ça. »

Mais qu’est-ce qui ferait de lui le candidat idéal pour redresser la barque à Montréal ?

« Je ne suis pas là pour me vendre. Il y en en déjà assez qui se sont vendus cette semaine, je n’embarquerai pas dans ce jeu-là. En ce qui me concerne, j’ai une feuille de route. Ce sera à eux de décider si elle est suffisante », a-t-il tranché.

PROBLÈME DE RECRUTEMENT

Par ailleurs, Roy n’a pas voulu se prêter au jeu du gérant d’estrade et d’y aller de développements sur ce qu’il ferait, ou pas, s’il était embauché comme DG par le Tricolore.

Toutefois, selon lui, c’est la loyauté de Marc Bergevin envers son adjoint Trevor Timmins qui, finalement, aura couru à sa perte.

« On le sait tous c’est quoi le problème..., a-t-il tout d’abord laissé planer, avant qu’un confrère lui demande s’il parlait du repêchage. 

« C’est clair que Trevor Timmins a fait mal à Marc Bergevin. Mais Marc, c’est un gars loyal et il a été derrière lui. Le défi du Canadien, ce n’est pas un gros défi. Je pense que l’équipe a davantage besoin d’un reset que d’une reconstruction. Ça peut aller très rapidement. Marc Bergevin a laissé un héritage important avec plusieurs choix au repêchage. La personne qui le remplacera aura un défi intéressant devant lui. »

« UN PASSIONNÉ »

Même si les rumeurs entourant leur entraîneur vont bon train depuis plusieurs semaines, les joueurs des Remparts ne s’en font pas trop. Pour l’attaquant Zachary Bolduc, toutefois, un retour de Roy dans la LNH ne serait pas une surprise.

« Sa plus grande caractéristique, c’est que c’est un gars passionné. Il est le premier arrivé à l’aréna et le dernier parti. Pendant qu’on est à l’école, lui, il est sur son ordinateur à essayer de trouver des solutions. C’est impressionnant d’entrer dans son bureau parce qu’il a les alignements de toutes les équipes derrière lui. Tu lui parles d’un joueur et il sait pour quelle équipe il joue, à quelle position, s’il est gaucher ou droitier. 

« Il connaît la game, les joueurs et il nous connaît en tant qu’équipe. Il connaît les valeurs de chaque joueur et sait comment les exploiter. Je ne suis pas inquiet : si un jour il veut faire un retour dans la LNH, il va être capable. Il a l’étoffe pour le faire », a ajouté le jeune de 18 ans.

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Jack Hughes empoche le gros lot - TVA Sports

L’attaquant Jack Hughes aura la chance de bien remplir son compte en banque, lui qui a apposé sa signature au bas d’un nouveau contrat de huit saisons avec les Devils du New Jersey, mardi.

Selon The Athletic, l’athlète de 20 ans empochera en moyenne huit millions $ par saison.

Hughes écoule présentement la troisième et dernière année de son contrat d’entrée dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Il serait devenu joueur autonome avec compensation à la fin de la présente campagne.

«Je suis excité d’avoir signé ce contrat, pour moi et ma famille, de dire Hughes, dans un communiqué de presse émis par les Devils. J’aime jouer au New Jersey. Je ne voudrais pas être ailleurs et nous bâtissons quelque chose réellement spécial. Je crois en ce que nous faisons et nous avons une chance de connaître du succès à long terme.»

Hughes n’a pas encore tout à fait répondu aux attentes placées généralement dans un tout premier choix au total, lui qui a été le premier à entendre son nom en 2019. Néanmoins, le frère de Quinn, avec les Canucks de Vancouver, a démontré des bribes du talent qu’il possède, lui qui comptait 55 points en 119 matchs en carrière avant le duel devant opposer les Devils aux Sharks de San Jose, en soirée. Il a d’ailleurs noirci la feuille de pointage 31 fois en 56 duels la saison dernière.

En 2021-2022, Hughes a amassé trois points avant de se blesser à une épaule durant le deuxième match de l’année des siens. Il devait être de la formation des siens contre la formation californienne.

«Aujourd’hui [mardi] est un grand jour pour l’organisation des Devils du New Jersey, a ajouté le directeur général de l’équipe Tom Fitzgerald. Ce contrat démontre l’engagement de Jack et sa famille envers nous et vice-versa. Nous bâtissons quelque chose d’unique et de spécial et Jack fait partie du noyau de l’équipe. C’est simplement le début de ce que nous pensons être en mesure d’accomplir, alors que nous continuons de travailler pour assurer le succès à long terme de l’équipe.»

Le nouveau contrat de Hughes n’est pas sans rappeler celui de son coéquipier Nico Hischier, lui aussi un tout premier choix au total, mais en 2017, qui a conclu un pacte de sept ans, d’une valeur de 50,75 millions $, en octobre 2019. L’entente de Hughes est encore plus similaire à celle de Nick Suzuki, du Canadien de Montréal, qui a accepté une offre de huit ans et 63 millions $ le 12 octobre.

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Jack Hughes empoche le gros lot - TVA Sports
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Patrick Roy est intéressé au poste de DG du Canadien - La Presse

L’ancien gardien vedette des Canadiens de Montréal, Patrick Roy, écoutera si le propriétaire du club, Geoff Molson, lui fait signe pour discuter de la succession de Marc Bergevin. Sans nouvelle du CH depuis dimanche, Roy se dit intéressé et prêt à travailler avec le nouveau vice-président des opérations hockey du club, Jeff Gorton.

MIKAËL LALANCETTE Le Soleil

Bombardé de questions sur le Canadien en marge de l’entraînement matinal de son équipe junior, les Remparts de Québec, Roy n’a pas tenté de se défiler. «Je ne suis pas là pour me vendre, a-t-il d’abord précisé. Est-ce que j’aurais de l’intérêt? Évidemment, mais je suis conscient que c’est un processus. Si le téléphone sonne, il sonnera et sinon, je vais continuer à faire ce que je fais, ce n’est pas plus compliqué que ça.»

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Un monstre à 2 têtes n'avance que si les 2 têtes regardent dans la même direction - DansLesCoulisses

Geoff Molson a annoncé hier avoir décidé d’y aller avec un monstre à deux têtes (de la même hauteur/grandeur) pour diriger son club de hockey.

Molson a répété qu’il y avait plusieurs modèles à deux têtes dans le hockey moderne… et il a raison. La différence, c’est que le DG se rapporte souvent au président hockey qui lui, se rapporte au proprio.

Chez le Canadien, on a refusé de donner le titre de président à Jeff Gorton. Probablement pour une question linguistique…

Or, le VP exécutif ET le DG se rapporteront tous les deux au président.. qui est aussi le proprio (et qui n’est pas un homme de hockey). Quand tout va bien aller et/ou que tout le monde va être d’accord, ça va être correct… mais dans la discorde, qui va avoir le dernier mot?

Puisque généralement, le titre de VP vient en haut de celui de directeur général, on pourrait penser que ce sera Jeff Gorton. De nombreux insiders anglophones ont aussi rapporté que Jeff Gorton allait être le boss du département hockey dimanche.

De plus, Gorton participera au processus d’embauche du prochain DG, ce qui laisse croire qu’il aura une certaine hiérarchie sur ce dernier.

Mais Geoff Molson a laissé sous-entendre une tout autre réalité hier matin lorsqu’il a répondu que le DG aura le dernier mot.

Difficile d’y voir clair. Qui aura le dernier mot? Si c’est le DG, est-ce que Jeff Gorton aurait la possibilité d’imposer son veto par la suite? Si oui, est-ce que ce serait vraiment le DG qui aurait le dernier mot?

Je dois dire que je suis ravi de voir deux hommes de hockey se séparer les tâches précédemment remplies par Marc Bergevin. J’ai toutefois un doute sur le système à deux têtes à hiérarchie égales.

Un monstre à deux têtes de la sorte ne fonctionne que si les deux têtes regardent dans la même direction.

Qui décidera lorsqu’il n’y aura pas consensus?

Est-ce que ce système fonctionnera?

Qui sera la deuxième tête?

Et surtout, est-ce que Gorton et son homologue souhaiteront envisager la voix de la reconstruction complète? Si oui, est-ce que Geoff Molson l’embrassera totalement et complètement? Est-ce qu’il leur demandera de tourner les coins ronds un peu?

Le Canadien est actuellement l’équipe qui possède la plus grosse masse salariale de toute la LNH.

Si la direction en vient à la conclusion qu’il faut rebâtir, Jonathan Drouin, Christian Dvorak, Tyler Toffoli, Ben Chiarot et Jake Allen trouveront possiblement preneur.

Mais ce sera plus difficile avec Brendan Gallagher, Josh Anderson, Joel Armia, Jeff Petry, David Savard… et Carey Price.

Parce que oui, Jeff Gorton devra s’asseoir avec Carey Price afin de connaître ses intentions tout en lui faisant part des siennes pour le futur de l’organisation. Est-ce que Price souhaitera faire partie d’une reconstruction complète (si c’est l’option choisie, bien sûr)? Pense pas…

Pas sûr que Brendan Gallagher aura envie de perdre ses dernières bonnes années à reconstruire lui non plus…

Mais bon… ne mettons pas la charrue devant les bœufs. Gorton devrait arriver à Montréal aujourd’hui ou demain. Observons qui il rencontrera et qui il nommera (avec Geoff Molson) à titre de DG. Ensuite, attendons de voir quelle sera la stratégie de l’équipe et là, observons ce que Carey Price en pensera.

À noter que les partisans sont ouverts à ce que le CH décide de reconstruire leur équipe. C’est le temps ou jamais selon, Geoff…

Prolongation

– Est-ce que la structure à deux têtes (égales?) pourrait faire peur à certains candidats?

– Selon Alexandre Pratt (La Presse), cette structure aurait de bonnes chances de fonctionner chez le Canadien.

– Il n’y aurait aucun intouchable actuellement chez le Canadien selon Stéphane Waite. [TSLH]

– Jeff Gorton va laisser beaucoup de place au futur DG de l’équipe selon John Davidson, son ancien patron.

– Est-ce que Gorton parviendra à convaincre Jordan Harris de signer à Montréal?

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LNH : jeu blanc de 46 arrêts de Karel Vejmelka face aux Jets; festif offensif pour le Kraken - RDS

Karel Vejmelka a effectué 46 arrêts pour voler le match aux Jets de Winnipeg et permettre aux Coyotes de l'Arizona d'arracher une victoire de 1 à 0.

Même s'ils ont pris d'assaut le filet des Coyotes pendant tout le match, les Jets n'ont pas été en mesure de tromper la vigilance de Vejmelka, qui a enregistré un premier jeu blanc en carrière dans la LNH.

Il s'agit du plus grand nombre d'arrêts effectués lors d'un premier jeu blanc dans le circuit Bettman.

Le gardien tchèque signe seulement un deuxième gain en 14 matchs dans la LNH. Il avait également remporté son plus récent départ contre les Kings, le 21 novembre.

Vejmelka a amorcé la rencontre avec un dossier de 1-9-1 et un pourcentage d'arrêts de ,905 devant la cage de la pire équipe de la section Centrale. Il est un ancien choix de cinquième ronde des Predators de Nashville lors du repêchage de 2015.

Les Coyotes ont pourtant été limité à 15 lancers sur le filet de Connor Hellebuyck.

Antoine Roussel a été l'auteur du seul but des Coyotes, qui ont écoulé les cinq pénalités écopées au troisième engagement.

Roussel, qui a été laissé libre devant le filet, a touché la cible en deuxième période après avoir accepté une passe de l'attaquant Loui Eriksson.

Un quatrième gain en cinq rencontres pour le Kraken de Seattle

Kraken 7 - Sabres 4

Jared McCaan et Mason Appleton ont inscrit un doublé pour mener le Kraken de Seattle à une victoire de 7 à 4 contre les Sabres de Buffalo, lundi soir.

Le Kraken connaît la meilleure séquence de sa jeune histoire, avec quatre victoires à ses cinq derniers matchs.

McCann atteint ainsi le plateau des 10 buts cette saison, lui qui mène le Kraken à ce chapitre. 

McCann a fait mouche une première fois avant le premier entracte, sur le rebond d'un tir de la ligne bleue de Jamie Oleksiak.

Il a réédité de l'enclave en période médiane grâce à une belle passe d'un seul bras de Morgan Geekie, en provenance de l'arrière du but.

Pour Appleton, il s'agissait de ses deux premiers buts dans l'uniforme de Seattle. L'attaquant avait été limité à une passe en dix rencontres cette saison.

Carson Soucy a marqué le premier but de l'histoire du Kraken en désavantage numérique pour ouvrir la marque en première période. 

Premier but du Kraken en désavantage

Brandon Tanev et McCann ont également marqué lors du premier vingt pour procurer une avance de 3-0 à Seattle.

Jaden Schwartz a été l'autre marqueur pour l'équipe victorieuse.

Jeff Skinner a également été l'auteur d'un doublé dans la défaite grâce à ses 7e et 8e buts de la saison. 

À son sixième match dans la LNH, la recrue Brett Murray a inscrit le premier but de sa carrière. Dustin Tokarski a fait 25 arrêts.

Appelé devant le filet à la place de Phillip Grubauer, Chris Driedger a effectué 32 arrêts pour mériter la victoire. 

Le Kraken va terminer un voyage de quatre matchs mercredi soir, à Detroit.

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Qui est Jeff Gorton, nouveau V.-P. des opérations hockey du Canadien? | Vous avez vu? - ICI.Radio-Canada.ca

Un homme en complet sur un plateau de télévision se tient le menton de la main gauche.

Jeff Gorton sur le plateau de NHL Network

Photo : Getty Images / Bruce Bennett

Jean-François Chabot

Le nouveau vice-président des opérations hockey du Canadien de Montréal s’amène avec une vaste expérience et un parcours ponctué de réussites réparties sur près de 30 ans.

Jeff Gorton est un Américain âgé de 53 ans. Natif du Massachusetts, il est diplômé en éducation physique de l’Université Bridgewater State en plus d’être titulaire d’une maîtrise en gestion du sport de Springfield College.

Il n’a que 26 ans quand il fait ses premières armes dans la LNH en tant que directeur du dépistage des Bruins de Boston, lors de la saison 1994-95.

Il occupera ce poste durant cinq ans. Il flaire entre autres les talents de P.J. Axelsson, de Kyle McLaren, de Sergei Samsonov, en plus de mettre la main sur Joe Thornton, tout premier choix en 1997, avant d’accéder au poste de directeur général adjoint.

Son radar continue de tourner à plein régime et Gorton détecte alors des joueurs tels Nick Boynton, Patrice Bergeron, Mark Stuart, David Krejci, Milan Lucic, Brad Marchand et Phil Kessel, les trois derniers lors du même repêchage de 2006.

C’est aussi cette même année qu'il devient directeur général des Bruins par intérim à la suite du congédiement de Mike O’Connell.

Visiblement très bon vendeur, il convainc ensuite les Maple Leafs de Toronto de lui refiler le jeune gardien espoir Tuukka Rask en retour d’Andrew Raycroft, avant de mettre la main sur Zdeno Chara à titre de joueur autonome.

Même s’il n’est plus avec les Bruins quand ils soulèvent la coupe Stanley en 2011, l’équipe lui remet une bague en guise de reconnaissance de son travail de bâtisseur de cette édition championne.

Direction Broadway

Entre-temps, Jeff Gorton se fait montrer la sortie du TD Garden au terme de la saison 2006-2007 après 14 saisons au sein de l’organigramme des Bruins.

Dès l’automne suivant, il accepte de repartir à zéro comme simple dépisteur pour les Rangers de New York. Là encore, il gravit rapidement les échelons, passant à directeur du personnel des joueurs (2008), à directeur général adjoint (2011), avant de succéder à Glen Sather dans le siège du directeur général, en juillet 2015.

Le fauteuil devient éjectable à la conclusion de la saison 2021 quand les Rangers ratent les séries éliminatoires pour une deuxième année de suite.

Il aura quand même eu le temps de laisser sa marque en y allant de l’échange qui a mené Mika Zibanejad des Sénateurs d’Ottawa aux Rangers, lequel est venu s’ajouter à un noyau rempli de promesses comprenant le Russe Artemi Panarin, le Finlandais Kaapo Kakko et le tout premier choix au repêchage de 2020, Alexis Lafrenière.

Sortie abrupte

Jeff Gorton se retrouve en 2021 au cœur de l’affaire qui voit les hauts dirigeants de l’équipe adresser une lettre amère à la Ligue nationale pour sa gestion jugée inadéquate des agressions commises, en mai, par Tom Wilson, des Capitals de Washington, à l’endroit d'Artemi Panarin et de Pavel Buchnevich.

Wilson n’avait écopé que d’une amende de 5000 dollars. Les Rangers réclamaient le congédiement de George Parros, alors directeur du département de la sécurité des joueurs.

À peine 24 heures plus tard, Gorton et le président John Davidson sont remerciés par les Rangers.

Depuis, Gorton oeuvrait comme analyste pour les matchs diffusés sur NHL Network.

Gorton demeure perçu comme un excellent évaluateur de talent qui n’hésite pas à poser les gestes qui s’imposent s’il a le sentiment que cela améliorera la destinée de l’équipe qu’il dirige.

Comme l’a laissé entendre le propriétaire du Canadien, Geoff Molson, durant son point de presse, lundi, Gorton devrait débarquer à Montréal d’ici mercredi pour s’attaquer au dossier du recrutement du prochain directeur général et du nouveau directeur du recrutement du Tricolore.

Et on sait maintenant que Gorton a un contrat à long terme en poche et qu’il va s’installer à Montréal en compagnie de son épouse et de leurs deux fils à temps pour prochaine rentrée scolaire.

Un bandeau annonçant le balado de Radio-Canada Sports : Tellement hockey

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Monday, November 29, 2021

Nomination d'un VP anglophone chez le CH: Une embauche qui déçoit Serge Savard - TVA Nouvelles

Même s'il a été impliqué dans le processus d'embauche de Marc Bergevin en 2012, l'ancien joueur et directeur général du Canadien de Montréal Serge Savard admet que les récents mouvements de personnel de Geoff Molson étaient nécessaires.

Ci-dessus, voyez l'entrevue qu'a accordée Serge Savard à Michel Jean au TVA Nouvelles de 12h.

• À lire aussi: Six candidats potentiels pour succéder à Marc Bergevin

• À lire aussi: Bergevin et Timmins à la porte

«En regardant l'ensemble de l'œuvre, des changements s'imposaient, a-t-il dit lundi, en entrevue à l'émission Salut Bonjour, sur les ondes de la chaîne TVA.

«Il a fait de bons échanges et c'est ça qui nous a amenés en finale de la Coupe Stanley l'an dernier, mais ce que je retiens, c'est qu'il y a eu des repêchages assez affreux dans les 10 dernières années.»   

  • Écoutez la chronique de Jean-Charles Lajoie avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:   

La première sélection de Bergevin, en 2012, a été celle d'Alex Galchenyuk. Ensuite, les choix de premier tour ont été, dans l'ordre, Michael McCarron, Nikita Scherbak, Noah Juulsen, Mikhail Sergachev, Ryan Poehling, Jesperi Kotkaniemi, Cole Caufield, Kaiden Guhle et Logan Mailloux.

S'il est encore trop tôt pour se prononcer sur certains d'entre eux, il faut avouer qu'il s'agit d'un constat d'échec dans l'ensemble. Et le blâme pour cela, il faut le dire, revient surtout à Trevor Timmins.

En 2012, Savard avait rencontré plusieurs candidats pour le poste de DG en compagnie de Molson. Et l'un d'eux, à son avis, pourrait encore être convoité par le Tricolore.

«Vincent Damphousse était parmi nos candidats, mais il s'est désisté à deux reprises à cause de ses problèmes matrimoniaux.»

De plus, Savard avoue qu'il aurait aimé voir un «gars d'ici» être nommé à la place de Jeff Gorton.

«Ça fait une dizaine d'années qu'on parle de cette structure [vice-président des opérations hockey], mais c'est un peu décevant qu'on ait embauché Gorton au lieu d'un gars d'ici.»

«Il y en a beaucoup de bons candidats [au poste de DG] et j'aurais aimé que l'un d'eux soit président des opérations hockey.»

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Tyler Toffoli aura l'occasion de tourmenter les Canucks à nouveau ce soir - DansLesCoulisses

L’an dernier, la mise en place de la division canadienne a permis au Canadien de croiser le fer assez fréquemment avec les autres équipes au nord de la frontière. Certes, il n’est pas rare de voir le CH affronter les Sénateurs et les Maple Leafs plusieurs fois par année, mais ce l’était plus de voir les équipes de l’Ouest canadien aussi souvent.

Parmi celles-ci, il y a évidemment les Canucks de Vancouver, qui ont connu une saison difficile marquée par une longue pause en raison d’une éclosion de COVID-19 dans l’équipe.

Et s’il y en a un qui s’est amusé face à eux, c’est bien Tyler Toffoli. L’attaquant du CH, qui évoluait pour les Canucks avant de venir à Montréal, a tourmenté son ancienne équipe tout au long de la dernière saison, inscrivant huit buts et 13 points en huit matchs contre eux.

Ça inclut d’ailleurs ce petit bijou.

Alors que le Canadien croisera le fer avec ces mêmes Canucks ce soir, Toffoli aura donc l’occasion de reprendre là où il a laissé l’an dernier. Cependant, il devra toutefois le faire avec Christian Dvorak et Josh Anderson comme compagnons de trio cette fois.

Parce que oui, la formation sera la même que celle de samedi dernier pour le Canadien ce soir.

Alors que le CH n’a toujours pas remporté deux matchs de suite cette saison, il a une opportunité en or de le faire ce soir. Les Canucks ne sont (vraiment) pas meilleurs que l’an dernier en date d’aujourd’hui et on sent que ça brasse beaucoup dans l’organisation présentement.

Un peu comme ça brassait à Montréal depuis quelques semaines avant que les fauteuils des dirigeants de l’équipe activent leur fonction éjectable.

Avec ses cinq buts en 23 matchs (il a toutefois 15 points au total), Toffoli ne connaît pas une saison aussi solide qu’en 2020-21. Or, l’an dernier, c’est contre Vancouver qu’il avait enfin débloqué. Est-ce qu’il pourra en faire de même cette année? La réponse dès 19h30.

En rafale

– Dominique Ducharme a l’intention de rencontrer Jeff Gorton dans les prochaines semaines. Non, son poste n’est pas en danger à court terme (mais à long terme, ce n’est pas aussi certain).

– Le nom de Daniel Brière continue de faire beaucoup de bruit.

– J’adore.

– Suspension de trois matchs pour Brad Marchand.

– Divorce à prévoir entre Jake DeBrusk et les Bruins?

– Transaction dans la MLB.

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Dominique Ducharme ébranlé - TVA Nouvelles

Dominique Ducharme a rencontré les membres des médias, lundi, avant le match entre les Canucks et les Canadiens.

L'entraîneur-chef semblait ébranlé lorsqu'on lui a demandé de commenter le départ de son ancien patron, Marc Bergevin.

• À lire aussi: «Notre début de saison est inacceptable» -Geoff Molson

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«Je lui ai parlé quelques fois, hier. On parle de hockey, mais on travaille avec des personnes à chaque jour. De voir quelqu'un partir, ce n'est jamais plaisant. Il y a le hockey, mais il y a aussi les personnes. Dans les derniers mois, on se parlait au moins une fois par jour. Souvent, c'était deux ou trois fois par jour. C'est quelqu'un qui est passionné et qui est intègre. J'ai toujours une bonne relation avec lui.»

Ducharme a également confirmé avoir discuté avec son nouveau patron, Jeff Gorton.

«On s'est parlé rapidement, hier. C'était surtout une petite introduction. On va s'asseoir ensemble quand il va arriver. J'ai hâte de le rencontrer et de regarder vers l'avant.»

Par ailleurs, les joueurs du Canadien de Montréal ont reçu de la belle visite avant le match contre les Canucks de Vancouver, lundi soir au Centre Bell, alors que Shea Weber est venu les saluer.

Les hommes de Dominique Ducharme semblaient visiblement heureux de revoir leur capitaine, qui est absent de l’entourage de l’équipe depuis le début de la saison, lui qui préfère demeurer dans sa Colombie-Britannique natale pour traiter de nombreux mots qui pourraient l’empêcher de jouer un autre match dans la Ligue nationale de hockey.

Dans une vidéo publiée par l’organisation montréalaise, le défenseur Alexander Romanov semble particulièrement heureux de revoir l’athlète de 36 ans, lui qui le salue à l’aide d’une poignée de main chaleureuse. Weber s’est même brièvement ajouté à la traditionnelle partie de jonglerie avec un ballon de soccer de ses coéquipiers.

Weber, qui compte 589 points en 1038 matchs en carrière dans le circuit Bettman, pourrait bien avoir disputé son dernier match au mois de juillet dernier, quand le CH a perdu le cinquième match et la série finale des séries éliminatoires de la Coupe Stanley, contre le Lightning de Tampa Bay. Il s’agissait d’ailleurs de la première présence du défenseur à cette étape de la danse printanière.

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Les quelques récents faux pas au repêchage de Jeff Gorton - DansLesCoulisses

Tout le Québec encense Jeff Gorton depuis deux jours. Normal, le gars a connu du succès au niveau du recrutement à Boston et à New York… et comme DG, il a été excellent.

En quatre mois à Boston, alors qu’il était DG par intérim, Gorton a repêché Phil Kessel, Brad Marchand et Milan Lucic, échangé Andrew Raycroft en retour de Tuukka Rask, puis convaincu Zdeno Chara et Marc Savard de signer avec les Bruins.

À New York, il a l’architecte de la plus récente reconstruction (qui commence à porter ses fruits).

Si Geoff Molson a bel et bien accepté le fait qu’il va devoir reconstruire sa formation, Jeff Gorton était clairement l’une des options au sommet de la pile pour diriger le département hockey de l’organisation montréalaise. Même s’il ne parle pas français…

Cependant, il faut tout de même souligner les quelques bémols récents de Gorton. Sinon, ce ne serait pas fair comme couverture/traitement.

First, attirer des joueurs autonomes à New York est beaucoup plus facile qu’à Montréal. Le dollar américain, les médias qui ont plusieurs sports à couvrir, le style de vie new-yorkais, la langue, les impôts, la pression des partisans, le climat un peu plus doux…

Gorton ne serait probablement pas parvenu à attirer Artemi Panarin à Montréal, par exemple…

Second, Gorton a beau avoir été excellent au repêchage amateur il y a quelques années… disons qu’à New York, il n’a pas été très bon. Surtout pas avec ses hauts choix de première ronde.

La reconstruction ne s’est pas assise sur le repêchage (et le développement) nécessairement.

Il a eu la chance de repêcher à quatre reprises parmi les dix premiers choix overall, dont deux fois parmi les deux premiers (après avoir remporté la loterie).
Ses choix?

2017 : Lias Andersson (7e). Andersson n’a jamais éclos à New York et il a finalement été échangé aux Kings le mois dernier… en retour d’un choix tardif de deuxième ronde.

2018 : Vitali Kravtsov (9e). Kravtsov n’a disputé que 20 matchs dans la LNH et il est actuellement de retour dans la KHL. Il préfère jouer en Russie plutôt que dans la Ligue américaine. Son salaire dans la KHL est beaucoup plus élevé que son salaire dans la LAH…

On ne sait pas si Kravtsov deviendra un jour un joueur important des Rangers.

(Crédit:  YouTube/capture d’écran)

2019 : Kaapo Kakko (2e). Kakko possède un potentiel (très) intéressant. Cependant, il n’a que 46 points en 130 matchs depuis son arrivée dans la LNH. Aurait-il dû disputer une autre saison en Europe avant de s’amener en Amérique du Nord? Fort probablement…

Au moins, il montre des signes encourageants depuis quelques semaines.

2020 : Alexis Lafrenière (1er). Les Rangers ont décidé de sélectionner Lafrenière et non Byfield, Stutzle, Raymond ou Drysdale. Actuellement, Stutzle, Raymon et Drysdale font mieux que Lafrenière dans la LNH. Toutefois, il faudra attendre quelques années avant de savoir si la sélection de Lafrenière était la bonne.

Lafrenière a six points en 20 matchs cette saison et il joue sur le bottom six la plupart du temps.

Cet article ne se veut pas un désaveu envers Gorton. Loin de là…

Mais si l’on se permet de dire que Trevor Timmins a eu du succès il y a plusieurs années et que récemment, il n’a pas connu de succès avec ses choix de première ronde, il faut se permettre de dire la même chose avec Jeff Gorton.

Ceci dit, non, Gorton n’est pas un Timmins 2.0. Il a beaucoup plus de cordes à son arc…

À noter que Gorton a été congédié quelques heures après que les Rangers aient sévèrement critiqué la LNH. C’était après des gestes répréhensibles de la part de Tom Wilson à l’endroit d’Artemi Panarin… qui n’avaient justement pas vraiment été punis.

En rafale

Mise-o-jeu prend vos paris.

– Il y avait effectivement des problèmes de direction chez le Canadien.

– Brad Marchand devra s’entretenir avec la LNH.

– Le Canadien aurait dû remporter une Coupe dans les premières années de Marc Bergevin selon Richard Labbé.

– Trevor Timmins aurait dû être congédié il y a longtemps selon Jean-Philippe Bertrand.

– C’est aussi le bordel à Ottawa…

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Les quelques récents faux pas au repêchage de Jeff Gorton - DansLesCoulisses
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Si Scott Mellanby avait été promu, il aurait nommé Daniel Brière comme DG du Canadien - DansLesCoulisses

Présentement, on parle beaucoup de Mathieu Darche comme prochain DG du Canadien. L’ancien joueur, qui apprend sous la gouverne de Julien BriseBois à Tampa Bay, est souvent cité.

Mais Daniel Brière voit aussi son nom circuler en masse. Il est certainement un candidat de plus en plus sérieux.

À quel point? Au point où Scott Mellanby aurait voulu en faire le prochain DG du Canadien de Montréal.

Si l’ancien adjoint de Bergevin avait été promu au poste présentement occupé par Jeff Gorton, le petit doigt de Renaud Lavoie nous dit que c’est à Brière que serait revenue la tâche de devenir le DG du Club de Hockey Canadiens.

Il est évident que Brière est réputé dans le monde du hockey. Le travail qu’il fait dans la ECHL (il a lancé la franchise dans le Maine) se fait remarquer.

Brière est évidemment un ancien du Canadien (2013-2014) et il parle français. Il pourrait très bien vivre dans la réalité du CH, où le club se cherche un DG francophone pour parler adéquatement aux médias.

Il ne faut pas sous-estimer ses chances d’avoir le poste sous Gorton. Les deux hommes ont déjà travaillé ensemble puisque le club de Brière a déjà été affilié aux Rangers. Il ne travaillait pas avec Gorton directement (il dealait avec son ami Chris Drury), mais il a déjà rencontré le nouveau patron du Canadien.

Dans les faits, on doit se demander si le refus d’engager Mellanby vient du fait qu’il voulait Brière comme DG ou si ce sont des données indépendantes.

Vite de même, je dirais que ça n’a rien à voir, mais qui suis-je pour dire ça?

Attendez-vous à voir de nombreux noms circuler, mais ceux de Brière et de Darche sont les plus populaires en ce moment.

En rafale

– C’est la fin d’une époque à bien des nouveaux.

– Le débat fait rage.

– En parlant de DG.

– Elle est bonne.

– Évidemment.

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Congédiement de Marc Bergevin | On appréciera son règne un jour - La Presse

Serge Savard n’était plus un homme très populaire à Montréal à la fin de son règne. Le Canadien avait certes remporté la Coupe Stanley en 1993, mais subi l’élimination en première ronde l’année suivante, raté les séries en 1995 et connaissait un affreux départ.

Mathias Brunet
Mathias Brunet La Presse

Les gens ne s’en souviennent peut-être pas, mais le DG du Canadien avait été copieusement hué sur la glace du Forum en février 1995 lors d’un match des anciens, au lendemain d’une dégelée de 7-1 aux mains des Flyers de Philadelphie et John LeClair, revenu hanter son ancienne équipe.

Le « Sénateur », comme on le surnommait, a quitté la patinoire le cœur brisé. Comme humiliation, on aurait difficilement pu trouver pire. Savard était un homme usé le jour de son congédiement.

Enfin apprécié plusieurs années plus tard

Il a fallu cinq, dix ans, pour enfin apprécier son règne à sa juste valeur, et même à regretter son départ. Un changement de garde était nécessaire, certes, et la succession n’a pas été à la hauteur, hélas, mais on réserve désormais à Savard une place parmi les grands gestionnaires de l’histoire de l’équipe, avec deux Coupes Stanley et deux participations à la finale, en 1983 et 1993.

Bergevin n’a pas la feuille de route de Serge Savard, mais, comme lui, malgré le nécessaire changement de garde, il faudra du temps pour apprécier son travail.

Entre 1994 et 2012, année de son arrivée, le Canadien a remporté seulement six rondes en dix-sept ans et obtenu une saison de 100 points ou plus une seule fois.

Entre 2013 et 2021, sous son règne de neuf ans, le CH a remporté six rondes, atteint la demi-finale de la Coupe Stanley une fois, la finale une fois, et amassé 100 points ou plus quatre fois (au pro rata d’une saison complète en 2012-2013).

Il y a évidemment eu des ratés en deuxième partie de parcours, mais avec les années, on retiendra sans doute davantage les bons coups avant les mauvais.

Un changement inévitable

Malgré tout, un changement devenait inévitable. Geoff Molson a pris la décision qui s’imposait afin d’entamer un nouveau cycle. Marc Bergevin était lui aussi un homme usé, vidé après cet éreintant parcours l’été dernier et la perte de soldats importants.

Les habitués de cette chronique connaissent le nouveau patron hockey du CH, Jeff Gorton, congédié injustement par un propriétaire émotif l’an dernier par les Rangers dans la foulée de l’affaire Panarin/Wilson.

« La reconstruction annoncée il y a deux ans sera moins longue que prévu à New York, grâce au génie de Jeff Gorton, le DG le plus sous-estimé de la Ligue nationale de hockey », écrivait-on ici en avril 2020.

Comme un nombre grandissant de gestionnaires, Jeff Gorton, 53 ans, n’a jamais joué au hockey à un haut niveau. Mais ce détenteur d’un diplôme universitaire en éducation physique et d’une maîtrise en gestion du sport possède un flair sûr.

Un brillant homme de hockey

Gorton a préparé la table pour Peter Chiarelli à Boston en repêchant Milan Lucic, Brad Marchand et Phil Kessel (au cinquième rang, mais quand même) et en acquérant Tuukka Rask, Marc Savard et Zdeno Chara.

Gorton a entamé la reconstruction des Rangers il y a quelques années. Il a réussi à amasser quatre choix de première ronde et trois choix de deuxième ronde dans les années suivant son arrivée en 2015. La plupart étaient des joueurs de location, parmi lesquels Rick Nash, Kevin Hayes, Mats Zuccarello et Michael Grabner.

Il lui a fallu du courage pour faire exploser le noyau, mais ses échanges ont rapporté des dividendes. La transaction pour Mika Zibanejad, désormais un centre d’élite dans la Ligue, demandait de l’audace. Il était sous-productif à Ottawa et Derick Brassard avait connu de grosses séries éliminatoires un an plus tôt et constituait un joueur très populaire.

Ryan Strome pour Ryan Spooner est un vol aux dépens de Peter Chiarelli des Oilers. Spooner a disputé seulement 25 matchs à Edmonton et il poursuit sa carrière en Suisse. Strome est le second centre derrière Zibanejad.

Notre homme a été favorisé par le contexte dans l’acquisition du défenseur Adam Fox, récipiendaire du trophée Norris l’an dernier, mais on ne peut lui enlever ce coup d’éclat, réussi en retour de deux choix de second tour.

Des erreurs aussi

Gorton n’est pas parfait. Le défenseur Ryan Graves a été un pilier au Colorado, avant de joindre les Devils. Il a obtenu en retour Chris Bigras, un défenseur de Ligue américaine. Le DG des Rangers aurait aussi sans doute pu obtenir davantage pour Ryan McDonagh et J. T. Miller dans ce gros échange avec le Lightning il y a deux ans. Les jeunes obtenus en retour, Vladislav Namestnikov, Libor Hajek et Brett Howden n’ont pas eu un gros impact, mais Gorton a au moins récupéré un choix de première (Nils Lundqvist) et de deuxième ronde.

On vante ses qualités de recruteurs, mais les Rangers, le dépisteur Gordie Clark en tête, ont fait leurs erreurs. La plupart des joueurs importants des Rangers, Zibanejad, Strome, Panarin, Fox, Lindgren, Trouba ont été acquis moyennant des échanges ou sur le marché des agents libres. Alexis Lafrenière et Kaapo Kakko, des réguliers malgré leur jeune âge, ont été repêchés parmi les deux premiers grâce à un coup de chance à la loterie du repêchage.

Nouvelle structure

Geoff Molson a annoncé lundi matin un changement dans la structure de la haute direction. Jeff Gorton fera partie d’une direction désormais à deux têtes, mais il sera sans doute celui des deux qui possède la plus grande expérience. Il faudra aussi trouver un directeur du recrutement amateur pour remplacer Trevor Timmins.

Une refonte complète de la direction était nécessaire pour permettre au Canadien d’entamer une nouvelle phase. Gorton, et son futur associé, ne seront attachés à aucun joueur de l’édition actuelle, ni ses entraîneurs. En bref, les deux nouveaux hommes de hockey auront les coudées franches pour relancer l’organisation.

Des noms circulent depuis quelques jours à titre de candidats pour le poste de DG, dont l’un des prérequis sera le bilinguisme : Mathieu Darche, Stéphane Quintal, Martin Madden fils, Roberto Luongo, Martin Brodeur, John Sedwick, Daniel Brière, Marc Denis.

Patrick Roy serait-il intéressé par une telle structure à deux têtes ? Seul lui le sait.

La recherche sera exhaustive, mais circonscrite dans le temps. On veut un deuxième homme rapidement.

Marc Bergevin laisse à ses successeurs des éléments intéressants. Les vedettes Carey Price et Shea Weber sont en fin de parcours, mais le noyau demeure dans la force de l’âge, le centre numéro un, Nick Suzuki, a 22 ans seulement, et l’équipe a repêché 38 joueurs lors des quatre dernières cuvées, dont 17 dans les trois premières rondes, en plus de choix de première, deuxième et trois choix de troisième ronde en 2022.

Une ère nouvelle commence. Des temps excitants aussi.

DEMAIN : LE RÈGNE DE TREVOR TIMMINS

Une nouvelle voix pour convaincre Jordan Harris ?

Certains se demandent si le départ de Marc Bergevin et Trevor Timmins ne nuira pas aux chances de convaincre l’un des plus beaux espoirs de l’organisation, le défenseur Jordan Harris, de signer un contrat avec l’équipe à la fin de sa saison universitaire. Harris, après tout, voit ceux qui l’ont repêché initialement en 2018 quitter l’organisation. Mais les deux hommes en liens direct avec lui ces dernières années, Rob Ramage et Francis Bouillon, sont toujours en poste. Et qui sait si Jeff Gorton, né et élevé au Massachussetts comme Harris, à 26 minutes de route de chez le clan Harris, ne parviendra pas à convaincre le jeune homme de suivre la même route…

À ne pas manquer !

1-Tous les détails sur la conférence de presse de Geoff Molson lundi matin ici.

2-Guillaume Lefrançois dresse une liste de candidats pour le poste de DG.

3-Geoff Molson peut-il trouver son Theo Epstein, se demande Alexandre Pratt ?

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Canadien: des candidats possibles pour succéder à Marc Bergevin - Le Journal de Montréal

• À lire aussi: «Je ne cracherais pas sur une occasion pareille» – Daniel Brière

• À lire aussi: Les adieux de Marc Bergevin

• À lire aussi: Bergevin et Timmins à la porte

Martin Madden fils

Photo d'archives

  • Âge | 50 ans

Poste actuel : adjoint du directeur général avec les Ducks d’Anaheim

◆ Il travaille pour les Ducks depuis la saison 2008-2009. Il est considéré comme un maître du recrutement amateur.

Mathieu Darche

Photo d'archives

  • Âge | 45 ans  

Poste actuel : directeur des opérations hockey avec le Lightning de Tampa Bay

◆ Il a gagné la Coupe Stanley en 2020 et en 2021, dans un rôle d’adjoint à Julien BriseBois.

Patrick Roy

Photo d'archives

  • Âge | 56 ans

Poste actuel : entraîneur en chef et directeur général des Remparts de Québec

◆ Un membre du Temple de la renommée, un des plus grands gardiens de l’histoire de la LNH, un ancien entraîneur en chef avec l’Avalanche du Colorado.

Daniel Brière

Photo d'archives, mariners du maine

  • Âge | 44 ans  

Poste actuel : président des Mariners du Maine (ECHL)

◆ Il a appris son métier de gestionnaire avec les Flyers de Philadelphie pendant deux ans, comme conseiller au DG, Ron Hextall. Depuis la saison 2017-2018, il a porté plusieurs chapeaux avec les Mariners.

Roberto Luongo

Photo d'archives

  • Âge | 42 ans  

Poste actuel : conseiller spécial à Bill Zito, le DG des Panthers de la Floride

◆ Luongo est employé par les Panthers depuis qu’il a accroché ses jambières en 2018-2019. L’ancien gardien occupe aussi un poste d’adjoint de Doug Armstrong avec l’équipe canadienne pour les Jeux olympiques.

Martin Lapointe

Photo d'archives

  • Âge | 48 ans  

Poste actuel : directeur du personnel des joueurs avec le Canadien

◆ Il fait partie des adjoints de Marc Bergevin. Il pourrait représenter un candidat si Geoff Molson souhaitait piger à l’interne.

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Sunday, November 28, 2021

Patinage de vitesse courte piste | Charles Hamelin fait ses adieux au circuit de la Coupe du monde - La Presse

Une page s’est tournée dans le monde du patinage de vitesse cette fin de semaine : Charles Hamelin a fait ses adieux au circuit de la Coupe du monde.

Katherine Harvey-Pinard
Katherine Harvey-Pinard La Presse

142.

C’est le nombre de médailles que Charles Hamelin, un des patineurs les plus décorés de l’histoire, a remportées sur le circuit de la Coupe du monde au fil de ses 19 années dans l’équipe nationale. Du nombre, 84 (37 d’or, 21 d’argent et 26 de bronze) ont été récoltées sur des distances individuelles.

La retraite pointe à l’horizon pour l’athlète de 37 ans, qui prévoit accrocher ses patins à l’issue des Championnats du monde de Montréal, en mars prochain. Il s’est assuré de finir sa dernière Coupe du monde, à Dordrecht, aux Pays-Bas, en beauté en remportant la médaille d’argent au relais masculin, aux côtés de Pascal Dion, Steven Dubois et Maxime Laoun. Il s’en est suffi de 23 petits millièmes de seconde pour qu’ils décrochent la première place.

« C’était vraiment un week-end super le fun. C’était vraiment cool du jeudi au dimanche », a lancé Hamelin en conférence de presse, dimanche après-midi.

« J’ai essayé de respirer lentement et de regarder autour de moi pour vraiment m’imbiber de l’énergie de la compétition, a-t-il expliqué. C’était vraiment ma dernière. C’est une belle place ici, à Dordrecht. »

J’ai eu de superbes compétitions dans le passé et j’ai fini sur une super belle note avec la médaille d’argent. Je voulais juste revenir avec des souvenirs incroyables de cette place-là, de ce moment-là.

Charles Hamelin

Samedi soir, le personnel et les patineurs de l’équipe canadienne avaient organisé une petite fête à l’interne, question de souligner ses exploits sur le circuit, même s’il reste encore deux grosses compétitions d’ici là. Ses coéquipiers ont lu des discours afin de relater certaines anecdotes à son sujet. Des gâteaux avaient aussi été préparés.

« On a eu une super belle soirée », a indiqué le principal intéressé.

« J’ai dit un petit mot à l’équipe pour les remercier d’être qui ils sont. Je suis vraiment fier de faire partie de l’équipe encore maintenant, avec eux. C’était une ambiance incroyable. »

Cap sur les Jeux olympiques

Charles Hamelin n’a pas remporté de médailles individuelles au cours des quatre épreuves de la Coupe du monde de la saison, mais il ne s’en fait pas plus que ça.

« J’étais vraiment sharp dans tout ce que je faisais. Les courses que j’ai faites m’ont vraiment mis en confiance sur ce que j’étais capable de faire, même encore à l’âge où je suis rendu. »

Je suis encore capable de compétitionner avec n’importe qui et de gagner n’importe quelle course. Il y a des situations qui sont arrivées où je n’ai pas eu les résultats que je voulais dans les courses que j’ai faites. Mais ce n’est pas là l’important. C’est dans quelques mois que ça va se passer.

Charles Hamelin

Dans quelques mois, oui, quand il participera à ses cinquièmes Jeux olympiques.

« C’est dommage parce que ça n’a pas concrétisé les deux dernières fins de semaine, mais je pense que [Charles] est réellement en forme, a affirmé l’entraîneur Sébastien Cros. Il a tout donné avec les gars pour le relais. Je pense qu’il prend vraiment du plaisir. Ce qui est le fun, c’est que tout le monde a bien conscience que ça tire à sa fin, donc ils profitent de Charles pour prendre son expérience. »

Trois médailles pour Boutin

Kim Boutin a été flamboyante à cette dernière épreuve de la saison. En plus d’avoir mis la main sur l’or au 500 m samedi, elle a décroché l’argent au 1000 m dimanche. La Sherbrookoise (1 min 28,510 s) menait le groupe dans les deux derniers tours, mais elle s’est fait dépasser de l’intérieur par la Coréenne Minjeong Choi (1 min 28,417 s) dans le dernier virage. La Néerlandaise Suzanne Schulting (1 min 28,666 s) a pris le troisième rang.

« D’aller retrouver un peu de confiance sur [le 1000 m], ça m’a fait du bien, a-t-elle soutenu. J’ai retrouvé la Kim qui aime courser devant et qui a des jambes jusqu’à la fin. »

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Kim Boutin

L’athlète de 26 ans était aussi de l’équipe canadienne pour le relais féminin, qui s’est emparée de l’argent un peu plus tard dans la journée.

L’entraîneur Sébastien Cros n’était pas du tout étonné des résultats de Boutin, même s’il reste encore du travail à faire avec elle dans l’optique où l’objectif est de remporter une médaille d’or à Pékin.

« Elle a beaucoup travaillé sur sa vitesse de pointe, son relâchement, tout ce qui est exécution technico-tactique, a-t-il fait valoir. Ça a vraiment été un gros travail et ça a fini par payer, donc je pense qu’elle a vraiment évolué sur sa façon de courser. »

La Néo-Brunswickoise Courtney Sarault, qui a récolté une médaille d’argent samedi au 1500 m, a pris le quatrième rang en finale du 1000 m.

Pascal Dion revient décoré

Chez les hommes, Pascal Dion est l’un de ceux qui ont excellé sur les patinoires au cours des dernières semaines. Il revient au pays avec trois médailles individuelles, une d’argent et deux de bronze, toutes remportées au 1000 m. Il se classe d’ailleurs au premier rang mondial dans cette distance.

PHOTO VINCENT JANNINK, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Pascal Dion, à Dordrecht, aux Pays-Bas, vendredi

« De toutes mes années en Coupe du monde, je n’ai jamais fait un top 10 au classement général, donc de finir premier, c’est nouveau. Je ne savais vraiment pas que j’allais être en position de faire un résultat comme ça », a dit l’athlète de 27 ans.

Sébastien Cros ne s’est d’ailleurs pas fait prier pour souligner tout le travail accompli par le Montréalais.

Il a vraiment trouvé la recette. Ça marche. Il a été constant, a gardé ses bonnes habitudes. C’est incroyable, les courses qu’il a faites.

L'entraîneur Sébastien Cros, à propos de Pascal Dion

« Autant sur la gestion d’énergie, les tracés, les choix, c’était vraiment incroyable. Il y a quelques courses là-dedans qu’on va garder dans les livres parce que c’était l’exemple à montrer comment courser. C’était vraiment fort », a commenté l'entraîneur.

L’équipe canadienne de courte piste a terminé sa saison en Coupe du monde avec 17 médailles. Les trois équipes du relais (femmes, hommes et mixte) se sont toutes classées dans le top 5 mondial, ce qui leur assure une place de quota pour les Jeux de Pékin. Les places individuelles déterminant le nombre de patineurs canadiens dans l’équipe olympique seront dévoilées au cours des prochains jours.

L’équipe canadienne sera de retour au pays en début de semaine. Les patineurs bénéficieront d’une semaine de repos après avoir patiné à plein régime pendant plusieurs mois.

« Après ça, pendant le temps des Fêtes et jusqu’aux Jeux, on va s’entraîner beaucoup », a fait savoir Pascal Dion.

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Patinage de vitesse courte piste | Charles Hamelin fait ses adieux au circuit de la Coupe du monde - La Presse
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Carey Price dans la Ligue professionnelle de hockey féminin - Le Journal de Montréal

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