Quand l’Américaine Simone Biles s’est retirée de certaines épreuves olympiques de gymnastique pour des raisons de santé mentale, Bianca Andreescu a applaudi.
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La meilleure joueuse au Canada affirme que le stress qu’elle ressent en faisant partie de l’élite du tennis a un lien avec les nombreuses blessures qu’elle a subies.
« Je crois que le stress psychologique a un impact direct sur le stress physique, a relevé Andreescu, 21 ans, en marge de l’Omnium Banque Nationale de Montréal. Il y a évidemment d’autres aspects qui entrent en compte, mais je me sens mieux aujourd’hui parce que j’ai pris soin de ma santé mentale. »
Pour ce faire, la deuxième favorite cette semaine travaille avec un préparateur mental. Elle a aussi profité du temps passé à l’extérieur du terrain pour se ressourcer.
La championne en titre de l’Omnium Banque Nationale – alors appelé Coupe Rogers – estime donc arriver à Montréal en grande forme, tant mentale que physique.
Et c’est tant mieux, car elle aura fort à faire pour défendre les nombreux points amassés il y a deux ans et qui comptent encore au classement en raison de la pandémie.
2019, c’est du passé
Des titres à Indian Wells, à Toronto et aux Internationaux des États-Unis, une séquence de 29 matchs sans défaite à la régulière. Ce sont ces incroyables faits d’armes réalisés en 2019 qui nous viennent rapidement en tête quand on parle d’Andreescu.
Mais la principale intéressée, elle, tente de les oublier.
« Je veux laisser 2019 dans le passé. Au cours des derniers mois, je me disais toujours que je voulais retrouver mon niveau de jeu de 2019. Sauf que ça n’arrivera jamais. L’année 2019, c’est l’année 2019, et nous sommes maintenant en 2021 », a mentionné la Canadienne.
L’année et demie qui a suivi ces accomplissements s’est avérée plus difficile. Plusieurs blessures ont ralenti la progression de la cinquième mondiale. Et à son retour sur les courts, Andreescu a peiné à retrouver son niveau.
Défaite au premier tour à Roland-Garros, puis à Berlin, la jeune joueuse a renoué avec la victoire le temps d’un match à Eastbourne, avant de s’incliner d’entrée de jeu à Wimbledon.
Andreescu a ensuite renoncé aux Jeux olympiques de Tokyo.
« Je suis une personne différente [par rapport à 2019]. À l’époque, j’étais la nouvelle qui montait. Aujourd’hui, je suis tête de série, j’ai des titres à défendre », a renchéri la joueuse de Mississauga.
« Mais en même temps, une fois sur le terrain, je suis la même fille qui n’a peur de rien. »
Deux mois après s’être séparée de l’entraîneur québécois Sylvain Bruneau, Andreescu est maintenant conseillée par Sven Groeneveld. Ce dernier a entraîné plusieurs joueuses de renom, dont Maria Sharapova et Ana Ivanovic. « On travaille les détails. Il m’aide beaucoup, tant physiquement que mentalement », a dit Andreescu.
Andreescu a pris soin de sa tête - Le Journal de Québec
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