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Wednesday, June 30, 2021

Nombre de spectateurs au Centre Bell | La demande du Canadien refusée par la Santé publique - La Presse

(Montréal) Le verdict de la Santé publique est finalement tombé mercredi soir : il ne sera pas possible, du moins pour le moment, que le Canadien puisse augmenter son nombre de partisans au Centre Bell en vue du premier match à domicile de la finale de la Coupe Stanley, prévu ce vendredi.

Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

« La Santé publique n’accepte pas d’augmenter le nombre de partisans au Centre Bell », a d’abord révélé le département des relations publiques du Canadien dans un court tweet publié mercredi soir, alors même que se jouait le deuxième match entre le Tricolore et le Lightning, à Tampa Bay.

Joint par La Presse, le cabinet du ministre de la Santé, Christian Dubé, est resté prudent mercredi soir, renvoyant simplement la balle vers la Santé publique. « Nous ne pouvons pas commenter la situation tant et aussi longtemps que le ministère n’aura pas émis sa recommandation par communiqué de presse », s’est contentée de répondre l’attachée de presse du ministre, Marjaurie Côté-Boileau, à ce sujet.

Rappelons que le premier match à domicile du Canadien lors de cette finale contre le Lightning de Tampa Bay est prévu vendredi soir. Plusieurs fans attendaient impatiemment la décision de la Santé publique, espérant que celle-ci autoriserait de nouveaux assouplissements pour la coupe Stanley.

C’est d’ailleurs le Canadien qui avait demandé lui-même au gouvernement d’alléger les restrictions, dans le but de faire passer la capacité totale du Centre Bell de 3500 à 10 500 personnes à l’intérieur.

Sur fond de tensions

D’après nos informations, la décision serait mal reçue par plusieurs personnes au sein du gouvernement, notamment parce que Québec y voyait une opportunité pour mousser la vaccination, en permettant par exemple à des personnes doublement vaccinées d’assister aux matchs.

France Margaret Bélanger, vice-présidente exécutive et chef des affaires commerciales du Canadien, a notamment soutenu que l’équipe estime que 10 500 personnes — soit la moitié de la capacité de l’aréna — peuvent être hébergées en toute sécurité sans risque de transmission ou d’éclosion.

Plus tôt mercredi, le DRichard Massé, conseiller médical stratégique au ministère de la Santé, avait déclaré que les discussions concernant cette demande étaient en cours, mais qu’il s’attendait à ce qu’une décision soit annoncée rapidement. Il avait toutefois prévenu qu’il reste « très délicat » d’autoriser des exceptions aux règles sanitaires en place, peu importe la situation qui prévaut.

« Le gouvernement est sensibilisé au risque de faire ces choses-là, parce qu’après, les gens vont dire : mais moi aussi, je suis capable d’avoir des conditions similaires », a-t-il indiqué en conférence de presse, en soulignant que le Canadien n’est pas le seul club sportif à Montréal ou le seul secteur à réclamer des assouplissements ciblés.

Avec La Presse Canadienne

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Wimbledon | Bon départ pour Félix Auger-Aliassime - La Presse

(Londres) Félix Auger-Aliassime a dû être patient, mais l’attente en aura valu le coup.

La Presse Canadienne

Le Québécois a vaincu le Brésilien Thiago Monteiro en trois manches de 6-3 au premier tour du tournoi de Wimbledon, mercredi.

Auger-Aliassime, la 16e tête de série du tournoi, a vu son match contre Monteiro, le 81e joueur mondial, être reporté d’une journée, mardi, en raison de la pluie soutenue qui a balayé le All England Club.

Face à Monteiro, contre qui il a remporté ses deux duels jusqu’ici, Auger-Aliassime n’a pas été confronté à une seule balle de bris, tandis que son adversaire lui en a consenti 13. Le Québécois en a converti quatre.

« Je me suis donné beaucoup de chances en retour de services, a noté Auger-Aliassime. Je peux être heureux de ma performance, que je tenterai de répéter (jeudi). »

Auger-Aliassime affrontera au deuxième tour le Suédois Mikael Ymer, 98e raquette mondiale.

S’il l’emporte, il pourrait alors rejoindre son compatriote Denis Shapovalov. L’Ontarien n’a pas eu à trop souffrir afin d’accéder au troisième tour du tournoi majeur sur gazon.

L’adversaire de la 10e tête de série au deuxième tour, Pablo Andujar, a annoncé son retrait du tournoi avant le match à cause d’une blessure aux côtes.

Shapovalov affrontera maintenant le Britannique Andy Murray. L’ex-champion de Wimbledon, détenteur d’un laissez-passer pour l’édition 2021, a défait l’Allemand issu des qualifications Oscar Otte 6-3, 4-6, 4-6, 6-4, 6-2.

Leur compatriote, le Vancouvérois Vasek Pospisil, n’a pas eu autant de chance et il a plié l’échine en trois manches consécutives de 6-4 devant l’Américain Frances Tiafoe en fin de programme.

C’est terminé chez les dames en simple

La journée a également été difficile pour les représentantes de l’unifolié.

Bianca Andreescu n’aura fait que passer au tournoi de Wimbledon, après s’être inclinée 6-2, 6-1 au premier tour devant la Française Alizé Cornet.

PHOTO PAUL CHILDS, REUTERS

Bianca Andreescu

De son côté, la Québécoise Leylah Annie Fernandez a plié bagage 6-1, 6-2 au premier tour contre la Lettone Jelena Ostapenko, 34e joueuse mondiale.

Cornet a ravi le service d’Andreescu à cinq reprises, et elle a scellé l’issue de la rencontre en effectuant un lob après être montée au filet. Celui-ci a atterri tout juste à l’intérieur de la ligne de fond, sur une balle de match.

Après la rencontre, la représentante de l’unifolié a indiqué avoir éprouvé de la difficulté à négocier avec la surface de jeu.

« Je n’ai pas glissé qu’une seule fois ; j’ai glissé environ six fois, a souligné Andreescu. Les terrains sont super glissants. Je n’ai joué qu’une seule fois auparavant ici, et les terrains n’étaient pas comme ça. J’ai discuté avec d’autres joueurs, et ils croient tous que ce n’est pas normal. C’est cependant quelque chose qu’on ne peut pas contrôler. »

La pluie soutenue qui s’est abattue au cours des deux premiers jours du tournoi a créé ces conditions de jeu difficiles. La météo a aussi provoqué un effet domino, puisque 27 matchs de premier tour ont dû être repoussés à mercredi.

Andreescu, qui était la sixième tête de série du tournoi, a donc baissé pavillon devant la 58e raquette mondiale. Cornet a maintenant une fiche de 2-0 en carrière contre l’Ontarienne, après l’avoir battue plus tôt ce mois-ci au tournoi sur gazon de Berlin.

De plus, elle n’a pas franchi le deuxième tour d’un tournoi du Grand Chelem depuis sa conquête du titre aux Internationaux des États-Unis, en septembre 2019.

Andreescu, qui a été ralentie par de nombreuses blessures dernièrement, a commis un total de 34 fautes directes, contre seulement sept pour Cornet.

« J’ai essayé de rester positive tout au long du match, a-t-elle confié. J’ai essayé de trouver des solutions, des manières de m’améliorer. Mais honnêtement, elle (Cornet) a très bien joué. »

Cornet affrontera au deuxième tour l’Australienne Ajla Tomljanovic, qui a défait la qualifiée belge Greet Minnen 6-2, 7-6 (5).

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Finale de la Coupe Stanley : la majorité des États-Unis est derrière le Canadien - DansLesCoulisses

Bon nombre d’amateurs de sports aiment bien voir un parcours Cendrillon en séries. Après tout, c’est toujours agréable de voir une équipe faire mentir toutes les personnes qui ont douté d’elle et qui ont utilisé cette motivation pour surprendre des équipes qui leur sont un brin supérieures.

C’est un peu moins plaisant quand on est partisan de l’équipe favorite qui se fait surprendre, mais bon.

Présentement, Cendrillon se situe à Montréal, alors que le Canadien déjoue sensiblement tous les pronostics. La Sainte-Flanelle, qui a terminé la campagne au 18e rang du classement général, est présentement en grande finale de la Coupe Stanley.

Ainsi, pour la première fois en une décennie, la finale oppose une formation canadienne à une formation américaine. Pendant que le CH est « l’équipe du Canada », on aurait pu penser que le Lightning serait « l’équipe des États-Unis ».

Visiblement, ce n’est pas le cas.

Selon des données récoltées par Twitter, la majorité des États-Unis aimeraient mieux voir le Canadien remporter la Coupe Stanley.

C’est quand même surprenant de voir cela. Après tout, c’est un ahurissant total de 36 États sur les 50 qui veulent voir la formation établie au nord de la frontière vaincre celle établie dans leur propre pays.

Comment expliquer cela? Possiblement que l’aspect « équipe Cendrillon » joue un rôle. Or, le Lightning a aussi des rivaux aux États-Unis, et on sait que le fait que leur masse salariale est (de façon légitime) plus haute que le plafond salarial ne plaît pas à beaucoup de gens.

Le sud-est des États-Unis, là où est situé Tampa Bay, supporte logiquement le Lightning. Néanmoins, ailleurs dans le pays de l’Oncle Sam, ce n’est pas nécessairement le cas.

Rappelons également qu’un pari amical a été placé entre Justin Trudeau et Joe Biden au sujet de la finale36 des 50 États américains espèrent donc (par ricochet) voir leur président perdre ce petit pari.

On verra donc ce soir si 36 États célébreront la victoire du Canadien ou si les 14 autres seront heureux de voir l’équipe américaine prendre une avance de 2-0 dans la série.

En rafale

– Avis aux intéressés.

– En effet.

– La question se pose.

– Soupir de soulagement pour les Bucks.

– Excellente nouvelle.

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Canadiens : Joel Armia de retour aux côtés de Corey Perry et Eric Staal - RDS

Avant-match no 2 - Canadien c. Lightning

Après s'être absenté du premier match de la série finale de la Coupe Stanley face au Lightning de Tampa Bay, il semble que l'attaquant Joel Armia reprendra du service mercredi.

À quelques heures du match no 2, Armia s'est entraîné avec ses partenaires de trio réguliers, Corey Perry et Eric Staal.

Le reste de l'effectif montréalais reste inchangé par rapport à la première rencontre, perdue par la marque de 5-1.

Arborant un gilet de couleur bleu marine, Jake Evans regardera donc le deuxième affrontement dans les gradins, selon toute vraisemblance. Evans avait remplacé Armia lors du match de lundi.

L'entraîneur-chef par intérimé Luke Richardson s'est cependant gardé de confirmer le retour du Finlandais dans l'effectif, se contentant d'indiquer qu'une décision « allait être annoncée avant le match ».

Le Lightning espère remporter la coupe Stanley pour une troisième fois dans son histoire. Il a aussi l'occasion de devenir la deuxième équipe seulement depuis le début du 21e siècle à gagner le précieux trophée lors de deux saisons consécutives.

De son côté, le Canadien participe à la finale pour une première fois depuis son 24e et dernier triomphe en 1993.

« Nous devrons mieux respecter notre système de jeu, mieux gérer la rondelle et jouer sur les 200 pieds de la patinoire. Nous devrons aussi élever notre niveau d'énergie, a affirmé Richardson. Je suis certain que nous y parviendrons. Les gars ont hâte à ce soir. »

La rencontre sera présentée sur la glace du Amalie Arena à compter de 20 h.

Plus de détails à venir

Formation du CH à l'entraînement :

Lehkonen-Danault-Gallagher;
Toffoli-Suzuki-Caufield;
Byron-Kotkaniemi- Anderson;
Armia-Staal-Perry

Chiarot-Weber;
Edmundson-Petry;
Gustafsson-Merrill

Price
Allen

« Nous croyons en nous-mêmes »

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10 500 spectateurs au Centre Bell: la Santé publique pas chaude à l'idée d'une exception - Le Journal de Québec

Il est «très très délicat» de faire une exception aux contraintes sanitaires, par exemple pour permettre au Centre Bell d’accueillir 10 500 partisans, a résumé le conseiller médical stratégique de la santé publique, le Dr Richard Massé. 

• À lire aussi: Le Canadien veut jouer devant 10 500 spectateurs

• À lire aussi: Finale de la Coupe Stanley: une victoire pour le Canadien, sinon ça se gâte...

À quelques heures de l’annonce de la décision du gouvernement vis-à-vis la demande du Groupe CH, le scientifique s’est prononcé mercredi sur la possibilité de créer un précédent dans le domaine des grands événements.

Le Groupe CH a annoncé mardi avoir fait la demande officielle au gouvernement de pouvoir accueillir 10 500 spectateurs au Centre Bell pour les matchs locaux de la finale de la Coupe Stanley. Or, les règles présentement en vigueur limitent les grands rassemblements organisés à 3500 personnes maximum.

Mais les deux millions de pieds carrés de superficie du Centre Bell, l’expertise développée au fil des mois depuis le début de la pandémie et la promesse de continuer à maintenir le port du masque sont au nombre des arguments soumis par le Canadien.

«Je pense que le gouvernement est sensibilisé au risque de faire ces choses-là [une exception] parce qu’après ça, les gens vont dire : mais moi aussi, je suis capable d’avoir des conditions similaires», a toutefois réagi le Dr Massé, mercredi, en marge d’une conférence de presse sur le retour en présentiel des fonctionnaires.

Dr Richard Massé

Photo d'archives, Agence QMI

Dr Richard Massé

«[Il y a] le Canadien de Montréal, mais on a le CF Montréal, des clubs de football, et là, je pourrais continuer, la série est longue. Et il y a les arts et spectacles où certains ont besoin d’un public important compte tenu des coûts, par exemple pour des opéras ou des récitals», a-t-il ensuite fait valoir.

L’expert en santé publique a toutefois laissé entendre que les conditions d’une telle exemption du Canadien pourraient aussi être accordées à d’autres événements.

«Nous, les exceptions, on n’est pas trop fort [là-dessus], parce que c’est plutôt vers la cohérence qu’on tendrait d’aller», a-t-il toutefois tranché.

À voir aussi 

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10 500 spectateurs au Centre Bell: la Santé publique pas chaude à l'idée d'une exception - TVA Nouvelles

Il est «très très délicat» de faire une exception aux contraintes sanitaires, par exemple pour permettre au Centre Bell d’accueillir 10 500 partisans, a résumé le conseiller médical stratégique de la santé publique, le Dr Richard Massé. 

• À lire aussi: Le Canadien veut jouer devant 10 500 spectateurs

• À lire aussi: Preuve vaccinale pour les matchs du CH: «ce serait une bonne chose»

À quelques heures de l’annonce de la décision du gouvernement vis-à-vis la demande du Groupe CH, le scientifique s’est prononcé mercredi sur la possibilité de créer un précédent dans le domaine des grands événements.

Le Groupe CH a annoncé mardi avoir fait la demande officielle au gouvernement de pouvoir accueillir 10 500 spectateurs au Centre Bell pour les matchs locaux de la finale de la Coupe Stanley. Or, les règles présentement en vigueur limitent les grands rassemblements organisés à 3500 personnes maximum.

Mais les deux millions de pieds carrés de superficie du Centre Bell, l’expertise développée au fil des mois depuis le début de la pandémie et la promesse de continuer à maintenir le port du masque sont au nombre des arguments soumis par le Canadien.

«Je pense que le gouvernement est sensibilisé au risque de faire ces choses-là [une exception] parce qu’après ça, les gens vont dire : mais moi aussi, je suis capable d’avoir des conditions similaires», a toutefois réagi le Dr Massé, mercredi, en marge d’une conférence de presse sur le retour en présentiel des fonctionnaires.

«[Il y a] le Canadien de Montréal, mais on a le CF Montréal, des clubs de football, et là, je pourrais continuer, la série est longue. Et il y a les arts et spectacles où certains ont besoin d’un public important compte tenu des coûts, par exemple pour des opéras ou des récitals», a-t-il ensuite fait valoir.

L’expert en santé publique a toutefois laissé entendre que les conditions d’une telle exemption du Canadien pourraient aussi être accordées à d’autres événements.

«Nous, les exceptions, on n’est pas trop fort [là-dessus], parce que c’est plutôt vers la cohérence qu’on tendrait d’aller», a-t-il toutefois tranché.

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Finale de la Coupe Stanley | Le retour de Joel Armia pas encore confirmé - La Presse

(Tampa) Malgré plusieurs éléments suggérant un retour au jeu de Joel Armia, Luke Richardson a refusé de se prononcer sur la question.

Guillaume Lefrançois
Guillaume Lefrançois La Presse

L’entraîneur, qui dirigera théoriquement mercredi son dernier match en tant qu’entraîneur-chef en remplacement de Dominique Ducharme, a indiqué qu’Armia et Jake Evans feraient l’objet de « décisions d’avant-match ».

Armia a raté le dernier match en raison du protocole de la COVID-19.

Parmi les indices, notons qu’Armia a fait des exercices en compagnie d’Eric Staal et Corey Perry, ses compagnons de trio depuis le quatrième match de la série contre Toronto. Richardson a toutefois affirmé que l’équipe n’avait pas fait d’exercices spécifiquement pour les trios. Il faudra donc voir si les combinaisons observées mercredi matin, qui étaient les mêmes à l’exception de l’inversion d’Armia et Evans, étaient simplement aléatoires.

L’élément le plus annonciateur d’un retour d’Armia était cependant la présence d’Evans avec les réservistes après l’entraînement. Evans a fait des exercices supplémentaires et Brett Kulak, Alexander Romanov, Xavier Ouellet, Cale Fleury, Tomas Tatar, Alex Belzile et Michael Frolik.

Curieusement, Evans était vêtu d’un chandail bleu marine. Il était le seul joueur de l’équipe avec un chandail de cette couleur. Pendant sa remise en forme à la suite de sa commotion cérébrale, le jeune attaquant portait aussi un chandail bleu marine parce qu’il n’avait pas le feu vert pour encaisser des contacts.

Richardson a cependant assuré qu’Evans n’avait pas subi de blessure ou de rechute à la suite de sa commotion et de son retour au jeu, lundi.

Armia, quant à lui, compte huit points (cinq buts, trois aides) en 17 matchs depuis le début des séries.

« Joel a connu d’excellentes séries, a admis Richardson, après l’entraînement. Il est gros, contrôle la rondelle en zone offensive et il a de bonnes mains pour un gros gars. Il a une grande portée. Il peut grandement nous aider contre le Lightning, une équipe très dangereuse avec des passes transversales en avantage numérique. Et quand il contrôle la rondelle en zone offensive, il nous aide à épuiser l’adversaire. »

Plus de peur que de mal pour Gallagher

Par ailleurs, comme indiqué par Richardson mardi, Brendan Gallagher a eu plus de peur que de mal après sa mésaventure de lundi, qui lui a valu une coupure au crâne.

Gallagher a en effet quitté le match ensanglanté, mais était de retour à son poste mercredi. Il a assuré qu’il n’avait pas subi de commotion cérébrale.

PHOTO GERRY BROOME, ASSOCIATED PRESS

Brendan Gallagher

« Ils m’ont demandé comment j’allais, comme chaque fois qu’on est touché à la tête, a mentionné Gallagher. J’ai une façon assez spécifique de réagir quand j’ai une commotion, je crie beaucoup ! Mais j’étais assez calme. Ils m’ont aussi évalué le lendemain. C’était un bon coup, la glace est dure, mais je suis correct. »

Au dernier match, les confrontations dictées par l’entraîneur-chef du Lightning, Jon Cooper, ont retenu l’attention. Le trio de Gallagher, Phillip Danault et Artturi Lehkonen a eu très peu d’occasions de jouer contre celui de Brayden Point. Les trois comparses se sont plutôt retrouvés surtout contre le troisième trio du Lightning, piloté par Yanni Gourde.

L’homme aux 1001 cicatrices a rappelé que si ces circonstances se reproduisent mercredi soir, l’occasion pourrait être belle de contribuer davantage à l’attaque. Gallagher n’a que 5 points en 18 matchs, tandis que Danault n’a toujours pas marqué depuis le début des séries (3 passes en 18 matchs).

« Regarde les confrontations qu’on a eues dans les trois premières rondes. C’était assez constant, on voyait les meilleurs trios adverses, a rappelé Gallagher. Au match 1, on a eu des confrontations différentes. Quand tu joues contre d’autres joueurs, c’est normal de s’attendre à ce qu’on produise plus.

« Qui sait ce que ce sera ce soir ? Si c’est comme lundi, les attentes changeront, il faudra produire de l’attaque. Quand t’es contre les meilleurs joueurs, tu comprends que si tu les blanchis, tes chances de victoire augmentent beaucoup. »

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Finale de la Coupe Stanley | Le retour de Joel Armia pas encore confirmé - La Presse
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Pour Marc-André Fleury, le meilleur gardien au monde n'est pas lui-même, ni Carey Price - Le Journal de Montréal

Premier Québécois à remporter le trophée Vézina depuis Martin Brodeur en 2007-2008, Marc-André Fleury s’estime choyé d’avoir finalement obtenu ce prix à sa 17e saison dans la Ligue nationale de hockey (LNH). 

• À lire aussi: Un premier trophée Vézina pour Marc-André Fleury

• À lire aussi: 10 millions $ bien investis

Le gardien des Golden Knights de Vegas a été préféré à Andrei Vasilevskiy, du Lightning de Tampa Bay, et Philipp Grubauer, de l’Avalanche du Colorado, au scrutin du meilleur homme masqué de la saison. Même s’il a présenté des statistiques éloquentes, notamment une fiche de 26-10-0, une moyenne de buts alloués de 1,98 et un taux d’efficacité de ,928, le Sorelois n’est pas prêt à s’autoproclamer gardien numéro 1 de la planète. Il a un nom en tête et ce n’est pas celui de Carey Price, qu’il a affronté en demi-finale de la Coupe Stanley.

«Pour moi, Vasilevskiy est le meilleur au monde actuellement et il est plaisant à regarder. Il est spectaculaire, talentueux, rapide et souple. Je pense qu’il possède tout ce que vous recherchez chez un gardien, a-t-il mentionné au site NHL.com. Ainsi, je me compte chanceux et privilégié d’avoir l’occasion de gagner ce trophée après 17 ans.»

Fleury est conscient également qu’il a inscrit son nom aux côtés de plusieurs grands noms ayant obtenu le Vézina dans l’histoire du circuit.

«C’est un honneur. J’ai toujours essayé de jouer de la bonne façon, mais... regardez la liste des gars qui ont gagné ce trophée. J’ai aimé et idolâtré certains d’entre eux, je les ai vus à l’œuvre. C’est pour moi un grand honneur de me retrouver avec eux, a-t-il dit. Je pense que notre équipe avait pris l’engagement de bien jouer défensivement en bloquant des tirs et cela m’a aidé. Je crois qu’un gardien a besoin d’une bonne formation devant lui pour gagner aussi souvent.»

Toujours heureux

À 36 ans, Fleury semble encore avoir le feu sacré, lui qui détient un contrat valide pour la prochaine campagne seulement. Il garde les choses simples et savoure le moment présent, tout en se préparant de manière optimale à chaque match.

«J’aime toujours jouer au hockey. Ce n’est donc pas une corvée, a-t-il indiqué. Je me présente sur la glace en donnant le meilleur de moi-même et en tentant de changer quelques petites choses ici et là. Mais je devine que la façon de jouer de notre club en défense tout au long de la campagne constitue un atout de taille et me permet de mieux paraître. Je veux seulement être là, faire de mon mieux et avoir du plaisir.»

Néanmoins, tout n’a pas été facile pour Fleury et les Knights en raison du calendrier condensé. Un coéquipier comme Robin Lehner a contribué à alléger un peu sa tâche, a-t-il affirmé.

«Ce fut une saison quelque peu difficile mentalement, en jouant autant de parties. Évidemment, j’étais très chanceux de maintenir une belle relation avec Robin et de pouvoir se soutenir l’un l’autre, tout en ayant un peu de repos, a-t-il spécifié à propos de celui l’ayant aidé à empocher le trophée William-M.Jennings. Robin a joué beaucoup de matchs [19], ce qui a été une bonne affaire dans un calendrier si dense. C’est bon de compter sur lui, on peut s’encourager en discutant des buts et des jeux.»

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Nick Suzuki a assuré que l'équipe allait rebondir - DansLesCoulisses

Certains diront que le Canadien de Montréal a mal joué hier soir dans le premier match de la finale de la coupe Stanley. Vous savez quoi? Je ne suis pas entièrement d’accord.

Le CH n’a pas joué une mauvaise rencontre dans l’ensemble. Beaucoup d’éléments positifs peuvent être tirés de ce premier duel. Vous en voulez un? C’était seulement 2-1 après 40 minutes de jeu.

La machine offensive de Tampa s’est activée en troisième. Le Tricolore a manqué d’exécution en réalisant de petites erreurs et c’est ce qui lui a coûté la victoire en bout de ligne.

Néanmoins, les joueurs du CH savent qu’ils doivent rebondir. L’effort qu’ils ont donné dans le dernier vingt n’était pas suffisant et ils le savent très bien. Écoutez ce que Nick Suzuki avait à dire après l’entraînement d’aujourd’hui :

Le jeune joueur de centre a confiance en les vétérans/leaders de l’équipe et avec raison. Les Price, Weber et compagnie ont démontré depuis le début des séries qu’ils étaient capables de mener l’équipe vers la victoire, peu importe la situation dans laquelle elle se trouve.

Nous n’avons qu’à penser au moment où le Canadien tirait de l’arrière 3 à 1 dans sa série face aux Leafs. Menés par les vétérans, tous les joueurs de la formation ont montré de l’adversité et c’est exactement ce qu’il faut faire au prochain match face à Tampa. 

Phillip Danault partage d’ailleurs la même mentalité que son coéquipier. Par contre, le Québécois a été un peu plus critique quant à la prestation de l’équipe dans le premier match, disant que « les joueurs ont été trop spectateurs » :

Les gars sont confiants et c’est parfait comme ça. Josh Anderson l’a déclaré lors de la journée des médias, cette équipe déborde de confiance présentement après tout ce qui est arrivé dans les trois premières rondes.

Le Canadien est capable de rivaliser avec le Lightning. Nous en avons eu la preuve lorsqu’on se fie au résultat d’hier alors que le match n’était vieux que de deux périodes.

Cependant, il faudra faire les petites choses correctement et ne laisser aucun espace aux joueurs du Lightning d’ici la fin de cette série. Après tout, ils ont quand même marqué trois filets à la suite de revirements hier soir. Ils ont prouvé tout au long de la saison (et des séries) qu’ils allaient sauter sur n’importe quelle occasion de marquer et c’est ce qui rend cette formation si dangereuse lorsqu’on regarde tout le talent présent dans cet alignement.

Bref. Ce n’est qu’un match, mais les gars ont maintenant une idée de ce à quoi ils doivent s’attendre pour le reste de la série finale. Ils apporteront des modifications à leur jeu et je n’en suis pas inquiet. Pas du tout, même.

En rafale

– Il faudra trouver un moyen de les arrêter.

– L’entraîneur-chef du Lightning avait de bons mots à l’endroit de son joueur étoile.

– Kevin Poulin se dit excité à l’idée de se joindre à l’organisation du CH. [91.9 Sports]

– Engels était de passage au populaire podcast et a fait quelques déclarations intéressantes. À écouter à temps perdu!

– Ambiance assez relaxe à l’entraînement d’aujourd’hui.

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LNH : Nikita Kucherov sonne la charge pour le Lightning, Alex Killorn est un cas incertain - RDS

Quand Nikita Kucherov va, tout va chez le Lightning de Tampa Bay.

Le prolifique attaquant russe a récolté deux buts et une aide dans la victoire de 5-1 des siens lundi soir contre le Canadien de Montréal lors du premier match de la finale de la Coupe Stanley. Kucherov a ainsi atteint le plateau des 30 points pour une deuxième fois en carrière lors d'un même parcours éliminatoire.

Seulement quatre autres joueurs ont accompli l'exploit au cours de leur carrière et pas les moindres: Wayne Gretzky (six fois), Mark Messier (trois fois), Jari Kurri

(deux fois) et Mario Lemieux (deux fois).

"« Kuch', comme la majorité des joueurs de hockey, est un gars humble, mais nous ne sommes pas idiots. C'est spécial de voir ses performances en séries, a admis le défenseur Ryan McDonagh en visioconférence, mardi. Et ce qui est encore mieux, c'est qu'il ne le fait que dans l'espoir d'aider l'équipe. Il produit et il veut toujours en donner plus à l'équipe. Il sait que le travail n'est pas terminé. Il va vouloir continuer de battre des records si ça aide l'équipe à avoir du succès. »

Kucherov a dominé la LNH lors de la saison 2018-19. Il avait alors amassé 128 points en 82 rencontres, ce qui lui avait valu les trophées Art-Ross, Hart et Ted-Lindsay.

De 2016 à 2020, seul Connor McDavid a été plus productif que lui en saison régulière, avec 421 points contre 398. Leon Draisaitl suit en troisième place, avec 362 points.

Le Russe âgé de 28 ans a cependant un flair pour les grands moments. Il avait brillé lors du parcours du Lightning jusqu'en finale en 2015 à sa deuxième saison dans la LNH seulement, amassant 22 points en 26 matchs. L'été dernier dans les bulles de la LNH, il avait fourni 34 points en 25 rencontres pour aider le Lightning à remporter les grands honneurs.

Kucherov est le joueur le plus productif en séries au cours des sept dernières saisons avec 124 points, loin devant son coéquipier Victor Hedman et Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh, avec 77 points chacun. Pour ce qui est des points par rencontre au cours de la même période, Kucherov se classe au quatrième rang avec une moyenne de 1,16 point par match, à égalité avec son partenaire de jeu ce printemps Brayden Point.

« Quand vous produisez comme ça en séries, ça en dit beaucoup à votre sujet, a souligné l'entraîneur-chef du Lightning, Jon Cooper. C'est ce qui sépare les bons joueurs des grands joueurs. »

Ce printemps, Kucherov brille après avoir passé l'ensemble de la campagne sur la touche. Il a été opéré à une hanche le 29 décembre et a passé les quatre mois suivants en rééducation.

Si certains ont spéculé que le Lightning a profité de la situation pour contrevenir au plafond salarial, l'adjoint au commissaire de la LNH, Bill Daly, a rappelé lundi que le Lightning n'avait rien fait d'interdit.

Kucherov a célébré son retour au jeu le 16 mai avec une récolte de deux buts et une aide dans un gain de 5-4 du Lightning en lever de rideau de leur série de premier tour face aux Panthers de la Floride. Il continue de mener la charge depuis avec 30 points en 19 rencontres.

« Il y avait probablement des inquiétudes avant son premier match contre les Panthers, mais il n'a jamais regardé derrière depuis, a affirmé Hedman. C'est toujours un plaisir de voir un joueur s'imposer dans les moments importants. Il semble réussir à le faire chaque soir. »

C'est pourquoi certains joueurs du Canadien étaient peut-être encore étourdis quand ils se sont couchés après la rencontre lundi soir. Et c'est certainement l'une des raisons pour lesquelles le Lightning a l'occasion de devenir la deuxième équipe seulement depuis le début du 21e siècle à remporter la coupe Stanley deux saisons de suite.

Par ailleurs, Cooper n'avait pas de détails à fournir sur l'état de santé de l'attaquant Alex Killorn. Ce dernier a semblé se blesser en bloquant un tir de Jeff Petry en deuxième période. Il a effectué une seule présence sur la patinoire en troisième période. Cooper a affirmé que son état de santé sera réévalué au quotidien.

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LNH : Nikita Kucherov sonne la charge pour le Lightning, Alex Killorn est un cas incertain - RDS
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L'Angleterre bat l'Allemagne et passe en quarts - RDS

Avec deux buts de Raheem Sterling et Harry Kane, l'Angleterre a fait plier l'Allemagne 2 à 0 mardi à Londres en huitième de finale de l'Euro, avec une prestation pleine de promesse pour la suite de la compétition.

Les hommes de Gareth Southgate n'ont toujours pas encaissé le moindre but dans la compétition et se placent désormais parmi les grands favoris après l'élimination du Portugal, de la France et de l'Allemagne, d'autant que les demi-finales et la finale auront lieu dans leur stade fétiche de Wembley, où plus de 40 000 spectateurs en liesse étaient présents mardi.

La feuille de match avait réservé une demi-surprise, confirmant les rumeurs dans la presse au sujet d'un changement de système pour les Anglais.

Après avoir joué ses huit derniers matches, dont tout le premier tour, à quatre en défense, Gareth Southgate a fait le pari d'une défense à trois centraux.

Un système miroir de celui de son adversaire et destiné à endiguer les montées de Joshua Kimmich à droite et de Robin Gosens à gauche. Un choix tactique tout à fait défendable mais qui a fait lever les yeux au ciel à plusieurs experts en plateau par son côté « passif ». Il s'est pourtant révélé particulièrement judicieux.

« Ce qui m'a le plus satisfait aujourd'hui, c'est de voir qu'on aura toujours notre passion et notre cœur, mais aussi que l'on a joué avec notre tête », s'est félicité Southagte après la rencontre.

À l'inverse, son homologue allemand Joachim Löw a regretté les occasions manquées : « Dans ce type de match, il est important de concrétiser le peu d'occasions que l'on se crée. Thomas Müller et Timo Werner en ont eu deux, ils n'ont pas marqué. Mais on ne peut faire de reproches à personne ».

Kane débloque son compteur

Tout d'abord parce que l'équipe d'Angleterre a montré beaucoup d'énergie et de courage dans sa façon de défendre en avançant, ce qui lui a donné le contrôle du match, l'Allemagne cherchant le coup dur en contre.

Offensivement aussi, dès que l'Angleterre avait la balle, Kieran Trippier à droite venait se placer dans un rôle d'ailier longeant la ligne de touche, pour faire reculer la défense allemande et donner un peu plus d'espace à ses milieux.

Wembley ne s'y est pas trompé, acclamant aussi fort les ballons récupérés ou les actions adverses avortées que les coups de pied arrêtés offensifs ou les occasions.

Le premier but est d'ailleurs venu d'une belle projection collective vers l'avant alors que le rythme du match semblait retomber à un quart d'heure de la fin.

Raheem Sterling a reçu le ballon à 40 mètres du but et a impulsé une offensive avec un relais de Harry Kane, qui a remis à Jack Grealish en retrait. Le milieu de terrain a décalé Luke Shaw sur son aile gauche dont le centre à ras de terre a retrouvé Sterling pour un but de tableau noir (1-0, 75e), son troisième dans cet Euro.

Quelques minutes plus tard, un autre bel enchaînement a mis Grealish sur orbite côté gauche et son centre dosé a trouvé Kane aux six mètres qui a enfin débloqué son compteur de la tête (2-0, 86e).

Impeccable Pickford

Dans la joie du buteur, il y avait évidemment la joie de donner un avantage probablement définitif, tout le plaisir de vaincre le signe indien contre un adversaire qui a si souvent frustré les Three Lions, mais aussi le soulagement de vaincre sa propre malédiction.

Ce succès souffre en tout cas peu de contestations.

Sterling, d'une frappe de plus de 20 mètres bien repoussée par Manuel Neuer (16e), Harry Maguire, d'une tête non cadrée (27e) et Kane, qui aurait ouvert le score sans une intervention in extremis de Matts Hummels (45+1) avaient donné un avantage aux points aux Anglais.

Les Allemands avaient pourtant aussi eu leurs cartouches, mais ils sont tombés sur un Jordan Pickford décidément impeccable depuis le début de la compétition.

Le gardien d'Everton, pas toujours aussi impérial en club, a bien bloqué une tentative de Timo Werner (32e) à l'image de ses productions à Chelsea, et il a surtout eu un magnifique réflexe à la 48e pour conserver le 0-0 sur une frappe de Kai Havertz qu'il a déviée au-dessus de sa barre.

Pour Gareth Southgate, cette victoire marque la fin de 25 ans de traumatisme lié à son tir au but raté contre les Allemands qui avait brisé les rêves anglais à leur Euro-1996 au stade des demi-finales.

Pour Joachim Löw, en revanche, c'est la fin d'un mandat de 15 ans très riche, mais sans doute trop long de quelques exercices avec la sortie au premier tour du Mondial russe en 2018 et cette élimination qui reste inférieure aux standards d'une équipe habituée des derniers carrés.

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Tuesday, June 29, 2021

Finale de la Coupe Stanley | Nos prédictions - La Presse

L’équipe des sports La Presse

MATHIAS BRUNET

Lightning en 6

J’explique à nouveau : j’ai favorisé Toronto en six au premier tour. Montréal a gagné. Superstitieux, je n’ai pas voulu les « jinxer » et j’ai pris Winnipeg en six. Montréal a gagné, et j’ai pris Vegas en six. Prédiction en finale ? L’adversaire en six…

RICHARD LABBÉ

Canadien en 6

Depuis le début des séries, j’ai mis le Canadien gagnant à seulement une reprise, soit lors du deuxième tour contre Winnipeg. Mais comme en 1986 et en 1993, le club de 2021 semble être habité d’un désir de vaincre indéniable tout en sachant profiter des circonstances et de la moindre occasion. C’est le destin, et on ne peut pas aller contre le destin.

GUILLAUME LEFRANÇOIS

Lightning en 6

Tout le monde parle de l’attaque du Lightning, mais la défense sera très dure à percer, et c’est sans parler du gardien Andrei Vasilevskiy, toujours intraitable contre le Canadien.

SIMON-OLIVIER LORANGE

Lightning en 5

La profondeur des Golden Knights a été un mirage : celle du Lightning est bien réelle. Ça n’enlève rien au parcours extraordinaire du Canadien. Mais le Lightning est trop fort.

ALEXANDRE PRATT

Canadien en 6

Carey Price est dans sa bulle. Aucune chance que je mise contre lui pour la finale de la Coupe Stanley.

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Canadiens de Montréal «C'était un peu choquant» - Phillip Danault - TVA Sports

Au lendemain de la cuisante défaite aux mains du Lightning de Tampa Bay en lever de rideau de la finale de la coupe Stanley, l’heure était à l’analyse et aux correctifs dans le camp du Canadien de Montréal.

Les séances vidéo étant évidemment tenues à huis clos empêchent d’affirmer avec certitudes les points qui étaient à l’ordre du jour de Dominique Ducharme, toujours isolé à Montréal, et de Luke Richardson. Toutefois, on peut sans grande crainte de se tromper prétendre que le travail à effectuer face au trio de Brayden Point arrivait en haut de la liste.  

Jon Cooper s’en est donné à coeur joie contre son vis-à-vis en opposant sa meilleure unité à celle de Nick Suzuki durant toute la soirée. La confrontation fut tellement à l’avantage du Lightning que le vétéran entraîneur n’hésitera pas à la provoquer une nouvelle fois lors du deuxième match.

«C’était un peu choquant, a déclaré Phillip Danault, témoin impuissant du travail de démolition de Point, Nikita Kucherov et Ondrej Palat. Je comprends la façon de "coacher" [de Cooper]. On doit être prêt à toutes les éventualités. Il va falloir qu’on augmente notre niveau de jeu. Je sais que Suz (Nick Suzuki) est capable de faire le travail.»

Les mains liées  

À l’instar de la veille, Richardson s’est défendu de ne pas avoir été en mesure d’opposer le trio du Québécois à celui de Point.

«À l’étranger, il n’y a pas grand-chose que tu puisses faire. Tu peux essayer de changer la séquence un peu, mais l’équipe locale a toujours le dernier mot. La meilleure recette, c’est de limiter leur temps de possession et de les faire jouer sur 200 pieds en évitant les revirements coûteux», a expliqué l’entraîneur adjoint.

Voyez le point de presse de Luke Richardson dans la vidéo ci-dessus.

Le centre de 21 ans a un brillant avenir devant lui. Mais, lundi soir, il a compris qu’il avait encore des croûtes à manger avant d’accéder à la cour des grands. Il n’a remporté que 29 % de ses mises en jeu. L’une de celles qu’il a perdues a mené à un but du Lightning, le deuxième de Nikita Kucherov. Une histoire qui s’est répétée à quelques reprises depuis le début des séries éliminatoires.

«Kucherov peut tout faire offensivement. Il peut fabriquer des jeux et tirer au filet. C’est un gars très compétitif. Il donne tout ce qu’il a. On doit faire un meilleur travail contre lui», a indiqué Suzuki.

Apprentissage en accéléré  

À ses côtés, Cole Caufield n’a pas été en mesure de trouver de solution à l’énigme des gros canons du Lightning. Évidemment, à 20 ans et avec seulement 26 matchs d’expérience dans la LNH, saison et séries incluses, ce n’est pas nécessairement à lui de le faire. Sauf que les vétérans du Lightning ont grandement profité de l’inexpérience des deux compagnons de trio.

«Nos jeunes joueurs ont gagné en expérience l’an dernier et dans les présentes séries. Ils grandissent chaque jour. Ils auront l’occasion de le démontrer demain. Il faut apprendre rapidement. Surtout en finale. C’est pour ça que je m’attends à ce que tout le monde soit meilleur demain (ce soir), surtout nos jeunes», a clamé Richardson.

C’est surtout au niveau de la gestion de la rondelle que Richardson espère que ses joueurs seront meilleurs. D’ailleurs, on peut présumer que c’était le mot d’ordre puisque les trois intervenants de la journée y ont fait allusion à plusieurs occasions.

«Ils carburent aux revirements. En gérant mieux la rondelle, nous allons limiter leurs élans et le nombre d’attaques en surnombre. [lundi], nous avons causé notre propre perte.»

Tel que mentionné plus haut, c’est le gros trio du Lightning qui en a profité avec une récolte combinée de sept points, dont trois chacun pour Kucherov et Point. 

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Remise des trophées dans la LNH | Deuxième triplé Ross-Hart-Lindsay pour McDavid, le Vézina à Fleury - La Presse

(New York) À sa 17e saison dans la LNH, après une éternité au sommet, Marc-André Fleury a enfin remporté le trophée Vézina remis au meilleur gardien de la LNH.

La Presse Canadienne

C’est Martin Brodeur qui lui a annoncé la nouvelle, avant de lui demander en entrevue d’expliquer le secret de son succès. La réponse de Fleury, un peu gêné : « Avoir une bonne équipe aide toujours un gardien, le personnel d’encadrement, les thérapeutes. J’aime jouer. J’ai la passion du hockey encore. Je suis chanceux de faire ce que j’aime. »

Il a ensuite remercié ses coéquipiers, son partenaire devant le filet Robin Lehner, son entraîneur des gardiens et les partisans de Vegas. Puis, en français, il a remercié famille et amis au Québec, ainsi que sa femme et ses enfants. « Après un bon match, un mauvais match, vous êtes toujours là pour me remonter le moral. Merci beaucoup à tout le monde. »

En conférence de presse mardi soir, il a ajouté ceci au sujet de son parcours improbable avec les Golden Knights, une équipe d’expansion qui avait tout à prouver : « Je n’aurais jamais pensé gagner ce trophée ou même de gagner autant de matchs en quatre ans à Vegas. Mais ça a été très amusant. »

Pour le Québécois, l’exploit est d’autant plus exceptionnel qu’il gagne son premier trophée Vézina à 36 ans, après une autre saison fabuleuse. Il a terminé au troisième rang de la LNH avec 26 victoires, ainsi qu’une moyenne de 1,98 et une efficacité de ,928.

C’est le chapitre de plus à une carrière qui devrait certainement lui ouvrir les portes du Temple de renommée.

« C’est tout un honneur. J’aime jouer encore. Je regarde ceux qui ont gagné ce trophée, je les idolâtrais. C’est un honneur d’être parmi eux. Notre équipe fait tout pour me faire bien paraître. Pour gagner ce trophée, ça prend une bonne équipe.

Je n’y pense pas [au Temple de la renommée]. Je pense seulement à bloquer des rondelles. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire pour la suite. J’ai vécu une année difficile, j’ai perdu mon père, j’aurais aimé qu’il soit là pour lui parler. Je suis seulement heureux de la manière dont cette saison s’est déroulée. »

En plus de ses trois coupes Stanley et de ses cinq présences en finale (avec deux équipes différentes), Fleury compte 492 victoires en saison régulière au cours de sa carrière. Ce qui le place au troisième rang du classement derrière les légendaires Martin Brodeur (691) et Patrick Roy (551). Ses 90 victoires en séries lui valent également le 4e rang de ce palmarès, derrière Roy (151), Brodeur (113) et Grant Fuhr (92).

Le trophée en main, Fleury juge tout de même qu’il n’est pas vraiment le meilleur gardien de la LNH. À qui revient donc l’honneur selon lui ? « Andrei Vasilevskiy est le meilleur gardien au monde en ce moment. »

Le tour du chapeau de McDavid

Le joueur de centre Connor McDavid des Oilers d’Edmonton a complété un tour du chapeau hors des patinoires de la Ligue nationale de hockey, mardi, ajoutant au Art-Ross, remis au meilleur marqueur du circuit, les trophées Hart et Ted-Lindsay.

PHOTO JASON FRANSON, AP

Connor McDavid

McDavid, qui avait réalisé un triplé identique en 2017, a mérité le trophée Hart après avoir recueilli les 100 votes de première place. Du coup, il est devenu seulement le deuxième joueur dans l’histoire de la LNH à être un choix unanime pour cet honneur, après Wayne Gretzky, en 1982.

Âgé de 24 ans, McDavid est le cinquième joueur dans l’histoire de la LNH à avoir gagné le trophée Hart au moins deux fois avant l’âge de 25 ans, après Gretzky (six fois), Bobby Orr (trois fois), Gordie Howe (deux fois) et Alexander Ovechkin (deux fois).

De plus, c’est la première fois depuis plus de 50 ans que deux joueurs d’une même équipe gagnent le trophée Hart lors de saisons consécutives, après Phil Esposito (1968-1969) et Orr (1969-1970) avec les Bruins de Boston.

Tout comme McDavid cette année, Leon Draisaitl avait mérité les trophées Art-Ross, Hart et Ted-Lindsay l’an dernier.

C’est d’ailleurs Draisaitl qui a annoncé les sélections de McDavid pour les trophées Hart et Lindsay lors d’une cérémonie tenue à distance pour une deuxième année consécutive en raison de la pandémie du coronavirus.

Lors des récentes années, la cérémonie de remises de trophées a eu lieu dans le cadre d’un gala présenté à Las Vegas.

« D’être récompensé par vos collègues hockeyeurs a une grande signification », a déclaré McDavid après avoir été nommé lauréat du trophée Ted-Lindsay.

« Ce sont les gars que vous affrontez tous les soirs, contre lesquels vous bataillez fort, et c’est une sensation bien spéciale que d’être reconnu par eux. Je suis honoré et reconnaissant d’avoir mérité cet honneur quelques fois. »

Depuis son arrivée dans la LNH à l’automne 2015, McDavid a gagné trois fois les trophées Art Ross (2017, 2018, 2021) et Ted-Lindsay (2017, 2018, 2021) et deux fois le trophée Hart (2017, 2021). En 2019, il s’était classé troisième au scrutin pour le trophée Hart remporté par Nikita Kucherov.

Le trophée Hart est décerné au joueur le plus utile dans la LNH selon un vote des journalistes, tandis que le trophée Ted-Lindsay est remis au joueur par excellence à la suite d’un scrutin mené auprès des membres de l’Association des joueurs.

Pour l’obtention du trophée Hart, McDavid a été préféré à Auston Matthews, des Maple Leafs de Toronto, et à Nathan MacKinnon, de l’Avalanche du Colorado. Matthews et Sidney Crosby, des Penguins de Pittsburgh étaient les finalistes au trophée Ted-Lindsay.

McDavid a mérité le trophée Art Ross grâce à une récolte de 105 points en 56 parties, 21 points de plus que Draisaitl.

Fox et les autres

Le défenseur Adam Fox, des Rangers de New York, et l’ailier gauche Kirill Kaprisov, du Wild du Minnesota, ont reçu les trophées James Norris (meilleur défenseur) et Calder (recrue par excellence), respectivement.

Au scrutin, Fleury a amassé 108 points, neuf de plus que Andrei Vasilevskiy, du Lightning de Tampa Bay. Philipp Grubauer, de l’Avalanche du Colorado, a obtenu 36 points.

De son côté, Fox a devancé Cale Makar, de l’Avalanche du Colorado, et Victor Hedman, du Lightning de Tampa Bay.

Âgé de 23 ans, Fox a dominé tous les défenseurs de la LNH avec 42 mentions d’aide et a terminé deuxième au chapitre des points avec 47.

Il est devenu seulement le deuxième défenseur à gagner le trophée Norris à sa deuxième campagne dans la LNH, après Orr, en 1968.

Quant à Kaprizov, il est le premier joueur de l’histoire du Wild à recevoir le trophée Calder. Le Russe de 24 ans a terminé au premier rang parmi les recrues avec 27 buts et 51 points. Il est aussi le quatrième joueur recrue depuis 1993-1994 à mener son équipe au chapitre des points.

Kaprizov a reçu 99 des 100 votes de première place, se classant deuxième sur l’autre bulletin de vote.

L’attaquant Jason Robertson, des Stars de Dallas, a terminé deuxième, devant le gardien Alex Nedeljkovic, des Hurricanes de la Caroline.

Avec Jean-François Tremblay, La Presse

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Shea Weber mis à l'amende (5 000 $) par la LNH - DansLesCoulisses

Shea Weber a passé plus de 25 minutes sur la patinoire hier soir et il a connu un excellent match dans l’ensemble. Il a obtenu une échappée, a terminé dans les plus et a joué de manière physique, sans pour autant avoir à visiter le banc des pénalités du Amalie Arena.

Cependant, le capitaine du Canadien a été rattrapé ce matin, alors qu’il a été mis à l’amende par le département de la sécurité des joueurs de la LNH : 5 000 $, soit le montant maximal prévu pour ce genre de gestes par la convention collective.

Les (meilleurs au monde) arbitres ne l’avaient pas vue… ou ils avaient tout simplement décidé de la laisser passer, celle-là.

Au fait, on sait que le coup de bâton que l’on reproche à Weber a été donné durant la première période…

Mais on ne sait pas s’il s’agit de celui-ci…

Ou de celui-ci.

De mémoire, le deuxième coup est survenu plus tard dans la rencontre alors j’aurais tendance à pointer vers le premier. Plusieurs coups de Shea Weber sont limites (ou dépassent celles-ci) depuis le début de séries.

Shea Weber sera plus surveillé lors des prochaines rencontres. Il devra trouver le moyen d’être aussi efficace sans donner de coups de hache. Car sinon, il visitera le banc des punitions et le power play du Lightning fera payer le Canadien.

Vous avez été nombreux à insulter Réjean Tremblay la semaine dernière suite à sa chronique sur Shea Weber. Reste qu’il n’était pas complètement dans le champ sur celle-là, le Parrain

Weber a touché un salaire de six millions $ cette saison. 5 000 $, pour lui, c’est comme 37,50 $ pour le Québécois moyen. Je pense qu’il va s’en sortir…

5 000 $, c’est aussi le même montant que la plus récente amende décernée à Tom Wilson…

Fait intéressant à noter : un joueur qui poursuit sa saison durant les séries peut être mis à l’amende, même s’il ne touche plus de salaire. Pierre-Yves McSween dirait que c’est injuste et insensé… que ça désavantage l’employé qui connaît du succès.

En rafale

– Le Canadien doit commencer par remporter plus de petites batailles avant de penser à remporter la série.

– Que répondez-vous?

– Sergachev vs Drouin : l’une des rares grosses erreurs de Marc Bergevin.

– Très bon texte plus léger sur Nick Suzuki et le Canadien.

– Ils et elles seront tous à Tokyo le mois prochain.

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Le Canadien | Luke Richardson ne veut pas tout chambarder - La Presse

(Tampa) Mardi après-midi à l’entraînement du Canadien. Un entraînement pour les 10 réservistes, en fait. Sur une séquence, Joel Armia et Tomas Tatar s’échangent la rondelle autour du gardien Jake Allen.

Guillaume Lefrançois
Guillaume Lefrançois La Presse

Armia, un géant aux mains de velours, ancien choix de premier tour, totalise 8 buts en 27 matchs de séries éliminatoires depuis son arrivée à Montréal. Tatar, un bon ailier gauche qui a du vécu, aurait pu connaître une troisième saison de suite de 50 points, n’eût été la pandémie.

Quand on parle de profondeur, elle se trouve aussi ici. Tatar est loin d’être parfait – il n’est pas laissé de côté pour rien – mais il demeure un réserviste de luxe.

Alors non, Luke Richardson n’est pas à court d’options, au lendemain de la cinglante défaite de 5-1 subie aux mains du Lightning de Tampa Bay, en ouverture de la finale de la Coupe Stanley.

On devine qu’Armia était sur la patinoire pour les mêmes raisons qu’il participait à l’échauffement lundi : pour se délier les jambes, après un repos forcé de quelques jours dû à la COVID-19. S’il avait été en santé, il y a lieu de croire qu’il n’aurait pas perdu sa place, puisqu’il était un ingrédient important d’un quatrième trio efficace.

La présence d’Armia à l’entraînement mardi, avec les surnuméraires, n’exclut donc pas son retour ce mercredi. Mais même si retour il y a, Richardson ne semble pas disposé à tout chambarder.

« Je ne pense pas que la solution soit dans les combinaisons, a affirmé l’entraîneur-chef du Canadien, en visioconférence, mardi midi. On a vraiment joué un de nos moins bons matchs. Je ne crois pas que ce soit une question de qui joue avec qui. »

Revirements et nervosité

Richardson a dû parler de « gestion de la rondelle » 15 fois à ses deux dernières conférences de presse, pour expliquer pourquoi le Lightning – particulièrement le trio de Brayden Point – s’est éclaté contre le Canadien.

« Ils sont capables de créer leur propre attaque, ils n’ont certainement pas besoin de notre aide », a lancé l’entraîneur-chef, une formule qu’on l’imagine très bien lancer en pleine séance vidéo avec ses joueurs.

Richardson a ajouté une explication pédagogique à souhait.

Les revirements les aident, car ça réduit la longueur de la patinoire pour eux et ça leur évite de jouer sur 200 pieds.

Luke Richardson

Son explication tient en effet la route pour les trois premiers buts du Lightning. Les deux premiers ont commencé entre la ligne bleue défensive de l’équipe de Tampa Bay et le cercle des mises en jeu ; le troisième, à la ligne rouge centrale.

Richardson et Phillip Danault ont évoqué la nervosité pour expliquer les difficultés de Nick Suzuki et de Cole Caufield, deux des plus jeunes attaquants de l’équipe. « C’était une grosse scène. On avait des papillons », a estimé Richardson.

Suzuki ne s’est pas défilé. « On doit avoir confiance en nos moyens. Mais il y a des moments pour attaquer, a rappelé le jeune centre. Il faut comprendre quand il n’y a rien devant nous et ne pas essayer de créer quelque chose quand on n’a pas d’options. »

Un autre trio défensif ?

Le problème, c’est que l’entraîneur derrière le banc adverse s’est follement amusé avec les confrontations lundi. « On dirait qu’il essaie d’éloigner le trio de Point de nous », a noté avec justesse Phillip Danault, un stratagème qu’il a jugé « un peu choquant ». Choquant, mais dans les règles de l’art.

D’ailleurs, le Québécois ne devait pas s’attendre à revoir si souvent son vieux pote des Tigres de Victoriaville, Yanni Gourde. C’est ce dernier qui a été le rival le plus fréquent de Danault aux mises en jeu lundi : 10 fois, ils ont croisé le SherWood. À l’inverse, Danault a seulement affronté Point trois fois.

Alors, comment maximiser les chances de bien se défendre contre Point et Nikita Kucherov, de loin les deux attaquants les plus productifs des séries 2021 ? Et si la solution passait par la création d’un deuxième trio à vocation défensive, pour appuyer celui de Danault ?

Le scénario a d’ailleurs été évoqué par Stéphane Waite, ancien entraîneur des gardiens du Canadien, pendant notre baladoémission Sortie de zone. Essentiellement, il donnerait à Richardson deux unités capables de se défendre, notamment lors de mises en jeu en zone défensive.

Jake Evans et Paul Byron semblent être des candidats de choix pour évoluer au sein d’une telle unité. Les deux ont la vitesse pour suivre les meilleurs éléments adverses, et ont connu du succès lorsque jumelés. En saison, selon Natural Stat Trick, Byron a été le compagnon de trio qu’Evans a vu le plus souvent ; ils ont joué 276 minutes ensemble à 5 contre 5. Bilan : 10 buts marqués pour le Canadien, 5 buts accordés.

Cette solution n’est pas parfaite. La bouchée serait grosse pour Evans, qui vient de disputer sa première saison complète dans la LNH, et qui revient tout juste d’une commotion cérébrale. Mais il a connu de très bonnes soirées contre Connor McDavid, montrant un avantage de 3-1 aux buts marqués quand les deux se sont affrontés.

Et puis, en tenant pour acquis qu’Armia revient, qui serait laissé de côté ? Eric Staal, dont le leadership a été tant vanté ? Le jeune Caufield, déjà le tireur le plus habile de cette équipe ? Jesperi Kotkaniemi, toujours meilleur en séries qu’en saison, et qui partage le premier rang du Canadien avec 5 buts ?

Richardson peut toutefois se consoler en se disant que le trio de Point, Kucherov et Ondrej Palat, aussi bon soit-il, n’a pas non plus marqué trois buts par match tout au long des séries. Avant le match de lundi, à 5 contre 5, cette unité montrait un modeste bilan de + 2 (9 buts marqués, 7 buts accordés).

Encore faut-il trouver la solution, même si elle n’est pas parfaite.

Gallagher devrait jouer

Les images de Brendan Gallagher, la tête ensanglantée, ont abondamment circulé. On n’a pas pu lui voir la bouille, puisqu’il ne faisait pas partie des deux joueurs retenus pour parler aux médias. Mais on devine que l’incident, survenu après que Mikhail Sergachev l’eut projeté sur la patinoire après qu’il eut perdu son casque, contribuera à l’image de guerrier du petit numéro 11. Gallagher ressemble de plus en plus à un gars qui a passé trois minutes dans un octogone avec Georges St-Pierre, mais Richardson a trouvé une autre métaphore. « Je viens de lui parler au déjeuner. Gally, c’est Gally. Il a des cicatrices partout à tous les matchs. Il n’est pas très beau en ce moment, il ressemble à une carte routière. Mais c’est un guerrier et il sera à son poste. »

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La clé pour le CH : une meilleure gestion de rondelle - RDS

TAMPA, Fla. - Le message était clair dans le camp du Canadien au lendemain d'un cuisant revers en ouverture de la finale de la Coupe Stanley: la formation montréalaise devra mieux gérer la rondelle si elle souhaite niveler les chances face au Lightning de Tampa Bay.

L'entraîneur adjoint Luke Richardson avait noté après la défaite de 5-1 du Tricolore, lundi à l'Amalie Arena, que les trois premiers buts du Lightning avaient été inscrits à la suite de revirements. Il croyait toujours que c'est là que se retrouvait le nerf de la guerre environ 12 heures plus tard.

« Ils (les joueurs du Lightning) se nourrissent des revirements, quand nous leur rendons la patinoire plus courte à traverser, a affirmé Richardson en visioconférence mardi. Si nous gérons mieux la rondelle, nous allons contrer leur vitesse et ne pas permettre autant d'attaques en surnombre. Nous avons été la source de nos malheurs. »

Richardson a affirmé que la rencontre de lundi avait été la pire du Canadien depuis un certain temps. Le centre Phillip Danault a pour sa part admis que les joueurs avaient peut-être eu le trac à leur première expérience en grande finale.

« Ç'avait été un peu la même chose lors du premier match contre Vegas, a noté le centre québécois. Il faut se retrousser les manches et aller à la guerre. »

Le Canadien avait encaissé une défaite de 4-1 face aux Golden Knights de Vegas lors des demi-finales. Il avait rebondi deux jours plus tard avec une victoire de 3-2.

C'est ce qu'il espère faire à nouveau.

« La gestion de la rondelle sera la clé, a insisté le centre Nick Suzuki. Nous avons commis quelques revirements. Il faut les limiter. Nous devons être plus intelligents avec la rondelle en zone offensive et les forcer à travailler à partir de là. »

« C'est la finale de la Coupe Stanley. Nous savions que nous n'allions pas gagner ça en quatre matchs, a-t-il ajouté. Le résultat aurait pu être de 1-0 ou de 5-1, ce n'est qu'une défaite. Nous tournons la page et nous nous préparons pour le match suivant. »

Suzuki et ses compagnons de trio Cole Caufield et Tyler Toffoli ont terminé la première rencontre chacun avec une fiche de moins-3. Ils ont nettement perdu leur confrontation face à Brayden Point, Nikita Kucherov et Ondrej Palat.

Richardson ne semblait pas pressé de remanier ses trios pour éviter la même confrontation mercredi, lors du deuxième match. D'ailleurs, Joel Armia s'est entraîné avec le groupe de réservistes, mardi, lors d'une séance optionnelle, après avoir sauté son tour en raison d'une arrivée tardive à Tampa la veille.

« Nous allons apporter des ajustements au plan de match et nous comptons l'exécuter bien mieux », a-t-il dit après avoir insisté pour dire que la solution n'était pas de changer les trios.

Danault s'attendait à avoir le mandat de neutraliser le premier trio du Lightning. Il l'a plutôt regardé s'amuser aux dépens de celui de Suzuki, alors que l'entraîneur-chef du Lightning, Jon Cooper, a réussi à dicter les confrontations.

« C'était un peu choquant, a admis Danault. Mais je comprends sa façon de diriger le match (à Cooper). Nous devons lever notre jeu d'un cran. "Suze" (Suzuki) est aussi capable de faire le travail en défensive. Tout le monde doit lever son jeu d'un cran. »

Par ailleurs, Richardson a indiqué que l'attaquant Brendan Gallagher se portait bien même s'il avait quitté la patinoire le visage ensanglanté tard en troisième période, après un échange musclé avec le défenseur du Lightning Mikhail Sergachev.

Richardson s'attend à ce que Gallagher soit à son poste mercredi et qu'il mène la charge, comme à son habitude.

« Nous ne sommes pas un feu de paille. Nous comptons sur un excellent groupe, a rappelé Richardson. Les gars ont du plaisir ensemble. Ce sont leurs liens serrés qui les poussent les uns les autres.

« Nous sommes fâchés après le match d'hier, c'est certain. Nous voulons offrir un meilleur effort, comme nous l'avons fait pendant les trois séries précédentes. Nous nous attendons à le faire à nouveau à la suite de la performance de lundi », a-t-il conclu.

Le CH en avait plein les bottes

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