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Sunday, December 17, 2023

Une soirée de soulagement pour Josh Anderson et de construction pour le Canadien - Radio-Canada.ca

Il paraît que boire du bouillon de poulet est bon pour l’âme. Mais jouer un match comme celui que le Canadien a joué face aux Islanders de New York doit lui réchauffer le cœur davantage.

Un doublé de Josh Anderson qui l’a déchargé d’une tonne de pression, un but de Cole Caufield en fin de deuxième période qui a mis fin à une séquence de huit matchs sans marquer, une domination au cercle de mise en jeu, de la circulation devant le filet, et même l’expérience inhabituelle (et un peu cahoteuse) d’avoir à gérer une avance de quatre buts après 40 minutes…

Même si le Canadien a terminé son calendrier 2023 au Centre Bell avec quelques petites bavures et ici et là en troisième période, sa victoire de 5-3 a été un soulagement à plusieurs niveaux.

Le plus soulagé devait évidemment être Anderson. C’était une chose d’inscrire enfin un but à sa fiche, le 4 décembre, même si ce but-là avait été marqué dans un filet désert. C’en était une autre d’enfin déjouer un gardien – deux fois plutôt qu’une – et de sentir que ces buts avaient été déterminants dans la victoire de son équipe.

Lorsqu’il est allé cueillir sa première étoile, Anderson a reçu une ovation durant l’entrevue qu’il donnait sur la patinoire à la télévision. Une ovation chaleureuse qui exprimait tout le soutien dont le gros ailier a pu bénéficier du public durant une léthargie qui ne finissait pas.

Vingt-neuf matchs sans déjouer un gardien, c’est long.

Mais plutôt que se faire servir le traitement Scott Gomez et qu’il devienne l’objet de raillerie pour avoir été incapable de trouver le fond du filet, les amateurs ont continué de soutenir Anderson.

Ils l’ont acclamé tout juste avant sa tentative en tirs de barrage, mercredi face aux Penguins de Pittsburgh, et la vague d’amour après la victoire de samedi l’a carrément soufflé.

Ils auraient très bien pu être frustrés, mais de voir leur soutien lors des deux dernières soirées, c’est vraiment incroyable, a confié Anderson. C’est une soirée dont je me souviendrai toujours. J’ai eu une boule dans la gorge pendant un moment, je dois l’avouer. C’était assez spécial.

Je sais que les deux dernières années ont été difficiles pour les partisans. Ils ont été très patients, mais leur soutien demeure le même tous les soirs, et on le remarque

Martin St-Louis venait d’accueillir ses joueurs à leur sortie de la patinoire, même avec la musique qui jouait à tue-tête dans le vestiaire, il a pu entendre l’ovation à Anderson.

Ça ne me surprend pas, a-t-il dit. Je pense que nos fans apprécient les joueurs qui travaillent. Et malgré leurs obstacles, ils apprécient le fait qu’ils essaient de passer à travers.

Josh a été récompensé et on est bien content pour lui

Un joueur de hockey célèbre un but avec ses coéquipiers.

Cole Caufield a inscrit son premier but en neuf matchs, en fin de deuxième période, samedi soir.

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

L'échec-avant dans l'ADN de l'équipe

Il y a eu plusieurs récompenses dans ce match qui a commencé avec les deux meilleures périodes que le Tricolore a joué jusqu’à maintenant cette saison.

Le premier trio a finalement obtenu un but après quelques bons matchs sans résultat. Complètement déroutés dans les dernières secondes de la deuxième période, les Islanders ont laissé Caufield seul dans l’enclave et en ont payé le prix.

Le travail en échec-avant est devenu au centre des préoccupations du Canadien depuis la défaite à Boston, à la mi-novembre, et le temps consacré à cette facette du jeu commence à payer.

Samedi, le trio de Nick Suzuki a donné une idée de ce que ça pouvait avoir l’air lorsque de bons joueurs sont intraitables en échec-avant. Dès les premières présences, Juraj Slafkovsky, Caufield et le capitaine du CH soulevaient des bâtons et volaient des rondelles pour relancer l’attaque.

Des joueurs de hockey

Cole Caufield marque de près Simon Holmstrom des Islanders de New York qui tente de déjouer le gardien du Canadien Samuel Montambeault en deuxième période, samedi soir.

Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes

Slafkovsky, a noté St-Louis, est déjà l'un des meilleurs de l'équipe dans ce département.

 On était tous les trois engagés en échec-avant, on a provoqué des revirements et généré des chances de marquer de cette façon-là, a noté Suzuki. Ça a été la clé pour nous. 

Quand le Canadien est à son mieux, il est rapide, il presse l’adversaire et le force à commettre des erreurs. Au fil du temps, St-Louis veut que cela devienne un élément fondamental de l’identité de l’équipe.

L’échec-avant, ce n’est pas seulement quand on envoie une rondelle dans le fond de la zone, a rappelé l’entraîneur. Dès qu’on perd la rondelle en zone offensive, on reste là, on reste sur le dos de l’autre équipe et on ne leur donne pas de place pour respirer.

 Je dis tout le temps qu’on se défend dès qu’on perd la rondelle, et parfois c’est à 200 pieds de notre filet. Quand tu as cette mentalité-là, tu as moins à te défendre dans ta zone parce que tu commences tout de suite. 

Les récentes instructions par rapport au travail dans l’enclave ont également été entendues. Non seulement le premier but d’Anderson a été rendu possible grâce au travail de Jake Evans devant le gardien Semyon Varlamov, mais les joueurs du Canadien ont multiplié les déviations et sauté sur les retours au cours des deux premiers engagements. Cela leur a permis de prendre l'avance 35-16 au chapitre des tirs et 18-3 en ce qui a trait aux chances dangereuses.

Une leçon dans un contexte gagnant

Les Islanders ont capitalisé sur une baisse de régime du Tricolore dans les cinq premières minutes de la troisième période, mais le CH a retrouvé sa concentration à la suite d’un temps d’arrêt.

Le Canadien a d’ailleurs eu le luxe d’apprendre une sérieuse leçon dans un contexte gagnant. C’était une rare occasion pour cette jeune équipe d’avoir à gérer un adversaire qui met de côté son plan de match pour attaquer à tout crin afin de revenir dans la rencontre.

C'est vraiment difficile de jouer à ce moment-là parce que notre plan de match était exécuté en fonction de la prévisibilité de leur équipe, a expliqué St-Louis. Mais avec quatre buts de retard en troisième période, ils n’allaient plus suivre leur plan. Ils allaient jouer très librement sur toute la grandeur de la patinoire.

On doit vivre ça en tant qu'équipe, et on n’est pas souvent dans ce genre de situation, avec trois ou quatre buts d'avance en troisième période

Avant le week-end dernier, les joueurs du Canadien s’étaient dit qu’ils devaient profiter de la semaine suivante, avec entre autres trois matchs à Montréal au menu, pour se donner un élan qui leur permettrait d’arriver à Noël en se sentant à l’aise par rapport à leurs performances.

Ils ont récolté cinq points sur une possibilité de huit depuis ce moment.

Même si l’équipe rentrera fêter Noël à la maison, elle restera néanmoins dans ses valises, car les sept prochains matchs ont lieu sur la route. Il s’agit de son plus long périple de la saison, avec un passage souvent impitoyable en Floride avant le jour de l’An.

Cet élan ne serait pas de trop.

Mais c’est en jouant comme il l’a fait dans les 40 premières minutes face aux Islanders que le Canadien se donne les meilleures chances d’en trouver un.

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