5 février, 7 h 40 (heure de Montréal) : Mikaël Kingsbury (ski acrobatique : bosses)
La première grande épreuve des Jeux olympiques d’hiver est habituellement l’épreuve des bosses. Les Québécois ont été choyés au cours des dernières années. Mikaël Kingsbury représente le meilleur espoir de médaille au pays, tous sports confondus. Encore une fois cette saison, il est au sommet de son art et il est imperturbable. Avec six victoires en neuf étapes de la Coupe du monde, il y a fort à parier que le plus grand skieur de bosses de l’histoire défendra son titre olympique avec succès.
5 février, 21 h 24 : Laurie Blouin (surf des neiges : slopestyle)
Laurie Blouin n’a que 25 ans, mais on a l’impression de la voir aller depuis si longtemps. La planchiste avait été fantastique à PyeongChang lorsqu’elle avait remporté la médaille d’argent en slopestyle. Elle n’a pas dérougi depuis. Parmi ses faits saillants, il y a certainement sa médaille d’or en big air au Championnat du monde en 2021 et ses quatre médailles aux X Games depuis 2019. La compétition sera relevée, mais Blouin pourrait nous en mettre plein la vue.
6 février, 7 h 40 : Justine et Chloé Dufour-Lapointe (ski acrobatique : bosses)
Les sœurs Dufour-Lapointe sont peut-être moins dominantes qu’il y a quelques années, mais leur cote d’amour est encore extrêmement élevée. Justine et Chloé peuvent encore faire des top 10 et, qui sait, s’approcher d’un top 5. Après tout, les deux sœurs nous ont habitués à élever leur jeu d’un cran lorsque ça comptait le plus. Justine pourra-t-elle remporter une troisième médaille consécutive ? Aussi à suivre, la Française Perrine Laffont, qui est intouchable depuis quatre ans et qui vise un deuxième titre olympique.
6 février, 23 h 54 : Maxence Parrot (surf des neiges : slopestyle)
Quelques mois après avoir remporté l’argent en slopestyle à PyeongChang en 2018, Maxence Parrot a reçu un diagnostic de lymphome de Hodgkin. C’était en décembre 2018. Après plusieurs mois de chimiothérapie, Parrot était de retour en action, en août 2019, dans le cadre des X Games, où il a gagné la médaille d’argent au big air. Il a ensuite obtenu plusieurs autres médailles, aux X Games et en Championnat du monde. Le simple fait de revoir Parrot sur sa planche à Pékin sera une grande victoire en soi.
7 février, 0 h 45 : Valérie Grenier (ski alpin : slalom géant)
Parmi les skieuses à regarder de près, il y a bien sûr Valérie Grenier. Une vraie guerrière. Son cycle olympique a été ardu, avec notamment plusieurs blessures, dont une quadruple fracture de la jambe en 2019 et une blessure à un genou juste avant Noël. Elle ne s’est jamais découragée et elle skie mieux que jamais par les temps qui courent, avec deux top 10 lors des trois dernières courses. L’athlète de 25 ans pourrait faire encore mieux que sa sixième place obtenue en Corée du Sud.
7 février, 5 h 46 : Kim Boutin (patinage de vitesse sur courte piste : 500 m)
Il y a quatre ans, Kim Boutin est entrée dans l’histoire olympique canadienne. Depuis, elle n’a cessé d’impressionner. L’athlète de Sherbrooke connaît encore toute une saison et elle est présentement deuxième au classement général dans l’épreuve du 500 m. La lutte sera chaude cependant avec l’Italienne Arianna Fontana qui connaît une saison du tonnerre. La course du 500 m sera aussi l’occasion de voir à l’œuvre la prometteuse Florence Brunelle, 18 ans, qui avait tout arraché aux Jeux olympiques de la jeunesse en 2020.
9 février, 0 h 45 : Laurence St-Germain (ski alpin : slalom)
Le Canada n’a jamais eu autant de chances de bien faire en slalom. Les Canadiennes sont en feu cette saison. La jeune Ali Nullmeyer est la grande révélation du circuit. Elle pourrait faire un podium. Laurence St-Germain pourrait briller à ses deuxièmes Jeux. Avec deux bonnes manches, elle pourrait épater la galerie ; elle a très bien skié dernièrement. La vétérane Erin Mielzynski a aussi de grands espoirs. Sauf que tout se jouera entre les deux meilleures skieuses au monde : Mikaela Shiffrin et Petra Vlhová. Le slalom féminin sera l’épreuve la plus exaltante de ces Jeux en ski alpin.
10 février, 2 h 30 : Éliot Grondin (snowboard cross)
Même s’il n’a que 20 ans, Éliot Grondin en sera déjà à ses deuxièmes Jeux olympiques. Le Beauceron est craint par tous ses adversaires et il réussit à obtenir de bons résultats. Si vous ne connaissez pas encore bien le snowboard cross, cette discipline saura vous tenir sur le bout de votre siège. En plus, Grondin est l’un des plus beaux espoirs de médaille du Canada. Il a terminé deuxième au classement général la saison dernière.
12 février, 3 h 53 : Laurent Dubreuil (patinage de vitesse sur longue piste : 500 m)
Laurent Dubreuil est l’homme à battre au 500 m. Sa domination est telle qu’il est devenu la référence sur le circuit. Il est le champion mondial en titre sur cette distance et est monté sur le podium à chacune des huit courses de la saison en Coupe du monde. L’athlète de 29 ans mènera la charge de l’équipe de patinage de vitesse sur longue piste. Sa progression depuis les derniers Jeux a été fulgurante et il offrira tout un spectacle aux Québécois qui seront devant leur téléviseur aux petites heures de la nuit.
14 février, 7 h : Marion Thénault (ski acrobatique : sauts)
Vous serez charmé par Marion Thénault. Son sourire, sa joie de vivre et le plaisir qu’elle a à skier ensoleilleront votre début de journée. En plus, elle est parmi les meilleures au monde dans sa discipline. Lors des derniers Jeux, elle n’avait encore jamais pratiqué son sport. Aujourd’hui, elle fait des top 5 régulièrement et a été nommée recrue de l’année sur le circuit de la Coupe du monde. La Sherbrookoise de 21 ans pourrait monter sur le podium et faire tourner bien des têtes.
15 février, 0 h 45 : Sébastien Toutant (surf des neiges : big air)
L’équipe de surf des neiges pourrait ramener une pléthore de médailles à la maison. Parmi les plus belles chances de victoire, il y a bien entendu Sébastien Toutant. Le planchiste de 29 ans tentera de défendre son titre olympique en big air. Il aime les grands moments. Il excelle dans plus d’une discipline et pourrait aussi se démarquer en slopestyle. Ses deux dernières victoires en Coupe du monde étaient par ailleurs en slopestyle.
15 février, 3 h 28 : équipe féminine canadienne (patinage de vitesse sur longue piste : poursuite)
La dernière médaille olympique remportée par les Canadiennes à la poursuite en patinage de vitesse sur longue piste remonte aux Jeux de Turin en 2006. Vous devrez absolument rester éveillé, parce que les choses pourraient bien changer. Les Canadiennes mènent le classement mondial cette saison. Ivanie Blondin, Valérie Maltais et Isabelle Weidemann ont gagné l’or aux trois courses qu’elles ont disputées cette saison, en plus d’avoir fait belle figure avec des podiums lors des deux derniers Championnats du monde. Cette brigade a une chimie remarquable.
16 février, 7 h 44 : équipe masculine canadienne (patinage de vitesse sur courte piste : relais 5000 m)
L’équipe du relais masculin nous a habitués à de grands moments avec six médailles lors des huit derniers Jeux. Charles Hamelin était là lors des trois derniers triomphes et il aimerait bien mettre un terme à sa carrière avec un point d’exclamation. Il a de fortes chances d’y parvenir. Ses coéquipiers Pascal Dion, Steven Dubois et Jordan Pierre-Gilles et lui sont au sommet du classement cette saison. Pascal Dion sera aussi à suivre en individuel au 1000 m. Il connaît la meilleure saison de sa carrière et il domine dans cette catégorie.
16 février, 23 h 10 : équipe féminine canadienne (hockey)
Est-ce qu’on saute les étapes et on met la table immédiatement pour une autre finale d’anthologie entre les Canadiennes et les Américaines ? C’est du moins la finale à laquelle on a eu droit cinq fois au cours des six derniers Jeux. Le Canada avait remporté les grands honneurs en 2002, 2006, 2010 et 2014, mais les États-Unis ont mis fin à la séquence en 2018. Marie-Philip Poulin, Jocelyne Larocque et Ann-Renée Desbiens d’un côté, Hilary Knight, Megan Keller et Nicole Hensley de l’autre. Qui aura le meilleur ?
17 février, 2 h 30 : Brittany Phelan (ski cross)
Oui, l’heure n’est pas idéale, mais il ne faudra manquer pour rien au monde la finale féminine de ski cross. D’abord, parce que c’est hautement spectaculaire. Ensuite, parce qu’il y aura fort probablement une ou plusieurs Canadiennes sur le podium. Quatre Canadiennes sont parmi les douze meilleures au classement. Marielle Thompson et la Québécoise Brittany Phelan sont respectivement troisième et quatrième. Thompson a gagné l’or olympique en 2014 et Courtney Hoffos, l’argent en 2018.
15 moments à ne pas manquer | La Presse - La Presse
Read More
No comments:
Post a Comment