Pour une deuxième année de suite, Félix Auger-Aliassime a atteint la ronde des 16 des Internationaux d’Australie. Il est passé au tour suivant grâce à une victoire expéditive contre le Britannique Daniel Evans.
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Il s’agit de la cinquième fois à ses six derniers tournois du Grand Chelem qu’il atteint au moins le quatrième tour. Un modèle de constance.
« C’est comme n’importe quoi dans la vie. Lorsque tu vis de nouvelles choses, ça te prend un certain temps avant de trouver ta zone de confort, a expliqué Félix Auger-Aliassime en conférence de presse. Je me sens davantage à ma place à mesure que je joue des tournois majeurs.
« Je sais aussi que les matchs peuvent être longs. Tu dois être détendu et concentré parce que tu es conscient que les opportunités peuvent aller et revenir. On l’a constaté lors de mon match de premier tour.
« Les expériences du passé te donnent plus de confiance en tes moyens, mais elles ne te garantissent pas des victoires. »
Cette belle confiance subira un bon test lors du prochain match. Auger-Aliassime affrontera le Croate Marin Cilic, lundi. Ce dernier a vaincu le Russe Andrey Rublev, cinquième favori du tournoi, en quatre manches.
Le protégé de Fred Fontang a perdu ses trois affrontements contre Cilic depuis son passage chez les professionnels.
Il n’a gagné qu’une de ses sept manches contre le vétéran de 33 ans. Le dernier affrontement s’est déroulé en finale du tournoi sur gazon de Stuttgart, l’an dernier.
Depuis ce choc, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et Auger-Aliassime est maintenant un joueur différent. On peut penser que ce dernier voudra remettre les pendules à l’heure.
Douce revanche
Auger-Aliassime a pris une douce revanche dans la nuit de samedi, heure de Montréal.
Il a vaincu le Britannique Daniel Evans de façon convaincante (6-4, 6-1 et 6-1). C’est ce même Evans qui avait privé Auger-Aliassime d’un premier titre de l’ATP lors d’un tournoi préparatoire à Melbourne, l’an dernier.
Une performance à sens unique où la neuvième raquette mondiale a prouvé qu’il était le patron sur le court.
« C’est difficile de ne pas être heureux de ma performance, a souligné Auger-Aliassime. Je servais bien durant le match et je sentais bien la balle.
« Je savais que si je continuais sur la même lancée, les bonnes choses allaient arriver. »
La défaite subie l’an dernier contre Evans ne l’a pas trop dérangé.
« Je n’y ai pas trop pensé. Lors de cette finale, j’avais tellement mal joué. Je savais que j’étais un meilleur joueur que je l’avais démontré. Je suis maintenant un meilleur joueur de façon globale.
« Je ne voulais pas que le scénario de l’an dernier se répète à nouveau. J’étais prêt physiquement, mentalement et sur le plan tactique. J’étais prêt à tout. »
La clé, le service
La qualité des performances d’Auger-Aliassime est souvent liée à ses succès au service. Lorsqu’il est en confiance avec cette partie de son jeu, il devient difficile à battre. La preuve ? Contre Evans, il a remporté 91 % de ses points lorsqu’il était capable de réussir sa première balle.
« Je me sentais plus détendu que lors de mes deux premiers matchs du tournoi, a précisé la fierté de L’Ancienne-Lorette. J’ai été en mesure de générer plus de puissance et de mieux placer ma balle. »
Même s’il dominait, Auger-Aliassime a gardé son rythme de croisière. Il se méfiait d’Evans.
« À la fin, je voulais seulement conserver ma concentration. Lorsque j’ai pris le contrôle, je n’ai plus regardé derrière moi. J’ai continué de bien servir tout en me donnant des chances sur son service. C’est mieux de gagner de cette façon pour la suite des choses. »
Encore en ronde des 16 - Le Journal de Québec
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