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Tuesday, November 1, 2022

Cole Caufield, un mini-Ovechkin - Le Journal de Montréal

Cole Caufield a déjà inscrit sept buts en neuf matchs. On se disait que s’il en marquait 30 ou 35, cette année, ça serait super. Là, il est sur une cadence de 60 buts et je crois qu’il n’y a pas de plafond dans son cas.  

Depuis les belles années de Stéphane Richer, je ne me souviens pas d'avoir vu un joueur du Canadien avec le potentiel d’en marquer 50 par saison et lorsque je vois la complicité qui existe entre lui et Nick Suzuki, c’est vraiment encourageant. 

Les deux se complètent à merveille. Caufield permet à Suzuki de prouver qu’il est un bon capitaine, car ce dernier n’hésite jamais à lui refiler la rondelle. Même quand il est en bonne position, Suzuki sacrifie parfois un tir en faveur d’une passe à Caufield. C’est à la fois intelligent et généreux. C’est ainsi que l’on développe une chimie. 

Même dans la défaite, les partisans du Canadien peuvent enfin voir un spectacle et rêver à une formation dominante, un jour, au Centre Bell. 

Un mini-Ovie

Caufield, c’est un mini-Ovie! Il me fait penser à mon ancien coéquipier Alexander Ovechkin de plusieurs façons. D’abord et avant tout, les deux adorent marquer des buts et ça se voit dans le sourire de Caufield. Ce sont des gars qui veulent marquer, encore et encore. 

Ils lancent de partout et ils peuvent marquer de n’importe où. Ils n’ont jamais assez de buts, que ce soit dans les entraînements, les périodes de réchauffement ou les matchs. 

Caufield est en train de développer avec Suzuki cette synergie que je voyais à Washington entre Ovechkin et Nicklas Bäckström. J’étais leur gardien et même pendant les matchs, il y a des moments où je me transformais en partisan. J’adorais les voir ensemble. 

Ils ne marquaient pas tout le temps, évidemment, mais ils faisaient des pièces de jeu à couper le souffle. C’était de toute beauté. Après la partie, gagne ou perd, les spectateurs en avaient eu pour leur argent. Je vois la même chose à Montréal et on peut tous s’exclamer: «Enfin!» 

J’ai l’impression que Caufield a appris beaucoup de choses l’an dernier. Ce fut la traversée du désert avant son éclosion en seconde moitié de saison. Il a compris ce qu’il devait faire pour réussir. Il a encore beaucoup de choses à apprendre, mais marquer des buts, il a ça dans le sang. 

Du caractère

Parlant de chimie chez le Canadien, ça ne se limite pas à Caufield et Suzuki. L’équipe démontre beaucoup de caractère et ce que j’aime, c’est que peu importe les décisions de l’entraîneur, tout le monde semble accepter son rôle, y compris les vétérans. 

Ce n’était pas encourageant de voir le Canadien prendre la route après deux défaites locales contre les Stars et le Wild, mais les hommes de Martin St-Louis ont signé des victoires à Buffalo et à St. Louis. 

St-Louis ne doit rien à personne et il fait les ajustements nécessaires. Il apprend à connaître ses joueurs et la façon dont il gère ses gardiens de but est un reflet de sa manière de diriger. Je me demande d’ailleurs si on n’aura pas une lutte devant le filet dans quelque temps, car Samuel Montembeault progresse. 

J’avais dit que je voulais voir un peu plus de hargne chez lui et si ce n’est pas venu verbalement, au moins ça paraît devant le filet. Il affiche une belle confiance et contrairement à l’an dernier, il n’accorde pas ce fameux but de trop qui mine le moral d’une équipe. On sent qu’il a gagné le respect de ses coéquipiers. 

Bref, on voit beaucoup de positif jusqu'ici.

- Propos recueillis par Gilles Moffet 

ENTREFILETS 

Bravo, Samuel!

Je suis vraiment très heureux pour Samuel Poulin, qui a connu son baptême du feu dans la LNH avec les Penguins de Pittsburgh, la semaine dernière. Je l’ai connu lorsqu’il était tout petit parce que j’ai joué avec son père, Patrick, et que nous avons toujours gardé le contact. Pat était mon cochambreur sur la route à sa dernière saison. Il peut être fier de son gars, à qui je souhaite une très longue carrière. 

Coyotes et Nordiques

En parlant de la situation loufoque des Coyotes de l’Arizona à TVA Sports, mon ancien entraîneur Michel Therrien a jeté une douche froide à ceux qui espèrent toujours le retour des Nordiques à Québec. Il ne croit pas voir ça de son vivant, disait-il. D’après moi, ça n’arrivera pas sous l’ère de Gary Bettman, mais il sera bien obligé de prendre sa retraite un jour. Peut-être que les choses changeront à ce moment et je le souhaite. La rivalité Canadiens-Nordiques a marqué mon enfance et j’aimerais la revoir. 

Autre record québécois

Marc-André Fleury a établi une nouvelle marque, en fin de semaine, en signant une 62e victoire en tirs de barrage en carrière, dépassant ainsi l’ancien meneur, Henrik Lundqvist. Ça n’équivaut certes pas à une coupe Stanley, mais Fleury peut être fier de lui. J’admire ces records qui ont un lien avec la longévité d’un athlète et à 37 ans, Fleury est dans une condition physique admirable. Un autre record appartenant à un gardien de but québécois. 

Un record de Howe à la portée d’Ovie

On dirait qu’Alexander Ovechkin établit de nouveaux records chaque mois. Cette fois, il s’attaque à une marque du légendaire Gordie Howe, soit 786 buts en carrière avec la même équipe, les Red Wings de Detroit. Ovie, qui est très fier d’être un «Capital», en a 784. 

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