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Monday, May 31, 2021

Victoire du Canadien de Montréal: les partisans en liesse à Montréal - TVA Nouvelles

La qualification du Canadien de Montréal lundi soir pour la prochaine étape des séries éliminatoires de la Coupe Stanley a été massivement célébrée par les partisans de l’équipe de hockey, notamment près du centre Bell.

• À lire aussi: Le Canadien réalise l’improbable et passe au deuxième tour

Encore inespérée il y a quelques jours, la victoire du Canadien lors du 7e match l’opposant aux Maple Leafs de Toronto a réjoui les partisans qui ont explosé de joie lors des dernières secondes de la partie.

Après s’être réunis près du centre Bell pour assister à la retransmission de l’affrontement, des Montréalais ont commencé à se déplacer sur la rue Sainte-Catherine en criant «Go Habs Go» et en agitant les drapeaux aux couleurs de l’équipe.

Une même allégresse a également été observée dans les restaurants de la province, où plusieurs partisans se sont rassemblés pour assister au match.

«On attend la prochaine série avec impatience», a témoigné en entrevue à TVA Nouvelles une jeune femme qui a suivi le jeu dans un restaurant de Brossard, en Montérégie.

Rappelons que quelque 2500 partisans avaient pu assister au match précédent au Centre Bell, samedi soir, une première depuis le début de la pandémie de COVID-19 en mars 2020.

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Tennis: Naomi Osaka annonce son retrait de Roland-Garros - Le Journal de Montréal

PARIS | La no 2 mondiale Naomi Osaka, engagée dans un bras de fer avec les organisateurs de Roland-Garros pour son refus de participer aux conférences de presse, a annoncé qu’elle se retirait du tournoi et prenait du recul par rapport au tennis pendant un certain temps, lundi sur les réseaux sociaux.

• À lire aussi: Andreescu surprise par Zidansek

«Salut à tous, c’est une situation que je n’avais pas imaginée ni cherchée lorsque j’ai tweeté l’autre jour. Je pense que la meilleure chose pour le tournoi, les autres joueuses et mon bien-être est que je me retire (du tournoi) pour que chacun puisse se reconcentrer sur le tennis», a tweeté la Japonaise.

«Je vais me retirer un certain temps des courts, mais, le temps venu, je veux vraiment travailler avec le Circuit pour discuter des moyens d’améliorer les choses pour les joueurs, la presse et les admirateurs», annonce-t-elle également.

«Je n’ai jamais voulu créer de perturbation et je comprends que le timing n’était pas bon et que mon message aurait dû être plus clair», précise-t-elle.

«La vérité est que j’ai traversé de longues périodes de dépression depuis l’Omnium des États-Unis de 2018 (qu’elle avait remporté, NDLR) et j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre», poursuit-elle.

«Même si la presse qui couvre le tennis a toujours été bienveillante envers moi (et je présente mes excuses à tous les journalistes sympas que j’ai pu offenser), je ne suis pas à l’aise pour parler en public et je ressens d’immenses vagues d’anxiété quand je dois m’adresser à la presse mondiale», précise la joueuse de 23 ans.

«Alors à Paris, je me sentais déjà vulnérable et anxieuse et c’est pourquoi j’ai pensé qu’il valait mieux me préserver et manquer les conférences de presse. Je l’ai annoncé à l’avance parce que j’estime que les règles en vigueur sont dépassées et que je voulais le souligner», ajoute-t-elle.

«J’ai écrit en privé aux organisateurs du tournoi pour présenter mes excuses et leur dire que j’étais prête à leur parler après le tournoi parce que les Grands Chelems sont intenses», écrit-elle.

Naomi Osaka avait annoncé mercredi dernier sur Twitter qu’elle ne participerait pas aux conférences de presse à Roland-Garros pour préserver sa santé mentale.

Dimanche après sa victoire au premier tour, elle ne s’est effectivement pas présentée devant la presse et a été sanctionnée d’une amende de 15 000 dollars. Mais les organisateurs des quatre tournois du Grand Chelem (Internationaux d’Australie, Roland-Garros, Wimbledon et Omnium des États-Unis) avaient menacé dans un communiqué commun de l’exclure du Majeur parisien voire des trois autres si elle persistait.

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2e période | Canadien 2 – Maple Leafs 0 | La Presse - La Presse

Suivez et commentez en direct le septième match de la série entre le Canadien et les Maple Leafs avec nos journalistes Guillaume Lefrançois et Alexandre Pratt.

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Les fans des Maple Leafs critiquent vivement Mitch Marner (sur les réseaux sociaux) - DansLesCoulisses

Les Leafs menaient 3-1 dans cette série à un moment où le Canadien n’allait nulle part. Les Leafs ont une grosse réputation de chokeux… et les Leafs sont maintenant à un match de voir leurs espoirs s’envoler.

Si les partisans du CH sont présentement heureux, ce n’est pas le cas à Toronto. Si le club perd, qui sait ce qui va arriver…

Les amateurs de Toronto étant dans un sale état d’esprit, ils cherchent une manière de déverser leur fiel. Et malheureusement pour Mitch Marner, il est devenu la cible principale.

Auston Matthews aussi, mais pas autant.

Sur les réseaux sociaux, les amateurs des Leafs ont perdu tout sens du décorum. Marner se fait attaquer de tous les fronts pour ses vilaines performances.

Tel que résumé par ce compte Twitter, il faut s’améliorer. Oui, le joueur ne livre pas la marchandise, mais est-ce une raison pour tenir de tels propos à son égard?

Dans les commentaires d’une publication Instagram, on lui recommande d’apprendre à tirer. On lui rappelle qu’il est une honte. On l’invite à quitter l’organisation. On critique son effort.

Ses quatre points (dont aucun but) en six matchs ne sont pas satisfaisants, tout comme son erreur en désavantage numérique samedi soir. Mais est-ce une raison pour qu’un gars de la place soit détruit de la sorte? Et même si ce n’était pas un gars de la place, c’est rough comme commentaires sous une photo Instagram…

Rappelons que Jonathan Drouin a ressenti le besoin de prendre ses distances il y a quelques semaines et la pression a joué un rôle. Collectivement à Montréal, tout le monde s’est demandé s’il avait eu un rôle à jouer dans l’histoire.

Visiblement, les personnes qui ont tenu de tels propos sous la publication de Marner n’ont pas eu le même raisonnement.

En rafale

– Dans les coulisses du Centre Bell.

– Absolument.

– Êtes-vous en accord?

– Bilan de 1/4 de saison du CF Montréal. [91.9 Sports]

– Est-ce que l’histoire va se répéter?

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Naomi Osaka se retire des Internationaux de France - TVA Nouvelles

Naomi Osaka dit stop. Face à la crise née de sa décision de ne pas donner de conférence de presse à Roland-Garros et aux menaces formulées par les quatre tournois du Grand Chelem, la numéro 2 mondiale a annoncé son retrait du tournoi lundi soir.

• À lire aussi: Roland-Garros: Naomi Osaka menacée d'exclusion si elle continue de boycotter les conférences de presse

C'est par un long message posté sur son compte Twitter que la Japonaise de 23 ans a expliqué son choix.

«C'est une situation que je n'avais pas imaginée ni cherchée quand j'ai tweeté il y a quelques jours, commence Osaka. Je pense que, maintenant, la meilleure chose pour le tournoi, les autres joueuses et mon bien-être est que je me retire (du tournoi) pour que chacun puisse se reconcentrer sur le tennis.»

«Je vais me retirer un certain temps des courts, mais, le moment venu, je veux vraiment travailler avec le circuit pour discuter des moyens d'améliorer les choses pour les joueurs, la presse et les fans», annonce-t-elle également, sans davantage de précision.

«Je n'ai jamais voulu créer de perturbation et je reconnais que le timing n'était pas idéal et que mon message aurait pu être plus clair», s'excuse-t-elle.

Tout a commencé mercredi dernier quand Osaka a surpris en communiquant, sur les réseaux sociaux déjà, sa décision de snober les conférences de presse à Roland-Garros pour préserver sa santé mentale.

Mais c'est après sa qualification pour le deuxième tour dimanche que les choses se sont brutalement crispées entre elle et les quatre tournois les plus puissants du tennis mondial.

D'abord, la quadruple lauréate en Grand Chelem (US Open 2018 et 2020, Open d'Australie 2019 et 2021) a écopé d'une amende de 15 000 dollars (environ 12 300 euros).

Surtout, les quatre Majeurs ont prévenu dans un communiqué commun que «dans l'hypothèse où elle continuerait à manquer à ses obligations médiatiques pendant le tournoi, elle s'exposerait à de nouvelles sanctions».

«Des infractions à répétition pourraient engendrer des sanctions plus sévères, y compris l'exclusion du tournoi, ainsi que le déclenchement d'une enquête pour faute grave, qui pourrait mener à des amendes plus lourdes et des suspensions pour les Grands Chelems à venir», ont-ils menacé.

Face à cette soudaine montée de tension, Osaka avait seulement tweeté deux courtes phrases dimanche soir : «La colère est un manque de compréhension. Le changement met les gens mal à l'aise». Elle a finalement préféré s'éclipser vingt-quatre heures plus tard, non sans s'expliquer.

«La vérité est que j'ai traversé de longues périodes de dépression depuis l'US Open 2018 (son premier sacre en Grand Chelem, ndlr) et que j'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre», raconte la Japonaise, qui a grandi et vit aux États-Unis.

«Quiconque me connaît sait que je suis introvertie, et quiconque m'a vue pendant des tournois aura remarqué que je porte souvent un casque audio parce que ça m'aide à atténuer mon anxiété sociale, poursuit-elle. Je ne suis pas naturellement à l'aise pour parler en public et je ressens d'immenses vagues d'anxiété quand je dois m'adresser à la presse mondiale.»

La décision d'Osaka a été accueillie avec tristesse par la Fédération française de tennis (FFT), organisatrice du tournoi.

«Le retrait de Naomi de Roland-Garros est une issue malheureuse. Nous lui souhaitons le meilleur et le plus prompt rétablissement possible et nous espérons revoir Naomi à notre tournoi l'année prochaine», a déclaré le président de la FFT Gilles Moretton.

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3e ronde des séries : l'équipe canadienne ne devrait pas s'exiler aux États-Unis - DansLesCoulisses

Pour la première depuis le 11 mars 2020, il y a des partisans dans un aréna canadien. En effet, 2500 partisans sont admis au Centre Bell dans le cadre du match numéro six opposant les Maple Leafs de Toronto aux Canadiens de Montréal.

On ne sait toujours pas si les Jets et les Maple Leafs bénéficieront du support de leurs partisans pour le reste des séries, mais selon Darren Dreger, l’équipe championne de la division canadienne pourra jouer dans leur amphithéâtre lors de leurs matchs à domicile.

Rien n’a été confirmé encore, mais il s’agirait d’une très bonne nouvelle. Imaginez le CH en finale de la Coupe Stanley avec quelques milliers de spectateurs dans les gradins.

Il faut se rappeler que la LNH ait demandé au gouvernement canadien de lui donner une réponse avant le 1er juin et/ou avant le début de la deuxième ronde. Au départ, l’équipe championne de la section Nord devait s’exiler aux États-Unis pour la troisième ronde et la ronde de la Coupe Stanley, mais tout semble indiquer qu’elle pourrait demeurer au pays, du moins lors des matchs à domicile.

Une réponse officielle du gouvernement de Justin Trudeau devrait être dévoilée d’ici le milieu de la prochaine semaine.

La deuxième ronde se terminera lundi soir au plus tard si la série Canadien-Maple Leafs a besoin de sept matchs pour déterminer un gagnant. Le gagnant de cette série affrontera les Jets de Winnipeg en finale de la division canadienne.

Si l’équipe gagnante de la division canadienne peut bel et bien jouer au Canada, qu’est-ce que cela voudrait dire pour les Blue Jays de Toronto et le CF Montréal. On connaît leur situation : les deux équipes ne peuvent pas jouer dans leur propre stade et leurs matchs à domiciles sont aux États-Unis.

Est-ce que ce serait une exemption seulement pour les équipes américaines de la LNH ou bien tous nos voisins du sud seront admis au Canada (dans les sports professionnels).

Nous en saurons plus sur la situation très bientôt.

En Rafale

– Sidney Crosby a traité Brendan Gallagher de rat au début de sa carrière. [HFans]

– Les Maple Leafs comptent plus d’Ontariens dans leur alignement que les Canadiens ont de Québécois

– Le Canadien aurait-il terminé plus haut au classement si les divisions étaient restées les mêmes?

– Anthony Beauvillier continue son bon travail.

– Soirée terminée pour Jake Muzzin?

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Canadien c. Maple Leafs: il y aura des partisans dans les gradins à Toronto lundi soir - Le Journal de Montréal

Les Maple Leafs de Toronto auront eux aussi un peu d’appui dans les gradins, lundi au Scotiabank Arena pour le match ultime de la série face au Canadien de Montréal, puisque 550 travailleurs de la santé seront présents.

• À lire aussi: Canadien c. Maple Leafs: soir de match ultime pour le Tricolore

• À lire aussi: Mission impossible pour le CH ?

C’est ce que le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, a annoncé lundi matin. Les gens qui franchiront les tourniquets devront avoir reçu leurs deux doses d’un vaccin depuis au moins deux semaines et les mesures sanitaires habituelles devront être respectées.

  • Écoutez l'analyse de Caroline St-Hilaire et d'Antoine Robitaille avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:

Les gens sélectionnés assisteront gratuitement au match et recevront par ailleurs en cadeau un chandail des Maple Leafs.

«Chaque jour, nos travailleurs de la santé mettent leur vie en jeu pour aider les autres, peut-on lire dans le communiqué du premier ministre. Cette petite marque de reconnaissance ne mesure pas l’ampleur des sacrifices qu’ils ont faits durant [la pandémie de] COVID-19, mais c’est une opportunité pour nous de reconnaître leurs efforts héroïques pour que nous soyons tous en sécurité.»

Samedi, le Canadien avait été la première équipe canadienne de la Ligue nationale de hockey à recevoir des partisans. Le club avait mis en vente 2500 billets, soit le maximum permis selon le plan de déconfinement du gouvernement du Québec.

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L'Avalanche écrase les Golden Knights 7-1 | La Presse - La Presse

(Denver) Nathan MacKinnon et Gabriel Landeskog ont tous deux réussi un doublé et l’Avalanche du Colorado a défait les Golden Knights de Vegas 7-1, dimanche, dans le premier duel de sa série de deuxième tour.

Pat Graham
Associated Press

Dès le départ, l’Avalanche a pris les commandes de la rencontre avec sa vitesse, et elle s’est forgé une avance de 5-0. Même si les deux équipes s’affrontent pour la première fois de leur histoire en séries, la rivalité semblait déjà bien ancrée, puisqu’une altercation n’attendait pas l’autre en deuxième moitié de match.

Au total, 74 minutes de pénalité ont été décernées au cours du duel, dont quatre punitions d’inconduite et une punition de match contre l’attaquant des Golden Knights Ryan Reaves.

Le jeune défenseur Cale Makar a ajouté un but et trois mentions d’aide, tandis que Brandon Saad et Mikko Rantanen ont fait mouche une fois pour l’Avalanche, qui avait profité d’un repos de près d’une semaine après avoir balayé les Blues de St. Louis au premier tour.

« Tout le monde a pris cette pause au sérieux, ce n’était pas un congé, a rappelé MacKinnon. Tout le monde était prêt pour la série et nous avons connu un très bon début de match. »

Philipp Grubauer a repoussé 24 rondelles.

William Karlsson a été le seul à enfiler l’aiguille pour les Golden Knights.

Robin Lehner a réalisé 30 arrêts à son premier départ des présentes séries. Marc-André Fleury avait défendu la cage des Golden Knights pour leurs sept duels au premier tour contre le Wild du Minnesota.

« Nous n’en retirons pas un sentiment très positif, mais nous devons regarder le portrait dans son ensemble, a mentionné l’entraîneur-chef des Golden Knights, Peter DeBoer. En séries, il faut souvent avoir une mémoire à court terme et rapidement passer au prochain match.

[…]

« Au bout du compte nous n’étions simplement pas assez bons. Ils ont très bien joué. »

Le deuxième match de la série aura lieu mercredi soir à Denver.

Rantanen a ouvert le bal avec un but dès la cinquième minute de jeu en première période qui a survolté la foule de 10 500 personnes.

L’Avalanche a doublé son avance avant la fin du premier vingt et a porté le compte à 4-0 avec deux buts dès le début de la deuxième, mais les choses ont pris une autre tournure quand Mattias Janmark a encaissé une solide mise en échec du défenseur de l’Avalanche Ryan Graves à 8 : 26.

Janmark est entré en collision avec la rampe et a eu besoin d’aide pour quitter la patinoire. Les Golden Knights n’ont pas apprécié la mise en échec, au point où William Carrier s’est fait chasser deux fois d’affilée pour avoir rudoyé Makar puis Graves.

« Nous savions qu’ils seraient robustes et nous étions prêts en conséquence, a souligné Makar. Peut-être que ça se reproduira au prochain match, et si c’est le cas, nous serons prêts. »

La robustesse n’a fait que prendre plus de place en troisième période. Max Pacioretty d’abord été puni pour rudesse au début de l’engagement, puis une mêlée s’en est suivie.

Plus tard dans la période, Reaves a été pris en défaut pour un geste à l’endroit de Graves qui s’est conclu par des pénalités d’inconduite à Saad, Valeri Nichushkin, Zach Whitecloud et Alex Pietrangelo.

Les Golden Knights amorçaient le deuxième tour seulement deux jours après avoir éliminé le Wild.

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Les Maple Leafs perdent un autre important joueur - TVA Sports

Auteur d’un doublé dans le match no 5 de la série contre les Canadiens, le défenseur des Maple Leafs Jake Muzzin ne sera pas en uniforme pour l'affrontement ultime de ce soir et ratera de surcroît trois semaines d’activités, a annoncé la formation torontoise lundi matin. 

Le no 8 souffre semble-t-il d’une blessure au bas du corps, probablement à l'aine. 

Après avoir perdu les services de leur capitaine John Tavares lors du duel initial, c'est donc dire que les Leafs devront maintenant composer sans la présence de leur arrière le plus productif dans la formation. 

En six duels éliminatoires, Muzzin a récolté trois points, passant en moyenne 19:30 sur la patinoire et présentant un différentiel de +2. 

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Carey Price et le match ultime - Le Journal de Montréal

D’entrée de jeu, Dominique Ducharme dirige cette équipe avec un calme désarmant et avec une assurance étonnante.

Il a affronté la tempête en maintenant qu’il prenait des décisions basées sur plusieurs facteurs, dont quelques-uns nous échappent et que seuls les décideurs connaissent.

Pas de Jesperi Kotkaniemi lors des deux premiers matchs.

Pas de Cole Caufield au début de cette série contre les Maple Leafs de Toronto.

Pas et toujours pas de Alexander Romanov.

Sans entrer dans les détails et montrant beaucoup de prudence dans ses propos, il a toujours affirmé qu’il avait ses raisons de garder la jeune garde loin des projecteurs.

Il voulait des réponses à ses interrogations. Par exemple, jusqu’où peuvent aller les vétérans ? Rappelez-vous que les séries éliminatoires, c’est une magnifique tribune pour des joueurs expérimentés.

C’est aussi un moment qu’attendait sans doute Carey Price pour confirmer qu’il n’avait rien perdu de ses ressources et qu’il était encore le grand leader de ce groupe.

Mais, c’est aussi une tribune pour de jeunes joueurs qui veulent impressionner, de jeunes joueurs qui veulent assurer l’organisation qu’elle a fait les bons choix.  

Ducharme n’a pas mis de temps à se faire une idée.

La chance aux jeunes

En l’espace de quelques matchs, il a offert la chance aux jeunes espoirs de l’organisation de changer la donne. Tout au moins, de laisser un message clair sur ce qu’ils peuvent apporter à leur formation au cours des prochaines années.

Marc Bergevin n’a-t-il pas confié les guides de l’équipe à Ducharme parce qu’il entretenait de sérieux doutes sur la philosophie de Claude Julien au sujet de l’utilisation des joueurs recrutés au cours des dernières années ?

L’entraîneur a été audacieux. Après plusieurs expériences tentées dans le cadre du calendrier régulier, il n’a pas tardé à se tourner vers Caufield, vers Kotkaniemi, vers Jake Evans, vers Suzuki. Il leur a donné l’occasion d’élever leur jeu, d’afficher leur talent. Il les a utilisés dans des circonstances surprenantes. Parfois en fin de match devant un pointage égal. Parfois pendant les supériorités numériques. Parfois en infériorité numérique, surtout dans le cas de Suzuki et Evans.

Il leur a fourni l’occasion de changer la donne.

Ils ont répondu par du jeu dynamique, par une créativité qui, jusqu’ici, a surpris Sheldon Keefe et les Maple Leafs. 

Un scénario adapté

On ne pouvait souhaiter un scénario plus adapté à un événement marquant le retour des amateurs ; ils étaient 2500, mais, par moments, ils donnaient l’impression que l’amphithéâtre était rempli à pleiine capacité. Comme l’affirmait Shea Weber, qui a ressenti une vive émotion pendant la période d’échauffement, il y avait une atmosphère électrique.

C’était beau à voir... 

C’était un retour à la vie normale... même si le port du masque rappelait qu’il y avait encore des efforts à fournir pour combattre cette pandémie.

Après 14 mois de confinement, le dernier match remontait à mars 2020, et c’était la première fois qu’on présentait un match des séries éliminatoires au Centre Bell depuis le printemps 2017. On s’est vite rendu compte que Carey Price n’avait rien perdu de cette magie qu’il exerce dans les moments les plus intenses, en multipliant les arrêts et en déployant une stratégie qu’il affectionne, l’intimidation.

Joue-t-il dans la tête des meilleurs effectifs des Leafs, notamment Auston Matthews et Mitch Marner ?

Assurément.

Samedi, Carey Price a été impérial.

Peut-il pousser encore plus loin cette domination ?

Ses coéquipiers n’en ont pas le moindre doute.

Sentiment d’urgence

Raison de plus pour s’attendre à ce qu’ils embarquent sur la patinoire des Leafs ce soir avec ce même sentiment d’urgence en sachant très bien que Price soutiendra toutes les actions que « son » groupe entreprendra au cours de ce match ultime.

On dit que la pression sera énorme pour des joueurs comme Matthews et Marner. Bref chez tous les joueurs des Leafs. Mais, les joueurs du Canadien ressentiront également une pression.

Ce septième match, contre toute attente, ils l’ont provoqué. Une fois cette étape franchie, pourquoi ne pas poursuivre et entretenir des ambitions plus élevées ? On a joué avec l’énergie du désespoir afin d’en arriver à un match ultime et le chemin parcouru comportait des risques énormes. Maintenant, qui sait où cette aventure peut mener les joueurs du Canadien ?

Jusqu’ici, le gardien a été exceptionnel. Les jeunes joueurs ont répondu aux attentes. Les vétérans, particulièrement le quatuor de défenseurs, un peu comme l’avaient fait ceux des Blues de St. Louis il y a deux ans, ont appliqué les standards qu’ils ont eux-mêmes créés.  

Un match ultime, c’est un peu comme un Super Bowl. Un match pour trancher le débat.  

Et, ce soir, le Canadien se présentera avec des conditions gagnantes.

Il doit maintenant répéter ce qu’il a accompli depuis le match no 4.

Est-ce possible ?

À Price d’y voir. Posez-vous la question : « À quel gardien confierais-je le filet dans un match ultime ? » Probablement Carey Price, n’est-ce pas ? Et jusqu’ici, il a été d’une rigueur absolue.

Britney et Bush

Il fallait bien prévoir une vive réaction à Toronto.

Après le match no 5, on titrait à la une : « Pas encore... »

Hier matin, on plongeait dans le passé, rappelant que la dernière fois que les Maple Leafs avaient gagné une série éliminatoire, Britney Spears faisait un malheur avec Toxic et le président Bush habitait toujours la Maison-Blanche.

Ça fait un bon bout de temps, n’est-ce pas ?

Cependant, j’aurais cru à une réaction plus cinglante des membres de la presse écrite et parlée de Toronto. Très souvent, ils ont la mèche courte, mais c’est à croire que plus rien ne les surprend dans le cas des Leafs.

Une autre défaite au premier tour n’aurait rien d’étonnant ?

Ils ont donc préféré attendre le résultat final. Pourquoi y aller à grands coups dans les flancs, et que les Leafs, finalement, atteignent le deuxième tour et affrontent les Jets de Winnipeg ?

Mais, n’allez pas croire qu’ils n’auront pas – je pense également aux partisans de l’équipe qui ne pardonneront pas un autre échec – le couteau entre les dents. Ça va brasser dans la chaumière.

Tout le monde sera invité à prendre place dans la boîte des accusés.

À vrai dire, ç’aurait pu être la même chose à Montréal, n’eût été cette remontée spectaculaire du Canadien.

Cependant, même si la bande du Centre Bell s’incline, ce soir, elle aura tout de même apporté des arguments intéressants pour préparer sa défense...

Le jury décidera...

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Chronique Les Maple Leafs, leur tradition perdante et le Canadien - Radio-Canada.ca

Les trois joueurs, visiblement fatigués, se reposent au banc des Maple Leafs.

Mitch Marner, Auston Matthews et Joe Thornton

Photo : usa today sports / Dan Hamilton

Les Maple Leafs de Toronto ne se battent pas seulement contre le Canadien dans cette incroyable série de premier tour. Ils se battent contre leur propre histoire de perdants et contre des fantômes qu’ils ont eux-mêmes créés. C’est ce qui rend le septième match de lundi soir incroyablement intéressant.

Au début des années 2000, alors que j’étais affecté à la couverture de la F1, je rentrais d’Europe à bord d’un vol qui s’arrêtait à Toronto. Immédiatement après l’atterrissage, le pilote, dont l’accent était résolument Québécois, avait ainsi salué les passagers : Mesdames et messieurs, bienvenue dans la ville des champions de la Coupe Stanley de 1967 !

Spontanément, la plupart des gens avaient éclaté de rire. Et pour cause ! Cette blague était empreinte d’une cruelle vérité : depuis de nombreuses décennies, l’histoire des Leafs n’a été qu’une interminable suite de déceptions que les partisans et les joueurs, nouveaux et anciens, se font inévitablement rappeler chaque nouvelle saison.

Par exemple, avant que la série Canadien-Maple Leafs se mette en branle, tous les médias ont rappelé que le dernier affrontement entre les deux équipes remontait à 1979 et que le CH avait facilement balayé les Leafs. Il y avait aussi eu une série entre Montréal et Toronto la saison précédente, mais encore là, le Canadien avait battu les Maple Leafs en quatre matchs, ont pris la peine de souligner quelques publications.

Avant la série Montréal-Toronto, on a aussi fait état de l’une des plus formidables séries à n’avoir jamais eu lieu . On évoquait alors l’élimination crève-cœur que les Leafs avaient subie aux mains des Kings de Los Angeles, en 1993, dans la finale de la conférence de l’Ouest. Toronto n’était alors qu’à un but de la finale de la Coupe Stanley. Toutefois, une décision controversée de l’arbitre Kerry Fraser avait causé la perte des Leafs et les avait empêchés d’affronter le Canadien en finale.

Sans trop s’en rendre compte, les joueurs actuels des Maple Leafs de Toronto assimilent et transportent ce lourd héritage sur leurs épaules. Quand ils sont arrivés au sein de cette organisation, Auston Matthews et William Nylander ont rapidement appris que leur équipe n’avait pas remporté de série de premier tour depuis 2004. De leur côté, John Tavares et Mitch Marner, deux Ontariens, le savaient parfaitement parce qu’ils ont grandi en regardant jouer les Maple Leafs.


Eh bien, cette culture de l’échec est tellement forte, et les rappels de cette incapacité de gagner au moment où ça compte le plus sont tellement constants et tellement nombreux que les jeunes supervedettes des Leafs ont fini par se les approprier. Ils en sont même devenus les plus puissants symboles.

Samedi soir, pour un deuxième match de suite, les Maple Leafs avaient une chance d’expédier le CH en vacances et de briser 17 ans d’incapacité à franchir un tour éliminatoire.

En début de troisième période, alors que le score était toujours de 0-0, William Nylander a perdu patience. Il a cru bon d’entrer en contact avec Carey Price pour tenter de le déconcentrer. Le Canadien a immédiatement profité de cette pénalité pour inscrire son premier but en 16 occasions en avantage numérique depuis le début de la série.

Se sentant acculé au pied du mur (alors qu’il dispose pourtant de la meilleure attaque, que son équipe menait dans la série et qu’il restait beaucoup de temps au cadran) Sheldon Keefe a ensuite décidé de contester le but du CH en arguant qu’un joueur montréalais avait nui à son gardien. Les arbitres ont maintenu leur décision et ce geste de panique a valu aux Leafs une autre punition ! Puis quelques secondes après le début de ce second désavantage numérique des Leafs, Mitch Marner a écopé d'une autre pénalité en tirant la rondelle dans les gradins.

Tyler Toffoli a inscrit un autre but durant cet avantage numérique à 5-contre-3, un cadeau du ciel en séries, portant ainsi le pointage à 2-0 en faveur du CH. Si les Leafs ne s’étaient pas automutilés trois fois en l’espace de 29 secondes, ils seraient aujourd’hui qualifiés pour le second tour des séries.


Le sixième match n’était terminé que depuis quelques minutes. Le Centre Bell était vide. Mais à l’extérieur et dans les couloirs de l’édifice, on entendait des partisans du CH crier et manifester leur joie.

Carey Price venait de voler un autre match aux Leafs. Il venait d’accomplir ce qu’on attend de lui chaque année parce que c’est inscrit dans la culture de l’organisation. 

Qu’il s’agisse de la miraculeuse série que le CH a remportée contre les Bruins en 1971 grâce à Ken Dryden, ou des miracles accomplis par Patrick Roy en 1986 et 1993, ou encore du printemps Halak (2010) auquel il avait lui-même assisté du bout du banc à l’âge de 22 ans, Carey Price se fait rappeler chaque jour à quel point les standards sont démesurés pour les gardiens de cette organisation. Il baigne dans un environnement différent.

À l’écran de Sportsnet, les visages de Matthews, Marner et Nylander sont apparus côte à côte. Et sous leurs photos apparaissaient leurs épouvantables statistiques lors des six matchs auxquels ils ont pris part quand les Leafs avaient l’occasion d’éliminer une équipe adverse. Un but et un différentiel de -4 pour Matthews. Aucun but et un bilan défensif de -5 pour Marner. Un but et un différentiel de -2 pour Nylander.

Des statistiques de Nylander, Matthews et Marner sont affichées sur un écran au Centre Bell, devant des bannières de la Coupe Stanley du Canadien.

Les meneurs des Maple Leafs ne parviennent pas à produire lors des matchs décisifs.

Photo : Martin Leclerc

La culture perdante et cet omniprésent tourbillon défaitiste qui entraîne constamment les Leafs vers le bas, étaient à nouveau à l’œuvre.

Et dimanche sur les réseaux sociaux, exactement comme on l’avait prédit jeudi, de nombreux partisans des Leafs commençaient à réclamer le congédiement du directeur général Kyle Dubas et à blâmer les vedettes des Leafs pour leur manque de caractère.

La poutre, le goudron, les plumes et la guillotine que les partisans du CH préparaient jeudi dernier pour Marc Bergevin et Dominique Ducharme se sont rapidement transportés à Toronto.


Il y a quelques années, j’avais signé une chronique dans laquelle je tentais d’expliquer pourquoi le Canadien n’avait pas réussi à remporter un match à San José depuis le 23 novembre 1999. Cette séquence perdante tient toujours. Même si les joueurs du CH du début des années 2000 n’ont aucun rapport avec Brandan Gallagher, Artturi Lehkonen ou Jesperi Kotkaniemi.

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Bien des experts en statistiques considèrent que les séquences perdantes sont simplement le fruit du jeu des probabilités et surviennent par hasard.

Or, j’étais tombé sur un livre fascinant écrit par Rosabeth Moss Kanter, une sociologue de renommée mondiale qui enseigne à la Harvard Business School. Cette sommité mondiale en matière de gestion de personnel a écrit plusieurs livres, dont celui-ci: Confidence : How Winning Streaks and Losing Streaks Begin and End.

Dans cet ouvrage, Mme Kanter soutient dur comme fer qu’une culture perdante peut effectivement se transmettre au fil des ans, exactement comme nous le démontrent les Maple Leafs.

Ceux qui croient que chaque match recommence avec un pointage de 0-0 sont dans l’erreur. Un nouveau match ne replace pas le pointage d’une organisation à zéro [...] Avoir bien ou mal performé crée un héritage, une fiche qui se transporte jusqu’à la prochaine rencontre. Quand quelques défaites se transforment en plus longue séquence, il y a une force qui opère, un poids qui pèse sur les épaules des athlètes dès le début du match suivant.

Mme Kanter ajoute : C’est une erreur commune de croire que des tendances se développent à partir d’événements totalement indépendants les uns des autres, comme lancer des dés, par exemple. Toutefois, les gens commettent aussi l’erreur inverse lorsqu’ils nient l’existence de tendances ou de dynamiques au sein de leur organisation qui augmentent ou amenuisent les chances de remporter la prochaine rencontre.

Pour toutes ces raisons, les Maple Leafs feront face à deux rivaux de taille lundi soir : leur passé complètement tordu, et le Canadien.

Ce sera tout un match !

Bien sûr, tout peut arriver dans le merveilleux monde du sport. Mais si l’on se fie à l’expertise de Rosabeth Moss Kanter, le CH mène déjà 1-0.

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LHJMQ : tour de force des Tigres pour vaincre les Foreurs 4 à 3 en prolongation - RDS

Aucune des 11 victoires des Tigres de Victoriaville au cours des présentes séries ne correspond autant à l'identité de l'équipe que celle obtenue dimanche.

Conor Frenette a touché la cible en prolongation et les Tigres ont couronné une spectaculaire remontée pour battre les Foreurs de Val-d'Or 4-3, lors du troisième match de la finale de la Coupe du Président.

Alors qu'on ne les attendait plus, les Tigres ont effacé un retard de trois buts dans les sept dernières minutes du troisième vingt et ils ont forcé la tenue d'une période supplémentaire.

En prolongation, Frenette s'est dirigé vers le filet et il a habilement fait dévier un tir de la pointe du défenseur Alexis Arsenault. La rondelle s'est faufilée derrière le gardien Jonathan Lemieux pour clore le débat.

« Le mot d'ordre après la deuxième période c'était que si tu y crois, tu te lèves et tu joues pour le logo. C'est ce que nous avons fait. Ç'a pris du temps, mais on voyait qu'on ne lâchait pas, a exprimé l'entraîneur-chef des Tigres, Carl Mallette. Conor est tout un leader et tu n'as jamais assez de joueurs comme lui. Le but qu'il a marqué en est l'exemple parfait. »

Les Tigres ont pris les devants 2-1 dans cette finale. Le quatrième affrontement aura lieu mardi soir, dans l'environnement protégé du Centre Vidéotron, à Québec.

« Nous serons une équipe affamée au prochain match. Nous voudrons gagner à tout prix. Nous allons travailler plus qu'eux et nous allons plus nous présenter », a assuré le défenseur des Foreurs Maxence Guenette.

Les Foreurs semblaient sur le point de se diriger vers une deuxième victoire consécutive, mais Nicolas Daigle, Shawn Element et Alex Beaucage ont tour à tour fait mouche pour ramener les deux équipes à la case départ.

Mallette a voulu fouetter ses troupes en deuxième période et il a retiré le gardien Nikolas Hurtubise de la rencontre même s'il n'était pas nécessairement le responsable des déboires de son équipe.

Ses hommes ont répondu et le gardien qui s'est amené en relève, Fabio Iacobo, a été parfait devant 10 tirs. Hurtubise a alloué trois buts en 17 lancers.

Une remontée spectaculaire des Tigres

« Quand nous avons changé le gardien, nous avons eu des occasions de marquer et je sentais que nous y croyions, a soutenu Mallette. Nous avons été résilients et nous n'abandonnons cette année. Nos joueurs de caractère et nos joueurs dominants se sont levés en troisième période et je suis fier d'eux. »

L'attaque des Foreurs a attendu un peu moins longtemps avant de se mettre en marche et elle a inscrit ses trois buts dans la première moitié du match. Maxim Cajkovic, Nathan Légaré et Guenette ont été les auteurs de ces buts.

Lemieux a repoussé 28 des 32 rondelles dirigées vers lui. Il a permis quatre buts pour une première fois au cours des présentes séries et pour une première fois depuis le 13 février.

« Nous avons joué un bon 40 minutes, nous avons perdu le momentum et nous n'avons pas su faire les petits détails pour aller le rechercher, a expliqué l'entraîneur-chef des Foreurs, Daniel Renaud. Notre principal défi est de limiter les temps forts de l'adversaire et quand nous sentons que nous perdons notre momentum, nous devons simplifier notre jeu pour le récupérer. »

Tout s'écroule en quelques minutes

Les Foreurs ont inscrit le premier but du match dès la septième minute de jeu. Cajkovic a marqué son troisième filet en deux parties lorsqu'il s'est servi d'Arsenault comme écran avant de déjouer Hurtubise du côté du bloqueur.

Les Tigres ont pu laisser passer la tempête et ils ont été plus convaincants au début du deuxième engagement, mais les Foreurs ont frappé à la vitesse de l'éclair pour accentuer leur avance.

Légaré a d'abord repéré un disque libre devant le filet des Tigres et il est parvenu à le glisser entre les jambières de Hurtubise. Quelques instants plus tard, Guenette a laissé Arsenault s'agenouiller et il a décoché un tir précis dans le coin gauche du filet pour porter le pointage à 3-0.

Le discours de Mallette au deuxième entracte a eu l'effet escompté. Alors qu'il restait moins de sept minutes à écouler au dernier tiers, Daigle a été oublié devant Lemieux et il a pu le déjouer du revers.

Les Foreurs semblaient tout de même en position de se sauver avec la victoire, mais la formation de Victoriaville n'avait pas dit son dernier mot.

Element a réduit l'écart à un but lorsqu'il a pu pousser au vol une rondelle derrière Lemieux. Alors qu'il ne restait que cinq secondes à faire, Beaucage a quant à lui profité d'un retour de lancer pour forcer la tenue d'une prolongation. Mikhail Abramov a mis la table pour ces deux réussites.

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Maple Leafs: deux canons dans le viseur - Le Journal de Montréal

TORONTO | Auston Matthews et Mitchell Marner ont transporté l’attaque des Maple Leafs sur leurs épaules cette saison avec 41 buts et 66 points pour le centre moustachu et 20 buts et 67 points pour l’ailier avec la coupe Longueuil. 

Matthews et Marner représentent le cœur et l’âme des Leafs. Ils sont aussi deux immenses investissements de Kyle Dubas à des salaires annuels de 11,640 millions et 10,903 millions. 

L’autre membre du trio des 10 millions ou plus, le capitaine John Tavares (11 millions), se remet d’une commotion cérébrale et d’une entorse à un genou, résultat d’un contact accidentel avec Corey Perry lors du premier match des séries. 

À quelques heures de ce septième match entre le Canadien et les Maple Leafs au Scotiabank Arena, il y a beaucoup de pression sur l’équipe qui a terminé au sommet de la division Nord. 

Rien depuis 2004

Sur le plan collectif, les Leafs n’ont pas gagné une seule série depuis le printemps 2004. C’était à l’époque de Gary Roberts, Joe Nieuwendyk, Tie Domi, Tomas Kaberle et Ed Belfour. Les amoureux du logo à la feuille d’érable s’encourageront à l’idée que les Leafs avaient signé un gain de 4 à 1 contre les Sénateurs d’Ottawa lors d’un septième match qui se déroulait à Toronto. 

Sur le plan individuel, Matthews et Marner ont aussi une tonne de pression. Matthews, le gagnant du trophée Maurice-Richard cette saison, n’a pas écrit son nom sur la feuille de pointage dans quatre des six matchs de cette série face au Tricolore. Marner, quant à lui, n’a pas obtenu de point dans trois des six rencontres et il est toujours à la recherche d’un premier but. 

Des coéquipiers positifs

Zach Hyman, l’ailier gauche aux côtés des deux canons des Leafs, s’attend à voir ses coéquipiers rugir au bon moment. 

« C’est toujours amplifié en séries. Auston et Mitch veulent marquer tous les soirs, a rappelé Hyman. Ils doivent continuer à croire au processus et faire les bonnes choses. Je sais qu’ils se placent beaucoup de pression. Ils joueront un bon match. »

« Du côté du Canadien, il y a beaucoup d’emphase sur Mitch et Auston, et c’est normal, a poursuivi Hyman. Ils peuvent faire la différence dans un match. Le CH cherche à les ralentir. De notre côté, il faut continuer à travailler et générer des chances. Nous avons de la profondeur, l’offensive peut provenir de nos quatre trios, pas juste le premier. » 

Morgan Rielly a aussi prédit un fort match pour les deux grandes étoiles de son équipe. 

« Je trouve qu’ils jouent bien, a dit le défenseur. On parle de deux joueurs qui travaillent fort et qui sont importants pour cette équipe. Ils ont de grandes attentes envers eux-mêmes. Je m’attends à les voir répondre au défi pour ce septième match. »

Price fait une différence

En visioconférence au lendemain de ce deuxième revers d’affilée en prolongation contre le CH, Sheldon Keefe a aussi parlé du rendement de son prolifique duo. 

« Le Canadien fait un bon travail contre eux, a noté l’entraîneur en chef des Leafs. J’ai regardé nos différents matchs et toutes les chances qu’ils ont eues. Ils ont généré des chances tous les matchs, ils ont décoché de bons tirs, mais ils n’ont pratiquement pas marqué [1 but pour Matthews]. Price a eu son mot à dire pour les contrer. Mais ils doivent rester confiants et ne pas se laisser distraire. Ils jouent du bon hockey, mais ils n’ont pas encore été récompensés. Ils devront trouver une façon comme trio de marquer de gros buts. »

Historiquement, Matthews n’a jamais connu de grandes soirées quand les Leafs ont l’occasion de terminer une série. En six matchs depuis 2017 en pareille situation, le numéro 34 a un dossier d’un but et une passe. Dans le cas de Marner, il a récolté deux maigres points (0 but, 2 passes) en six rencontres. 

Probablement blessé à l’aine lors du sixième match, le défenseur Jake Muzzin représente un cas douteux pour la rencontre ultime. Keefe a refusé de dire qu’il ne jouera pas, disant qu’il aura besoin de subir d’autres tests médicaux.

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L'Avalanche humilie les Golden Knights - TVA Sports

L’entraîneur-chef des Golden Knights de Vegas Peter DeBoer en a surpris plus d’un en préférant le gardien Robin Lehner au Québécois Marc-André Fleury pour le premier match de la série de deuxième tour contre l’Avalanche du Colorado. L’homme de 52 ans regrettera sans doute sa décision, puisque son équipe s’est inclinée 7 à 1, dimanche à Denver.

L’Avalanche s’était procuré une avance de deux filets après vingt minutes, mais c’est en deuxième période que la troupe de Jared Bednar s’est réellement imposée, en inscrivant quatre filets. 

En troisième période, la formation du Nevada a essayé de se venger en frappant les patineurs de l’Avalanche, ce qui a mené à plusieurs scènes violentes. Ryan Reaves, entre autres, a écopé de 16 minutes de punition, dont 14 sur la même séquence, lui qui a été sorti du match et qui a offert, du même coup, un avantage numérique de neuf minutes à ses rivaux. En raison de la gravité de ses actes, Reaves pourrait bien avoir à expliquer ses gestes au département de la sécurité des joueurs.

Les gros canons de l’Avalanche ont animé le spectacle. Le défenseur Cale Makar a secoué les cordages à une reprise, en plus de se faire complice de trois autres filets, tandis que Nathan MacKinnon et Gabriel Landeskog ont chacun inscrit deux buts en plus d’amasser une mention d’aide. Pour sa part, Mikko Rantanen a fini la rencontre avec une réussite et une mention d’aide.

Devant le filet des vainqueurs, Philipp Grubauer a réussi 24 arrêts, tandis que Lehner a été laissé devant le filet des siens pour l’ensemble du match par DeBoer. Le Suédois a cédé sept fois sur 37 lancers.

Le deuxième match de la série aura lieu mercredi, toujours au Ball Arena.

PREMIÈRE PÉRIODE

04:55 - Mikko Rantanen trompe la vigilance de Robin Lehner à l'aide d'un tir du revers d'un angle presqu'impossible.

07:55 - Brandon Saad est chassé pour avoir porté son bâton trop élevé à l'endroit du défenseur Zach Whitecloud.

10:13 - Gabriel Landeskog fait 2-0 sur une superbe mise en scène de Cale Makar.

DEUXIÈME PÉRIODE

01:04 - Brandon Saad récupère une rondelle libre et marque un troisième filet consécutif pour l'Avalanche.

04:03 - Nathan MacKinnon bat Robin Lehner d'un vif tir des poignets et fait 4-0.

08:26 - Ryan Graves est puni pour obstruction après avoir asséné une mise en échec dévastatrice à l'endroit de Mattias Janmark qui est resté étendu sur la patinoire durant plusieurs secondes avant de retraiter au vestiaire.

08:26 - Tyson Jost et Nicolas Roy sont tous les deux envoyés au cachot pour rudesse suivant le percutant contact de Graves sur Janmark.

10:49 - William Carrier est puni pour avoir rudoyé Cale Makar.

13:15 - William Carrier tente de vanger Mattias Janmark et écope de deux minutes de punition pour s'en être pris à Ryan Graves.

14:23 - Gabriel Landeskog inscrit son deuxième de la rencontre sur un superbe échange amorcé par Mikko Rantanen et Nathan MacKinnon en avantage numérique.

14:59 - William Karlsson accepte la passe de Jonathan Marchessault et réduit l'écart à quatre buts.

17:05 - Nathan MacKinnon réussi une pièce de jeu tout simplement incroyable et propulse l'Avalanche en avant 6-1.

TROISIÈME PÉRIODE

03:47 - Max Pacioretty passe sa colère sur le Québécois Samuel Girard et s'en tire avec une pénalité pour bâton élevé.

03:47 - J.T. Compher est puni pour avoir rudoyé Max Pacioretty sur cette même séquence.

03:47 - Nicolas Hague et Andre Burakovsky sont chassés pour rudesse après le sifflet.

08:04 - La rencontre de Ryan Reaves est terminé pour s'en être surnoisement pris à Ryan Graves qui a dû quitter le match, mal en point. Reaves s'est vu décerner une pénalité d'extême inconduite en plus d'une mineure pour rudesse.

08:04 - Valeri Nichushkin, Zach Whitecloud, Alex Pietrangelo et Brandon Saad sont également expulsés de la partie pour inconduite.

15:49 - Cale Makar poursuit sa domination et inscrit son quatrième point de la partie à l'aide d'un tir sur réception parfait dans le haut du filet.

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Finale de la LHJMQ: remontée spectaculaire des Tigres - Le Journal de Québec

Les Foreurs de Val-d’Or semblaient se diriger vers une deuxième victoire de suite en finale de la Coupe du Président, dimanche. La troupe de Daniel Renaud menait 3 à 0 avec 6 min 35 s à faire en troisième, puis tout s’est écroulé.

Les Tigres de Victoriaville ont inscrit trois buts sans réplique, dont deux en un peu plus d’une minute en toute fin de match, alors qu’ils avaient retiré leur gardien de but, pour forcer la tenue d’une prolongation. Conor Frenette a complété l’improbable remontée des Félins en faisant dévier un tir de Vincent Arsenault derrière Jonathan Lemieux pour propulser les siens vers une victoire de 4-3 et ainsi reprendre les devants dans la série finale de la Coupe du Président.

« C’est incroyable. C’est de la résilience. À 3-0, je ne trouvais pas qu’on jouait mal. On avait des chances et je savais qu’on y croyait. Le mot d’ordre, c’était que si on y croit, on joue pour le logo. C’est ce qu’on a fait, on n’a jamais lâché et Nicolas Daigle nous a libérés en inscrivant un premier but avec six minutes à faire. Quoi de mieux que de terminer la remontée en prolongation ? Je suis vraiment content de l’équipe. C’est un beau moment dans une carrière. Une remontée comme ça, c’est hot », se réjouissait l’entraîneur-chef des Tigres, Carl Mallette, après le match.

LEADERSHIP

Dans son point de presse d’après-match, Mallette n’a pas manqué de souligner l’apport de ses leaders.

« Pour la première fois, à 3-0, je sentais notre équipe un peu abattue. On s’est regroupés de façon incroyable grâce à nos leaders qui ont toujours des messages positifs dans la chambre. »

Parmi eux : Conor Frenette, qui a inscrit son deuxième but en prolongation depuis le début des présentes séries.

« Conor Frenette, l’humain dans la chambre, c’est tout un leader. Tu n’as jamais assez de Conor Frenette. C’est tellement un modèle pour ses coéquipiers. Il pense toujours en fonction de l’équipe. Il pourrait facilement jouer sur notre premier trio, mais je l’utilise souvent au centre de notre troisième ligne pour nous donner plus de profondeur. Il a le respect de tous ses coéquipiers. Chapeau, je suis très fier de lui. »

Parmi les autres jeux de ses leaders, il y en a un qui ne paraîtra pas sur la feuille de pointage. Quelques secondes avant le but égalisateur d’Alex Beaucage, Shawn Element a réalisé un excellent repli défensif pour empêcher Jakob Pelletier de s’échapper et de marquer dans un but désert.

« Voilà de la résilience. Des Shawn Element, il y en a dans la chambre. Aujourd’hui, nos joueurs de caractère et dominants se sont levés en troisième période. »

LUNEAU RECRUE DE L’ANNÉE

Comme ce fut le cas lors du match numéro 2, la LHJMQ a profité de la présence des partisans au Centre Vidéotron dimanche pour dévoiler deux autres honneurs individuels de la dernière saison. Les deux jeunes de 16 ans des Olympiques de Gatineau, l’attaquant Antonin Verreault et le défenseur Tristan Luneau, ont reçu les titres de recrue offensive et de recrue défensive de la dernière saison.

Luneau a aussi été nommé recrue de l’année, toutes positions confondues.

En 31 matchs la saison dernière, Verreault a récolté six buts et 29 points, tandis que Luneau a inscrit 18 points à sa première campagne junior. Il avait été le tout premier choix du dernier repêchage de la LHJMQ, tandis que Verreault avait été réclamé tout juste après, au deuxième rang.

Une débandade difficile à expliquer

Dans le camp des Foreurs de Val-d’Or, on avait du mal à expliquer l’effondrement en troisième période.

« On a joué un bon 40 minutes et on a perdu le momentum par la suite. On n’a jamais su comment s’en remettre en faisant les petits détails qui nous auraient permis de le retrouver », a tout d’abord répondu l’entraîneur-chef de l’équipe, Daniel Renaud.

Un collègue l’a par la suite relancé en lui demandant s’il était en mesure de trouver une explication à ce changement radical dans leur façon de jouer.

« Non », a-t-il tranché.

Renaud ne s’est pas défilé. Il connaît la force de frappe de son équipe et n’a pas cherché d’excuses pour la débandade de dimanche soir.

« Quand tu mènes par trois buts avec 6 min 35 s à faire, tu n’as pas le droit de ne pas sortir avec la victoire. Par contre, c’est une série quatre de sept et il n’y a que trois matchs de joués. Il n’y a rien de terminé, absolument pas. »

AFFAMÉS

Le quatrième match de la série aura lieu mardi soir au Centre Vidéotron. Pour une deuxième fois déjà, les Foreurs tenteront d’éviter de se retrouver avec un recul de deux matchs dans la série finale.

« On va être une équipe affamée qui va vouloir gagner à tout prix, a mentionné le défenseur Maxence Guenette. On va travailler plus qu’eux et on va se présenter plus qu’aujourd’hui. »

Pour Renaud, la recette est simple : il faut revenir à la base, ce qui a permis à l’équipe de connaître un bon début de match et de prendre les devants 3-0.

« Il faut faire la même chose que lors des 40 premières minutes. On gardait nos actions simples, on plaçait des rondelles, on travaillait en unité de cinq. On a arrêté de le faire en troisième et la raison est difficile à expliquer. Par contre, on a une journée complète pour revisionner le match. Il faudra sortir avec la même faim qu’on avait en début de rencontre aujourd’hui. »

Par ailleurs, Justin Robidas n’a pas terminé la rencontre. Il souffre d’une blessure au haut du corps, mais Daniel Renaud n’a pas voulu spécifier la raison exacte de son absence.

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Sunday, May 30, 2021

Séries LNH : les Maple Leafs privés de Jake Muzzin lundi soir? - RDS

Le défenseur des Maple Leafs de Toronto Jake Muzzin s’est blessé au bas du corps pendant le sixième match de la série contre les Canadiens de Montréal disputé samedi soir au Centre Bell.

La blessure est survenue en deuxième période et Muzzin n’est pas revenu au jeu par la suite.

Les deux équipes se retrouveront lundi soir à Toronto, après que le CH l’eut emporté 3-2 en prolongation grâce à un but de Jesperi Kotkaniemi pour créer l’égalité 3-3 dans la série.

Les Maple Leafs n’ont pas effectué de mise à jour sur l’état de santé de Muzzin après la partie.

Le vétéran âgé de 32 ans totalisait 2 buts et 1 passe depuis le début de la confrontation entre les deux clubs. Il avait ajouté 4 buts et 23 passes en 53 rencontres lors de la saison régulière.

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Championnat du monde : le Canada bat l'Italie 7-1 - RDS

RIGA, Lettonie – Le Canada a signé une troisième victoire d'affilée au Championnat du monde de hockey sur glace, défaisant facilement l'Italie par le score de 7-1 dimanche après-midi à Riga.

Andrew Mangiapane (2-2) et Connor Brown (0-4) ont mené l'attaque du Canada (3-0-3-0) avec quatre points chacun.

Cole Perfetti, Adam Henrique, Troy Stecher, Maxime Comtois et Brandon Pirri ont marqué les autres buts du Canada, qui a obtenu 49 tirs en direction de Justin Fazio et Davide Fadani.

Henrique a ajouté deux mentions d'aide.

Angelo Miceli a marqué le seul but de l'Italie (0-0-6-0) contre Adin Hill, qui n'a fait face qu'à 14 tirs.

Les hommes de Gerard Gallant ont marqué leurs quatre premiers buts dans un intervalle d'un peu plus de neuf minutes au premier vingt, à l'aide de 11 tirs.

Perfetti a ouvert la marque à 2:33 et Mangiapane a doublé l'avance du Canada avec son troisième du tournoi, à 8:04.

Stecher et Henrique ont enchaîné avec deux buts en l'espace de 23 secondes. Après le but de Henrique, Fazio a été remplacé par Fadani, qui a bloqué les six tirs auxquels il a fait face en première période.

Avec ce gain, le Canada totalise neuf points, autant que l'Allemagne (3-0-2-0) qui a cependant un match en banque. Les deux clubs sont à égalité au quatrième rang dans le groupe B.

Les Allemands, qui ont vaincu le Canada 3-1 lundi dernier, compléteront le volet préliminaire en affrontant les États-Unis, lundi, et la Lettonie, mardi.

Quant au Canada, il jouera son dernier match préliminaire mardi contre la Finlande.

Entre-temps, les Finlandais, qui occupent le premier rang dans le groupe B, affronteront la Lettonie plus tard dimanche.

Dans le groupe A, en après-midi, la Suisse a défait le Bélarus 6-0. En soirée, la Suède livrera bataille à la Slovaquie.

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Le Canadien abordera le match ultime avec confiance, assure Dominique Ducharme - ICI.Radio-Canada.ca

Un entraîneur de hockey se penche au-dessus de trois de ses joueurs.

Dominique Ducharme donne ses indications à ses joueurs.

Photo : Minas Panagiotakis

La Presse canadienne

Deux fois plutôt qu'une, le Canadien avait toutes les raisons du monde pour s'effondrer, mais les membres de la formation montréalaise ont réussi à rester calmes dans la tempête.

Le Canadien est devenu la première équipe de l'histoire de la LNH à gaspiller deux fois de suite des avances de plus d'un but en troisième période avant de s'imposer en prolongation dans des matchs où elle fait face à l'élimination.

C'est grâce à notre groupe de meneurs. Nous restons détendus, nous continuons à essayer de faire des jeux et de ne pas simplement nous débarrasser de la rondelle, a dit le défenseur Ben Chiarot lors d'une vidéoconférence, dimanche. Tout le groupe le fait bien et nous agissons de la sorte depuis le début de la série.

Le Canadien a ainsi réussi à combler un retard de 3-1 dans sa série de premier tour contre les Maple Leafs. Le match ultime sera présenté lundi à Toronto. Le gagnant affrontera les Jets de Winnipeg au deuxième tour, à compter de mercredi.

L'équipe se retrouvera à nouveau dans une situation de forte pression.

Pour moi, c'est une question de confiance, de revenir à la base, au plan, a dit l'entraîneur-chef par intérim Dominique Ducharme. Nous avons des points de repères, des choses sur lesquelles nous voulons nous assurer de toujours être bons. Ce sont des choses que nous pouvons contrôler. Quand vous contrôlez la base, ça aide. Les gars se sentent confiants avec ça et ç'a un impact du côté offensif et défensif.

Ce n'est pas juste d'être relax. C'est une question de confiance.

Parmi les choses qui donnent confiance à Ducharme, il y a son propre historique. Il a noté avoir comblé des retards de 3-0 derrière le banc de l'Action de Joliette au niveau junior AAA, et des Mooseheads de Halifax, dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

Il y a aussi le fait qu'il compte sur de nombreux bons vétérans.

Au sein de chaque équipe, il y a des joueurs qui parlent plus que d'autres, a dit Ducharme. Depuis le début de la saison, Corey [Perry] est un joueur qui trouve une façon de dire de différentes manières les choses dont nous parlons. Il rappelle de revenir au plan de match, il emploie des mots-clés que nous avons.

Ducharme a également noté que le capitaine Shea Weber, Eric Staal, Joel Edmundson et Brendan Gallagher faisaient partie de ceux qui interviennent parfois sur le banc pour s'assurer que les troupes restent calmes et dans le moment présent.

Il a aussi ajouté qu'il était bien conscient que si le rôle des vétérans avait été important lors des deux derniers matchs, ce sont deux jeunes qui ont joué les héros en prolongation : Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi.

En général, tout le monde contribue à sa façon, a-t-il dit.

Cela inclut aussi les défenseurs Brett Kulak et Erik Gustafsson. Questionné à plusieurs reprises sur le temps de glace élevé du quatuor de tête lors du dernier match, Chiarot a insisté pour parler du travail des six défenseurs, même si Kulak et Gustaffson ont été employés pendant seulement 6:13 et 6:39. Pour leur part, Weber, Chiarot, Edmundson et Jeff Petry ont passé de 28:38 (Edmundson) à 37:09 (Weber) sur la patinoire.

Leurs minutes [à Kulak et Gustafsson] sont aussi importantes que les autres, a déclaré Chiarot. Nous comptons aussi sur eux.

Nous jouons des matchs où une présence sur la patinoire peut faire la différence, a ajouté Ducharme à ce sujet. Vous devez avoir comme objectif de gagner chacune de vos présences sur la patinoire.

C'est ce que le Canadien voudra faire lundi, quand il aura l'occasion d'atteindre le deuxième tour pour une première fois depuis 2015.

Après avoir été limitée à quatre buts lors des quatre premiers matchs de la série, l'offensive du Tricolore a marqué sept fois lors des deux dernières rencontres. Le Canadien a gagné chacun de ses 11 derniers matchs éliminatoires avec Carey Price devant le filet quand il l'appuie avec au moins trois buts.

Nous abordons le match de demain [lundi] comme les deux derniers. Nous voulons contrôler ce que nous contrôlons. Nous sommes confiants. Nous allons à Toronto pour aller à Winnipeg, a conclu Ducharme.

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Carey Price dans la Ligue professionnelle de hockey féminin - Le Journal de Montréal

[unable to retrieve full-text content] Carey Price dans la Ligue professionnelle de hockey féminin    Le Journal de Montréal Équipe montr...