Le Canadien ne compte plus de joueur autonome dans ses rangs. Dernier patineur sans contrat cet été dans l’organisation, Jesse Ylönen a signé un contrat d’un an avec le Tricolore, a annoncé l’équipe lundi matin.
Il s’agit d’une entente à deux volets, ce qui signifie que s’il est cédé à Laval, Ylönen ne touchera pas son plein salaire de la LNH. On ignore cependant quel est ce salaire, puisque le CH a gardé secrète cette information.
Selon Renaud Lavoie, de TVA Sports, il s’agit d’une entente de 775 000 $ dans la LNH et de 200 000 $ dans la Ligue américaine, avec un salaire garanti de 275 000 $.
Ylönen doit toutefois maintenant transiter par le ballottage pour être cédé dans la Ligue américaine, étape qu’il n’a jamais eue à passer jusqu’ici dans sa carrière. Le surplus d’attaquants attendu à Montréal cet automne rendra donc son dossier intéressant à suivre.
Ylönen a inscrit 16 points (6 buts, 10 passes) en 37 matchs la saison dernière à Montréal, et a amassé 32 points (11 buts, 21 passes) en 39 sorties avec le Rocket. Il a essentiellement passé la deuxième moitié de saison dans la LNH ; à compter du 11 janvier, il a été cédé deux fois au Rocket : une fois pendant la semaine de relâche du CH, l’autre fois dans la dernière semaine du calendrier, pour aider le club-école du CH dans sa poussée vers les séries.
Le fait qu’il doive se contenter d’un contrat à deux volets laisse toutefois croire que sa place n’est pas assurée à Montréal. Rafaël Harvey-Pinard, un joueur rendu essentiellement au même point dans sa carrière qu’Ylönen, a eu droit à une entente à un seul volet, de deux saisons, plus tôt cet été.
Le Canadien compte sur 14 attaquants qui détiennent des contrats à un volet en vue de la saison prochaine. À eux s’ajoutent Juraj Slafkovsky et Sean Farrell, qui ont disputé des matchs avec le Tricolore la saison dernière, sans oublier Emil Heineman, qui devrait se battre pour un poste.
Ylönen a été repêché au 2e tour (35e au total) par le CH en 2018. Cette année-là, Montréal avait repêché 11 joueurs, dont 7 dans le top 100. Ylönen et le défenseur Jordan Harris sont les deux seuls qui sont toujours membres de l’organisation. Jesperi Kotkaniemi et Alexander Romanov ont toutefois tous les deux rapporté des choix de 1er tour à l’équipe, des choix qui ont ensuite permis au Canadien d’acquérir Christian Dvorak et Kirby Dach.
Caufield, Newhook et les autres
Ce contrat conclut une saison morte relativement feutrée pour Kent Hughes en termes de contrats. Outre l’entente de 8 ans et 62,8 millions de dollars à Cole Caufield, Alex Newhook (4 ans, 11,6 millions) est le seul autre joueur à avoir signé une entente d’une valeur totale supérieure à 10 millions de dollars.
Le directeur général du Canadien pourra maintenant se pencher sur les dossiers de ses joueurs qui écouleront leur dernière année de contrat en 2023-2024. La plupart d’entre eux ont le droit de signer une prolongation de contrat depuis le 1er juillet.
Samuel Montembeault, Sean Monahan, Mike Hoffman, Rem Pitlick et Chris Wideman deviendront tous joueurs autonomes sans compensation à l’été 2024. On peut présumer que du lot, Montembeault est le plus susceptible de signer une prolongation dans les prochains mois. L’an dernier, son collègue gardien Jake Allen avait signé sa prolongation de contrat le 1er octobre, pendant le camp d’entraînement.
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
Samuel Montembeault
Monahan sera un autre dossier intrigant, mais comme il détient une entente d’un an, il ne peut pas parapher de nouvelle entente avant le 1er janvier. Il faudra aussi voir, rendu là, si le Canadien voudra le retenir à long terme, ou l’échanger à une équipe qui aspire aux grands honneurs.
Arber Xhekaj et Justin Barron sont les principaux joueurs autonomes avec compensation de l’été 2024, en plus d’Ylönen.
Le Canadien de Montréal s’est entendu sur les modalités d’un contrat d’un an avec l’attaquant Jesse Ylönen.
Le club en a fait l’annonce lundi. Il s’agit d’une entente à deux volets.
Le hockeyeur de 23 ans a disputé 37 parties avec le Bleu-Blanc-Rouge en 2022-2023, amassant au passage six buts et 10 aides pour 16 points. Avec le Rocket de Laval, dans la Ligue américaine, Ylönen a récolté 32 points (11-21) en 39 rencontres.
Il s’agissait de la troisième saison de suite où le natif de l’Arizona disputait au moins un match avec le CH. Il compte sur une expérience de 52 parties dans le circuit Bettman.
Ylönen a été un choix de deuxième tour (35e au total) de la Sainte-Flanelle au repêchage de 2018.
Les Canadiens s'entendent sur les termes d'un contrat d'une saison à deux volets avec l'attaquant Jesse Ylönen.#GoHabsGohttps://t.co/NdnvQVYEqu
MONTRÉAL – L'auto-évaluation effectuée durant leur semaine de répit a rapporté pour les Alouettes de Montréal, qui ont stoppé leur séquence de défaites à trois en ayant le dessus, à l'arraché, sur les Stampeders de Calgary au compte de 25 à 18.
Pendant que les feux d'artifice illuminaient la ville au loin, la victoire des Alouettes a été concrétisée par un rendement explosif de la défense et les six placements – oui six – de David Côté. L'unité défensive a ravi la foule avec une interception de Kordell Rodgers et en ne cédant rien sur la dernière poussée des Stampeders qui s'étaient approchés à 10 verges de la zone des buts.
« C'était difficile sur les nerfs comme c'est toujours le cas dans la LCF. On dirait qu'aucune partie n'est facile à remporter. On aurait pu se forger une plus grande avance, mais c'est parfois plus savoureux de l'emporter ainsi », a témoigné l'entraîneur-chef Jason Maas.
« Je trouve surtout que j'ai reconnu notre équipe, par sa façon de se battre. On peut réussir encore plus de jeux, mais personne n'a abandonné. Si on veut décrire ceci comme une victoire de caractère, ça me convient », a-t-il ajouté.
Et tout ça, alors que Najee Murray et Dionte Ruffin venaient d'être remplacés dans la tertiaire en raison de blessures.
« Le gros thème dans ce match, c'est adversité. On a perdu plusieurs joueurs en défense, on était rendus à notre dernier demi défensif. Mais ça prouve la pertinence de ce qu'on prêche chaque semaine, il faut être prêt à jouer peu importe la position. Un gars comme Zach (Lindley) qui doit se contenter des unités spéciales habituellement et il a été à la hauteur ; chapeau », a cerné Marc-Antoine Dequoy qui s'est déplacé de maraudeur à demi défensif en fin de rencontre.
Revenons à Rodgers qui a été ciblé sur le tout dernier jeu du match qui aurait pu pousser le duel en prolongation.
« Je me disais que je serais visé en étant une recrue, je devais être à la hauteur. Voilà ce que j'ai fait et la défense gagne les championnats », a exprimé Rodgers qui a reçu des fleurs de Maas.
Toutefois, l'entraîneur s'est empressé de vanter Kabion Ento qui a inscrit le seul touché du match grâce à un retour d'interception de 52 verges. Une belle vengeance pour celui qui avait été malmené par Toronto lors du match précédent.
« Je suis très fier d'Ento surtout qu'il a eu à changer de côté comme demi de coin. Il avait beaucoup de pression avant ce match. On a parlé avec lui en lui disant qu'il avait été placé dans plusieurs situations pour réussir des jeux et que ce n'était pas arrivé. ‘Allez, c'est le temps d'en réussir un'. C'est merveilleux qu'il ait réussi le plus gros jeu », a souligné Maas.
« Je me soucie surtout de jouer au sommet de mon potentiel pour mes partenaires, pour qu'ils aient confiance en moi. Je me doutais que j'aurais une cible dans le dos, mais tout le monde se fiche de mon dernier match et ce sera la même chose avec celui-ci. C'est toujours le prochain match qui importe », a relativisé Ento.
Après leur dernier match, le 14 juillet, les dirigeants des Alouettes ont tenté d'identifier les éléments qui empêchaient l'équipe de jouer à la hauteur de son potentiel. Sans surprise, l'accent a été dirigé vers les tranchées où des lacunes sautaient aux yeux offensivement et défensivement.
En attaque, il fallait absolument procurer une meilleure protection à Cody Fajardo qui avait subi une multitude de sacs. Cette mission a été accomplie avec brio contre Calgary (2-5).
« Je suis très fier d'eux, ils ont été trainés dans la boue à répétition depuis le début de la saison. Mais ils ont continué de travailler avec le sourire au visage. Je comprends, c'est une histoire de médias, ça vend de la copie. Je suis très fier d'eux, je savais qu'ils seraient très solides quand ils seraient plus à l'aise dans ce nouveau système », a noté Fajardo.
Les efforts visaient aussi à relancer le porteur de ballon William Stanback. Plus solide à sa dernière sortie, Stanback a enchaîné avec une solide soirée d'une moyenne supérieure à cinq verges par portée.
Du côté défensif, Montréal (3-3) devait trouver une manière de déranger le quart adverse. L'ajout de l'ailier défensif Shawn Lemon était au cœur de cet objectif. On peut déduire que l'arrivée de Lemon a fouetté les troupes sur la ligne défensive car Avery Ellis et Jamal Davis ont obtenu des sacs tout comme le secondeur Bryce Notree.
Mais le plan défensif a surtout fonctionné grâce à une stratégie spéciale concoctée par le coordonnateur défensif Noel Thorpe qui a utilisé à outrance le front 30 qui mise sur plus de secondeurs. Cette approche a embêté le quart-arrière Jake Maier dans ses lectures en plus de partir à sa poursuite quelques fois. Le Québécois Frédéric Chagnon a été au cœur de cette approche lui qui joue plus souvent qu'autrement sur les unités spéciales en temps normal.
Pour exposer une prestation encore plus raffinée, il aurait fallu que les Oiseaux soient en mesure d'inscrire plus de touchés.
Ce contexte a transformé le tout en un duel de botteurs. Son vis-à-vis, Rene Paredes, qui a grandi à Montréal, a excellé avec six placements pour souligner son 200e match dans la LCF. L'ancien des Stingers de Concordia a obtenu son plus long sur 53 verges ce qui était déjà sa marque personnelle.
Avec 12 placements, ce match s'est arrêté à un seul du record de 13 dans la LCF.
Blessé depuis le camp d'entraînement, le receveur Tyson Philpot a disputé son premier match de la saison. Il a cependant joué un rôle limité dans le scénario. Une fois de plus, Fajardo a usé de sa chimie avec Kaion Julien-Grant et Austin Mack.
Pour la deuxième fois de la saison, déjà, la météo a provoqué un délai à une partie locale des Alouettes. La demie a été prolongée d'une trentaine de minutes pour les joueurs et les 18 098 spectateurs en raison du ciel orageux.
Samedi prochain, les Alouettes iront croiser le fer avec les Tiger-Cats à Hamilton, eux qui viennent de perdre les services de Bo Levi Mitchell et Matthew Shiltz est aussi blessé.
Un roi empereur en son royaume: sans surprise, Max Verstappen a encore fait honneur à son statut de leader au championnat du monde de Formule 1 en remportant en Belgique sa huitième victoire consécutive cette saison, devant son coéquipier chez Red Bull Sergio Pérez et la Ferrari de Charles Leclerc.
À l'extinction des feux sur le légendaire tracé de Spa-Francorchamps couvert de nuages menaçants, le poleman Leclerc le savait: derrière lui, les surpuissantes Red Bull allaient être difficiles à contenir.
Le Monégasque ne s'est pas trompé puisque dès les premiers tours de roue, Pérez, deuxième sur la grille, a pris l'avantage sur la Ferrari.
Derrière, Verstappen - parti d'une inhabituelle 6e position à cause d'une pénalité pour avoir changé sa boîte de vitesse – a bénéficié d'un accrochage en début de course entre l'Australien Oscar Piastri (McLaren) et l'Espagnol Carlos Sainz (Ferrari) pour se hisser au 4e rang dès la fin du premier tour.
Le Néerlandais a ensuite déroulé, dépassant tour à tour le septuple champion du monde Lewis Hamilton (Mercedes) puis, quelques minutes plus tard, Leclerc. Après huit tours, il était deuxième derrière Pérez.
Porté par la clameur d'un public majoritairement acquis à sa cause, il aura fallu 17 tours pour que le natif de Hasselt, à moins d'une centaine de kilomètres du tracé ardennais, prenne l'avantage sur son coéquipier.
Le double champion en titre, qui signe son 3e succès consécutif à Spa en F1, possède désormais une avance stratosphérique de 125 points sur son premier poursuivant Sergio Pérez, auteur de son deuxième podium consécutif en GP.
Le Québécois Lance Stroll a terminé neuvième.
Alpine voit le bout
Comme en Hongrie le week-end dernier, Lewis Hamilton termine au pied du podium mais récupère tout de même le point du meilleur tour. Il devance l'Espagnol Fernando Alonso, 5e au volant de son Aston Martin.
Derrière, les pilotes Alpine Esteban Ocon et Pierre Gasly finissent respectivement 8e et 11e. Un solide résultat pour l'équipe française qui avait subi deux doubles abandons consécutifs sur les deux derniers GP (en Grande-Bretagne début juillet et en Hongrie le week-end dernier).
Vendredi, l'écurie avait d'ailleurs annoncé se séparer de son directeur Otmar Szafnauer à l'issue de cette 12e manche de la saison.
L'Américain paie le manque de performance de l'écurie, seulement 6e au championnat du monde des constricteurs. Depuis le début de la saison, Alpine peine à répondre à son objectif de se rapprocher du Top 3 du championnat annoncé en février.
Logiquement attendues après leurs performances sur les deux derniers GP, les McLaren de Piastri et de Lando Norris faisaient figure de favorites pour tenir tête à Red Bull.
Rendez-vous manqué pour l'équipe britannique, puisque Piastri a dû abandonner après son accrochage avec Sainz. Lando Norris, deuxième lors des deux dernières courses, termine seulement 7e.
La veille, Piastri avait fini à une impressionnante 2e place de la course sprint pour sa première saison en F1, devant le Français Pierre Gasly (Alpine), mais derrière... Verstappen.
Sur le légendaire circuit de Spa-Francorchamps, niché entre collines et forêts des Ardennes belges, la pluie, qui a joué les trouble-fêtes vendredi et samedi, jour de sprint, n'a fait qu'une courte apparition peu avant la mi-course dimanche. Insuffisant pour bouleverser la hiérarchie.
La Belgique était le dernier rendez-vous pour la F1 avant la trêve estivale. Le paddock retrouvera le chemin des circuit le week-end du 27 août pour le GP des Pays-Bas, sur le tracé côtier de Zandvoort.
Porté par les acclamations de son "Oranje army", Verstappen aura désormais l'occasion, chez lui, d'égaler le record de neuf victoires consécutives de l'Allemand Sebastian Vettel.
Le Comité organisateur de la 57e Finale des Jeux du Québec - Rimouski 2023 (COFJQ) conclut l'événement cet après-midi avec le sentiment du devoir accompli. 3 573 athlètes ont pris part à cette Finale et ont pu vivre une expérience inoubliable. Un public au rendez-vous, une météo clémente, des installations à la hauteur des attentes et plein de sourires permettent au COFJQ 2023 de tirer un bilan positif de sa Finale des Jeux du Québec avec panache.
« Après 3 ans de travail et un report dû à la pandémie, le COFJQ a enfin pu accueillir sa Finale des Jeux d'été. L'équipe a fait un travail colossal, les bénévoles et la communauté d'affaires ont répondu à notre appel et ont grandement contribué à faire de cet événement un succès. Bref, c'est un sentiment de grande fierté qui m'habite! » clame Chantal Pilon, directrice générale de la 57e Finale des Jeux du Québec.
En plus d'avoir accueilli 19 disciplines sportives, le COFJQ a également offert une programmation complémentaire variée pour la population et les touristes avec des cérémonies grandioses, présentées par Desjardins, qui ont rempli le Colisée Financière Sun Life à deux reprises, ainsi qu'un nombre varié d'activités, d'animations et de spectacles tous les jours à la Place des Jeux TELUS. Ce sera au cours de la cérémonie de clôture que seront révélées la région gagnante et la région la plus améliorée de cette édition de la Finale des Jeux du Québec.
Un accueil chaleureux
Que ce soit à Rimouski ou à Saint-Mathieu, les citoyens se sont joints jusqu'à la toute fin aux efforts de mobilisation pour faire de cette Finale une expérience inoubliable pour les athlètes. Ils auront finalement été au nombre de 2 200 bénévoles pour assurer la réussite de l'événement. Sans leurs efforts continus et leurs sourires, la Finale n'aurait pas eu le même succès.
Nous pouvons également noter la bienveillance de mentors sur le terrain par le biais de nos athlètes-ambassadeurs, Maude Charron, Camille Fiola-Dion, Pierre Harvey et Guillaume Leblanc ainsi que la présence de Sport'Aide et de son ambassadrice, Geneviève Jeanson. Leurs interventions et contacts avec les jeunes en ont inspiré plusieurs et ont permis de mettre le mot plaisir au centre de leurs valeurs.
Le président de la Finale, M. José Arsenault, a tenu à souligner la qualité du travail réalisé par le Comité organisateur « Le succès de notre Finale découle du travail acharné des membres de l'équipe et de la planification minutieuse de l'ensemble des volets liés à un événement d'une telle envergure. C'est la force de l'équipe qui a mené à cette grande réussite. »
Plusieurs records fracassés
Le premier bloc de compétitions a été marqué par plusieurs records réalisés par des athlètes d'un peu partout au Québec. En tout, c'est 6 records qui marqueront l'histoire, dont certains dataient de plus de 25 ans. Au-dela des statistiques, c'est l'esprit de camaraderie qui marquera davantage cette Finale, valeur qui colle bien avec le Programme des Jeux du Québec.
Le Programme des Jeux du Québec constitue un maillon essentiel du développement des jeunes athlètes et favorise la détection des talents. Une Finale représente un événement marquant dans la carrière des jeunes athlètes et souvent un tremplin vers les compétitions nationales et internationales comme les Jeux olympiques. « La 57e Finale des Jeux du Québec - Rimouski 2023 a fait rayonner les jeunes athlètes et leurs sports de manière exceptionnelle! Nous avons été témoins de nombreux records des Jeux, d'athlètes olympiques qui sont venus encourager la relève et de superbes exemples d'esprit sportif. Les jeunes quittent Rimouski avec des souvenirs mémorables. Ils font maintenant partie de la grande Famille des Jeux et ils pourront toujours compter sur nous pour les encourager dans leurs prochains défis! » estime Julie Gosselin, présidente de SPORTSQUÉBEC.
Lors du deuxième bloc, nous avons aussi pu voir nos athlètes à l'œuvre dans des sites impressionants et renouvelés comme le nouveau terrain de tir à l'arc à Rimouski-Est et la piste revue et améliorée en vélo de montagne au parc Beauséjour. On ne peut passer sous silence la compétition de voile qui faisait un retour cette année et qui en a attiré et impressionné plus d'un avec les voiliers qui naviguaient sur notre majesteux fleuve St-Laurent.
« Les neuf jours de compétitions que nous venons de vivre ont été tout à fait exceptionnels! Je veux souligner l'engagement du comité organisateur, de l'équipe de la Ville de Rimouski, des bénévoles et des différents partenaires qui ont contribué à faire de cette 57e Finale des Jeux du Québec, un événement mémorable. Les commentaires élogieux des athlètes, des accompagnateurs et des gens de passage attestent de la qualité de l'organisation et de nos installations. Les retombées sportives et sociales sont inestimables pour notre ville avec la tenue des Jeux et s'ajoutent aux souvenirs indélébiles créés pendant la dernière semaine. » indique Guy Caron, maire de Rimouski.
En plus des partenaires tels que la Ville de Rimouski, le gouvernement du Québec, SPORTSQUÉBEC, les unités régionales de loisir et de sport et les fédérations sportives, s'ajoutent des partenaires d'affaires qui sont essentiels au bon déroulement d'une Finale. Desjardins est partenaire des Jeux du Québec depuis près de 40 ans. « Desjardins est fier d'avoir été à nouveau partenaire des Jeux du Québec qui font une réelle différence dans la vie des jeunes. Au cours des derniers jours, nous avons été témoins du succès, de la résilience et du dépassement de jeunes athlètes inspirants de partout au Québec. Je tiens à vous féliciter pour la réalisation de ce défi et vous souhaite de continuer à vous épanouir longtemps au travers du sport. Bravo à tous! », souligne Isabelle Garon, première Vice-présidente Marketing, Communications, Coopération et bureau du Président.
Au final, c'est 1026 médailles qui ont été remis à nos jeunes athlètes durant les 8 jours de compétitions. Rappelons qu'une Finale des Jeux du Québec est souvent la première expérience de compétition intersports et propulse certains athlètes vers des carrières nationales et internationales dans le merveilleux monde du sport.
« Je tiens à féliciter chaleureusement l'ensemble des athlètes qui ont pris part à la 57e Finale des Jeux du Québec à Rimouski. Ce que vous avez réalisé durant cette semaine de compétition restera à jamais gravé dans votre mémoire, mais aussi la nôtre, car n'oubliez jamais que vous êtes pour nous tous des modèles en termes de saines habitudes de vie. Vos performances nous font rêver et nous encouragent à débuter ou continuer à intégrer l'activité physique dans nos vies. Pas nécessairement pour compétitionner comme vous le faites, mais juste pour le plaisir et le bonheur d'être en santé. Pour tout cela, je vous dis merci au nom des Québécois pour ce que vous faites de positif pour notre société », a dit Yannick Gagnon, député de Jonquière et adjoint gouvernemental à la ministre du Sport, du Loisir et du Plein air.
Le Comité organisateur de la 57e Finale des Jeux du Québec passe maintenant le relais à la Ville de Sherbrooke et son comité qui seront les prochains en lice pour offrir une Finale des Jeux du Québec à la hauteur des attentes.
Max Verstappen (Red Bull), leader au championnat du monde de Formule 1, a remporté la course sprint du Grand Prix de Belgique samedi, perturbée par la pluie qui s'est invitée juste avant le départ.
Le Néerlandais, parti en tête, s'impose sur le circuit de Spa-Francorchamps devant l'Australien Oscar Piastri, impressionnant au volant de sa McLaren.
Le Québécois Lance Stroll a terminé 11e.
Pierre Gasly termine 3e après être parti de la 6e place. Le Français offre à Alpine une bouffée d'air après deux derniers GP soldés par deux doubles abandons pour l'équipe tricolore. Son autre pilote français, Esteban Ocon, est 9e.
Les Ferrari de l'Espagnol Carlos Sainz et du Monégasque Charles Leclerc complètent le Top 5 de cette course de 15 tours - dont les quatre premiers ont été courus sous régime de voiture de sécurité à cause d'une grosse averse tombée à quelques minutes du départ.
Les pilotes se sont élancés sur la piste avec une demi-heure de retard sur l'horaire initial, pour cinq tours de reconnaissance derrière la voiture de sécurité avec, pour tous, des pneus maxi-pluie imposés par la direction de course - avant un départ lancé.
Une fois la voiture de sécurité partie, si la moitié des pilotes - dont Piastri - a plongé dans la voie des stands pour chausser les pneus intermédiaires, plus adaptés à la piste séchante, Verstappen a décidé de rester en piste avec ses pneus pluie - moins rapides - avant d'en changer un tour plus tard.
Une stratégie qui aurait pu couter cher au Néerlandais, ressorti derrière l'Australien: «nous avons perdu une position mais nous savions que nous étions rapides», a assuré le double champion en titre. "C'était une décision plus sûre (de ne pas rentrer, ndlr), donc ça ne m'a pas dérangé de rester en piste».
Ensuite, à la faveur de l'intervention d'une voiture de sécurité après la sortie de piste de l'Espagnol Fernando Alonso (Aston Martin), Verstappen a pu rapidement recoller avec Piastri, avant de reprendre facilement les commandes à la relance de la course.
«Nous avons fait de notre mieux [...] nous avons mené quelques tours mais nous n'avons pas fait le poids face à Max», a déclaré Piastri, toutefois très satisfait du rythme de sa voiture. Il signe en Belgique son meilleur résultat en course pour sa première saison en F1.
Classement
Max Verstappen (NED/Red Bull) 24:59.433
Oscar Piastri (AUS/McLaren-Mercedes) 25:06.110
Pierre Gasly (FRA/Alpine-Renault) 25:10.166
Carlos Sainz Jr (ESP/Ferrari) 25:12.081
Charles Leclerc (MON/Ferrari) 25:14.449
Lando Norris (GBR/McLaren-Mercedes) 25:15.485
Lewis Hamilton (GBR/Mercedes) 25:16.190*
George Russell (GBR/Mercedes) 25:16.255
Esteban Ocon (FRA/Alpine-Renault) 25:21.843
Daniel Ricciardo (AUS/AlphaTauri-Red Bull) 25:22.239
Le beau temps et la chaleur ont favorisé le comité organisateur rimouskois; les compétitions sportives comprises lors de ces finales d’été, pour la plupart des sports extérieurs, ont pu se dérouler sans heurt et sans que Dame nature ne vienne tout compromettre.
Rimouski avait le défi d’organiser sa compétition peu de temps après celle de Rivière-du-Loup, l’hiver dernier. Un calendrier des Jeux bousculé par la pandémie de la COVID-19.
Sherbrooke, justement, a vu ses Jeux être retardés d’une année, de 2023 à 2024. Du temps de plus pour la préparation, peaufiner les détails, et apprendre des éditions passées.
Et c’est justement pour ça que Jocelyn Proulx, Serge Auray et d’autres membres du comité organisateur des Jeux du Québec à Sherbrooke étaient présents sur plusieurs sites de compétition, cette semaine à Rimouski.
Sherbrooke ne présentera pas les Jeux d’été, comme Rimouski, mais la présentation, et l’organisation de l’événement, suggère les mêmes enjeux, été comme hiver.
Trouver des bénévoles en nombre suffisant et les former en amont de la présentation de la compétition est l’un des enjeux majeurs, confirme Jocelyn Proulx.
À Rimouski, on assure à droite et à gauche que le nombre de bénévoles fut suffisant, pour la durée des Jeux. L’écho ne vibre pas toujours au même diapason sur le terrain, où certains n’hésitent pas à parler d’un manque de bénévoles.
«L’important pour nous, c’est de rencontrer le comité organisateur, et les gens de SPORTSQUÉBEC sur les problématiques qui se sont produites pendant les Jeux, et comment ils ont solutionné ces problèmes. On le sait, à tous les Jeux, il y a des problématiques. On veut s’y préparer. On a fait la même observation à Rivière-du-Loup et à Laval. On est à la recherche de solutions potentielles, avant que les problèmes ne surviennent», précise Jocelyn Proulx.
Deux dossiers importants
Outre les matchs auxquels ils ont assisté, Jocelyn Proulx et son équipe ont déjà identifié des dossiers prioritaires qui méritent une attention immédiate.
«Il y a deux dossiers très importants; d’abord, les communications. Il faut mettre un service de communication efficace en place entre les différents sites et le comité organisateur, et les bénévoles, afin de répondre rapidement aux questions de tout le monde. Ça vient de tout bord, tout côté, de partout. On doit colliger ces infos pour prendre les bonnes décisions. Les directeurs de sites, SPORTSQUÉBEC, le comité organisateur, on doit pouvoir se joindre rapidement. C’est notre observation principale; on doit mettre sur un pied un bon système de communication pour régler les problèmes rapidement», insiste Jocelyn Proulx.
Jocelyn Proulx (Simon Rancourt/Simon Rancourt, La Tribune)
«L’autre problématique, c’est la gestion efficace des bénévoles. On parle ici d’environ 2200 bénévoles à Rimouski. Il y en avait 2400 à Rivière-du-Loup. Tu dois en avoir un nombre suffisant, quitte à en accepter jusqu’à la toute dernière minute. Ensuite, tu dois leur donner des tâches précises. C’est toute une logistique à gérer : on parle ici de 6500 quarts de travail dans un événement comme ça, qui sont exécutés par environ 2500 bénévoles. Il faut tout coordonner ça afin que chaque bénévole sache ce qu’il a à faire. C’est une partie très difficile; il y a des centaines de personnes qui donnent leur nom dans les trois ou quatre journées. Alors la communication et l’assignation du travail des bénévoles, ça fait partie de nos priorités.»
«Les Jeux du Québec, c’est un grand travail de planification, de logistique. On doit être certain d’être prêt à tout moment. Quand la compétition se déroule, les athlètes ne doivent pas se rendre compte qu’on est, en même temps, à régler des problèmes. Il y a toujours des imprévus. Mais l’important, c’est que l’athlète ait du plaisir, qu’il puisse donner le meilleur de lui-même. Il faut agir calmement, mon expérience des dernières années m’aide beaucoup en ce sens. Il faut aussi avoir du plaisir à organiser un événement; alors, même s’il y a de la pression ou des enjeux, ça va bien se passer», dit celui qui a été à la tête de Patinage Québec pendant six ans. Et qui s’est impliqué au sein du patinage artistique pendant une trentaine d’années.
Une aide supplémentaire de SPORTSQUÉBEC?
La DG de SPORTSQUÉBEC Isabelle Ducharme a constaté une belle énergie sur le terrain, à Rimouski.
«Tout le monde veut que les Jeux se passent bien. Il fait beau, tout va bien, c’est l’énergie des gens qui représente le coup de cœur de tout le monde.»
«Les infrastructures sont à point, les gens s’arrangent pour que l’athlète soit au cœur des décisions et des préoccupations. Et ça paraît partout. Ça et l’accueil des spectateurs, c’est un gros plus», dit-elle.
La question des infrastructures a été soulevée; SPORTSQUÉBEC offre un montant substantiel aux villes hôtes. Mais avec la hausse importante des coûts de construction, entre autres, est-ce que ce montant est suffisant, et assez attractif?
«L’aide de SPORTSQUÉBEC est de cinq millions pour les villes hôtes, pour bonifier ou construire de nouvelles infrastructures destinées à l’accueil des Jeux. Ces villes ont aussi un accès privilégié au PAFIR (Programme d’aide financière aux infrastructures récréatives et sportives), un programme qui a été bonifié par le gouvernement. Ce qui est accordé, c’est une priorité et un cinq millions. Le PAFIR va doubler d’ici les 10 prochaines années, c’est déjà majeur. Est-ce qu’on va avoir d’autres discussions dans les prochains mois ou années avec le gouvernement pour bonifier notre aide, à cause de la hausse des coûts de construction et de la pandémie? C’est possible. Mais on ne peut pas le garantir. La bonne nouvelle, c’est que le PAFIR a été bonifié, et c’est un gros avantage», explique Isabelle Ducharme.
Et l’état des infrastructures varie, d’une discipline sportive à l’autre.
«Il y a des sports qui vont très bien; d’autres sports qui n’étaient pas la priorité de certaines villes et qu’elles découvrent, et des sports dont les infrastructures doivent être mises à niveau. Quand les Jeux passent, des sports s’installent pour des années ensuite. C’est ça qui aide à développer le sport. La mise à niveau est aussi au menu des villes hôtes; ici à Rimouski, on a mis à niveau les infrastructures de baseball. Alors ça va avoir un impact positif pour les 10 prochaines années. Même chose pour la construction de la piste extérieure d’athlétisme», poursuit Isabelle Ducharme.
L’été et l’hiver
Sherbrooke présentera pour la première fois des Jeux d’hiver.
Un contexte différent de celui des Jeux d’été, qui pourrait avoir certains avantages, comme pour le recrutement des bénévoles, croit Isabelle Ducharme.
«L’été, on est dans les temps de vacances, et l’hiver, pendant la semaine de relâche. Le défi, l’hiver, c’est que les Jeux se déroulent dans un temps compressé. Les parents sont moins disponibles, aussi. Mais honnêtement, les complexités sont les mêmes. C’est le timing de l’événement qui peut faire changement. En même temps, s’il y a moins de gens en vacances, donc loin de chez eux, c’est plus facile de recruter des bénévoles. Les familles peuvent ainsi s’investir davantage.»
S’il y a une chose que la pandémie a démontrée, c’est l’importance de la pratique sportive pour les jeunes.
Une pratique mise sur pause, pendant longtemps, mais qui renaît de ses cendres, depuis un an, environ.
Dans ce contexte, les Jeux du Québec ont plus que jamais leur place, indique Isabelle Ducharme.
«Les Jeux du Québec ont encore leur place, dans le paysage sportif et social pour les jeunes qui y participent. Les Jeux, c’est deux semaines dans un milieu, mais aussi des Jeux régionaux qui se déroulent dans chacune des régions du Québec, pour les sélections, en préparation pour les Jeux du Québec. C’est une ligne qui est beaucoup plus large qu’une compétition unique. Il y a des sélections, des camps d’entraînement, de la cohésion à développer. C’est un long processus. Tout le monde connaît le logo des Jeux du Québec. On rencontre des adultes qui se rappellent encore de leur participation aux Jeux et là, ce sont leurs enfants qui y participent.»
«Ça amène un objectif, un but sportif pour les jeunes. C’est aussi une préparation pour les autres grands Jeux, pour les athlètes, mais aussi pour les organisateurs, ou les entraîneurs. C’est un premier contact avec un premier événement multisports d’importance. C’est l’expérience pour tout le monde.»
«Les Jeux passent ici à Rimouski, on laisse une expertise organisationnelle qui sera bonne pour plusieurs années, dans plusieurs sports. Tout le monde hausse son niveau; je suis convaincue qu’on va voir des athlètes d’ici percer les plus hauts niveaux, dans les prochains niveaux», confirme Isabelle Ducharme.
Le comité organisateur sherbrookois a présenté le vidéo promotionnel des Jeux de Sherbrooke 2024 jeudi soir, au souper des missions. L’accueil a été plus que chaleureux, confirme Jocelyn Proulx.
«Les gens ont hâte de venir à Sherbrooke. On le sent», dit-il.
SPA-FRANCORCHAMPS, Belgique - Max Verstappen a remporté le sprint au Grand Prix de Belgique, samedi, bonifiant à 118 points son avance au championnat des pilotes devant son coéquipier chez Red Bull, Sergio Perez.
C'était une neuvième victoire consécutive pour Verstappen, dont deux courses de sprint. Celle-ci lui a valu huit points.
« Ce n'était pas mal », a déclaré Verstappen, réservé et détendu.
Le Néerlandais cherchera à étendre encore plus son avance lors de la course principale, dimanche. Verstappen est en quête d'un troisième titre mondial consécutif.
Il a terminé avec 6,7 secondes devant le pilote McLaren Oscar Piastri et 10,7 secondes devant Pierre Gasly, d'Alpine.
« Je suis de plus en plus à l'aise avec la voiture, qui est bien meilleure qu'au début de l'année, a dit Piastri, une recrue de 22 ans. C'est fantastique. »
La troisième place est la bienvenue pour Gasly après une collision qui l'a écarté du GP de Hongrie, le week-end dernier.
Lewis Hamilton a franchi l'arrivée quatrième mais il a glissé en septième position, à cause d'une pénalité de cinq secondes pour avoir provoqué une collision.
Le pilote Mercedes voulait dépasser Perez qui n'a marqué aucun point après avoir dû abandonner, vers la fin de l'épreuve.
Carlos Sainz de Ferrari a pu obtenir la quatrième place, devant son coéquipier Charles Leclerc.
Lando Norris de McLaren a terminé sixième et George Russell huitième, derrière son coéquipier Hamilton.
Le sprint a été retardé de plus d'une heure en raison de fortes pluies, démarrant avec un départ en mouvement.
Cela a suivi plusieurs tours derrière la voiture de sécurité pour faire sortir plus d'eau en vue du sprint, qui a duré 11 tours.
« C'était la bonne chose à faire, a déclaré Verstappen. Je pense quand même que nous aurions pu commencer un peu plus tôt, peut-être deux tours plus tôt. »
Le Canadien Lance Stroll a fini 11e avec Aston Martin, lui qui partait 14e.
« C'était très difficile, a dit Stroll. La météo a rendu la visibilité très mauvaise et la voiture n'avait pas le rythme nécessaire. Le temps devrait être un peu plus stable dimanche. On verra alors ce qu'on peut accomplir. »
Verstappen avait devancé Piastri par un centième de seconde pour obtenir la pole.
C'était la troisième de six courses de type sprint en 2023. Perez a gagné en Azerbaïdjan et Verstappen a fait de même en Autriche.
Dans ce type de course, des points sont accordés au top-8.
Le circuit de sept kilomètres à Spa se trouve dans les forêts avoisinant les Ardennes, et du temps capricieux est souvent au rendez-vous.
Leclerc aura la position de têt edimanche, à la suite d'une pénalité de cinq rangs imposée à Verstappen (en lien avec sa boîte de vitesses).
Verstappen a remporté la course l'an dernier, même s'il était 14e au départ.
Stroll débutera 10e, une place derrière son coéquipier Fernando Alonso.
Max Verstappen (Red Bull), incontestable leader au championnat du monde de Formule 1, partira en tête de la course sprint en Belgique après avoir réalisé sur une piste séchante le meilleur temps des qualifications samedi.
Le pilote Red Bull partira devant l'Australien Oscar Piastri (McLaren), 2e, qui s'est fait souffler la première place par le Néerlandais pour seulement onze millièmes. Les deux Ferrari de Carlos Sainz, 3e et Charles Leclerc, 4e, partiront en deuxième ligne du sprint.
Dans la fraîcheur des Ardennes – à peine 18 degrés – les deux Alpine de Pierre Gasly et d'Esteban Ocon se sont hissées dans le top-10. Ils partiront respectivement 6e et 9e.
Parmi les déçus de la matinée, le double champion du monde Fernando Alonso (Aston Martin) – qui fête samedi ses 42 ans – a dû se contenter du 15e temps.
Sur un tracé de Spa-Francorchamps détrempé, mais sous un timide soleil retrouvé, l'Espagnol n'a pas eu le temps d'établir un chrono à cause d'un accident de son coéquipier Lance Stroll (14e), ayant provoqué un drapeau rouge.
En raison des averses qui se sont abattues juste avant les qualifications, celles-ci ont commencé avec 35 minutes de retard. La course sprint débutera donc à 11 h 05 (heure de l'Est) – et non à 10 h 30 comme initialement prévu.
Le GP de Belgique est la troisième manche de l'année à proposer un format sprint. Avec les courses sprint, les qualifications du Grand Prix sont avancées au vendredi et déterminent la grille de départ du GP du dimanche.
La journée de samedi est, elle, essentiellement consacrée au sprint avec une deuxième séance de qualifications courue sur le même modèle que celle de vendredi - et qui détermine la grille de départ du sprint, avec à la clé des points bonus au championnat pour les huit premiers.
Verstappen, meilleur temps des qualifications vendredi, a été sanctionné de cinq places sur la grille de départ du GP en raison d'un changement de boîte de vitesse - une sanction qui ne s'applique cependant pas au départ de la course sprint. Il ne partira donc que 6e dimanche.
Les déboires du Néerlandais profitent à Charles Leclerc, deuxième meilleur chrono vendredi, qui s'élancera en tête du GP, devant la Red Bull du Mexicain Sergio Pérez.
Classement de la 1re partie de qualif sprint :
1. Max Verstappen (NED/Red Bull) 1:58.135 (Q)
2. Lewis Hamilton (GBR/Mercedes) 1:58.939 (Q)
3. Fernando Alonso (ESP/Aston Martin-Mercedes) 1:59.038 (Q)
4. Alexander Albon (THA/Williams-Mercedes) 1:59.198 (Q)
Le décor était dramatique et l’enjeu l’était tout autant. Avec une défaite de chaque équipe canadienne la veille, les favoris locaux n’avaient presque pas droit à l’erreur, vendredi, lors de la dernière journée de la phase de groupes du tournoi Elite16 du Beach Pro Tour présenté au parc Jean-Drapeau. Ni la pluie, ni le vent, ni les orages n’ont pu gâcher le spectacle, alors que deux des trois équipes ont survécu au couperet.
Melissa Humana-Paredes et Brandie Wilkerson ont été accueillies comme des soldats rentrant au pays après leur deuxième rencontre de la journée, près de la zone mixte réservée aux médias. Grâce à ce gain en deux manches face aux Suissesses Esmée Böbner et Zoé Vergé-Dépré, le duo canadien a confirmé sa place au tour suivant.
« Merci d’être restés », a crié Humana-Paredes en formant un porte-voix avec ses mains.
« Vous êtes les meilleurs », a ajouté Wilkerson en saluant le public des deux mains.
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Melissa Humana-Paredes et Brandie Wilkerson saluent la foule.
Si les deux joueuses étaient à ce point ravies de voir tous ces visages émerveillés, c’est que les intempéries avaient forcé les officiels à suspendre leur match pendant environ 40 minutes au terme du premier set remporté 21-13 par les favorites.
À la reprise, à 22 h 15, au moins la moitié des spectateurs avaient quitté le court central. Au moins, les plus braves ont pu être témoins d’une démonstration sans faille.
Alors que la scène rappelait le film original de Blade Runner, la pluie était si épaisse qu’elle brouillait l’horizon. À la différence près que ce genre de moment n’allait pas être oublié comme des larmes dans la pluie. Et cette fois, Ridley Scott n’y était pour rien.
« Il fallait comprendre qu’on entrait dans un tout nouveau match. Les circonstances étaient différentes et il fallait presque recommencer à zéro », a raconté Wilkerson, encore un peu à bout de souffle.
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Brandie Wilkerson
Tout au long du match, les Canadiennes ont été intraitables, s’illustrant notamment grâce à une défense aiguisée. Elles étaient partout sur le terrain.
Un peu comme à leur première rencontre de la journée, contre les Australiennes Mariafe Artacho del Solar et Taliqua Clancy, Humana-Paredes et Wilkerson ont montré pourquoi elles devaient être prises au sérieux.
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Une joueuse australienne
« Nous ne sommes pas nécessairement en quête de perfection », avait appuyé Humana-Paredes au terme de cette rencontre, mais elles s’en sont rapprochées drôlement. Et ce dans les deux parties du jour.
Il est impossible de battre la quatrième équipe au classement mondial, médaillée d’argent olympique, qui plus est, en jouant de manière approximative.
« C’est une journée incroyable pour nous. On a pu battre deux excellentes équipes. Un autre tournoi commence demain et nous sommes prêtes pour ça. C’est quand même chouette de finir après 22 h, a avoué Humana-Paredes en regardant le téléphone en train d’enregistrer sa réponse, mais ça fait une grosse journée. On espère ne pas jouer trop tôt demain ! »
Ce samedi, donc, s’amorceront les qualifications pour la phase éliminatoire. Seules les premières au classement de chaque groupe s’assuraient d’une place en quarts de finale.
Pavan et McBain passent
Sarah Pavan est arrivée trempée près des journalistes, et son non-verbal traduisait un « je vous l’avais dit ».
Le duo canadien avait perdu son premier match contre les Américaines Julia Scoles et Betsi Flint en deux manches. Leur dernier duel du jour, face à Terese Cannon et Sarah Sponcil, allait déterminer laquelle des deux équipes passerait à la prochaine étape du tournoi.
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Sarah Pavan
Les Canadiennes, portées par une foule mouillée, mais dynamique, ont été tranchantes, notamment en deuxième manche. Elles avaient réponse à tout. Elles s’en sont tirées avec la victoire, parce que Pavan nous l’avait dit.
« Nous savions que nous devions gagner pour survivre, a-t-elle souligné après sa journée de travail. Et je pense qu’on joue de mieux en mieux plus le tournoi avance. Je suis très fière de nous et surtout de la manière dont on s’est battues. »
Sa coéquipière, Molly McBain, a noté une différence entre leurs performances de jeudi et celles de vendredi : « C’est le jour et la nuit entre hier et aujourd’hui, car on a su s’ajuster. »
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Molly McBain
Solide en défense, McBain a joué avec plus d’assurance que la veille. Sa partenaire, de 11 ans son aînée, a aussi semblé plus à l’aise et moins décontenancée sur le sable de l’île Sainte-Hélène : « On a senti le rythme changer et on est restées concentrées pour garder le contrôle. »
La fin pour Dearing et Schachter
Le duo masculin, pour sa part, a été la seule équipe canadienne à devoir plier bagage au terme de la troisième journée de compétition.
« À l’entraînement, c’est une question de centimètres, ici, c’est une question de pouces », a admis Dan Dearing après sa défaite en trois manches avec son partenaire Sam Schachter face aux Qataris Cherif Younousse et Ahmed Tijan.
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Le Qatari Cherif Younousse
Eux aussi ont mieux joué que la veille. Ils étaient de tous les combats, mais leurs rivaux récupéraient tout. Avec leur athlétisme et leur dextérité au filet, les Qataris, quatrième équipe au classement, ont eu raison des favoris locaux.
« On n’abandonne jamais, c’est notre dicton. On sait qu’on peut enfiler plusieurs points de suite contre les meilleures équipes et on l’a confirmé aujourd’hui », a évoqué Sam Schachter.
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Sam Schachter
La première défaite du jour, contre Pedro Solberg et Gustavo Carvalhaes, a cependant été plus difficile à avaler. En effet, comme les Brésiliens étaient issus des qualifications, les Canadiens étaient favoris pour remporter ce duel.
Ils l’ont finalement échappé en deux manches, chaudement disputées.
« On a identifié certaines faiblesses cette semaine sur lesquelles on pourra travailler. Il y a beaucoup de travail à faire, mais on est prêts », a conclu Schachter.
La plongeuse extrême, qui devait fracasser le record mondial de plongeon à partir d’un hélicoptère, n’a pu entrer dans les eaux du lac vendredi soir en raison des conditions météorologiques non favorables.
L’équipe de Lysanne Richard a fait savoir que les rafales de vent et les gros risques d’orages sur Magog ont fait en sorte que la sécurité de l’athlète et de l’équipe aurait pu être compromise.
L’ex-candidate de Big Brother Célébrités était très déçue, mais a affirmé sur les réseaux sociaux qu’elle espérait que ce ne soit que partie remise.
Des détails sur une prochaine tentative seront peut-être communiqués dans les prochaines semaines puisque il n’a pas été possible de parler ni à Lysanne Richard qui a quitté le site rapidement vendredi soir, ni à son équipe.
Plongeon dans le Memprémagog de Lysanne Richard. (Jean Roy/La Tribune)
Après le repêchage, l'ouverture du marché des joueurs autonomes et plusieurs mouvements de personnel durant la saison morte, LNH.com dresse un portrait des différentes équipes en vue de la saison 2023-24, qui commencera le 10 octobre. Aujourd'hui, les Capitals de Washington.
Fiche en 2022-23 : 35-37-10, sixièmes dans la section Métropolitaine; exclus des séries éliminatoires Meilleur buteur : Alex Ovechkin (42) Meilleur passeur : Evgeny Kuznetsov (43) Meilleur pointeur : Ovechkin (75)
Les arrivées
• Max Pacioretty (A)
• Joel Edmundson (D)
• Spencer Carbery (entraîneur)
Marqueur de 30 buts à six reprises, Pacioretty a signé un contrat d'un an le 1er juillet et il devrait jouer au sein des deux premiers trios. L'attaquant de 34 ans a été limité à trois buts en cinq matchs de saison régulière avec les Hurricanes de la Caroline la saison dernière en raison de deux déchirures à un tendon d'Achille, la première à l'entraînement durant l'été et la deuxième le 19 janvier.
Edmundson, 30 ans, a été acquis dans une transaction avec les Canadiens de Montréal le 1er juillet en retour de choix de troisième et septième rondes au repêchage 2024 de la LNH. En Edmundson, les Capitals espèrent obtenir un défenseur qui pourra déloger l'adversaire de l'avant du filet. Edmundson a été ralenti par une blessure au dos la saison dernière, mais il a disputé les 22 derniers matchs des Canadiens, compilant 13 points (deux buts, 11 passes) en 61 parties et jouant en moyenne 19:34 par match.
Carbery, 41 ans, a été embauché le 30 mai pour remplacer Peter Laviolette après deux saisons à titre d'adjoint avec les Maple Leafs de Toronto. Carbery a compilé une fiche de 104-50-9-8 en trois saisons comme entraîneur des Bears de Hershey, le club-école des Capitals dans la Ligue américaine de hockey (LAH), avant de rejoindre les Maple Leafs.
Les départs
• Conor Sheary (A)
• Matt Irwin (D)
• Craig Smith (A)
• Peter Laviolette (entraîneur)
Sheary a signé un contrat de trois ans avec le Lightning de Tampa Bay le 1er juillet. Il a été le seul joueur à jouer les 82 matchs de Washington la saison dernière et il a amassé 37 points (15 buts, 22 passes).
Irwin et Smith ont chacun accepté un contrat d'un an le 1er juillet. Irwin, qui a récolté cinq points (deux buts, trois passes) en 61 parties la saison dernière, s'est entendu avec les Canucks de Vancouver, tandis que Smith a rejoint les Stars de Dallas. Smith a inscrit six points (cinq buts, une passe) en 22 rencontres avec les Capitals après avoir été acquis dans une transaction avec les Bruins de Boston le 23 février.
Laviolette a été embauché comme entraîneur des Rangers de New York le 13 juin après avoir cumulé une fiche de 115-78-27 en trois saisons avec Washington. À l'approche de l'échéance de son contrat, Laviolette a informé les Capitals le 14 avril qu'il n'allait pas revenir avec l'équipe après qu'elle eut raté les séries éliminatoires pour la première fois depuis 2014.
Ils cognent à la porte
• Alexander Alexeyev (D)
• Hendrix Lapierre (A)
• Ivan Miroshnichenko (A)
• Vincent Iorio (D)
Alexeyev, 23 ans, devrait entamer la saison en tant que septième défenseur des Capitals. Il a récolté cinq passes et joué 16:27 par match en moyenne en 32 rencontres la saison dernière après s'être remis d'une opération à une épaule.
Lapierre devrait se battre pour un poste dès le camp d'entraînement et il pourrait être rappelé par l'équipe s'il amorce la saison à Hershey. Après avoir marqué un but en six parties avec Washington au début de la saison 2021-22, le Québécois de 21 ans a passé la dernière saison avec Hershey, récoltant 30 points (15 buts, 15 passes) en 60 matchs de saison régulière et six points (trois buts, trois passes) en 20 matchs de séries pour aider les Bears à remporter la Coupe Calder.
Sélectionné par Washington avec le 20e choix au repêchage 2022 de la LNH, Miroshnichenko devrait avoir besoin de temps dans la LAH afin de s'ajuster à la patinoire nord-américaine, mais il pourrait être rappelé plus tard dans la saison. L'attaquant de 19 ans, qui a vaincu le lymphome de Hodgkin en 2022, a récolté quatre points (trois buts, une passe) en 23 parties avec l'Avangard d'Omsk, dans la Ligue continentale de hockey, la saison dernière.
Iorio, 20 ans, a effectué ses débuts dans la LNH la saison dernière, obtenant une mention d'aide en trois matchs avec Washington. Il pourrait être prêt à assumer une plus grande charge de travail. À sa première saison professionnelle avec Hershey en 2022-23, Iorio a inscrit 22 points (deux buts, 20 passes) en 63 matchs de saison régulière et cinq points (un but, quatre passes) en 15 matchs de séries.
Les besoins
Le directeur général Brian MacLellan a indiqué le 2 juillet qu'il continuera à tenter d'acquérir un autre attaquant du top-6, préférablement un joueur de 25 à 30 ans, dans une transaction avant la saison. L'un des objectifs des Capitals pendant la saison morte était d'ajouter de la profondeur sur les deux premiers trios, et puisque Pacioretty risque de rater le début de la saison en raison de son rétablissement, l'ajout d'un autre marqueur aiderait les Capitals.
Ce qu'ils ont dit
« Nous étions ouverts à la possibilité d'une transaction, nous avons évalué de nombreuses options, mais malheureusement, elles n'ont pas porté leurs fruits. Nous tentions d'ajouter un attaquant du top-6 sur le marché des joueurs autonomes, comme nous l'avons fait avec Pacioretty, et nous allons continuer à surveiller le marché des transactions. » -- MacLellan
Formation prévue en 2023-24
Alex Ovechkin -- Dylan Strome -- Tom Wilson
Max Pacioretty -- Evgeny Kuznetsov -- T.J. Oshie
Connor McMichael -- Nicklas Backstrom -- Anthony Mantha Aliaksei Protas -- Nic Dowd -- Sonny Milano
Martin Fehervary -- John Carlson Rasmus Sandin -- Nick Jensen
Joel Edmundson -- Trevor van Riemsdyk
L’attaquant russe Vladimir Tarasenko poursuivra sa carrière avec les Sénateurs d’Ottawa.
Le franc-tireur s’est entendu jeudi avec la formation franco-ontarienne sur les modalités d’un contrat d’une saison qui lui rapportera 5 millions $.
La saison 2022-2023 du Russe en a été une de changements. L’ailier droit a quitté les Blues de St. Louis en déroute pour venir donner un coup de main aux Rangers à partir du mois de février. Il a eu l’occasion d’évoluer en compagnie de son compatriote et ami Artemi Panarin, et la collaboration entre les deux a fait des flammèches.
Tarasenko était un joueur convoité puisque, lorsqu’il est en santé, il est l’un des meilleurs marqueurs de buts de la Ligue nationale. L’athlète de 31 ans a réussi six campagnes de plus de 30 buts.
«Vladimir est un buteur naturel. C'est un joueur dynamique qui peut marquer de n'importe où dans la zone offensive, ainsi qu'un meneur de jeu sous-estimé qui a fait de sa carrière un moteur de l'offensive pour lui et ses coéquipiers. Nous sommes ravis d'ajouter un joueur de son calibre à notre alignement, car il a fait ses preuves en saison régulière et en séries éliminatoires», a déclaré jeudi, le directeur général des Sénateurs, Pierre Dorion, par voie de communiqué.
L’an dernier, il a cumulé 50 points en 69 matchs, mais n’a pas su être décisif en séries éliminatoires avec quatre points en sept parties.
Le joueur de 31 ans a disputé 675 parties dans la Ligue nationale de hockey (LNH) et il a mis en banque 574 points soit 270 filets et 304 passes.
La ministre responsable du Parc olympique a affirmé jeudi que le remplacement de l’anneau technique du stade était « impératif » avec l’éventuel changement de toiture, mais a refusé de s’avancer sur les coûts de cette opération titanesque.
Le Code du bâtiment actuel impose des critères de résistance « six fois plus élevés » qu’en 1976 et tout chantier majeur au stade suppose une mise aux normes de sa structure, a expliqué Caroline Proulx.
Mercredi, le Parc olympique a discrètement annoncé que son projet de remplacement de toiture – en cours depuis des années – incluait dorénavant d’importants travaux à la structure du stade. L’anneau technique, l’ovale de béton de quelque 460 mètres sur lequel s’appuie le toit du stade, sera totalement remplacé.
« Il est impératif pour le remplacement de la toiture d’également changer l’anneau technique. C’est une demande de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) », a-t-elle affirmé en entrevue téléphonique. « Les normes de la RBQ ont changé, le calcul des charges portantes a changé. »
« C’est une obligation qui nous a été faite par la Régie du bâtiment du Québec », a-t-elle ajouté.
Caroline Proulx n’a pas voulu rendre publiques les estimations budgétaires actuelles pour le projet. Elle attend l’automne prochain un dossier d’affaires du Parc olympique, qui présentera également un échéancier provisoire.
La facture pourrait-elle dépasser le milliard de dollars ? Le gouvernement Legault s’est-il fixé un budget maximum ? « Ces discussions-là auront lieu lorsque le consortium et le Parc olympique vont me présenter le dossier d’affaires », a dit la ministre du Tourisme.
Caroline Proulx veut faire partie du « gouvernement qui va opérationnaliser le remplacement de la toiture du Stade olympique ». « C’est gênant, l’inaction des gouvernements précédents », a-t-elle ajouté.
« Des solutions permanentes » souhaitées
La mairesse de Montréal, quant à elle, a affirmé avoir hâte que le stade « soit finalement accessible [toute l’année] ».
« Il est important que des solutions permanentes et durables soient trouvées pour finalement clore ce dossier », a affirmé le cabinet de Valérie Plante, dans une déclaration transmise par écrit. « Nous avons pris connaissance de la décision du Parc olympique et nous suivrons les développements de près. »
Le professeur d’architecture de l’UQAM et grand connaisseur de l’héritage olympique Philippe Lupien suivra aussi de près les développements de ce projet. Celui qui était toujours en contact avec l’architecte Roger Taillibert vers la fin de sa vie craint qu’un changement aussi important que le retrait de l’anneau technique ne puisse avoir un impact sur le reste du bâtiment.
« Personnellement, je n’en dormirais pas la nuit », a-t-il dit. « Le bâtiment a été conçu en entier pour travailler de façon harmonieuse. […] Dans un cas où tout collabore, c’est extrêmement périlleux. »
M. Lupien a toutefois souligné qu’il faisait pleinement confiance au Parc olympique pour mener le projet à bien.
(Montréal) Il serait facile de pointer du doigt Mathieu Choinière, mais un peu à l’instar du film « Origine » de Christopher Nolan, il y a une couche encore plus profonde à la défaite encaissée par le CF Montréal, mercredi soir, au stade Saputo.
Simon ServantLa Presse Canadienne
Choinière a certes commis une crampe au cerveau, mais le cruel manque de finition a coûté cher au Bleu-blanc-noir, qui a été blanchi 1-0 par DC United lors de son dernier match de la phase de groupes de la Coupe des Ligues.
Le Québécois pensait bien faire lorsqu’il a décidé de remettre le ballon de la tête à son gardien Jonathan Sirois, à la 70e minute, mais l’ancien du CF Montréal Erik Hurtado s’est interposé pour inscrire le seul but de la rencontre.
La formation montréalaise, qui avait déjà raté quelques occasions en début de deuxième demie, bénéficiait malgré tout de beaucoup de temps pour créer l’égalité. Elle a toutefois montré qu’elle n’était pas en mesure d’acheter un but pour sa survie, alors qu’elle avait sa destinée entre ses mains.
Ce problème offensif, déjà récurrent en saison, a placé les hommes de Hernan Losada dans une position précaire dans le Groupe 2 de la section Est. Maintenant au deuxième rang, ils devront attendre le résultat du duel de samedi entre DC United et Pumas UNAM pour savoir s’ils poursuivent leur route.
« Nous devrions marquer et nous devrions gagner, a mentionné Losada d’entrée de jeu. Nous avons créé assez d’occasions pour gagner ce match. Nous les avons dominés en deuxième demie. Je ne crois pas que notre équipe aurait pu en faire plus sauf mettre le ballon au fond du filet.
« Je suis très fier de nos efforts pour avoir créé autant d’occasions. C’est douloureux, mais nous savons que c’est ce que nous vivrons pour le reste de la saison. La différence, c’est que je crois qu’en ce moment, nous jouons beaucoup mieux qu’en début de saison. »
Sur le moment, c’était surtout douloureux pour Choinière, qui a représenté le CF Montréal lors du match des étoiles de la MLS, la semaine dernière.
PHOTO ERIC BOLTE, USA TODAY SPORTS
Mathieu Choinière (29) et Jonathan Sirois (40)
Après l’affrontement, aucun de ses coéquipiers ne lui a lancé la pierre, et avec raison. Le milieu de terrain de 24 ans s’est avéré un véritable métronome pour son équipe depuis le début de la campagne. Tellement que lorsqu’il a récemment raté quatre matchs en raison d’une blessure à la cheville, ses coéquipiers n’ont inscrit aucun but et ils n’ont pas savouré la victoire.
« Mathieu n’est pas dérangé par une erreur de la sorte. Il sait qu’il a probablement été notre meilleur joueur cette année, a souligné le défenseur Aaron Herrera. Il est fort mentalement et il sait ce qu’il a accompli pour nous cette saison. »
« Ça fait partie du sport et il ne faut pas trop s’en vouloir. Mathieu a connu un très bon match et ce n’est pas cette action qui définit sa soirée, a ajouté le milieu de terrain Samuel Piette. Quand tu perds 1-0, tu penses que c’est ta faute, mais ce serait très sévère de dire que le match a été perdu à cause de lui. »
Dans la catégorie des victoires morales, à défaut de l’avoir mis dans la bonne colonne, le CF Montréal peut se dire que la chimie commence de plus en plus à opérer entre Bryce Duke et Kwadwo Opoku.
Les deux jeunes joueurs se connaissent depuis quelques années, ayant porté les couleurs du Los Angeles FC, et ils ont créé plusieurs occasions de marquer contre DC United. Bon nombre d’entre elles ont été créées grâce à des passes rapides et Choinière s’est également impliqué pour former un trio menaçant en attaque.
« Nous sommes à l’aise de jouer ensemble sur le terrain, a noté Duke à propos d’Opoku. Je pense qu’il y aura beaucoup de combinaisons une-deux dans l’avenir et j’espère que ça se transformera en buts et en passes décisives pour nous deux. Nous avons eu nos occasions et c’est peut-être le point positif à retenir de cette partie. Il ne manque que cette petite finition pour mettre le ballon dans le filet. Quand ça va cliquer, le ciel est la limite. »
L’histoire d’un seul jeu
Les visiteurs ont été plus insistants en début de match et ils ont réussi à bourdonner à quelques reprises pendant les 20 premières minutes de jeu.
Oublié du côté droit de la surface de réparation, Ruan a d’abord décoché une puissante frappe qui a été repoussée de la main droite par Sirois.
Après que DC United eut raté une occasion en or devant le filet à la suite d’un coup de pied de coin, Sirois a fermé la porte à un tir sur réception de Christian Benteke en plongeant vers sa droite.
Le CF Montréal a commencé à apporter des ajustements et il a senti la fatigue de ses adversaires. Avant la fin de la première demie, Opoku a accepté une belle passe de Gabriele Corbo à la suite d’une longue course de l’Italien, mais son tir a raté le cadre.
Les Montréalais ont cogné à la porte tôt en deuxième demie, mais la finition a fait défaut.
Positionné devant le filet, Chinonso Offor a vu le ballon passer entre ses jambes. Corbo a ensuite tenté sa chance de loin, mais le gardien Alex Bono a capté son tir sans danger. Le gardien de DC United a réservé son plus bel arrêt jusque-là en sortant la jambe droite devant une frappe du pied gauche de Zachary Brault-Guillard.
PHOTO ERIC BOLTE, USA TODAY SPORTS
Zachary Brault-Guillard
Le ciel est tombé sur la tête du Bleu-blanc-noir quelques instants plus tard, quand Choinière a offert un cadeau à Hurtado. Ce dernier s’est défait de Sirois pour marquer dans un filet abandonné.
Choinière a bien tenté de se reprendre lorsqu’il a effectué un superbe centre à Duke, laissé seul dans la surface de réparation, mais sa déviation de la tête a terminé son élan dans les mains de Bono.
Le Québécois s’est aussi fait voler par le défenseur Derrick Williams, alors que son tir bas avait échappé à l’attention de Bono.
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