Coup de théâtre en Alberta : le Championnat du monde junior est annulé. La Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) ne l’a pas encore annoncé, mais plusieurs médias affirment qu’une annonce est imminente.
Guillaume LefrançoisLa Presse
Les cas de COVID-19 avaient forcé l’annulation d’un match mardi et de deux autres mercredi.
Seulement neuf matchs ont pu être joués en bonne et due forme, au cours de ce tournoi présenté à Edmonton et à Red Deer.
Les équipes participant au mondial junior étaient théoriquement contraintes à des bulles. Elles se sont soumises à une quarantaine de 48 heures à leur arrivée en Alberta et devaient s’en tenir à des allées et venues entre l’aréna et l’hôtel. Contrairement à la bulle que la LNH avait créée lors des séries 2020, par contre, les hôtels n’étaient pas à l’usage exclusif des équipes, et d’autres clients y étaient aussi logés.
Au cours de la journée, mercredi, des témoignages publiés par des journalistes présents sur place en disaient long sur l’étanchéité de la bulle en question. Le confrère Chris Peters, du site DailyFaceoff, a par exemple raconté qu’un mariage était prévu mercredi soir à l’hôtel où logent les équipes des États-Unis et de la Suède.
Au lendemain de sa première victoire au Championnat du monde de hockey junior, Équipe Canada junior a procédé à quelques modifications à son alignement en prévision de son match contre l’Autriche mardi soir.
Homme de peu de mots, l’entraîneur-chef de l’équipe espère voir sa troupe piétiner la formation adverse en démontrant sa vraie identité. Il souhaite voir du jeu rapide et robuste.
« J’ai adoré notre deuxième période hier [dimanche], a expliqué l’instructeur, qui a vu les siens marquer deux buts contre les Tchèques pour ainsi prendre les devants 5-3 dans cet engagement. On était rapides et solides, c’est notre identité. »
Sans revenir sur le lent départ de la veille, l’entraîneur a mentionné qu’il a aimé le déploiement de l’attaque massive.
Celle-ci a produit trois buts, dont deux par l’entremise du défenseur Owen Power, auteur d’un tour du chapeau qui faisait encore jaser lundi.
À cause de la blessure subie par l’ailier Xavier Bourgault en troisième période, Dave Cameron a remanié ses trios.
Mavrik Bourque, le coéquipier de Bourgault chez les Cataractes de Shawinigan, prendra sa place mardi soir au sein de la première unité. Il complétera la paire composée de Shane Wright et Cole Perfetti.
« Mavrik est un excellent joueur talentueux et intelligent. Il peut exécuter tous les jeux. Il travaille sans cesse et il s’implique dans les coins de patinoire », a louangé Wright, qui pourrait aussi jouer à l’aile avec l’arrivée de Bourque.
Brochu devant le filet
C’est Brett Brochu qui a obtenu le mandat de protéger la cage canadienne contre l’Autriche, piétinée 7 à 1 lundi par la Finlande.
« Brett est un excellent gardien. Il a fourni tous les efforts et il mérite ce départ, a expliqué Cameron à propos du gardien des Knights de London qu’il affronte dans l’OHL. On veut utiliser notre profondeur à toutes les positions. Nous avons pris notre décision pour le premier match et nous y allons avec celle-là pour le second. »
Dans le clan canadien, personne n’est nerveux à l’idée de voir Brochu devant le filet. Le défenseur Lukas Cormier a relevé son plus petit gabarit (6 pi), mais surtout la difficulté à le déjouer.
« Il démontre une éthique de travail incroyable et irréprochable, a ajouté Perfetti, qui l’a aussi affronté dans l’OHL. Il s’est toujours amélioré et ses statistiques le démontrent. »
En effet, Brochu était non seulement le gardien le plus efficace (,919) de la ligue ontarienne au début de décembre, mais il compilait aussi la meilleure moyenne de buts accordés par match (2,40).
Cameron n’a pas fourni de détail sur l’état de santé de Xavier Bourgault.
Si le Canadien l’avait repêché six rangs plus tard, en 2013, Michael McCarron aurait été un choix de deuxième tour.
Simon-Olivier LorangeLa Presse
Aurait-il connu une meilleure courbe de développement ? Peut-être, peut-être pas. Serait-il encore un membre du CH aujourd’hui ? On ne le saura jamais.
Sa vie aurait-elle été différente ? Probablement que oui.
En entrevue téléphonique avec La Presse, la première qu’il a accordée à un média québécois depuis qu’il a été échangé aux Predators de Nashville il y a presque deux ans, l’attaquant de 26 ans l’avoue sans détour : son quotidien est plus léger depuis qu’on ne lui rappelle plus, jour après jour, qu’il n’a pas répondu aux attentes qui viennent avec une sélection au premier tour du repêchage.
Ce statut particulier, il n’y « pense plus vraiment », dit-il, joint à Milwaukee, où évoluent les Admirals, club-école des Predators dans la Ligue américaine.
Dans sa nouvelle organisation, « tout est incroyable ». « J’adore ça, ici. Je ne changerais rien. » Et ce, même s’il n’a disputé que 13 matchs dans la LNH depuis le début de la saison dernière.
À l’aube du repêchage de 2013, McCarron, géant de 6 pi 5 po et 228 lb, était classé au 35e rang des patineurs nord-américains par la centrale de recrutement de la LNH. Le 34e sur la liste, J. T. Compher, a été sélectionné par les Sabres de Buffalo au deuxième tour (35e au total). Le 36e, Oliver Bjorkstrand, n’a été choisi qu’à la fin du troisième tour (89e au total) par les Blue Jackets de Columbus.
Mais le Canadien ne s’en cachait pas : il voulait ajouter du poids à sa formation. La direction a tenté de faire une transaction dans l’espoir de mettre la main sur le défenseur québécois Samuel Morin, lui aussi une force de la nature. En vain. À son premier tour de parole, au 25e rang, l’organisation a donc jeté son dévolu sur McCarron, un colosse qui présentait des statistiques modestes au sein du programme américain de développement.
Les partisans du Tricolore connaissent la suite. Huit ans plus tard, il n’est toujours pas un joueur établi à temps plein dans la LNH.
Lorsque le directeur général Marc Bergevin et son adjoint Trevor Timmins, responsable du recrutement amateur, ont été congédiés il y a quelques semaines, le nom de McCarron a même été l’un des plus souvent cités en exemple pour illustrer les échecs qu’a accumulés le duo au repêchage.
Bagarreur malgré lui
Comme c’est le cas pour de nombreux espoirs, un fossé s’est creusé entre les attentes à son égard et la réalité sur la glace. Remarquez, McCarron ne s’est pas aidé non plus lorsque, le jour même de son repêchage, il a comparé son style à celui de Milan Lucic, l’attaquant de puissance le plus craint de la ligue à ce moment.
Était-ce une mauvaise idée ? « Non, car j’essaie encore de jouer comme ça : jouer dur, foncer au filet… »
« La première chose que Trevor [Timmins] m’a dite, quand il m’a repêché, c’est que j’étais un espoir à long terme, raconte McCarron. Il avait raison. Je dirais que j’ai trouvé mon jeu au cours des deux dernières années. » Bref, depuis qu’il a été échangé en janvier 2020.
Peu de gens s’en souviennent, mais l’association entre Michael McCarron et le Canadien s’est très bien amorcée. Le jeune homme de 18 ans a laissé une forte impression à son premier camp d’entraînement. Cédé ensuite aux Knights de London, il a surtout passé l’hiver à apprivoiser le hockey junior canadien.
La saison suivante, il a explosé à London avec 41 points en 25 matchs, avant d’être échangé aux Generals d’Oshawa, équipe avec laquelle il a remporté la Coupe Memorial. Ses 18 points en 21 matchs éliminatoires semblaient confirmer son potentiel offensif.
Il a également réussi ses débuts professionnels en 2015-2016 : 38 points en 58 matchs chez les IceCaps de St. John’s, dans la Ligue américaine, assortis de 91 minutes de pénalité. Sa bonne tenue lui a même valu une audition de 20 matchs avec le CH.
Dans la LNH, il s’est alors contenté d’un but et de deux points. Dans l’intervalle, il a toutefois jeté les gants trois fois. Il s’est battu 5 fois de plus, en 31 matchs, en 2016-2017. Et 2 autres fois en 18 rencontres en 2017-2018.
Autrement dit, en 69 matchs à Montréal, il a été impliqué dans 10 bagarres. Depuis le lock-out de 2004-2005, seuls Brandon Prust et Georges Laraque ont maintenu une cadence plus élevée chez le Canadien.
Le hic : McCarron ne s’est jamais considéré comme un bagarreur.
Je n’ai pas de problème à me battre, mais je ne veux pas devoir le faire chaque soir pour rester dans la formation. J’avais du succès dans les mineures, mais chaque fois que j’étais rappelé, je ne jouais pas, ou encore je ne pouvais pas jouer selon mon style. C’était très dur.
Michael McCarron
Cela étant dit, son manque de vitesse et ses habiletés limitées n’échappaient à personne. Son temps de glace tournait autour des 10 minutes, souvent moins.
McCarron ne s’en cache pas : ni lui ni l’organisation n’ont cru qu’il serait un marqueur de 30 buts dans la LNH. Il était prêt à composer avec les attentes qui venaient avec l’étiquette de choix de premier tour. Or, « sentir que tu n’es pas là où tu devrais être […], c’est dur mentalement », dit-il.
Sur la glace, le « jeu en souffre ». Et à la maison, ce n’est pas forcément plus facile, surtout dans la Mecque du hockey.
« Tu as 18, 20 ans, tu lis et tu écoutes tout, confirme-t-il. Même si tu ne devrais pas, car tu prends forcément les choses de la mauvaise manière. Ce n’est pas un endroit facile où rester pour un haut choix au repêchage. Une journée tu es adoré, le lendemain tu es le pire joueur de la ligue. »
Néanmoins, nuance-t-il, « si tu es fort mentalement et que tu restes loin de Twitter, tu vas être correct ».
Développement
Les années passant, il devenait de plus en plus clair pour lui que la magie n’opérerait pas à Montréal.
Après son contrat d’entrée, il s’est contenté d’ententes à deux volets, au bas prix, sachant que sa carrière le destinait à la Ligue américaine.
Sent-il qu’il a eu sa chance à Montréal ? « Oui, même si je n’ai pas connu de succès », répond-il sans hésiter.
Estime-t-il, en revanche, qu’on lui a donné tous les outils nécessaires pour son développement ?
Ici, notre interlocuteur marque une pause. Il souligne d’abord que l’embauche de Joël Bouchard à la tête du Rocket de Laval, en 2018, a « redonné vie à [son] jeu », qui était « en déroute ».
Avant cela, « ce n’était pas ce qu’il y avait mieux pour [lui] », convient-il poliment.
« Regardez le bilan [du Canadien], ce n’est pas difficile de voir que le développement n’était pas au mieux », dit-il. Avant d’ajouter rapidement : « Mais les joueurs ont aussi leurs responsabilités, tout le blâme ne revient pas à l’organisation. »
Néanmoins, « ils font mieux aujourd’hui, mais peu de joueurs repêchés par le Canadien restent avec l’équipe ».
McCarron s’est en effet retrouvé au cœur d’une grande sécheresse sur le plan du repêchage et du développement chez le Tricolore. De 2008 à 2015, Brendan Gallagher a été la seule vedette ayant « grandi » dans l’organisation. Nathan Beaulieu, Alex Galchenyuk, Arturri Lehkonen et Jake Evans sont les rares autres joueurs qui se sont établis dans la LNH, encore que Galchenyuk et Lehkonen soient passés directement chez le Canadien sans détour dans les mineures. Autrement, seuls Charles Hudon, Sven Andrighetto, Jacob De La Rose et Jarred Tinordi ont joué au moins 100 matchs dans la LNH après avoir transité par Hamilton, St. John’s ou Laval dans la Ligue américaine.
Fin de la route
Une accumulation de blessures a écourté la saison 2018-2019 de McCarron. N’empêche, sous la direction de Joël Bouchard, il a effectivement repris du poil de la bête : 21 points en 32 matchs à Laval, un rythme annualisé de 53 points en 82 rencontres. Un « A » a été cousu à son chandail.
Comble de malheur, il s’est encore blessé au camp d’entraînement suivant. Et à mesure que la saison avançait, le constat se renforçait : il était arrivé au bout de la route chez le Tricolore.
Au cours d’une campagne en dents de scie à Montréal, Riley Barber, Matthew Peca et même Dale Weise ont été rappelés à Montréal avant lui. Tout comme les recrues Lukas Vejdemo et Jake Evans. McCarron, lui, rongeait son frein.
« Ma carrière n’allait nulle part », constate-t-il. En janvier, le Canadien l’a échangé aux Predators contre Laurent Dauphin. Le soulagement a été total.
Quand on consulte les statistiques de McCarron, on constate qu’il n’a disputé que six rencontres la saison dernière. Normal : il a passé tout l’hiver sur l’escouade de réserve à Nashville. Une expérience incroyable, dit-il, qui lui a permis de côtoyer le club principal et son personnel d’entraîneurs.
Chez les Predators, et même dans l’Association de l’Ouest, il sent que son jeu robuste est le bienvenu. Cette saison, il a surtout joué à Milwaukee, mais il a néanmoins goûté à la LNH le temps de sept matchs. Y compris celui que son équipe a disputé à Montréal, le 20 novembre dernier. Malgré trois jours d’entraînement dans la métropole, chaque fois en présence de médias locaux, McCarron est passé totalement inaperçu. Et il n’allait pas s’en plaindre.
« Je pense qu’on est tous passés à autre chose », dit-il.
À Nashville et à Milwaukee, il ne s’est pas soudainement transformé en franc-tireur. Il demeure un employé de soutien qui hérite de missions défensives. Il se fait une fierté d’avoir amélioré ses performances au cercle de mise en jeu, et John Hynes, entraîneur-chef des Predators, l’a un peu utilisé en infériorité numérique.
À la mi-vingtaine, il caresse toujours le rêve de s’établir pour de bon dans la LNH. Il estime être un meilleur joueur qu’il ne l’était il y a deux ans ; il se dit plus constant, beaucoup plus en confiance.
« La vie est bonne », en somme. C’est déjà beaucoup. Et c’est, surtout, précieux.
EDMONTON – Il fallait s’en douter à partir du moment qu’il a quitté le match, dimanche soir, mais Xavier Bourgault était absent de l’entraînement de la formation canadienne, lundi.
Pour le moment, l’entraîneur-chef Dave Cameron n’avait pas d’informations supplémentaires à dévoiler à propos de l’attaquant québécois outre qu’il n’était pas disponible pour s’entraîner.
Bourgault a été blessé dans les dernières minutes quand il a encaissé un coup en zone neutre au menton et près de l’épaule gauche.
Selon l'informateur Bob McKenzie, son état doit être évalué dans la journée. Jusqu'à présent, aucune confirmation de commotion cérébrale n'a été rendue, mais il prétend que ce serait surprenant qu'il dispute le prochain match.
Xavier Bourgault’s status with Team 🇨🇦 may be in question after taking hard hit to head in third period vs. CZE yesterday. No official word yet on concussion/no concussion but I’d be surprised if he practices today and/or plays tomorrow vs. AUT. We may know more post 🇨🇦 practice.
Ce n’est pas uniquement lié à l’absence de Bourgault, mais les entraîneurs d’Équipe Canada junior ont profité de cette séance pour modifier leurs trios. Ainsi, Mavrik Bourque a retrouvé sa position naturelle de centre et il était entouré de Cole Perfetti et Shane Wright. Ce dernier pourrait en bénéficier offensivement.
« Shane a presque toujours joué au centre, mais, en tant qu’ailier, tu peux quitter ton territoire plus rapidement et ça vient avec un peu moins de responsabilités en zone défensive. Évidemment, il est très bon dans les deux sens de la patinoire, mais Mavrik aussi. Bref, ça pourrait permettre à Shane de foncer un peu plus vers l’attaque. On possède vraiment plusieurs atouts sur ce trio et ça pourrait créer beaucoup d’attaque », a décrit Perfetti.
« On est tous des joueurs intelligents et talentueux si bien que tu peux pratiquement y aller de n’importe quel changement et ça va marcher. C’est la beauté d’avoir une équipe de ce type », a-t-il ajouté.
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Wright a admis que sa première partie n’a pas été assez satisfaisante à ses yeux.
« Je ressentais un peu de nervosité au départ, j’étais probablement trop excité, mais ça s’est mieux passé par la suite. J’ai bien joué, mais je peux en faire plus », a commenté le droitier qui a hâte de voir la chimie qui se développera avec Bourque.
« Mav est très habile, il peut accomplir bien des jeux et il travaille tout aussi fort. On n’a pas tant d’expérience ensemble, mais on veut bâtir une cohésion », a précisé Wright.
Laissé de côté face à la Tchéquie, Logan Stankoven a patiné sur la deuxième unité avec Kent Johnson et Mason McTavish. Quant à Connor Bedard, le plus jeune joueur canadien, il était à la droite d’Elliot Desnoyers avec Will Cuylle comme troisième partenaire.
« On va modifier nos combinaisons durant les premiers matchs du tournoi pour que notre équipe soit bien prête quand les matchs plus corsés arriveront », a justifié Cameron.
Ignoré au repêchage, Brochu obtient un départ
La logique de Cameron s’applique également devant le filet alors que le départ de mardi, contre l’Autriche, sera accordé à Brett Brochu.
Le gardien de 19 ans ne voulait pas le crier sur tous les toits, mais il s’agit d’une énorme fierté après avoir été ignoré deux années de suite au repêchage de la LNH.
En dépit de ses bonnes statistiques avec les Knights de London, les équipes du circuit Bettman n’ont pas cru bon de se tourner vers lui. Il faut dire sa stature de six pieds lui ferme malheureusement des portes.
Bien entendu, sa sélection avec ÉCJ ne fera que l’aider pour la suite des choses.
« Ce fut très difficile de ne pas être choisi deux années d’affilée et c’est devenu une motivation », a reconnu l’Ontarien.
« J’étais surpris qu’il ne se fasse pas repêché, je ne pouvais pas vraiment le croire. Je l’ai affronté souvent dans la Ligue junior de l’Ontario. Je ne le connaissais pas vraiment avant, mais ses statistiques étaient hallucinantes. Il s’est servi de cet élan et Hockey Canada l’a remarqué en le sélectionnant. Il a une belle éthique de travail et les équipes de la LNH vont vouloir travailler avec lui autant pour sa personnalité que son talent », a insisté Perfetti qui est habile pour trouver les bons mots.
« Pour un gardien qui est quand même petit, il joue de manière exceptionnelle. Je trouve qu’il sera haut sur la liste des gardiens qui seront recherchés par des clubs de la LNH », a également déclaré le défenseur Lukas Cormier.
Précisons que durant l’entraînement, les joueurs ont participé à une séance de tirs de barrage. Les plus beaux buts ont été comptés par Bourque, Bedard, Justin Sourdif, Kent Johnson et Logan Stankoven tandis que Desnoyers s’est buté à un poteau après une magnifique feinte.
Les trios à l'entraînement
C. Perfetti - M. Bourque - S. Wright
K. Johnson - M. McTavish - L. Stankoven
W. Cuylle - E. Desnoyers - C. Bedard
J. Neighbours - R. Greig - D. Guenther
J. Sourdif
Les Bills ont récupéré le sommet de la division Est de l’AFC avec une victoire cruciale face aux Patriots 33 à 21 du côté de Foxborough. Les deux équipes ont une fiche de 9-6, mais cette victoire confère le bris d’égalité à Buffalo.
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Josh Allen a lancé trois passes de touché pour permettre à Buffalo de filer avec la victoire. Allen a terminé sa journée avec 314 verges par la passe contre seulement 145 pour Mac Jones. La recrue des Patriots a également été victime de deux interceptions.
Isaiah McKenzie, Stefon Diggs et Dawson Knox ont inscrit les trois touchés aériens des Bills. Devin Singletary en a ajouté un par la course. Les trois touchés des Patriots ont été réussis par Damien Harris qui a récolté 103 verges au sol en plus de son tour du chapeau.
Les Bills concluront leur saison contre les Falcons et les Jets lors de deux matchs à domicile. Les Patriots fermeront le bal avec une visite des Jaguars et un rendez-vous à Miami pour y affronter les Dolphins.
Les Finlandais ont remporté le match d’ouverture du Championnat du monde de hockey junior en battant les Allemands par la marque de 3 à 1, dimanche, au Rogers Place d’Edmonton.
Les acteurs principaux de cette victoire ont été les attaquants Brad Lambert et Samuel Helenius, qui ont chacun amassé deux points. Coéquipiers dans le JyP de Jyväskylä, ces deux hockeyeurs ont logiquement été réunis au sein du même trio et cette décision a porté ses fruits.
Helenius, un colosse de 6 pi 6 po, a enfilé l’aiguille à deux reprises, chaque fois aidé par Lambert. Ce dernier a montré son talent de passeur en trouvant son comparse entre trois défenseurs pour le but d’assurance, en troisième période.
Joel Määttä a été l’autre buteur de la Finlande, tandis que Luca Münzenberger a assuré la réplique de l’Allemagne sur un tir précis de la ligne bleue.
Le gardien Leevi Meriläinen a été peu occupé, ne faisant face qu’à 13 rondelles dans cette rencontre. Du côté allemand, Nikita Quapp a cédé deux fois sur 17 lancers.
« C’est très décevant. On nous l’avait promis dans la convention collective. » L’attaquant des Bruins de Boston Brad Marchand s’est insurgé publiquement contre la décision de la Ligue nationale de ne pas envoyer ses joueurs aux Jeux olympiques.
Katherine Harvey-PinardLa Presse
Natif d’Halifax, Marchand aurait pu faire partie des joueurs sélectionnés pour faire partie de l’équipe canadienne. En conférence de presse dimanche après-midi, l’attaquant de 33 ans, pour qui il s’agissait probablement de la dernière chance de participer à la compétition internationale, a fait part de sa consternation.
« J’avais l’impression qu’ils [les dirigeants de la LNH] essayaient de s’en sortir pendant un moment et qu’ils ne voulaient pas qu’on y aille, a-t-il déploré. Il devrait y avoir un moyen d’y aller et vivre cette expérience. Certains travaillent toute leur vie pour ça. »
« Je sais qu’au final, ils ne se préoccupent pas des JO car ça ne leur rapporte pas d’argent, a-t-il continué. C’est une business et nous sommes des ressources. Appelons un chat un chat. Ils ne veulent pas qu’on se blesse là-bas, ça en fait partie, mais ça devrait être le choix du joueur d’aller à ce tournoi. »
« On parle des Jeux olympiques. Ce sont les meilleurs au monde. Si tu as mérité le droit d’y aller, tu devrais pouvoir le faire. C’est très décevant. »
Marchand avait eu la même réaction en 2017, quand la LNH avait annoncé que les joueurs n’iraient pas aux Jeux de PyeongChang. Il avait 28 ans à l’époque et avait aussi de bonnes chances d’être sélectionné pour représenter le Canada.
En principe, le Canadien de Montréal doit disputer ses trois prochains matchs à l’étranger, mais la suite de son calendrier demeure pour le moins nébuleuse.
La Ligue nationale de hockey (LNH) a mis ses activités sur pause jusqu’à dimanche, journée durant laquelle ses équipes pourront reprendre l’entraînement après s’être soumises à des tests de dépistage de la COVID-19. C'est mardi que les formations qui ont des matchs prévus pourront – à moins d’autres imprévus – les disputer. Le retour était initialement prévu lundi, mais la ligue a ajouté une journée de délai supplémentaire en début de soirée, vendredi.
Pour ce qui est du Tricolore, il renouera avec l'action mardi, dans le cadre d’un duel sur la patinoire du Lightning de Tampa Bay. Il s’agira d’ailleurs de sa première présence à cet endroit depuis son échec dans la cinquième et dernière rencontre de la finale de la Coupe Stanley 2021, le 7 juillet. Aussi, la troupe de l’instructeur-chef Dominique Ducharme doit ensuite visiter les Hurricanes de la Caroline, jeudi, puis les Panthers de la Floride, le 1er janvier en après-midi.
Normalement, l’équipe doit jouer ses cinq parties suivantes au Centre Bell du 4 au 12 janvier, à un rythme d’un match aux deux jours. Les rivaux prévus sont dans l’ordre les Capitals de Washington, les Maple Leafs de Toronto, les Sabres de Buffalo, les Blue Jackets de Columbus et les Bruins de Boston. Toutefois, l’idée de voir ces affrontements se dérouler à huis clos est loin de plaire à la LNH, qui y voit là une perte de revenus importante dans l’un de ses plus gros marchés.
Ainsi, certains observateurs - dont le journaliste de TVA Sports Renaud Lavoie - ont évoqué récemment la possibilité de changements dans l’horaire du Bleu-Blanc-Rouge afin de réduire à court terme son nombre de parties à domicile, le temps que les contraintes sanitaires au Québec soient allégées par le gouvernement provincial. Lavoie a ajouté que le déménagement momentané du Canadien aux États-Unis pour la tenue de ses duels locaux pourrait constituer une alternative, même si elle s’avère dispendieuse.
Très compliqué
Si la LNH décide que la présentation de matchs à huis clos au Centre Bell n’a pas sa raison d’être, les transformations au calendrier du Tricolore représenteront tout un casse-tête, à l’image de celui de l’ensemble du circuit. Quatre duels des Glorieux ont déjà été repoussés : celui de samedi dernier à Montréal face aux Bruins de Boston, ainsi que les trois à l’étranger de la présente semaine contre les trois clubs de la région new-yorkaise.
D’ici ce qui aurait constitué la pause des Jeux olympiques, le Canadien doit évoluer 10 fois à la maison. Du 17 au 24 janvier, une séquence de cinq rencontres dans l’Ouest américain est prévue; l’équipe doit se mesurer aux Coyotes de l’Arizona, aux Stars de Dallas, aux Golden Knights de Vegas, à l’Avalanche du Colorado et au Wild du Minnesota.
Par ailleurs, si des parties doivent avoir lieu au Centre Bell entre les 3 et 25 février, la deuxième semaine de ce mois pourrait être l’occasion de reprogrammer quelques-unes d’entre elles. Effectivement, aucun événement n’est prévu dans l’édifice du 3 au 14 février. Selon le site centrebell.ca, les concerts de Billie Eilish (15 février), d’Imagine Dragons (16 février), d’Elton John (18 et 19 février) et de Dua Lipa (22 février) demeurent à l’affiche pour les jours subséquents.
Après avoir réalisé un bond de 32 places jusqu'au 40e rang du classement de la FIFA au fil de l'année, le Canada a mérité l'honneur accordé au pays ayant réalisé la "Progression de l'année" en soccer international masculin en 2021.
L'équipe du Canada a été récompensée après avoir amassé 130,32 points pendant les 12 derniers mois.
Son parcours jusqu'en demi-finale de la Gold Cup ainsi que ses bons résultats dans la campagne qualificative pour la Coupe du monde de la FIFA de 2022 y sont pour beaucoup dans ces résultats, ont expliqué les responsables de la FIFA dans un communiqué de presse publié jeudi.
Lors du classement général de la FIFA publié en novembre, le Canada avait fait un gain de huit places par rapport à octobre 2021, passant de la 48e à la 40e position.
L'équipe masculine du Canada avait aussi détenu le 40e rang du classement de la FIFA en décembre 1996. La FIFA produit un classement depuis 1992, mais en a modifié la formule en 2018.
L'équipe masculine du Canada a entamé 2021 au 72e rang du classement mondial mais a graduellement gravi les échelons grâce à un dossier cumulatif de 13-2-4.
Ses deux seules défaites sont venues aux mains des États-Unis et du Mexique au tournoi de la Gold Cup. La troupe de John Herdman a dominé ses rivaux 55-11 au chapitre des buts marqués et accordés cette année.
Lorsque Herdman est devenu l'entraîneur-chef de l'équipe nationale masculine en janvier 2018, le Canada occupait alors le 94e rang, entre le Gabon et les Îles Féroé.
À l'époque, l'équipe masculine canadienne se classait 10e parmi les pays membres de la Concacaf au classement de la FIFA, derrière le Mexique, les États-Unis, le Costa Rica, la Jamaïque, le Panama, Haïti, le Honduras, le Curaçao et Trinité-et-Tobago.
Aujourd'hui, les Canadiens viennent en troisième place dans la Concacaf, derrière les États-Unis et le Mexique, respectivement 11e et 14e au classement de la FIFA.
La Belgique termine au premier rang du classement de la FIFA pour une quatrième année consécutive, devant le Brésil et la France.
Du côté féminin, le Canada pointe au sixième rang du classement général. Les États-Unis et la Suède, que les Canadiennes ont tour à tour battu pour mériter la médaille d'or aux Jeux olympiques de Tokyo, occupent les deux premières positions.
C’est finalement devant des gradins remplis seulement à moitié qu’aura lieu le Championnat du monde junior de hockey… Si rien ne change d’ici au 26 décembre.
Guillaume LefrançoisLa Presse
Le premier ministre de l’Alberta, Jason Kenney, a en effet annoncé mardi que les amphithéâtres pouvant accueillir plus de 1000 spectateurs ne peuvent être remplis qu’à 50 % de leur capacité.
Devant l’escalade des cas de COVID-19 dans la province, le gouvernement albertain a également indiqué que la vente de nourriture et de boisson serait interdite dans les arénas.
Avec ces mesures, les capacités actuellement prévues sont donc de 9250 spectateurs au Rogers Place d’Edmonton et de 3555 spectateurs au Peavey Mart Centrium de Red Deer.
Hockey Canada appuie pleinement la décision prise par la province de l’Alberta, et nous allons continuer de faire notre part pour assurer la santé et la sécurité de tous les participants du Mondial junior et de la population en général.
Hockey Canada, dans un communiqué
Le bilan de mardi faisait état de 786 nouveaux cas de COVID-19 en Alberta, dont 564 du variant Omicron. La croissance exponentielle de ce variant se poursuit ; le bilan de la fin de semaine faisait état de 872 cas d’Omicron sur trois jours (moyenne de 291 par jour).
« Si vous avez un résultat positif, tenez simplement pour acquis que c’est le variant Omicron », a laissé tomber la Dre Deena Hinshaw, médecin hygiéniste en chef de l’Alberta, confirmant ainsi qu’il s’agissait du variant dominant en circulation.
Pour l’heure, chaque équipe doit disputer un match préparatoire en attendant le début officiel du Championnat du monde, le 26 décembre. À l’origine, il y en avait trois au programme par équipe.
Ces rencontres auront toutes lieu le 23 décembre. Le Canada a rendez-vous avec la Russie en soirée au Rogers Place.
Vincent de Haître lors des Championnats nationaux longue piste en octobre 2021
Photo : Dave Holland
Les sélections olympiques et les Championnats canadiens juniors de patinage de vitesse, qui devaient avoir lieu à Québec du 27 au 31 décembre, sont annulés.
La compétition sur longue piste devait regrouper les meilleurs patineurs au pays au Centre de glaces Intact Assurance de Québec entre Noël et le Jour de l'An.
La possibilité de tenir l'événement était toutefois sérieusement mise en doute depuis les annonces du gouvernement à la fin de la semaine dernière. Une entente était toutefois intervenue entre Québec et Patinage de vitesse Canada afin de présenter les compétitions à huis clos.
Les projections catastrophiques ont toutefois amené la fédération à se raviser.
La mauvaise nouvelle annoncée tardivement lundi soir aura des répercussions majeures pour les athlètes, confirme Robert Dubreuil, directeur général de la Fédération québécoise de patinage de vitesse.
On est passé par une montagne russe de décision, a-t-il expliqué à l'émission matinale Première heure. Ça a été très difficile. La décision est basée sur le fait qu'il y a une inquiétude accrue.
« On s'est assuré que ce n'est pas un transfert vers un autre endroit. La prise de décision, c'est une annulation, donc en principe, il n'y en aura pas de sélections olympiques. »
Des athlètes pénalisés?
Des athlètes qui n'ont pas eu d'excellents résultats au cours des derniers mois pourraient ainsi être durement pénalisés, craint M. Dubreuil.
J'imagine que la sélection [des patineurs qui vont représenter le Canada] va se faire sur papier selon des résultats antérieurs, pense M. Dubreuil, insistant toutefois qu'à cet égard, la décision finale revient à Patinage de vitesse Canada.
Robert Dubreuil s'est néanmoins entretenu avec des athlètes québécois peu après la mauvaise nouvelle. La déception était unanime.
« Le sport étant ce qu'il est, il y a toujours cette incertitude. Ça laisse la chance aux gens de s'exprimer [le jour de la compétition]. Au bout de la ligne, ça coupe toute possibilité à des athlètes qui s'entraînent en vue d'être à leur meilleur au moment de la compétition. Pour certains athlètes, c'était peut-être leur dernière chance. »
La dernière fois que des sélections olympiques ont eu lieu à Québec, c'était avant les Jeux olympiques de Sarajevo en 1984.
La Ligue nationale et l’Association des joueurs (AJLNH) se sont entendues pour renoncer à la participation des joueurs aux Jeux olympiques de Pékin. C’est ce que rapporte mardi matin le confrère Frank Seravalli, du site DailyFaceoff.
Guillaume LefrançoisLa Presse
L’annonce pourra être faite par les deux entités une fois qu’elles auront officiellement averti le Comité international olympique.
La LNH avait jusqu’au 10 janvier pour retirer ses joueurs du tournoi sans pénalité financière.
Dimanche, la LNH et l’AJLNH avaient publié un communiqué commun dans lequel il était mentionné que la présence des joueurs à Pékin faisait l’objet « de discussions » et qu’une annonce serait faite dans les prochains jours.
« C’est nul. Tout le monde avait hâte, et retourner aux Jeux olympiques était important dans nos dernières négociations de convention collective, a mentionné en visioconférence l’attaquant des Jets de Winnipeg Kyle Connor, qui était attendu dans l’équipe des États-Unis. Ça crée tellement de moments mémorables. Malgré les circonstances, la COVID-19 et le voyage en Chine, ç’aurait vraiment été un bon tournoi. »
Sans joueurs de la LNH, Équipe Canada devrait théoriquement être composée de joueurs évoluant en Europe, et être dirigée par Claude Julien, qui devait être l’entraîneur-chef du Canada à la Coupe Spengler. Or, le Canada s’est retiré de ce tournoi, prévu pendant le temps des fêtes.
Reprise des matchs
En renonçant aux JO, la LNH pourra donc tenter de reprogrammer les matchs annulés des dernières semaines pendant la pause olympique qui était prévue en février. Aucun match n’était à l’horaire du 3 au 22 février. À cet effet, notons que sur le site de la LNH, dans la section « Calendrier », on peut seulement défiler l’horaire jusqu’au 2 février. Sur les sites des équipes, cependant, les matchs prévus après cette date apparaissent encore au calendrier.
À l’heure actuelle, 51 matchs ont été remis, et un seul a pu être joué (celui du 16 novembre entre Ottawa et New Jersey, qui a été disputé le 6 décembre).
Ces 51 matchs constituent 3,9 % du calendrier de la LNH, un programme de 1312 matchs.
Cela dit, on devine que l’opération de logistique pour reprogrammer des matchs n’est pas simple, car les amphithéâtres des équipes de la LNH ont été réservés pour d’autres évènements pendant la pause olympique. Le Centre Bell, par exemple, est présentement libre du 3 au 14 février, mais accueillera ensuite quatre spectacles en cinq soirs, dont deux de l’excellent Elton John.
Au Madison Square Garden, un des amphithéâtres les plus occupés du continent, ça se bouscule. Du 9 au 23 février, l’aréna est seulement disponible trois soirs, avec des spectacles de Billie Eilish, Marc Anthony, John Mayer et le non moins excellent Billy Joel.
Évidemment, si certaines de ces tournées sont aussi annulées, les arénas se libèreront.
Une pause critiquée
Une bonne partie des annulations découlait de la pause complète des activités dans la LNH, qui commencera officiellement mardi soir. Jeudi, par exemple, 15 rencontres étaient prévues à l’origine. Mais avant même la trêve commandée par la LNH, plusieurs de ces matchs étaient annulés en raison des éclosions de COVID-19 qui frappaient certaines équipes.
Cette trêve a été critiquée lors de la visioconférence des Jets, mardi.
« Je ne peux pas parler pour tout le monde, mais pour ma part, je trouve que c’est exagéré, a statué le gardien Connor Hellebuyck. On voit des ligues comme la NFL qui s’adaptent et font les choses de la bonne façon. C’est nul, mais c’est la pause de Noël, ça va nous permettre de profiter des fêtes en famille. »
« Les joueurs sont tous vaccinés [NDLR : sauf un, l’attaquant des Red Wings Tyler Bertuzzi]. Et là, des matchs sont annulés. C’est décevant. Il n’y a pas grand-chose que l’on puisse faire, a ajouté Kyle Connor. On essaie de rester en santé. Plusieurs des joueurs à qui je parle ne tombent pas si malades avec le nouveau variant. Mais je vous préviens, je ne suis pas médecin et je ne m’y connais pas ! C’est simplement ce que j’entends des autres gars. Mais c’est nul qu’on ne puisse pas jouer ces matchs. »
À l’origine, il devait y avoir 10 matchs au calendrier de la Ligue nationale de hockey samedi ; il n’en y a plus que cinq.
La Presse Canadienne
Les dirigeants de la LNH ont annoncé que le duel entre les Maple Leafs de Toronto et les Canucks, à Vancouver avait dû être reporté à cause d’une hausse de nombre de joueurs des deux équipes inscrits dans les protocoles de la ligue liés à la COVID-19.
Au moment où la décision a été annoncée, six joueurs des Canucks, dont Tyler Myers, et l’entraîneur-adjoint Jason King avaient été inscrits dans ces protocoles.
Les Maple Leafs étaient également touchés avec quatre joueurs dans les protocoles, dont John Tavares et le vétéran Jason Spezza.
Ce report s’ajoute aux quatre rencontres au calendrier de la journée de samedi qui avaient déjà été reportées, incluant celle entre les Bruins de Boston et le Canadien de Montréal, au Centre Bell.
Dans un communiqué publié samedi après-midi, la LNH a aussi annoncé que les matchs que les Maple Leafs et les Canucks devaient jouer dimanche, contre le Kraken de Seattle et les Coyotes de l’Arizona respectivement, avaient également été reportés.
De plus, tous les matchs que les Bruins et les Predators de Nashville devaient jouer d’ici le congé de Noël n’auront pas lieu aux dates prévues.
Dans le cas des Bruins, cette décision touche la rencontre prévue dimanche à Ottawa et des duels à domicile contre les Hurricanes de la Caroline et l’Avalanche du Colorado, les 21 et 23 décembre.
Samedi après-midi, les Bruins ont fait savoir que les noms de Taylor Hall et de Curtis Lazar avaient été inscrits au protocole de la LNH, gonflant une liste qui comptait sept joueurs, vendredi.
Du côté des Predators, trois matchs sont repoussés, ceux du 19 décembre contre les Hurricanes, en Caroline, du 21 décembre contre les Jets de Winnipeg et du 23 décembre face aux Panthers, en Floride.
Par ailleurs, les Red Wings de Detroit ont inscrit aux protocoles les noms de l’entraîneur-chef Jeff Blashill, de son adjoint Alex Tanguay et de trois joueurs.
Les Red Wings, qui comptent en leur rang le seul joueur non vacciné dans la ligue — Tyler Bertuzzi — doivent accueillir les Devils du New Jersey dans l’un des cinq matchs encore à l’affiche de la soirée de samedi.
Vendredi, la LNH avait annoncé que l’Avalanche, les Panthers et les Flames de Calgary ne joueront pas avant le retour du congé de Noël en raison d’éclosions de COVID-19.
Alors que les matchs reportés pourront être reprogrammés, les yeux sont dorénavant tournés vers le calendrier de la ligue.
La LNH compte permettre aux joueurs de participer aux Jeux olympiques de Pékin, en février, à moins que les perturbations liées à la COVID-19 ne deviennent trop lourdes.
La LNH a jusqu’au 10 janvier pour se retirer des Jeux sans écoper une pénalité financière. Toutefois, elle retient le droit d’annuler ses plans jusqu’au moment où les joueurs doivent s’envoler vers Pékin.
La lourde augmentation des cas de la COVID-19 a amené l'Ontario à réduire les foules aux événements sportifs dans cette province.
Les Maple Leafs et les Raptors de Toronto, ainsi que les Sénateurs d'Ottawa, verront leur capacité d'accueil réduite à 50 pour cent à leurs matchs à domicile, à compter de samedi.
À lire également
Le premier ministre de l'Ontario Doug Ford a dévoilé les nouvelles règles mercredi.
Les cas du coronavirus sont en forte hausse, en partie dû au variant Omicron.
« Cette mesure vise à réduire les possibilités de contacts étroits dans les environnements intérieurs à haut risque avec de grandes foules et lorsque les masques ne sont pas toujours portés », a dit le gouvernement de l'Ontario, dans un communiqué.
La règle, qui touche aussi des circuits comme la Ligue de hockey de l'Ontario, stipule que pour tout site pouvant accueillir 1000 personnes ou plus, la limite sera la moitié de la capacité.
Le premier match de la NBA ou de la LNH où ce sera en vigueur, ce sera un affrontement entre les Warriors et les Raptors, samedi soir.
Maple Leaf Sports and Entertainment Ltd., propriétaire des Leafs et des Raptors, exige une preuve de vaccination ou un test de la COVID-19 négatif pour assister aux matchs cette saison.
Le Canadien (6-20-3) connaît l’une des pires saisons de son histoire. Avant sa visite au PPG Paints Arena de Pittsburgh, mardi soir, le CH a déjà subi 20 revers en temps réglementaire à ses 29 premiers matchs. Si l’équipe maintenait un tel rythme, on parlerait d’une campagne de 57 défaites en 82 parties.
Déjà, les plus fidèles partisans rêvent du premier choix au repêchage et de Shane Wright, le jeune phénomène des Frontenacs de Kingston, dans la Ligue junior de l’Ontario. Pour l’instant, le Canadien (15 points) se bat avec les Coyotes de l’Arizona (5-20-2, 12 points) pour le titre de médiocrité dans la LNH.
Advenant une saison de 57 revers, Dominique Ducharme et les joueurs du Tricolore auraient une place dans l’histoire comme l’une des pires équipes. On a recensé les 20 pires campagnes depuis la création de la LNH. À leur deuxième saison dans le circuit, en 1992-1993, les Sharks ont établi un record avec 71 défaites. À cette époque, on jouait toutefois 84 matchs, deux de plus qu’aujourd’hui.
Au terme de la deuxième et dernière partie préparatoire de son camp de sélections, Équipe Canada junior a renvoyé tous les candidats dans leur chambre d’hôtel. S’ils recevaient un appel, c’est qu’ils étaient retranchés. Plus le temps avançait ce soir-là, plus Joshua Roy croyait en ses chances de participer dès cette année au Championnat du monde de hockey junior puisque l’appel tardait à arriver. Jusqu’à ce que le téléphone se mette finalement à sonner...
Dans une fin de course imprévisible et époustouflante au Grand Prix d’Abou Dhabi dimanche, Max Verstappen a été couronné champion du monde de Formule 1 pour la première fois de sa carrière.
Alors que tout semblait perdu pour le pilote de l’écurie Red Bull et que son grand rival Lewis Hamilton se dirigeait vers un huitième sacre, l’épreuve a pris une tournure inattendue quand Nicholas Latifi est venu interrompre les débats, avec un peu moins de six tours à parcourir, à la suite d’un accident.
La direction de la course n’a eu d’autre choix que de déployer la voiture de sécurité pour libérer la Williams de sa position précaire sur le circuit.
Pneus plus frais
Les bouteilles de champagne étaient prêtes à être débouchées pour l’écurie allemande. Hamilton détenait une avance pratiquement insurmontable de 12 secondes quand le pilote canadien a commis sa gaffe.
Après quoi, il a été décidé que le dernier tour de la saison n’allait pas être bouclé sous le drapeau jaune. À la relance, Verstappen qui, au profit d’une stratégie fructueuse de son équipe, a pu attaquer le Britannique avec une voiture chaussée de pneus plus frais.
Malgré sa résistance, Hamilton a dû s’avouer vaincu, concédant un peu plus de deux secondes au vainqueur quand le drapeau à damier a été agité.
« C’est incroyable, a déclaré Verstappen. Mon but, quand j’étais enfant, était de devenir un pilote de F1 et d’espérer un jour gagner des courses. »
Mercedes conteste
Verstappen, 34e champion de l’histoire de la F1, n’a pas caché que ses chances de détrôner Hamilton en fin de course étaient plutôt limitées même s’il était plus rapide que lui.
« Comme quoi les miracles peuvent se produire, a-t-il renchéri. Moi, je veux rester chez Red Bull pour le reste de ma vie. »
Il a toutefois fallu attendre quelques heures après la tombée du rideau sur une saison palpitante pour confirmer la consécration de Verstappen qui, à 24 ans, deux mois et 12 jours, est devenu le quatrième plus jeune champion de la discipline. Le record appartient toujours à Sebastian Vettel en 2010 (23 ans, 4 mois et 11 jours) devant Hamilton en 2008 (23 ans, 9 mois et 26 jours) et Fernando Alonso en 2005 (24 ans, 1 mois et 27 jours).
L’écurie Mercedes a en effet porté deux réclamations à l’issue de cette épreuve rocambolesque, en prétextant que les commissaires de piste avaient erré dans leurs décisions. Notamment celle de ne pas avoir laissé suffisamment de temps à toutes les voitures accusant un tour de retard pour doubler les deux meneurs et la voiture de sécurité. Mais elles ont été rejetées.
Merci à Masi et à... Latifi
Verstappen s’est retrouvé immédiatement derrière Hamilton quand le dernier tour a été lancé alors que cinq monoplaces étaient regroupées entre les deux belligérants pendant la neutralisation.
Dimanche soir, Mercedes a signifié son intention de faire appel. Elle a trois jours pour déposer cette nouvelle réclamation. Seule consolation, elle s’est assurée d’un huitième titre consécutif des constructeurs.
« Max a piloté avec passion et détermination, a souligné Christian Horner sur les ondes du réseau britannique Sky Sports. Il est vrai qu’il a eu un peu de chance avec la voiture de sécurité. Mais la course est ainsi faite.
« Nous ne voulions pas que la saison se termine dans le bureau des commissaires. Ils ont pris la bonne décision », a enchaîné le patron de l’écurie Red Bull. Il peut aussi dire merci à Michael Masi, le directeur de course de la F1, et surtout à Latifi pour avoir ouvert la porte à son pilote.
Des félicitations
Après être resté de longues secondes dans sa voiture après son tour de décélération, Hamilton est venu saluer le nouveau champion. Le Britannique devra attendre pour devenir le recordman exclusif des titres en F1. Il reste donc à sept couronnes, comme Michael Schumacher.
« Je dois féliciter Max et son équipe, a indiqué Hamilton. Je pense que nous avons fait un travail remarquable. J’avoue avoir connu la saison la plus difficile de ma carrière en F1. »
Même si son année se termine sur une note décevante, on se souviendra qu’il a su combler un retard de 32 points après le Grand Prix d’Autriche, tenu le 4 juillet, en remportant huit victoires et en accédant au podium en 17 occasions.
Dur pour les Canadiens
Le pauvre Latifi, lui, s’est retrouvé au cœur de la controverse, bien malgré lui.
« Je n’ai jamais eu l’intention d’influencer la fin du championnat, mais j’ai commis une erreur et gâché ma course. »
L’ironie, c’est que Williams est l’une des quatre écuries du plateau à être motorisées par... Mercedes ! Son compatriote, Lance Stroll, lui, a mis fin à une saison pour le moins désastreuse quand il a dû se contenter de la 13e place à l’arrivée, à bord d’une Aston Martin, en nette régression.
L’Espagnol Carlos Sainz a accompagné les deux ténors de la F1 sur le podium à Abou Dhabi. Quant au Japonais Yuki Tsunoda, il a mis un terme à sa saison recrue en se pointant au quatrième rang, le meilleur résultat de sa jeune carrière.
Son coéquipier chez AlphaTauri, le Français Pierre Gasly, s’est classé 5e alors que le Finlandais Valtteri Bottas, à sa dernière course chez Mercedes, n’a pu faire mieux que la 6e position.
À l’an prochain : le cirque de la F1 se donne maintenant rendez-vous au Grand Prix de Bahreïn, le 20 mars, pour la première de 23 épreuves prévues au calendrier. Une saison 2022 qui marque le renouveau avec l’arrivée de nouvelles monoplaces redessinées et le retour, espérons-le, du GP du Canada (19 juin) forcé à l’annulation pendant deux ans en raison de la pandémie.
Résultats
22eÉTAPE DU CHAMPIONNAT DU MONDE DE F1
1. Max Verstappen
(PB/Red Bull-Honda)
306,183 km en 1h,30:17,345 s
2. Lewis Hamilton
(GBR/Mercedes)
à 2,256 s
3. Carlos Sainz Jr
(ESP/Ferrari)
à 5,173 s
4. Yuki Tsunoda
(JPN/AlphaTauri-Honda)
à 5,692 s
5. Pierre Gasly
(FRA/AlphaTauri-Honda)
à 6,531 s
6. Valtteri Bottas
(FIN/Mercedes)
à 7,463 s
7. Lando Norris
(GBR/McLaren-Mercedes)
à 59,200 s
8. Fernando Alonso
(ESP/Alpine-Renault)
à 1:01,708 s
9. Esteban Ocon
(FRA/Alpine-Renaud)
à 1:04,026 s
10. Charles Leclerc
(MON/Ferrari)
à 1:06,057 s
11. Sebastian Vettel
(ALL/Aston Martin-Mercedes)
à 1:07,527 s
12. Daniel Ricciardo
(AUS/McLaren-Mercedes)
à 1 tour
13. Lance Stroll
(CAN/Aston Martin-Mercedes)
à 1 tour
14. Mick Schumacher
(ALL/Haas-Ferrari)
à 1 tour
15. Sergio Pérez
(MEX/Red Bull-Honda)
abandon
ABANDONS
Kimi Raïkkönen, problème mécanique 26e tour ; George Russell, problème mécanique 27e tour ; Antonio Giovinazzi, problème mécanique 34e tour ; Nicholas Latifi, accident 51e tour ; Sebastian Vettell, problème mécanique 45e tour. N’a pas participé : Nikita Mazepin
Meilleur tour en course :Max Verstappen 1:26,103 au 40e tour (moyenne 220,800 km/h).
CLASSEMENT DES PILOTES
1. Max Verstappen
(PB)
395,5 pts
2. Lewis Hamilton
(GBR)
387,5
3. Valtteri Bottas
(FIN)
226
4. Sergio Pérez
(MEX)
190
5. Carlos Sainz Jr
(ESP)
164,5
6. Lando Norris
(GBR)
160
7. Charles Leclerc
(MON)
159
8. Daniel Ricciardo
(AUS)
115
9. Pierre Gasly
(FRA)
110
10. Fernando Alonso
(ESP)
81
11. Esteban Ocon
(FRA)
74
12. Sebastian Vettel
(ALL)
43
13. Lance Stroll
(CAN)
34
14. Yuki Tsunoda
(JPN)
32
15. George Russell
(GBR)
16
16. Kimi Räikkönen
(CAN)
10
17. Nicholas Latifi
(CAN)
7
18. Antonio Giovinazzi
(ITA)
3
CLASSEMENT DES CONSTRUCTEURS
1. Mercedes
613,5 pts
2. Red Bull-Honda
585,5
3. Ferrari
323,5
4. McLaren-Mercedes
275
5. Alpine-Renault
155
6. AlphaTauri-Honda
142
7. AstonMartin-Mercedes
77
8. Williams-Mercedes
23
9. Alfa Romeo-Ferrari
13
Les 34 champions du monde
Max Verstappen est le 34epilote de l’histoire à être titré en F1 depuis la création du championnat en 1950 et le premier des Pays-Bas à obtenir cette consécration.