MONT-TREMBLANT | Sans ouvrir la machine à plein régime, Mikaël Kingsbury a dominé de bout en bout pour signer la 69e victoire de sa carrière, vendredi, à l’occasion du retour de la Coupe du monde de Tremblant.
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Premier après la finale même s’il n’avait pas réussi sa meilleure descente, Kingsbury se disait qu’il n’avait qu’à améliorer légèrement sa performance en super-finale sans forcer la note pour monter sur la première marche du podium.
« On apprend de nos erreurs, a expliqué Kingsbury dont le plaisir de gagner à la maison aurait été encore plus grand en présence des amateurs. Lors de la Coupe du monde à l’Alpe d’Huez, j’ai pesé trop fort sur le gaz pour démolir tout le monde, ce que je n’avais pas besoin de faire. J’ai été deux secondes plus rapide qu’Ikuma Horishima, mais je me suis retrouvé en troisième place. »
« Cette fois-ci, j’ai été intelligent et je n’ai pas répété la même erreur et je me suis contenté de réussir une bonne descente, une meilleure qu’en finale, de poursuivre le skieur de Deux-Montagnes qui occupait aussi le premier rang après les qualifications et la finale en France avant la pause des Fêtes avant de glisser au troisième rang. J’ai bien joué mes cartes et j’ai été stratégique. Je suis content de ma gestion de course de A à Z. Je sais que je suis capable de réussir une descente en 21 s 50, mais est-ce que le risque en vaut la peine ? J’ai obtenu 86,24 avec un chrono de 22 s 6. »
Prêt pour le double périlleux
Kingsbury est convaincu qu’il peut offrir une meilleure performance, samedi, alors que sera disputée la deuxième étape de la Coupe du monde de Tremblant.
« J’ai encore beaucoup d’essence dans le réservoir, a-t-il imagé. C’est possible que les gars ouvrent la machine, mais j’ai un saut plus difficile dans ma manche en haut de parcours. Je serai prêt à faire mon double périlleux, demain [samedi], et j’aurais pu le tenter aujourd’hui [vendredi], mais je voulais voir ce qu’Ikuma allait faire. Je vais continuer d’être intelligent. J’ai aussi beaucoup de jeu pour améliorer ma vitesse. »
Près de Horishima
Dans sa lutte au maillot jaune de meneur au classement de la Coupe du monde solo, Kingsbury a réduit l’écart avec le Japonais Horishima.
« J’ai pris un gros 40 points sur Ikuma et je veux continuer de réduire l’écart ou même aller le chercher, a-t-il souligné. La deuxième place de Walter Wallberg qui a devancé Ikuma est aussi une bonne chose. »
Wallberg a été plus rapide que Kingsbury, mais le vainqueur ne s’en formalisait pas.
« La vitesse ne représente que 30 pour cent dans le pointage final et ma ligne de ski est bien meilleure, ce qui m’a permis d’aller chercher la victoire, a expliqué l’auteur d’une 98e médaille en carrière. Son chrono n’a pas influencé ma stratégie. »
Il vise le dossard numéro 1
Premier au classement en duo et au général, Kingsbury souhaite terminer aussi au sommet en solo. Il accuse actuellement 28 points de retard sur Horishima.
« Un de mes objectifs cette année était de me présenter aux Jeux olympiques à Pékin avec le dossard numéro 1, a-t-il raconté. Je me rapproche. »
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