Alors qu’il vivait des moments de détresse à ses premières années avec le Canadien, Stéphane Richer s’était décidé à parler de ses états d’âme avec Ronald Corey et Serge Savard.
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« Monsieur Corey et monsieur Savard, comme je les appelais dans le temps, m’avaient dit que je n’avais pas de raisons de m’en faire », a raconté Richer, hier.
« Ils m’avaient expliqué que j’avais tout pour moi. Tu as de l’argent, tu parais bien et tu scores 50 buts par année. Tu ne réalises pas la chance que tu as.
« Ne pense pas au reste. Ça va passer. »
Richer n’avait aucune amertume dans la voix. C’était juste pour dire qu’à l’époque, on en connaissait peu en matière de santé mentale. Mais certains s’en sont moins bien sortis.
« Quand tu vois que des gars comme Todd Ewen [qui jouait le rôle de policier avec le Canadien de 1989 à 1993], des acteurs et des musiciens qui se suicident, c’est grave », a ajouté Richer, qui a déjà avoué avoir pensé à mettre fin à ses jours.
La joie d’aider un jeune
L’ancien numéro 44 aurait aimé parler à des joueurs comme Andrei Kotistsyn, Max Pacioretty et Alex Galchenyuk pour les aider à composer avec le marché du hockey montréalais.
Il le fait occasionnellement dans d’autres sphères d’activités en rencontrant des jeunes dans des réserves autochtones et dans des écoles.
Curieusement, il reçoit des demandes uniquement d’institutions anglophones.
Rien du côté francophone.
« Quand un petit bonhomme court derrière toi pour venir te remercier, je suis content », a-t-il dit.
« Je me dis que j’ai peut-être réussi à en sauver un. »
Naïf
Pour leur part, Guillaume Latendresse et Maxim Lapierre, de TVA Sports et du balado La Poche bleue, disaient n’avoir jamais éprouvé de troubles d’anxiété quand ils jouaient avec le Canadien.
« J’étais peut-être trop jeune et naïf, a expliqué Latendresse qui avait 19 ans à ses débuts avec le Tricolore. Mais je pense qu’avec l’aide de professionnels en santé mentale, les problèmes liés à l’anxiété peuvent être surmontés. »
Son copain Lapierre et lui estiment que Drouin rendra de précieux services au Canadien si celui-ci se sent bien dans sa peau.
Santé mentale: quand Richer était incompris | JDM - Le Journal de Montréal
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