La recherche pour le remplaçant de Marc Bergevin est officiellement lancée. Si certains individus sont clairement en campagne électorale et essaient de mousser leur candidature publiquement, d’autres se font plus discrets.
Je n’ai aucun doute que le Canadien fera preuve d’une grande ouverture, c’est-à-dire qu’il prendra une approche «outside the box» et voudra sortir des sentiers battus pour trouver le meilleur candidat possible. La pression est forte. On ne peut pas se tromper.
Avec chaque jour qui passe, un nouveau nom semble s’ajouter à la liste. Plus j’analyse le point de presse de Jeff Gorton vendredi, plus je me questionne s’il n’a pas ouvert son jeu plus qu’on ne le pense. L’ancien DG des Rangers a affirmé que son homme de confiance pourrait être un ancien joueur ou même un agent. Pour des anciens joueurs, ce ne sont pas les candidatures qui manquent. On s’est gâté pas à peu près cette semaine!
En ce qui concerne les représentants de joueurs, le nom de Pat Brisson vient immédiatement en tête. Son nom avait aussi circulé en 2012. Toutefois, je ne crois pas que l’un des agents les plus influents dans la LNH soit prêt à sauter la clôture et renoncer à sa liste impressionnante de clients, qui comprend Sidney Crosby, Patrick Kane, Nathan MacKinnon et compagnie. On peut le rayer de la liste.
Dans Le Journal de Montréal, on avance les noms de Stéphane Fiset, Dominic De Blois, Vincent Lecavalier, Émilie Castonguay, Paul Corbeil, Erik Lupien, Kent Hughes et Allain Roy. On pourrait aussi ajouter Claude Lemieux.
Un lien avec Gorton
Toutefois, celui qui selon moi a une longueur d’avance sur toutes ces excellentes personnes de hockey, incluant Daniel Brière, Mathieu Darche et Martin Madden fils, est le Montréalais Kent Hughes.
Premièrement, la réputation de Hughes dans le monde du hockey n’est plus à faire. Il est reconnu comme étant l’un des meilleurs négociateurs dans la «game». On m’a dit qu’il a déjà été courtisé dans le passé pour des postes de haute direction avec d’excellentes organisations, mais que ce n’était pas le bon «fit».
Serait-il prêt à quitter Quartexx Management, une agence qu’il a bâtie au fil des ans et relever le défi à Montréal?
Travaillant et habitant à Boston, Gorton et Hughes se sont souvent retrouvés dans les mêmes cercles d’influence dans les années 90 et début 2000. Il n’y a aucun doute qu’un lien s’est tissé entre les deux hommes.
Si Hughes n’était pas prêt ou intéressé par un poste de directeur général par le passé, le serait-il maintenant? Ses enfants sont tous aux études universitaires. Peut-être est-il mûr pour le défi. Le fait d’avoir grandi à Montréal et sans doute idolâtré le Canadien peut être un élément supplémentaire qui militerait en faveur de l’organisation.
Hughes a grandi à Montréal avant de s’expatrier à Boston. Si les partisans craignent que Gorton embauche une marionnette, il est clair que l’agent de renom ne laisserait pas tomber toute sa clientèle pour un rôle de second violon à Montréal. Lui donner les rênes de l’organisation serait une indication claire qu’on veut quelqu’un de fort au poste de DG.
DG du CH: un agent en tête de liste - TVA Sports
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