28 novembre 2021, les Canadiens de Montréal prennent une décision majeure: le directeur général Marc Bergevin est relevé de ses fonctions après plus de dix ans à occuper le rôle «d’architecte» du Bleu-Blanc-Rouge.
Un an plus tard, le moindre que l’on puisse dire est que l’héritage de l’homme de hockey rapporte gros, très gros au Tricolore.
L’ère Marc Bergevin s’étant conclue sur une note plutôt négative, plusieurs semblent garder un goût amer de son règne.
Pourtant, Nick Suzuki, Cole Caufield, Kaiden Guhle, Arber Xhekaj, Jordan Harris, Josh Anderson, Joel Edmundson, Jake Allen, Samuel Montembeault et Jake Evans, pour ne nommer qu’eux, sont tous issus de sa décennie avec la Sainte-Flanelle.
Sans rien enlever à la nouvelle garde montréalaise menée de main de maître par Kent Hughes et Jeff Gorton, entre autres par la brillante acquisition de Sean Monahan, par la gestion du grinçant dossier Jeff Petry ou encore de l’audacieuse transaction de Kirby Dach, l’avenir du CH passe et passera par de nombreux joyaux signés Marc Bergevin.
Enfin un premier centre
Nick Suzuki est certes le principal legs du Québécois. L’ancien choix de premier tour, 13e au total des Golden Knights de Vegas acquis en retour des services de Max Pacioretty est devenu le plus jeune capitaine de la riche histoire des Canadiens, plus tôt cet été. Âgé de seulement 23 ans, Suzuki s’impose sur la patinoire avec une récolte de 12 buts et 12 mentions d’aide pour 24 points en 21 matchs depuis le début de la campagne, et ce, malgré un nouveau rôle de capitaine et l’entrée en fonction d’un contrat de huit ans et 63 millions $. Enfin l’organisation compte sur un véritable «premier centre» digne de ce nom.
Un marqueur de 40 buts?
La sélection de Cole Caufield au 15e échelon de l’encan 2019 est assurément la meilleure prise issue d’un repêchage de l’ancien état-major. L’Américain a un talent unique, soit maîtriser l’art de marquer des buts. Celui que les partisans surnomment «Goal Caufield» fait vibrer le Centre Bell comme le faisait P.K. Subban, et ce n’est pas peu dire. Outre son sens du spectacle, l’ailier âgé de 21 ans se classe parmi l’élite du circuit Bettman avec 12 buts (dont 8 égalisateurs lors de situations d’importances) et 9 passes en 21 parties jouées cette saison. Son lancer signature jumelé à la vision d’un certain Nick Suzuki causent et causeront des maux de tête à de nombreuses équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH).
Un jeune... vétéran
Plusieurs étaient sceptiques du choix de Kaiden Guhle, 16e au total lors du repêchage 2020 alors que de talentueux produits de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) étaient toujours disponibles, en occurrence Hendrix Lapierre, Mavrik Bourque et Dawson Mercer. À ses premiers pas avec le Tricolore, le jeune Guhle fait écarquiller les yeux non seulement par sa production de 8 points en 21 joutes, mais également par sa maturité sur la patinoire, sa capacité à affronter les meilleurs trios adverses et par son impressionnante mobilité malgré un imposant gabarit. Les plus audacieux tracent un parallèle avec l’ancien capitaine Shea Weber, mais une chose est certaine, le jeune défenseur surpasse les attentes en cette saison recrue et contribue largement aux récents succès du club.
La trouvaille Arber Xhekaj
Jamais repêché dans la LNH, ni même dans les rangs juniors, Arber Xhekaj a un parcours hors du commun. À l’occasion de sa première saison professionnelle, le gaillard de 6 pieds 4 pouces et 240 livres a causé toute une surprise en perçant l’alignement de Martin St-Louis. Le robuste arrière fait sa marque grâce à un style de jeu qui est de plus en plus rare dans le circuit Bettman, par son esprit de compétition et par le leadership qui se dégage de son initiative à défendre ses coéquipiers. En d'autres mots, le redresseur de torts occupe un rôle d'importance dans un vestiaire où la chimie semble opérer, et ce, dans un contexte de «reconstruction».
Rien de parfait
À ce jour, aucun directeur général du circuit Bettman n’a une feuille de route sans taches. Naturellement, l’héritage de Marc Bergevin comporte également son lot de moins bons coups. Il y a eu le cas Jeff Petry. Autrement, les lourds contrats sont le principal fardeau avec lequel les actuels dirigeants doivent composer.
Un an plus tard, l'héritage de Marc Bergevin - TVA Sports
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