Si t’as des soucis ou besoin d’un ami, appelle Martin St-Louis. Si un jour l’entraîneur-chef du Canadien souhaite réorienter sa carrière, il pourrait très bien en entreprendre une de conférencier motivateur et s’inspirer du slogan des Intrépides.
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Rien ne va plus chez le Canadien. samedi soir, lors de la visite des Blues de St. Louis, au Centre Bell, la formation montréalaise tentera d’éviter l’affront d’un huitième revers de suite. Une séquence que le Canadien n’a pas traversée depuis ses neuf défaites consécutives subies en temps régulier du 9 au 24 avril 2022.
Au cours de l’actuelle sécheresse, amorcée le 21 décembre par un revers en prolongation au Colorado, le Tricolore a accordé 36 buts, dont 13 lors de leurs 25 infériorités numériques (48 %). À l’inverse, il n’en a inscrit que 12. Quatre d’entre eux, sur 20 tentatives, ont été l’œuvre de l’attaque massive.
L’entraîneur garde son calme
On a beau parler d’une période de reconstruction et dire que c’est un retour à la normale pour le Canadien qui aurait dû en arracher dès le jour un de la saison, plusieurs entraîneurs-chefs s’arracheraient présentement les cheveux. Martin St-Louis, de son côté, parvient à garder son flegme.
« Il ne faut pas seulement se concentrer sur l’endroit où on se trouve et pourquoi on est rendu là. Il faut aussi penser à ce qu’on doit faire pour s’en sortir », a-t-il indiqué au terme de l’entraînement.
« [Le dernier voyage], ça a été une bonne expérience pour moi. J’ai pris un peu de recul et j’ai regardé nos matchs », a-t-il poursuivi.
Par expérience, St-Louis fait possiblement référence à la fois où la marmite a commencé à bouillir au cours du voyage. À Nashville, au terme d’un entraînement rigoureux, il avait indiqué que « la patience avait également une date d’expiration ».
Des joueurs à guider
Par ailleurs, il faut être un sapristi de bon orateur pour faire avaler à ses joueurs qu’une première période au cours de laquelle votre premier tir est survenu en toute fin d’engagement était une bonne période.
À la défense de St-Louis, il faut dire que le Tricolore est rentré au vestiaire après 20 minutes sans avoir accordé de buts aux Rangers. Lors de chacun des quatre derniers matchs du voyage, il en avait accordé au moins deux, en permettant même trois aux Panthers et aux Predators.
« Il faut un plan pour se sortir de là. Il faut guider les joueurs. Contre les Rangers, j’étais content de ce que l’on a attaqué. Il faut continuer de travailler sur notre zone défensive et le reste va venir », a-t-il soutenu au lendemain de ce revers de 4 à 1.
« Quand allons-nous parvenir à renverser la vapeur ? Je ne sais pas. Mais si on privilégie la façon d’y arriver plutôt que de se dire : “Il faut gagner, il faut gagner, il faut gagner”, on va y arriver plus facilement. »
- Jake Allen affrontera les tirs de son ancienne équipe. Le 29 octobre, à St-Louis, il avait repoussé 26 tirs dans un gain de 7 à 4.
Les grands talents de motivateur de St-Louis - Le Journal de Montréal
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