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Friday, September 15, 2023

Huit observations sur la première journée du camp des recrues du Canadien - Radio-Canada.ca

Les espoirs du Canadien qui participent au camp des recrues ont participé à un premier entraînement sur glace au Complexe sportif CN de Brossard, jeudi, avant de mettre le cap sur Buffalo. Ils joueront là-bas un mini-tournoi de trois rencontres auquel participeront également les espoirs des Sabres, des Sénateurs d’Ottawa, des Bruins de Boston, des Penguins de Pittsburgh et des Devils du New Jersey.

Voici huit éléments qui ont retenu notre attention à l’occasion de cette première séance sur glace.

Reinbacher a pris beaucoup de poids

Il y a toujours une démarcation entre les mesures prises par la Centrale de recrutement de la Ligue nationale à l’occasion des tests effectués lors du « Combine » et celles que les équipes enregistrent des espoirs qu’ils viennent de repêcher. Les poussées de croissance soudaines sont monnaie courante.

Mais dans le cas de David Reinbacher, ce n’est pas le pouce de plus qui fait sursauter autant que les 15 livres prises depuis le camp d’orientation de la fin juin. C’est à peine croyable.

Oui, c’est vrai, je pèse maintenant 209 livres (95 kg), a confirmé le défenseur autrichien que le CH a réclamé au 5e rang du dernier encan. Cela va m’aider dans mes batailles en coin de patinoire.

Reinbacher a expliqué que c’était surtout la volonté de la formation de Kloten, où il joue en Suisse, qu’il ajoute du poids à sa charpente. Il y est parvenu en s’entraînant beaucoup et aussi en mangeant davantage. Des collations protéinées toutes les deux heures ont été au centre de son régime.

Sur la patinoire, l’arrière de 1,91 m (6 pi 3 po) dit ne pas se sentir pas plus lourd ou moins rapide.

Maintenant, il va s’agir de garder le même poids et d’ajouter de la force musculaire, a ajouté Reinbacher.

Logan Mailloux a appris de Paul Byron

Le jeune défenseur Logan Mailloux s'entraîne à Montréal depuis plus d’un mois et il est comme un poisson dans l’eau dans l’environnement de Brossard. Déjà qu’il est d’un naturel confiant, il nous a raconté qu’il avait été appuyé dans sa préparation estivale par Paul Byron, qui l’a hébergé pendant plusieurs semaines.

Paul Byron et sa famille m’ont ouvert leurs portes pendant un mois. Ils ont été super. Ç’a été bien, juste avant mon premier camp d’entraînement chez les professionnels, de vivre pendant un mois chez un gars qui a joué 600 matchs dans la Ligue nationale. J’ai pu lui demander conseil.

Tu regardes sa carrière, c’est un gars qui a commencé dans les ligues mineures et qui a gravi les échelons. Il m’a parlé de son attitude qui consistait à s’amener là tous les jours pour se battre de façon à être encore là le lendemain.

Byron, qui accompagne les joueurs sur la patinoire durant des séances d’entraînement informelles, n’a pas encore annoncé sa retraite, mais on voit aisément en quoi son parcours et son approche par rapport au hockey pourraient être bénéfiques aux plus jeunes joueurs. Byron a toujours eu le pied au fond, il a toujours pris sa préparation extrêmement au sérieux, et si Mailloux peut s’en inspirer à l’aube de sa carrière professionnelle, il sera gagnant sur toute la ligne.

Un joueur de hockey sourit pendant une séance d'entraînement.

Logan Mailloux

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Montréal et rien d’autre

Il y a toutes sortes de personnalités à un camp des recrues, et la façon d’aborder la compétition varie d’une personne à l’autre. Il y a les plus humbles qui ne veulent surtout pas avoir l’air de prendre les choses pour acquis. Il y a les lucides qui comprennent leur situation et qui parlent du Canadien comme d’un objectif à plus long terme. Et il y a des jeunes comme Mailloux qui se donnent des cibles élevées.

Je vais être franc, mon but en m’amenant ici est de décrocher un poste avec le Canadien, a lancé Mailloux avec assurance. J’aurais tort de penser autrement.

L’objectif est ambitieux compte tenu du nombre de défenseurs qui se livreront compétition au camp d’entraînement principal, mais certains jeunes peuvent être bien servis en ayant une telle candeur.

Maintenant que ses démêlés sont derrière lui, on sent Mailloux très enthousiaste de pouvoir se concentrer exclusivement sur le hockey et sur sa place dans l’organisation.

Mon but est de jouer dans la LNH, je suis au camp pour ça. Alors, peu importe ce que les gens disent, j’ai la chance de le faire maintenant, a-t-il insisté.

C’est la première fois que je vais porter l’uniforme du Canadien, ça fait longtemps que j’attends ce moment-là. C’est clair que je suis heureux!

Mailloux entend démontrer dès Buffalo qu’il est digne de confiance dans son territoire, qu’il peut défendre adéquatement et qu’il ne se mettra pas hors position inutilement afin de générer de l’attaque.

Farrell ne considère pas qu’il a une longueur d’avance

Sean Farrell aspire lui aussi à commencer la saison à Montréal, car l’expérience de la saison dernière lui a donné une bonne idée de ce qui était attendu de lui. Il a entre autres constaté durant son séjour dans la LNH à quel point le hockey au plus haut niveau était une question de possession de rondelle, et une partie de son travail estival a été de développer des moyens pour mieux protéger la rondelle et maintenir la possession jusqu’à ce qu’il s’en défasse au bon moment.

Farrell en est à un premier camp automnal à Montréal, car le récent bachelier de Harvard était sur les bancs d’école par le passé et n’avait fait que des passages au camp d’orientation durant l’été. Son séjour avec le Canadien en fin de saison dernière lui a néanmoins fait gagner l’expérience nécessaire pour vite trouver ses repères dans l’environnement de travail de l’équipe.

Mais n’allez pas croire que ces quelques rencontres lui confèrent un avantage par rapport à d’autres.

L’an dernier, nous n’avons gagné aucun des six matchs auxquels j’ai pris part. En partant, il y a là une bonne source de motivation d’être un joueur qui peut s’amener et aider l’équipe à gagner. C’est le but de tout le monde ici, de faire partie du Canadien de Montréal et de faire gagner l’équipe un jour ou l’autre. C’est mon approche, mais je sais qu’il me reste beaucoup de chemin à parcourir.

Un joueur de hockey patine pendant un entraînement.

Joshua Roy

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Un capitaine accueillant et inclusif

L’été dernier, l’attaquant Xavier Simoneau et le défenseur William Trudeau avaient passé une partie de l’été à s’entraîner à Brossard avec des professionnels qui allaient et venaient, à commencer par le capitaine du Canadien Nick Suzuki. Aux yeux de l’organisation, cet investissement estival a été une excellente rampe de lancement pour la bonne saison qu’ils ont ensuite connue.

Cet été, Joshua Roy les a imités et il espère en récolter les mêmes fruits.

Je me suis entraîné ici pour la première fois et j’ai vraiment aimé ça, a raconté Roy. On avait une belle petite gang et il y avait plusieurs francophones, alors ç’a été plus facile de s’adapter. Des vétérans comme Nick Suzuki s’entraînaient là et ils nous ont vraiment bien accueillis. Ils nous ont intégrés au groupe. Ça m’a aidé en arrivant au camp. J’étais plus à l’aise, je connaissais les entraîneurs et le reste du personnel. Les entraînements étaient vraiment bons et on était sur la glace quatre fois par semaine. Ç’a vraiment aidé mon développement.

Un joueur de hockey patine pendant un entraînement.

Owen Beck au camp des recrues

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Owen Beck ou la difficulté de répéter

Beaucoup de choses ont changé en une année pour Owen Beck, le choix de deuxième tour du Canadien au repêchage de 2022, qui avait fait sensation au camp d’entraînement de l’an dernier.

Un peu malgré lui, il a établi certaines attentes en vue de ce camp d'entraînement en raison de la façon dont il s’est démarqué l’an passé. Il a également fait partie d’Équipe Canada junior et, signe que son profil a été rehaussé, il était l’un des trois représentants du Canadien à la récente Vitrine des espoirs de l’Association des joueurs de la LNH.

Sent-il une pression un peu différente cette année?

Peut-être un peu, oui, a répondu Beck. Mais je ne veux pas mettre trop de pression sur moi-même ou fixer de quelconques attentes. Je veux juste faire de mon mieux au camp.

Si Reinbacher peut toujours se rabattre sur la Suisse, et si le Rocket de Laval accueillera Joshua Roy et Sean Farrell s’ils n’obtiennent pas un poste à Montréal, c’est un retour dans le junior qui attend Beck dans l’éventualité où il arrive à court.

De façon à se battre pour un poste, ou du moins pour rester le plus longtemps possible au camp, Beck entend continuer de mettre de l’avant son côté couteau suisse et de gagner la faveur des dirigeants avec son jeu responsable. Le centre des Petes de Peterborough avait fait quelques beaux jeux offensifs au camp de l'an dernier, des jeux qui n’avaient peut-être pas été sa marque de commerce jusque-là dans le junior, mais qui étaient annonciateurs de ses progrès à l'attaque.

Ç'avait peut-être été une lacune chez moi l’année de mon repêchage, mais j’ai beaucoup travaillé pour m’améliorer là-dessus, a relevé Beck.

La vitesse d’exécution de la Ligue nationale a pris Beck de court lors de son premier match en carrière, le 28 janvier dernier à Ottawa, et il a cherché à intégrer cette réalité à son entraînement estival de manière à pouvoir jouer à une cadence élevée tous les soirs.

Voyons voir s'il pourra récidiver cet automne.

Heineman au sein d’un trio intrigant

Joshua Roy et Owen Beck joueront sur le même trio au tournoi des recrues. Leur unité sera complétée par l’ailier Emil Heineman, l’un des espoirs de l’équipe qui est le plus près de la Ligue nationale.

Ça fait quelques semaines que je vois Emil Heineman à l’œuvre, il peut vraiment tirer la rondelle et il bataille ferme pour le disque dans les coins de patinoire, a dit Mailloux à son sujet. Il est un de mes préférés sur la glace.

Heineman a compris dès le moment où il s’est joint au Rocket, en fin de saison, qu’il devait apprendre à se démarquer de manière à utiliser son tir le plus souvent possible.

Il a eu un impact dès son arrivée avec nous à Laval, se souvient l’entraîneur adjoint du Rocket, Martin Laperrière, qui se réjouit de la facilité avec laquelle Heineman s’était adapté au hockey nord-américain.

Il croit néanmoins que la constance est l’élément qui sépare présentement Heineman de la LNH.

Dans les ligues européennes, on joue souvent moins de matchs, et ils surviennent à différentes fréquences aussi, a relevé Laperrière. C’est d’habituer les joueurs à l’usure de la LNH, aux matchs à tous les deux soirs. On fait des entraînements de temps en temps, mais il y a le voyagement aussi. On l’amène à gérer sa fatigue, ses émotions ainsi que la préparation physique. C’est pour ça qu’on est là.

Pas de doute qu’en étant jumelé à Roy et Beck, Heineman formera l’un des trios les plus intéressants du Canadien à Buffalo. C’est un tout petit signe des projets que l’organisation a pour lui.

Un gardien de but au hockey posté devant son filet écoute les conseils d'un entraîneur qui se tient près de lui.

Le gardien Jakub Dobes

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Jakub Dobes ajuste son style

Pendant son séjour à l’Université Ohio State, l’entraîneur des gardiens incitait Jakub Dobes à sortir de son filet, parfois jusqu’à six pieds à l’extérieur de son demi-cercle, de manière à ce que Dobes défie les tireurs et mise au maximum sur ses capacités athlétiques. Dobes est un féroce compétiteur, et une telle agressivité devant le filet semble aller de soi.

Or, les instructions viennent de changer depuis qu’il a signé son contrat avec le Canadien et qu’il est passé chez les professionnels. On lui demande désormais d’être installé plus profondément dans son filet et de faire de l’économie de mouvement, une philosophie qui est valorisée un peu partout au sein de l’organisation.

Il y a des choses que je faisais à l’université avec lesquelles je ne pourrai plus m’en tirer maintenant, a candidement admis le grand gardien de 1,93 m (6 pi 4 po) et 93 kg (205 livres).

Le Tchèque de 22 ans a été l’un des gardiens les plus sollicités dans la NCAA avant de terminer la dernière saison à Laval, où il n’a pris part à aucun match. La qualité des joueurs du Rocket lui a toutefois donné un avant-goût de ce qui l’attendait chez les pros.

La vitesse du jeu est assez similaire aux rangs universitaires, mais les joueurs sont bien meilleurs, a-t-il observé. Il va falloir que je sois plus prêt parce que les tireurs sont davantage capables de viser les coins. Ils font de meilleurs jeux, ils sont plus intelligents et ils sont plus expérimentés. C’est ce que j’ai remarqué.

  • Marc Antoine Godin
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