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Tuesday, November 2, 2021

Faudra s'armer de patience - Le Journal de Montréal

Il y a tout juste une semaine, je vous écrivais combien il était agréable de retrouver le plaisir en regardant le Canadien... Trois autres défaites contre une seule victoire plus tard, tout est à refaire. Le CH n’a pas d’identité. Il plante un club un soir donné et se fait planter sans raison deux jours plus tard. Il perd bêtement des matchs contre des adversaires prenables. Plus simplement dit : c’est tout croche !

Pourtant, Mike Hoffman a quatre buts en sept matchs jusqu’ici. Christian Dvorak se maintient au-dessus des 50 % d’efficacité au cercle des mises en jeu et il a amassé quatre points en 10 rencontres. Ces deux acquisitions de Marc Bergevin lors de la morte-saison font le travail. Comme la plupart des joueurs que le DG obtient.

Le problème se trouve davantage sur le plan des éléments qui ont quitté le Canadien. 

J’ai eu du mal à m’acclimater à voir Phillip Danault dans le noir et argenté des Kings samedi. Sa perte semble ajouter inutilement à la pression sur les épaules de Nick Suzuki. Celui qui se retrouve centre numéro un trop tôt veut bien faire mais il veut mal. Suzuki a plusieurs qualités, dont celle de prendre un soin jaloux de la rondelle. Il excelle dans l’art de protéger le disque et de maintenir vivante une attaque contestée en territoire ennemi. Pas cette saison. En fait, il ne compétitionne pas. 

Caufield et Kaliyev

Cole Caufield cherchait continuellement Tyler Toffoli afin de lui refiler le disque. Quand il tirait, c’était mollement. Il n’avait aucune autorité. La nuance entre Caufield et Arthur Kaliyev, des Kings, samedi était affolante. 

Pourtant, Kaliyev a été réclamé au 33e échelon en deuxième ronde de l’encan amateur de 2019 ; Caufield, au 15e rang total. Je ne dis pas que Kaliyev sera à ce point meilleur que Caufield. Je dis que la confiance fait foi de tout au plus haut niveau qui soit. Kaliyev en déborde, Caufield en cherchait dans ses céréales. Le séjour à Laval lui sera bénéfique.

Au secours de Petry

La perte de Shea Weber a son impact le plus néfaste dans le jeu de Jeff Petry. Les Oilers d’Edmonton ont démissionné sur Petry à la date limite des transactions de 2015. On le trouvait inconstant. On voyait qu’il serait incapable d’assumer le rôle de numéro un d’une brigade défensive déficiente. 

Petry est comme ça. À l’aise à la droite du père, mais pas dans la chaise du curé de la paroisse. Il faut souhaiter que le retour de Joel Edmundson aidera Petry à travailler avec plus d’assurance. Je suis convaincu que Jake Allen le souhaite au-delà de vous et moi. Petry est un danger public dans son territoire. 

Bref, il faut s’armer de patience. Trouver une identité n’est pas simple pour une équipe de hockey. Le lendemain de veille de la finale de la Coupe Stanley est plus difficile que tout ce que l’on eût pu imaginer. Si le Canadien participe à la course aux séries, ce ne sera certainement pas dans la chaise du favori. Dans les circonstances, si Geoff Molson souhaite le départ de Marc Bergevin, est-ce que ce n’est pas le tonic idéal ? 

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