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Thursday, February 10, 2022

13 citations intrigantes de l'entraîneur-chef par intérim du Canadien Martin St-Louis - Le Journal de Montréal

Fraîchement nommé entraîneur-chef par intérim du Canadien de Montréal, Martin St-Louis veut être un entraîneur «très demandant», souhaite ramener le plaisir de jouer et brûle d'envie de faire ses preuves.  

Kent Hughes et Jeff Gorton misent sur l'ancienne gloire du Lightning de Tampa Bay et gagnant de la Coupe Stanley pour stabiliser les performances du Tricolore. Du moins, jusqu'à la fin de la saison: à 46 ans, St-Louis hérite d'un premier poste d'instructeur dans la LNH, un mandat pour l'instant temporaire si l'on se fie au titre «par intérim».

«Je ne veux pas être le gars qui mise contre Martin St-Louis», a cependant répété Hughes en point de presse, visiblement convaincu d'avoir trouvé le candidat qui répond à toutes ses attentes.

Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

Voici ce que St-Louis a dit d'intéressant lors de sa première tempête médiatique montréalaise en tant que membre du Canadien.             

  • Sur son manque d'expérience:   

«C’est une chose à laquelle je me prépare depuis une dizaine d’années. [...] Je n'ai pas besoin de promesses. Donne-moi une chance et je vais te montrer ce que je peux faire. [...] Les choses s’arrangent toujours. Donne-moi une opportunité et je vais tout te donner.»

Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

«Je le sais, que je n’ai aucune expérience. Mais j’en ai beaucoup sur le banc, dans une chambre, sur la glace. Je sais comment tous les joueurs se sentent. J’ai été dans les mineures, sur une 4e ligne, au match des étoiles. Le hockey, c’est du hockey, pour moi. Je n’ai pas peur de ce jump-là. Je sais que je vais m’améliorer chaque jour.»             

  • Sur son poste par intérim et le classement actuel du Canadien:   

«Je ne m’en viens pas ici comme un professeur suppléant. Je m’en viens ici pour montrer ce que je peux faire. On s’arrangera avec le reste cet été, mais j’ai l’intention d’être ici pendant très longtemps.»

«Moi, j’aime ça, les défis. Un, c’est le Canadien de Montréal. Deux, je suis le coach en chef. Ce sont deux bonnes raisons pour arrêter tout ce que tu fais et saisir l'opportunité. Il y a tellement de positif, je ne m’arrête pas au classement, ce n’est pas important. Si tu n’es pas prêt à traverser des obstacles, tu n’as jamais de chances de grandir. Si tu veux juste des choses faciles, c’est difficile de grandir comme humain. Je suis vraiment excité par ce défi.»    

  • Écoutez l’entrevue de Benoit Dutrizac avec Serge Savard, Ancien D.G du Canadien de Montréal sur QUB radio :  

Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

  • Sur sa façon de gérer et ce qu'il souhaite installer au sein du Canadien:   

«Je crois que je vais être un entraîneur très demandant, mais fair. Pas juste demandant physiquement, mais aussi mentalement. Leur demander de comprendre la game. C’est à moi de leur donner les outils pour les aider à le faire. Pas juste sur une base individuelle, mais aussi pour mieux jouer en équipe. Je vais être un étudiant de la game. Je n’ai pas toujours les réponses, mais, dans ma vie, je le sais, que je les trouve toujours.»

«Ce dont cette équipe a besoin, en ce moment, c’est d’avoir du plaisir. Et au niveau pee-wee, ils ont tous du fun. Alors, peut-être que je suis la meilleure personne pour jouer ce rôle. Les doutes ne sont que du bruit. Je vais continuer de me faire juger, mais ce n’est pas important.»

«J’écoute beaucoup de hockey. Ça fait 10 ans que je me prépare pour ça. J’ai une bonne idée de ce qui marche et ne marche pas. Pour jouer de la façon que tu veux, il faut que tout le monde joue ensemble. J’ai un plan, mais c’est impossible pour moi de tout leur donner en même temps. Mon but, c’est d’attaquer les choses une à la fois. Je veux qu’ils aient de l’air, qu’ils respirent, qu’ils aient du fun. Je veux que les joueurs soient mentalement engagés et leur apprendre c’est quoi, jouer en équipe.»

Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

«La culture et l’environnement, leur propre fierté, sont les clés pour convaincre les joueurs de jouer avec un peu de fierté. Ils font mal à leur carrière, à leur image. Comment mesurer l’effort? Ce n’est pas seulement physiquement, mais mentalement, être capable d’absorber l’information et de l’exécuter. Est-ce que je donnais le même effort à la game 53 ou 82 en sachant qu’on ne faisait pas les séries? C’est à l’entraîneur de garder les standards [de performance].»

«Je suis sûr que je peux faire ce que je veux. Il y a beaucoup de choses qui devront arriver pour que les vétérans se trouvent dans les gradins. Je suis un gars positif et très convaincant, et je sais que je vais pouvoir les amener de mon côté et faire en sorte qu’ils donnent leur effort maximal.»             

  • Sur la différence entre un système et un concept:   

«Les systèmes, ça enferme les joueurs et ne leur permet pas de faire les lectures appropriées. Un concept, tu leur permets de prendre des décisions et faire les lectures plus librement. Mais il y a toujours une structure, même dans un concept. Je détestais jouer dans un système, puisque ça limitait mes décisions. Je préfère qu’ils fassent de mauvaises lectures à l’occasion dans un concept, [pas] qu’ils ne prennent aucun risque et ne se fient jamais à leur instinct.»             

  • Sur ce qu'il peut apprendre des entraîneurs adjoints en poste et de ses relations antérieures:   

«Je veux observer comment ils coachent, leur philosophie, je veux être “challengé”. Il faut convaincre les joueurs. Comme entraîneurs, on doit se convaincre aussi. Je n’arrive pas comme un dictateur: je veux apprendre des autres. J’ai toujours été un gars d’équipe et je suis très excité de travailler avec ces gars-là.»

Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal / Agence QMI

«Quand tu évolues comme humain, coach, joueur, tu vois ceux qui font les choses mieux que toi et tu peux prendre des choses de ces personnes-là, les appliquer pour continuer de t’améliorer.»              

  • Sur ce que sa mère, décédée, aurait pensé de cette nomination, et ce que ça représente pour son père, de voir son fils derrière le banc du Canadien:   

«Je suis certain que ma mère me regarde en souriant. Elle m’a toujours dit de leur montrer ce que je pouvais faire. Et je l’ai encore fait. C’est un moment spécial pour mon père aussi. Il a grandi à Mont-Laurier, dans une famille de 14 enfants. Ils écoutaient le match au magasin de télé, puisqu’ils n’avaient pas la télé. Mon père est un fan fini du Canadien. Pour lui, de voir son fils derrière le banc, je sais qu’il est fier de moi. C’est quelque chose de spécial d’avoir été un fan du Canadien et, maintenant, de faire partie de l’organisation. Je vais pouvoir ventiler auprès de lui, pour que je laisse les frustrations derrière moi et que je commence chaque jour de travail avec une nouvelle vision positive.»

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