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Sunday, July 31, 2022

F1 : Max Verstappen remporte le Grand Prix de Hongrie - RDS

BUDAPEST, Hongrie - Le Néerlandais Max Verstappen a fait fi d'une perte de contrôle et de sa pire position de départ de la saison pour s'imposer dimanche au Grand Prix de Hongrie. Grâce à sa huitième victoire de la campagne, le pilote Red Bull a augmenté son avance au sommet du classement des pilotes à 80 points devant Charles Leclerc à la pause estivale de la Formule 1.

Même si son avance continue d'augmenter, Verstappen ne tient rien pour acquis.

« Bien sûr que c'est une avance importante, a dit le champion du monde en titre. Mais si vous voulez vous battre pour le championnat, vous ne pouvez pas vous permettre de commettre des erreurs. »

Mercedes a vu ses deux pilotes monter sur le podium lors d'un deuxième Grand Prix d'affilée. Le septuple champion du monde Lewis Hamilton est passé du septième au deuxième rang, tandis que son coéquipier George Russell, qui s'était élancé en position de tête, a fini en troisième place.

Carlos Sainz a pris le quatrième rang après une autre journée désastreuse pour Ferrari. Leclerc s'est contenté du sixième rang, derrière Sergio Perez, de Red Bull.

Verstappen totalise maintenant 28 victoires en carrière.

« Qui aurait cru quand nous nous sommes levés ce matin que nous obtiendrions ce résultat? Incroyable », s'est exclamé Verstappen après la course en parlant à son équipe via le système radio.

« J'ai dû me battre avec beaucoup de pilotes et j'ai eu beaucoup de plaisir. Ç'a été une course un peu folle, mais j'ai gardé mon calme et nous avons gagné », a-t-il ajouté.

Le pilote québécois Lance Stroll, d'Aston Martin, s'est contenté du 11e rang, tout juste derrière son coéquipier Sebastian Vettel. L'Ontarien Nicholas Latifi, de Williams, a conclu en 18e place.

Verstappen s'était qualifié en 10e position en raison d'un problème mécanique, samedi. Il a pu se permettre un 360 sur la piste, dimanche.

» Incroyable Max, c'est une de tes meilleures performances. Fantastique », a répondu le directeur de Red Bull, Christian Horner.

Russell a passé 30 tours en tête avant d'être dépassé par Leclerc.

De bonnes décisions chez Red Bull mènent au triomphe de Verstappen

Red Bull a décidé d'envoyer Verstappen aux puits pour un deuxième arrêt plus tôt et Ferrari a répondu en demandant à Leclerc de faire la même chose. Cependant, Verstappen a enfilé les gommes médiums et Leclerc, les gommes dures.

« Ces pneus sont (censuré) », a déclaré Leclerc sur le système radio.

Il a expliqué plus tard qu'il croyait que l'équipe avait pris la mauvaise décision.

« J'avais été clair en disant que je voulais continuer sur les médiums aussi longtemps que possible, mais nous avons finalement fait un arrêt prématuré pour les gommes dures. J'aimerais comprendre pourquoi nous avons fait ça. Ç'a été le point tournant », a souligné Leclerc.

« Avant de penser au championnat, nous devons songer à ce que nous devons faire de mieux en tant qu'équipe. Sinon, ce sera très difficile », a-t-il ajouté.

Verstappen a vite devancé Leclerc lors du 41e tour, avant de perdre le contrôle de sa voiture à la fin du même tour, effectuant une rotation complète de 360 degrés. Le Néerlandais a toutefois doublé à nouveau Leclerc deux tours plus tard.

« Les conditions n'étaient pas évidentes, mais la stratégie a été la bonne, a affirmé Verstappen. Nous avons bien agi, effectuant les arrêts au bon moment. Même malgré mon 360, nous avons gagné. »

Une autre erreur stratégique de Ferrari

Leclerc est revenu aux puits lors du 55e tour pour remplacer ses gommes dures par des gommes tendres, mais le mal était fait.

Ferrari semble incapable de ne pas se tirer dans le pied. Leclerc a échappé possiblement des victoires à Monaco et Silverstone après des décisions douteuses au niveau tactique. Il a aussi été l'auteur de son propre malheur en terminant le Grand Prix de France dans le mur de sécurité après avoir commis une erreur alors qu'il était en tête.

« On dirait toujours qu'il se passe quelque chose, que ce soit la fiabilité, des erreurs, peu importe », a admis Leclerc, visiblement frustré.

La stratégie de Ferrari à Budapest a même fait sourciller Verstappen.

« Je crois que Ferrari n'a pas fait le bon choix de pneus, a-t-il dit. Ils étaient très rapides, mais ce n'était pas la bonne décision d'y aller avec les gommes dures (pour Leclerc). »

Sainz est resté plus longtemps en piste que son coéquipier en milieu de course et a opté pour les gommes tendres. Cependant, il n'a pas été en mesure de remonter le peloton comme Hamilton l'a fait avec la même tactique.

« D'avoir encore une fois les deux voitures sur le podium, c'est très spécial pour nous, a dit Hamilton. J'espère que nous pourrons bâtir là-dessus au retour du congé et vraiment défier les équipes de tête. »

Russell a rappelé qu'il n'y a pas si longtemps, les Mercedes étaient incapables de suivre la cadence de Red Bull.

« Nous terminions avec une minute de retard, maintenant on parle de 10 secondes », a-t-il noté.

Verstappen s'est dit heureux de la résurgence de Mercedes.

« C'est bon d'avoir de la compétition, a-t-il dit. Ils peuvent bien continuer de voler des points à Ferrari! »

Le cirque de la F1 sera de retour en action du 26 au 28 août dans le cadre du Grand Prix de Belgique.

Classement général du Grand Prix de Hongrie :

1. Max Verstappen (NED/Red Bull) les 306,630 km en 1 h 39:35.912

2. Lewis Hamilton (GBR/Mercedes) à 7.834

3. George Russell (GBR/Mercedes) à 12.337

4. Carlos Sainz fils (ESP/Ferrari) à 14.579

5. Sergio Pérez (MEX/Red Bull) à 15.688

6. Charles Leclerc (MON/Ferrari) à 16.047

7. Lando Norris (GBR/McLaren-Mercedes) à 1:18.300

8. Fernando Alonso (ESP/Alpine-Renault) à 1 tour

9. Esteban Ocon (FRA/Alpine-Renault) à 1 tour

10.Sebastian Vettel (GER/Aston Martin-Mercedes) à 1 tour

11.Lance Stroll (CAN/Aston Martin-Mercedes) à 1 tour

12.Pierre Gasly (FRA/AlphaTauri-Red Bull) à 1 tour

13.Zhou Guanyu (CHN/Alfa Romeo) à 1 tour

14.Mick Schumacher (GER/Haas-Ferrari) à 1 tour

15.Daniel Ricciardo (AUS/McLaren-Mercedes) à 1 tour*

16.Kevin Magnussen (DEN/Haas-Ferrari) à 1 tour

17.Alexander Albon (THA/Williams-Mercedes) à 1 tour

18.Nicholas Latifi (CAN/Williams-Mercedes) à 1 tour

19.Yuki Tsunoda (JPN/AlphaTauri-Red Bull) à 2 tours

20.Valtteri Bottas (FIN/Alfa Romeo) à 5 tours

*Deux pénalités de cinq secondes pour avoir poussé hors de la piste un autre pilote (Leclerc)

Meilleur tour en course : Lewis Hamilton (GBR/Mercedes) 1:21.386 au 57e tour (moyenne: 260,580 km/h)

Abandon :

Valtteri Bottas (FIN/Alfa Romeo) : moteur 66e tour (classé)

Classement des pilotes :

1. Max Verstappen (NED) 258 pts

2. Charles Leclerc (MON) 178

3. Sergio Pérez (MEX) 173

4. George Russell (GBR) 158

5. Carlos Sainz fils (ESP) 156

6. Lewis Hamilton (GBR) 146

7. Lando Norris (GBR) 76

8. Esteban Ocon (FRA) 58

9. Valtteri Bottas (FIN) 46

10. Fernando Alonso (ESP) 41

11. Kevin Magnussen (DEN) 22

12. Daniel Ricciardo (AUS) 19

13. Pierre Gasly (FRA) 16

14. Sebastian Vettel (GER) 16

15. Mick Schumacher (GER) 12

16. Yuki Tsunoda (JPN) 11

17. Zhou Guanyu (CHN) 5

18. Lance Stroll (CAN) 4

19. Alexander Albon (THA) 3

20. Nicholas Latifi (CAN) 0

21. Nico Hülkenberg (GER) 0

Classement des constructeurs :

1. Red Bull 431 pts

2. Ferrari 334

3. Mercedes 304

4. Alpine-Renault 99

5. McLaren-Mercedes 95

6. Alfa Romeo 51

7. Haas-Ferrari 34

8. AlphaTauri-Red Bull 27

9. Aston Martin-Mercedes 20

10. Williams-Mercedes 3

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Devant une foule record | L'Angleterre remporte l'Euro féminin - La Presse

(Wembley) Âpre, disputée, tactique, la finale de l’Euro de football, qui a offert à l’Angleterre son premier trophée féminin, contre l’Allemagne (2-1 a. p.), dimanche à Wembley, devant une affluence record, a été l’apothéose d’une compétition qui a prouvé les progrès spectaculaires des dernières années.

Publié à 14h27 Mis à jour à 16h57
Frédéric HAPPE Agence France-Presse

L’Angleterre a enfin brisé sa longue attente, depuis le Mondial-1966 remporté par les hommes, et c’est à son équipe féminine qu’elle le doit : « Football’s coming home » (Le football rentre à la maison), l’hymne officieux des sélections nationales peu enfin être chanté sans ironie.

PHOTO LEILA COKER, ASSOCIATED PRESS

Chloe Kelly a marqué le but gagnant en prolongation.

Infligeant aux Allemandes leur première défaite en finale d’un Euro, elles qui en ont remportés 8 des 13 éditions, les « Lionesses » ont achevé de conquérir le cœur d’un pays qui s’est progressivement pris au jeu.

Trois ans après un Mondial-2019 en France qui avait déjà concrétisé la trajectoire ascendante des femmes dans le football, et malgré la pandémie de COVID-19 passée par là, l’Euro anglais se termine sur un succès incontestable.

Un succès populaire, d’abord, comme le prouvent les 87 192 spectateurs dans les tribunes, largement plus que le record pour un match de l’Euro masculin, 79 115, pour la finale de l’édition 1964 entre l’Espagne, pays-hôte, et l’URSS (2-1).

PHOTO MOLLY DARLINGTON, REUTERS

Le stade Wembley de Londres a accueilli 87 192 spectateurs pour la finale.

L’affluence totale de cet Euro, avec 574 875 supporters présents dans les stades, pulvérise aussi la meilleure marque pour la compétition continentale féminine, qui avait été réalisée il y a 5 ans aux Pays-Bas avec 247 041 spectateurs.

« Dans tout le tournoi, on a eu tellement de soutien de nos fans », a souligné la coach Sarina Wiegman après le match.

Le crève-cœur pour Alexandra Popp

PHOTO LEILA COKER, ASSOCIATED PRESS

Ella Toone a ouvert la maque pour l’Angleterre.

« Votre réussite va bien au-delà du trophée que vous avez si bien mérité. Vous avez toutes montré un exemple qui sera une source d’inspiration pour les filles et les femmes d’aujourd’hui et pour les générations futures », leur a même écrit la reine Élisabeth II dans un message de félicitations.

Des chiffres qui aideront le développement à se poursuivre mais le niveau de jeu a lui aussi été en net progrès, techniquement, tactiquement, athlétiquement…

PHOTO LISI NIESNER, REUTERS

La finale en a été l’illustration avec une bataille acharnée entre les deux meilleures équipes du tournoi qui n’ont rien retenu dans l’engagement et les duels.

« Je leur ai dit que l’on pouvait être fières, ça n’a pas suffi mais on a tout donné jusqu’au bout et je ne peux rien leur reprocher », a d’ailleurs estimé la sélectionneuse allemande Martina Voss-Tecklenburg au sujet de ses joueuses après le match.

L’Allemagne pourra regretter d’avoir été privée dès les demi-finales de son ailière Klara Bühl, positive à la COVID-19, et de sa capitaine et meilleure buteuse, Alexandra Popp, blessée à l’échauffement.

Sans Bühl et Popp, l’attaque allemande avait perdu beaucoup de son pétillant mais aussi de son mordant, son pressing étant parfois mal coordonné.

En face, contrairement au match d’ouverture contre l’Autriche, ou à la demie contre la Suède, l’Angleterre n’a pas eu de retard à l’allumage et elle a su répondre au défi physique qui a donné beaucoup de travail à l’arbitre ukrainienne Kateryna Monzul.

Pendant une heure, les occasions ont été rares, Ellen White en ratant deux, d’une tête (3e) sur la gardienne et d’une frappe trop enlevée (38e) sur un joli service en retrait de Beth Mead, joueuse du tournoi avec 6 buts et 5 passes décisives.

Un but aussi vilain qu’historique

Il a fallu attendre les premiers remplacements pour que le match s’emballe.

Sur une lumineuse ouverture de Georgia Stanway, Ella Toone s’est présentée face à la gardienne allemande qu’elle a trompée d’une balle piquée pleine d’un sang froid impressionnant étant donné l’enjeu et son jeune âge (22 ans), six minutes seulement après son entrée en jeu (1-0, 62e).

Les Anglaises ont malheureusement ensuite trop reculé et Lina Magull qui avait déjà été dangereuse deux fois (50e, 66e), a coupé un centre à ras de terre de Tabea Wassmuth pour égaliser (1-1, 79e).

Lors de la prolongation, le KO était dans l’air et on espérait un coup de génie qui ferait basculer le titre.

Le pointu de Chloe Kelly, sur un corner cafouillé (2-1, 111e), ne restera pas dans les mémoires pour sa beauté, mais il appartient définitivement à l’histoire du sport anglais.

Ce but confirme aussi l’« invincibilité » de Sarina Wiegman qui n’a perdu aucun de ses 20 matchs à la tête des « Lionesses » et remporté ses 12 matchs dans un Euro, après avoir déjà emmené les Pays-Bas au sacre chez eux, il y a 5 ans.

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Saturday, July 30, 2022

MLB : Charles Leblanc obtient son premier coup sûr en carrière - RDS

Après six saisons passées dans les ligues mineures, Charles Leblanc a enfin eu son baptême de feu au Baseball majeur avec les Marlins de Miami, samedi soir... et un premier coup sûr en carrière, mais dans un revers de 4-0 contre les Mets de New York.

Après deux visites à la plaque où Carlos Carrasco l'avait retiré sur trois prises, Leblanc a finalement solutionné le droitier des Mets en frappant un solide double près de la ligne de démarcation du champ droit, sur la première offrande de Carrasco, après deux retraits en huitième manche.

« La seule chose à laquelle j'ai pensé, c'était si j'irais pour trois ou non », a déclaré Leblanc lors d'une entrevue accordée à la télévision de Miami, après le match.

Un double pour le 1er coup sûr de Leblanc

Leblanc a admis qu'il était particulièrement heureux d'avoir réalisé son tour de force devant une dizaine de parents et amis.

« C'est magnifique! Ils sont arrivés ce matin. Je ne savais pas si j'allais jouer aujourd'hui. J'ai reçu un texto tard hier soir (vendredi) me disant que j'allais jouer, je leur ai dit 'Oui, je vais jouer, dépêchez-vous d'arriver'. Il n'y a pas de doute que c'est spécial. »

Comme tout joueur qui frappe son premier coup sûr, Leblanc a récupéré la balle.

« Elle est dans mon casier en ce moment. Elle va peut-être rester là un petit bout de temps, jusqu'à ce que nous rentrions à la maison. Je vais la placer à un endroit spécial, c'est sûr », a déclaré Leblanc, tout en ajoutant que cette soirée était la concrétisation d'un rêve.

Le coup sûr de Leblanc a mis fin à la soirée de travail de Carrasco. Toutefois, Leblanc a montré son inexpérience alors qu'il s'est fait surprendre entre les deuxième et troisième coussins par un relais du receveur Tomas Nido à l'arrêt-court Francisco Lindor.

Pris en souricière, Leblanc s'est dirigé vers le troisième coussin, mais a finalement été retiré lorsque Lindor a relayé la balle à Edouardo Escobar, ce qui a mis fin à la manche.

Nido a en quelque sorte pris sa revanche sur Leblanc, qui l'avait peut-être privé d'un coup sûr en première moitié de septième manche.

Sur une balle bondissante qui semblait vouloir se faufiler entre lui et l'arrêt-court Miguel Rojas, Leblanc, qui jouait au troisième but, a d'abord plongé à sa gauche pour capter la balle.

Il s'est rapidement relevé et avec calme, a relayé la balle à temps vers le joueur de premier but Lewin Diaz pour retirer Nido.

Arborant le numéro 83 et inscrit au neuvième rang de l'alignement, Leblanc a effectué sa première présence au marbre à titre de premier frappeur des Marlins en deuxième moitié de troisième manche.

Après avoir fendu l'air sur les deux premiers lancers de Carrasco, Leblanc a ensuite regardé passer un tir qui a effleuré le coin intérieur pour une troisième prise.

Leblanc a offert une meilleure bataille lors de sa deuxième visite à la plaque après deux retraits en fin de cinquième manche et avec son coéquipier Nick Fortes au premier coussin, à la suite d'un coup sûr à l'avant-champ.

Après s'être retrouvé face à un compte d'aucune balle et deux prises, Leblanc a pu mener Carrasco jusqu'à un compte complet. Leblanc a cependant été surpris par une balle à effet sur le coin intérieur, à la hauteur des genoux, donnant à Carrasco son sixième retrait sur des prises du match.

« Après ma première présence au bâton, mon coeur battait à une vitesse complètement folle. Je me suis dit 'Okay, calme-toi. Vois (la balle) et frappe'. Je pense avoir eu une assez bonne deuxième présence au bâton. Elle a préparé la troisième et j'ai eu un bon tir à frapper. Et c'est arrivé. »

Âgé de 26 ans, Leblanc a été rappelé par les Marlins du Jumbo Shrimp de Jacksonville au niveau AAA, vendredi.

En 87 matchs avec le club-école des Marlins en 2022, Leblanc a affiché une moyenne au bâton de ,302, avec 14 circuits, 45 points produits et six buts volés.

Leblanc a été un choix de quatrième ronde des Rangers du Texas en 2016.

Les Mets ont marqué trois de leurs points à l'aide de circuits, par Jeff McNeil en troisième manche, et par Lindor et J.D. Davis, tous deux en huitième manche.

Leblanc fait sentir sa présence avec son gant

En sept manches et deux tiers, Carrasco (11-4) a accordé quatre coups sûrs et deux buts sur balles en plus d'obtenir sept retraits au bâton. Du coup, il s'agit de sa 100e victoire en carrière.

Seth Lugo a inscrit les quatre derniers retraits.

La défaite est allée à la fiche de Nick Neidert (0-1), qui a été victime de deux points mérités et de cinq coups sûrs en cinq manches.

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Omnium écossais | Maude-Aimée Leblanc à un coup de la tête après trois rondes - La Presse

(Irvine) La Sherbrookoise Maude-Aimée Leblanc a inscrit le meilleur score de la journée, 66 (moins-6), et elle se retrouve à un coup de la tête avec une ronde à disputer à l’Omnium écossais de la LPGA.

Publié à 12h47
La Presse Canadienne

Leblanc s’est retrouvée provisoirement en tête avant de commettre son seul boguey de la journée au 16e trou. Elle s’est rachetée avec un septième oiselet au 18e trou.

La golfeuse âgée de 33 ans est en quête d’une première victoire sur le circuit de la LPGA. Elle a trois top 10 à son palmarès, dont deux cette saison.

La Néo-Zélandaise Lydia Ko et la Française Céline Boutier partagent la tête à moins-15 après 54 trous.

Ko, qui a terminé à égalité au troisième rang la semaine dernière au Championnat Evian, possédait une avance de deux coups avant la reprise des activités samedi matin au Dundonald Links. Elle s’est toutefois contentée d’un pointage de 71 lors d’une ronde en dents de scie.

Boutier l’a rejoint en tête grâce à une ronde de 67.

L’Allemande Leonie Harm (67) partage le troisième rang avec Leblanc à moins-14.

La Sud-Coréenne Eun-Hee Ji (70) et l’Américaine Lilia Vu (71) se retrouvent aussi à distance de frappe à moins-13. L’Américaine Cheyenne Knight (67) et la Thaïlandaise Wichanee Meechai (70) suivent à moins-12.

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À travers la LNH : des nouvelles d'Owen Tippett et de Ryan McGill - RDS

Les Flyers de Philadelphie ont consenti un contrat de deux saisons à l'attaquant Owen Tippett. Il touchera un salaire annuel moyen de 1,5 M$.

Âgé de 23 ans, Tippett a été acquis par les Flyers dans l'échange qui a fait passer Claude Giroux aux Panthers la saison dernière. En 21 matchs avec Philly, Tippett a marqué quatre buts et il a totalisé sept points. Avant de se joindre aux Flyers, Tippett avait inscrit 14 points en 42 matchs avec les Panthers en 2021-2022. Il avait également porté l'uniforme des Checkers de Charlotte dans la LAH.

Choix de première ronde des Panthers en 2017, Tippett tarde à s'établir dans la LNH. Il a fait le saut chez les professionnels en 2019-2020 dans la Ligue américaine. En 115 rencontres dans le circuit Bettman, il a amassé 18 buts et 40 points.

Tippett a joué son hockey junior dans la OHL, avec les Steelheads de Mississauga et le Spirit de Saginaw. Tippett a représenté le Canada au Championnat mondial junior en 2019, quand l'équipe a été éliminée en quarts de finale. Il avait alors amassé deux buts et deux aides en cinq parties.

La saison dernière, il a écoulé la dernière année de son contrat d'entrée dans la LNH.

Lindy Ruff trouve un adjoint

Les Devils du New Jersey ont annoncé l'embauche de Ryan McGill comme entraîneur adjoint de l'équipe. Il se greffe donc à Lindy Ruff, Andrew Brunette, Chris Taylor et Dave Rogalski dans le personnel d'entraîneurs.

Âgé de 53 ans, il a occupé la fonction d'adjoint avec les Golden Knights de Vegas entre 2017 et 2022. Il a contribué aux succès des Golden Knights, qui ont atteint les séries dans quatre des cinq premières saisons de leur histoire. L'équipe avait notamment atteint la finale de la coupe Stanley à sa saison inaugurale.

McGill a déjà été entraîneur adjoint avec les Flames de Calgary (2009-2010 à 2010-2011) et il a été l'entraîneur-chef de leur club-école à Quad City et à Omaha durant quatre saisons.

McGill a connu une carrière de 151 matchs comme défenseur dans la LNH. Il a totalisé quatre buts et 19 points avec les Blackhawks, les Flyers et les Oilers.

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Friday, July 29, 2022

Ça suffit, les boys ! | La Presse - La Presse

Plus on en apprend sur les scandales de violences sexuelles qui secouent Hockey Canada, plus il y a lieu de s’indigner.

Publié le 28 juillet

Plus ses dirigeants tentent de s’expliquer, plus ils s’enfoncent et montrent par eux-mêmes à quel point leur boys club est mal placé pour changer la culture toxique de silence et d’impunité dans laquelle il baigne.

Plusieurs voix se sont élevées ces derniers jours pour exiger le départ des dirigeants de Hockey Canada ainsi que la démission des membres de son conseil d’administration. J’abonde dans le même sens. Céder leur place à une nouvelle équipe paritaire, capable de repartir sur de nouvelles bases, ce serait le strict minimum.

Il y avait quelque chose de stupéfiant à voir le grand patron de Hockey Canada, Scott Smith, prétendre mercredi devant les parlementaires qu’il était l’homme de la situation pour piloter le changement de culture qui s’impose au sein de son organisation.

Comment pourrait-on lui faire confiance alors que, dans sa lamentable gestion de tout ce scandale d’abord rendu public par le journaliste Rick Westhead, de TSN, Hockey Canada a fait preuve de si peu de transparence ?

Comment le croire alors que, depuis les premières révélations du mois de mai, la fédération, toujours à la remorque des médias, de la pression politique et de celle de ses commanditaires, a semblé plus soucieuse de protéger son image et son financement que de protéger les victimes ?

Comment croire encore que le beau plan présenté lundi par Hockey Canada pour mettre fin à la culture du silence est autre chose qu’une opération de relations publiques ?

Comment croire que la transparence sera désormais de mise alors que l’organisation n’a pas cru bon de divulguer d’elle-même, avant que la chose ne soit révélée par des journalistes la semaine dernière, qu’elle avait un fonds obscur, garni à même les cotisations des membres de la fédération, pour couvrir les violences sexuelles ?

Comment croire le PDG de Hockey Canada lorsqu’il prétend encore que l’entente à l’amiable, conclue rapidement en mai dernier à la suite d’allégations de viol collectif sans qu’aucun joueur ne soit contraint de participer à l’enquête interne, ne servait pas à cacher quoi que ce soit, mais bien à protéger et à soutenir la victime ?

Démissionner, ce serait un bon début. Tout part du sommet. Mais il va de soi que cela ne suffira pas.

Penser que de retirer quelques têtes dirigeantes assainira tout un milieu, c’est s’en remettre à l’illusion qu’il n’y a que quelques pommes pourries dans le panier.

Retirons ces quelques pommes, et adieu la pourriture…

Le problème est malheureusement plus sérieux. Il est systémique. C’est tout le panier qui est pourri. Il y a toute une culture à changer dans le hockey masculin. Une culture de masculinité toxique qui a été maintes fois dénoncée.

Mais voilà : on ne change pas de culture comme on change de chandail de hockey.

Depuis 20 ans, les efforts déployés pour protéger les enfants et les adolescents dans le monde du sport canadien ont donné lieu à trop peu de changements, révèle une analyse récente de chercheurs de l’Université de Toronto (1). Le même scénario se répète. Un pas en avant, deux pas en arrière… C’est d’abord la crise lorsque des allégations d’agressions sont dévoilées. Le public et les médias y portent attention pendant un certain temps. Les gouvernements réagissent en mettant en place de nouvelles politiques qui seront mises en œuvre à pas de tortue. Les dirigeants sportifs et leur communauté font de la résistance active. Tout ça pour quoi ? Pour bien peu de choses, hélas : trop peu de changements observables.

Est-ce que ce sera différent cette fois-ci ? Certainement pas si le boys club qui témoignait mercredi à Ottawa reste en place.

Il était frappant de constater dans les réponses des dirigeants de Hockey Canada à quel point ils ne semblent pas saisir l’aspect systémique du problème gravissime dont ils ont été complices.

« Au final, notre objectif est d’éliminer les individus qui ont des comportements inappropriés », a dit Scott Smith.

C’est bien là le problème. Au-delà des vœux pieux des plans d’action et des formations vite oubliées sur l’égalité hommes-femmes et la prévention, rien ne changera tant que l’on traitera les cas d’agressions sexuelles comme des faits isolés qui seraient dus à une poignée d’individus.

« Les violences sexuelles et la misogynie sont profondément enracinées dans le hockey masculin », a rappelé un groupe pancanadien de 28 universitaires dans une lettre ouverte à la ministre fédérale des Sports, Pascale St-Onge (2).

Cette culture cause surtout du tort aux enfants, aux jeunes et aux femmes, soulignent les universitaires. « Des recherches ont montré que les agressions sexuelles, les abus et le harcèlement sont dus à une culture sportive du hockey fondée sur le principe de la victoire à tout prix, qui normalise la violence, l’agression, la consommation d’alcool, l’intimidation, le “badinage” sexiste et homophobe et l’humiliation des femmes et des personnes 2SLGBTQ+. »

On excuse trop souvent ces comportements comme s’ils étaient normaux. « Boys will be boys », dit-on. Les gars sont des gars…

À ces boys et ceux en autorité qui, par leur silence ou une attitude passive, leur ont ouvert la voie vers l’impunité, il est temps de dire une fois pour toutes que ça suffit.

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Ça suffit, les boys ! | La Presse - La Presse
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Première Canadienne au sommet du K2 | « Une reconnaissance infinie » - La Presse

Marie-Pier Desharnais a atteint la semaine dernière le sommet du K2, la deuxième plus haute montagne du monde. Elle serait la première Canadienne et la toute première personne du Québec à réussir cet exploit.

Publié à 20h15 Mis à jour à 21h45
Katherine Harvey-Pinard
Katherine Harvey-Pinard La Presse

« C’est un mélange de fierté avec une espèce de reconnaissance infinie envers le fait que la montagne t’a cédé le passage. »

Marie-Pier Desharnais a atteint le sommet du K2 à 5 h 45, le matin du 22 juillet. Au moment de s’entretenir avec La Presse, vendredi matin, la native de Victoriaville se trouvait toujours à Skardu, petite ville du Pakistan en bordure des montagnes.

Au bout du fil, la femme de 36 ans cherche les mots pour décrire le sentiment qui l’a habitée une fois les pieds sur la montagne, reconnue comme l’une des plus difficiles et des plus dangereuses au monde. « C’est juste indescriptible comme feeling », souffle-t-elle.

La Québécoise se souviendra à jamais de ce moment où le soleil s’est levé, environ 45 minutes avant le couronnement de six semaines d’efforts. Émue, elle a laissé couler quelques larmes.

Tu te fais réchauffer, alors que tu as eu froid toute la nuit. Tu grouilles les orteils et les doigts pour ne pas avoir d’engelures. Et là, finalement, le jour se lève. Le soleil se réchauffe. Les couleurs sur les montagnes sont débiles. Tu es proche du sommet.

Marie-Pier Desharnais

Là-haut, à 8611 mètres d’altitude, elle a brandi les drapeaux du Québec, du Canada et du Qatar — pays où elle a habité pendant 10 ans.

« Merci pour les leçons. Pour m’avoir cédé le passage. Pour m’avoir changée. Je t’emmène avec moi. Tu fais partie de moi », a-t-elle écrit sur ses réseaux sociaux une fois de retour au camp de base. Des mots qui expriment bien la relation qu’elle entretient avec le K2, surnommé la « montagne sauvage ».

L’expédition

Marie-Pier Desharnais a entamé son expédition le 11 juin, journée de son arrivée au Pakistan. Elle faisait partie d’un groupe de 11 personnes (six femmes et cinq hommes) mené par Nirmal Purja, qu’on a pu voir dans le film 14 Peaks : Nothing is Impossible.

« Ça fait trois ans que je grimpe avec lui et il n’était pas question que je grimpe avec quelqu’un d’autre que lui pour le K2 », explique-t-elle.

Avant d’attaquer le summit push, le groupe a effectué une première rotation, qui consiste à gravir la montagne une première fois jusqu’au camp 3, puis à redescendre au camp de base. « On va choquer le corps en altitude pour qu’il produise plus de globules rouges et qu’on puisse être capable de vivre avec moins d’oxygène », explique-t-elle.

Une fois revenu au camp de base, le groupe s’est préparé à réaliser l’ascension complète. Il lui a fallu attendre 12 jours avant que les conditions soient idéales et propices à la réussite. Desharnais et ses acolytes ont entrepris la grimpe le 19 juillet. Ils ont dormi une nuit au camp 1, idem aux camps 3 et 4.

« Généralement, les gens attaquent le summit push à partir du camp 4. Nous, on l’a skippé. Quand tu dors haut en altitude, tu t’affaiblis. Ton corps a moins d’oxygène, tu es moins reposée, tu ne dors pas bien. »

Si les choses se sont déroulées sans trop de heurts à la montée, elles se sont compliquées à la descente « infernale » de 12 heures. Une roche est tombée sur la main de la Québécoise ; la douleur était si intense qu’elle a cru ses jointures fracturées. « Finalement, c’est juste fêlé », dit-elle.

L’alpiniste a dû descendre en rappel d’une seule main, alors que les roches continuaient de tomber. « C’est ça, la plus grosse menace avec le K2. On a beau être outillé, avoir des aptitudes de grimpe, il y a des éléments qu’on ne contrôle pas, comme la chute de roches. Si on a le malheur d’être au mauvais endroit au mauvais moment, c’est véritablement une roulette russe. »

« Élever l’empreinte féminine »

Marie-Pier Desharnais a quitté le Québec à 25 ans afin de poursuivre ses études de maîtrise aux Maldives, qui portaient sur le rétablissement post-tsunami. Elle est elle-même une survivante du tsunami de 2004. De fil en aiguille, elle s’est retrouvée au Qatar, où habitait son ex fiancé. Elle y a passé 10 ans, œuvrant dans le domaine de la gestion des catastrophes.

Voilà maintenant trois ans et demi qu’elle a adopté le mode de vie nomade et qu’elle grimpe de façon « plus assidue ». Elle a d’ailleurs lancé l’Apex Woman Project, qui consiste à gravir cinq des montagnes les plus difficiles au monde.

« J’ai passé 10 ans au Moyen-Orient dans un milieu professionnel qui était presque strictement réservé aux hommes. Ma passion, c’était l’alpinisme, un domaine presque aussi exclusivement réservé aux hommes. Je me faisais dire : “Tu as réussi cette montagne-là en tant de temps, tu es rapide pour une femme…” »

J’en avais assez. Je me suis dit : ce n’est pas parce qu’on est une femme qu’on doit rêver moins fort. Si je me mets à grimper comme ça, je peux élever l’empreinte féminine sur les montagnes les plus hautes, les plus difficiles. On va leur montrer que les sports extrêmes, ce n’est pas juste réservé aux hommes.

Marie-Pier Desharnais

Marie-Pier Desharnais a maintenant des idées d’expéditions polaires, en Antarctique. Et elle n’en a « pas fini avec l’Himalaya », prévient-elle.

« Je pense que je n’aurai pas assez d’une vie pour faire tout ce que je veux faire », lance l’alpiniste.

Comme le chantaient Marvin Gaye et Tammi Terrell : Ain’t no mountain high enough. (Il n’y a pas de montagne assez haute.)

Le cœur léger

En 2018, l’alpiniste Serge Dessureault est mort en tentant de gravir le K2. Au cours des derniers jours, un autre Québécois, Richard Cartier, y a aussi perdu la vie, tout comme un de ses partenaires, l’Australien Matthew Eakin.

Marie-Pier Desharnais a rencontré le groupe de Richard Cartier au camp 3, la veille de la mort des deux hommes. « On s’était liés d’amitié, raconte-t-elle. On avait le cœur léger, on plaisantait. » À son retour au camp de base, elle a appris que le Québécois était porté disparu. « Ça m’a complètement mise sous le choc, ça m’a bouleversée. [Richard] est un homme expérimenté. Ça remet les choses en perspective. Ça fait réfléchir. »

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Première Canadienne au sommet du K2 | « Une reconnaissance infinie » - La Presse
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Le Titan d'Acadie-Bathurst pourrait déménager près de Montréal - Le Devoir

L’acquisition du Titan d’Acadie-Bathurst par le grand patron du réseau Fix Auto, Steve Leal, est conditionnelle au déménagement de l’équipe de hockey sur la Rive-Sud montréalaise, a appris Le Devoir. L’homme d’affaires tente actuellement de trouver une ville prête à construire un amphithéâtre de plus de 3000 places pour accueillir la franchise.

Dans un communiqué diffusé lundi, le p.-d.g. et fondateur du réseau Fix Auto, Steve Leal, confirmait la signature d’une entente faisant de lui l’actionnaire majoritaire de cette franchise de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Désirant calmer les craintes des partisans de l’équipe, M. Leal disait alors vouloir la garder au Nouveau-Brunswick dans « un avenir prévisible » ; il soutenait aussi que la franchise demeurerait sur place pour la prochaine saison.

Or, la présence de l’équipe de hockey sur les rives de la baie des Chaleurs est loin d’être assurée. Au contraire. L’entente de rachat de la franchise — l’acquisition n’est pas conclue — est en fait conditionnelle à son déménagement dans une ville de la Rive-Sud montréalaise, a appris Le Devoir.

Déjà, une entreprise de M. Leal a entamé des démarches auprès de villes de la région pour sonder leur intérêt. Dans une déclaration figurant au Registre des lobbyistes, où elle est inscrite depuis deux semaines, Fix Auto écrit vouloir « recevoir des lettres d’intérêt de la part de municipalités » qui souhaiteraient accueillir le Titan. Elles doivent par contre être « prêtes à financer la construction d’un nouveau stade ou la mise à niveau d’un amphithéâtre existant », lit-on.

L’entreprise cible notamment Montréal et huit municipalités de la Rive-Sud : Boucherville, Chambly, Châteauguay, Longueuil, Saint-Constant, Saint-Hyacinthe, Saint-Jean-sur-Richelieu et Sainte-Julie.

Le Devoir a brièvement parlé à Gilles Cormier, le chef de la direction du Titan d’Acadie-Bathurst, qui n’a pas voulu commenter le dossier. Il indique ne pas être au courant des démarches entreprises par Fix Auto Canada pour déménager la franchise.

Le réseau Fix Auto a refusé notre demande d’entrevue. Un représentant de l’entreprise assure toutefois que les actionnaires de l’équipe sont au courant des intentions de M. Leal.

Si l’acquisition par M. Leal se concrétise, l’équipe en serait à son deuxième déménagement, mais aussi à un retour dans la région de Montréal. Avant de s’installer au Centre régional K.-C.-Irving, à Bathurst, en 1998, le Titan a évolué pendant plus de 25 ans à Laval.

Rien de garanti, dit la LHJMQ

 

La signature d’une entente d’achat ne signifie pas pour autant qu’il y aura déménagement, explique Maxime Blouin, directeur des communications à la LHJMQ : « La première étape dans ce dossier, c’est que la transaction soit effectuée et approuvée par le commissaire [de la LHJMQ]. Il faut aussi que la transaction soit approuvée par les autres propriétaires de la ligue. »

Il ajoute du même souffle que « tant que la vente n’est pas officielle, il est trop tôt pour parler de déménagement ». D’autant que les processus internes de la LHJMQ favorisent généralement les acheteurs qui souhaitent garder une franchise dans le marché où elle est installée.

« Mais si on se rend [au déménagement d’une équipe], il faut qu’une ville respecte nos standards », dit-il, dont « un aréna avec plus ou moins 4000 places », « suffisamment d’hôtels dans les environs » et « d’autres caractéristiques propres aux infrastructures ».

Bien qu’il ne désire pas commenter une transaction qui n’est pas conclue, M. Blouin note que tout déménagement forcerait la LHJMQ à s’adapter. Le Titan compte actuellement parmi les six équipes de la division Maritimes, et « il faudrait réajuster les différentes divisions » si n’importe quelle équipe en venait à déménager.

La possible acquisition du Titan est la première incursion de Steve Leal dans le monde du hockey junior majeur. L’homme d’affaires est l’actuel p.-d.g. de Réseau Fix Monde, une entreprise de Blainville qui se présente comme « un chef de file mondial dans le secteur des services du marché secondaire de l’automobile ». La société détient plusieurs marques et enseignes, dont Fix Auto, Novus vitres, Carrossier ProColor, Service auto Speedy et SRP.

À voir en vidéo

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Thursday, July 28, 2022

Le CH embauche Stéphane Robidas comme entraîneur adjoint - Le Journal de Montréal

Le Québécois Stéphane Robidas, qui a déjà porté les couleurs de l'équipe, devient entraîneur adjoint avec le Canadien de Montréal. Il viendra seconder le travail de Martin St-Louis à la barre de l'équipe.

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«Je considère que nous sommes très chanceux de pouvoir ajouter un candidat de la trempe de Stéphane à notre groupe d'entraîneurs, a réagi St-Louis, par voie de communiqué. Son expérience comme joueur dans la Ligue nationale et l'étendue de son vécu dans le hockey vont s'avérer des atouts pour le développement de nos joueurs.»

Âgé de 45 ans, Robidas a passé la dernière saison avec les Cantonniers de Magog, où il a remporté la Coupe Jimmy-Ferrari (championnat du circuit de développement M18 AAA du Québec) en plus d'être nommé finaliste au titre d'entraîneur de l'année à sa première saison dans la ligue. Il avait été nommé entraîneur-adjoint du Phoenix de Sherbrooke, le 15 juin dernier avant d'accepter l'offre du Canadien.

«Stéphane correspond exactement au profil que nous recherchions. Il est un très bon communicateur, et je crois que plusieurs joueurs pourront se reconnaître en lui en raison de sa grande expérience», a renchéri St-Louis.

Avant d'amorcer sa carrière d'entraîneur, le natif de Sherbrooke a successivement occupé les postes de directeur adjoint et directeur du développement des joueurs chez les Maple Leafs de Toronto entre 2015 et 2021. Il a également œuvré au sein du personnel d'entraîneurs de leur équipe filiale en ECHL.

Une longue carrière de défenseur

Repêché au septième tour (164e au total) par le Canadien en 1995, Robidas y a joué 122 matchs entre 1999 et 2002, amassant 23 points (7 buts, 16 aides). En 937 matchs dans la LNH avec le CH, les Stars de Dallas, les Blackhawks de Chicago, les Ducks d'Anaheim et les Maple Leafs, l'ancien défenseur a marqué 57 buts et ajouté 201 aides, pour un total de 258 points.

John E. Sokolowski-USA TODAY Sports

Intronisé au Temple de la renommée de la LHJMQ en 2020, Robidas a fait le saut chez les professionnels après un parcours de quatre saisons avec les Cataractes de Shawinigan. Sa marque de 245 points représente toujours un record de concession pour un défenseur.

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Wednesday, July 27, 2022

Dominique Ducharme regrette que le nouvel état-major du Canadien l’ait laissé dans le noir - The Athletic

Lorsqu’on repense aux mois de misère qui ont mené au congédiement de Dominique Ducharme, on repense à certaines décisions dont on peine à comprendre le sens encore aujourd’hui. Le fait qu’il se soit accroché aussi longtemps à Cédric Paquette, par exemple, ou qu’il ait un jour décidé qu’il valait mieux placer Jake Evans sur l’aile droite du premier trio afin de réinsérer Jonathan Drouin au centre pour la première fois depuis des années.

Mais il y a une tout autre gamme de décisions qui témoignaient d’une forme de désespoir, celui de vouloir à tout prix aller chercher des victoires à un moment où une gestion à plus grande échelle aurait demandé autre chose. 

Le 14 décembre 2021 à Pittsburgh, par exemple — le fameux soir où Jeff Petry a déploré l’absence de structure dans le jeu du Canadien — Ducharme a soutenu après la défaite de son équipe que le gardien Jake Allen jouait trop. Un commentaire étrange venant d’un entraîneur-chef qui avait pourtant le pouvoir de décider qui il voulait voir devant le filet.

Or, Allen était le meilleur gardien disponible pour donner une chance de gagner à son équipe, et Ducharme s’accrochait à l’espoir qu’il l’aide à aller chercher des points ici et là.

Difficile à défendre? Peut-être, mais on comprend un peu mieux aujourd’hui pourquoi l’ex-entraîneur avait décidé de procéder d’une telle manière.

Dans le cadre de sa première entrevue individuelle depuis son congédiement par le Canadien, en février dernier, Ducharme a soutenu n’avoir jamais eu de discussions avec Jeff Gorton, ni avec Kent Hughes, par rapport à la façon dont il devait aborder la suite de la saison après un départ catastrophique. Les deux nouveaux dirigeants n’ont jamais orienté le message avec lui, et Ducharme ne se sentait pas la liberté de décider par lui-même que gagner des matchs cessait d’être important.

« C’est le côté qui me fait mal, ou qui me déçoit le plus, de ne pas avoir eu la chance de m’asseoir avec eux pour leur dire comment je voyais le hockey, nous a expliqué Ducharme.

« Si le plan était de perdre le plus de matchs et de faire jouer les jeunes, j’aurais aimé ça le savoir parce que j’aurais pris une approche différente avec eux. J’essayais de squeezer partout pour avoir un peu de résultats. Je voyais des équipes qui avaient des matchs annulés parce que cinq de leurs joueurs avaient la Covid. Nous on en avait dix, plus huit autres qui étaient blessés, et on jouait pareil… »

Le fait qu’Alex Belzile ait été utilisé davantage que Cole Caufield dans des matchs de la Ligue nationale illustre autrement comment Ducharme naviguait à vue. Vous aviez d’un côté un vétéran de la Ligue américaine qui mangeait les bandes et de l’autre une recrue de la LNH qui paraissait complètement désorientée. Cela pouvait certes aider le Canadien un soir donné, mais dans une perspective plus large, si la priorité était de développer le jeune Caufield correctement et non d’améliorer les chances de gagner un match dans une saison déjà vouée à l’échec, les orientations auraient dû être différentes.

Caufield, qui n’avait marqué qu’un but en 30 rencontres, et qui avait même été cédé brièvement au Rocket de Laval, a compté dès le premier match de Martin St-Louis à la barre du Canadien, et il a terminé la saison avec 22 buts en 37 matchs sous les ordres du nouvel entraîneur-chef.

Ducharme a entendu plus d’une fois l’opinion selon laquelle il avait coûté le trophée Calder au jeune franc-tireur.

« Je trouve ça plate », nous a-t-il admis. 

On sent qu’il trouve la critique injuste, non seulement parce qu’elle vise la façon dont il a pu aider ou non Caufield à traverser sa première disette chez les pros, mais parce qu’elle sous-entend qu’il est lui-même à la source des ennuis du jeune ailier.

« Tout le monde disait qu’il allait marquer 40 buts avant même que ça commence, a rappelé Ducharme. S’il avait eu un bon départ, il aurait peut-être été capable, mais il est parti dans cette spirale-là, et le fait que l’équipe ait des difficultés, ça ne l’a pas aidé individuellement.

« Quand j’entends des choses comme ça, c’est comme si je ne voulais pas que Cole score 40 buts. J’aurais adoré qu’il score 40 buts! »

Lorsque Ducharme a quitté le Canadien, l’équipe était devenue dysfonctionnelle, incapable de cohésion, de succès et même de compétitivité. Or, dès le jour où St-Louis a pris sa place derrière le banc, le Canadien a immédiatement retrouvé son élan. Des joueurs enlisés dans de profondes léthargies ont émergé comme Thésée sortant des enfers.

Ce qu’observe l’ancien pilote du Canadien, c’est que Caufield, à l’instar de ses coéquipiers, a profité d’un message qui avait changé et qui avait enlevé aux joueurs toute pression liée à la victoire.

« On était tout le temps vu comme l’équipe qui était allée en finale de la Coupe Stanley et qui n’arrivait pas à gagner. Le changement d’entraîneur a envoyé le message aux partisans et aux joueurs ‘on reconstruit, on fait confiance aux jeunes’. Là le résultat n’était plus grave, Martin pouvait se permettre de parler de victoires morales. Moi, si je parlais de victoires morales, je me faisais ramasser. »

Le fait d’avoir été maintenu dans le flou par le nouvel état-major a mis la puce à l’oreille de Ducharme que ses jours à la barre du Tricolore étaient comptés.

« Je pense que quand Marc est parti, c’était déjà décidé », croit-il.

Ducharme n’était pas l’homme de la nouvelle direction et il n’allait pas obtenir le bénéfice du doute à la suite des circonstances exceptionnelles avec lesquelles il avait dû composer. Mais on peut aussi se demander si ses décisions auraient été différentes si Bergevin avait été reconduit dans ses fonctions avant le début du calendrier. Peut-être que rien n’aurait été différent dans l’approche de Ducharme. Mais en même temps, un DG ayant un nouveau contrat en poche, un DG qui soutient le jeune entraîneur qu’il a nommé à peine quelques mois auparavant, aurait permis à Ducharme de se sentir plus en selle.

Si la saison avait continué de prendre l’eau avec Bergevin à la tête du Canadien, c’est peut-être Ducharme lui-même qui aurait cessé d’agir avec la pression des résultats quotidiens, un peu comme l’on fait ses joueurs une fois que St-Louis l’a remplacé.

Gorton et Hughes sont arrivés avec la volonté de rebâtir jusqu’à un certain point le Canadien, alors que Ducharme — malgré l’été extrêmement court et le fait que l’équipe était amputée de nombreux éléments qui avaient été fondamentaux dans ses succès — avait amorcé la saison en se faisant dire que le Canadien devait continuer de foncer tête première.

« La situation n’était pas évidente pour Marc avec la dernière année de son contrat et les négociations avec Geoff (Molson), a dit Ducharme. C’est sûr que Marc n’avait pas la vision de rebâtir. On faisait une autre run pour essayer de faire les séries. »

Ducharme ne l’avait jamais exprimé ainsi auparavant, mais à ses yeux, espérer que le Canadien soit aussi compétitif en 2021-22 était pratiquement un leurre. Il aurait fallu que tous les éléments tombent en place pour que le CH ait seulement la chance de participer aux séries.

« Peut-être qu’on aurait eu une chance de se battre pour faire les séries dans des conditions idéales, donc avec Carey et Jake devant le filet, avec Edmundson qui est là… Tout le monde commence, tout le monde est en forme, tout le monde est à son top, et si on joue du gros hockey, on a une chance de faire les séries. Mais ça prenait du gros hockey, pas une saison moyenne. 

« Donc c’est avec ça que je m’en allais. »

Dominique Ducharme (Jean-Yves Ahern / USA TODAY)

Ducharme entamait la saison avec plusieurs effectifs en moins sur la patinoire, mais également dans le vestiaire. La perte de leaders comme Shea Weber et Corey Perry, avec qui l’entraîneur avait pris l’habitude de s’assoir, a été déterminante pour lui.

« On parlait de différents trucs, ils comprenaient ce que je voulais faire, et après le meeting avec les joueurs, je savais que le message allait être poursuivi dans le vestiaire », a expliqué Ducharme.

Les leaders sont faciles à identifier au sein des bonnes équipes, a-t-il ajouté, et le Canadien a passé la majorité de la dernière saison à essayer d’en trouver au sein de sa formation. Il a beaucoup été question de la culture que Weber avait contribué à instaurer en tant que capitaine du Tricolore, mais en matière de leadership, Ducharme est demeuré surpris que la route ayant mené le Canadien en finale de la Coupe Stanley n’ait pas donné plus de fruits et que la culture n’ait pas pris davantage racine la saison suivante.

« À travers ce parcours-là, comme groupe je pensais qu’on avait appris plus. D’accord, on perdait ces gars-là, mais j’avais confiance que d’autres prennent le relais, les Ben Chiarot et compagnie. Et en même temps, il y en a comme Edmundson et Byron qui manquaient à l’appel. Mais après avoir traversé tout ce qu’on avait traversé, et après avoir vu tout ce que ça prenait pour se rendre loin, je pensais que notre groupe aurait appris plus que ça. »

Un an plus tard, Ducharme n’est plus l’entraîneur et il laisse à d’autres le soin d’identifier au sein du groupe le capitaine dont l’équipe a besoin. Les principaux candidats sont quand même assez évidents à ses yeux.

« Un gars comme Edmundson a une présence dans le vestiaire. Nick est un gars qui carbure au défi et qui aime faire la différence. Gally se présente au travail à tous les jours de la même façon; c’est certainement un exemple. D’après moi ça va être parmi ces candidats-là. 

« Éventuellement, dans le futur, je pense que Suzuki va devenir un capitaine. Mais est-ce que ça va être tout de suite? Ça va dépendre s’ils jugent qu’il est prêt ou pas. »

Mais pourquoi Ducharme n’a-t-il pas reçu au moment opportun le soutien des joueurs pour porter son message, pour combler le vide laissé par certains vétérans et « passer à travers un mur », comme Ben Chiarot le disait à propos de l’entraîneur-adjoint Luke Richardson?

Lorsque nous lui avons soumis l’idée qu’il s’était peut-être montré trop inflexible par rapport à son système de jeu, et que plus de souplesse était peut-être une leçon à retenir de son premier séjour comme entraîneur-chef dans la LNH, Ducharme a soutenu qu’il n’aurait pas changé une foule de choses.

« En regardant en arrière, il y a peut-être des petites modifications que j’aurais faites, mais pas énormément. Dans la ligue, il y a peut-être cinq façons de jouer. Tu vois le style des Islanders sous Barry Trotz, ou Colorado et Edmonton… Ça dépend des effectifs que tu as. Mais on ne pouvait pas ouvrir les valves. Il y a peut-être des choses que je ferais différemment en zone neutre, mais je le ferai différemment dans mon prochain défi, ou selon l’effectif que je vais avoir. »

Il apparaît évident que Ducharme n’identifie pas de faute majeure en termes de système ou encore de communication dans la façon dont il a mené le Tricolore. Il a encaissé la critique de Petry à Pittsburgh et dit avoir réglé la question avec lui. 

Mais de là à croire qu’il était à couteaux tirés avec ses joueurs?

« J’essayais de les aider ou de les pousser le plus possible pour qu’ils performent le mieux possible, mais individuellement je n’ai jamais eu de problème avec personne », a-t-il assuré.

Petry, en particulier, n’était pas dans le bon état d’esprit en raison de sa situation familiale, a noté Ducharme. Dès le début du camp d’entraînement, l’ancien coach avait constaté que ses joueurs étaient vidés mentalement et qu’ils n’étaient pas en bonne condition physique à la suite du trop court été, et Petry est celui chez qui cela se manifestait de la façon la plus évidente.

« Mentalement, avec tout ce qui se passait autour de lui, c’était difficile. Tu as beau essayer d’encourager un gars et de lui dire de s’amuser, quand c’est en dedans de toi, c’est dur de décrocher… »

Martin St-Louis est arrivé derrière le banc du Canadien, on a louangé ses qualités de communicateur, ses bonnes idées, le fait qu’il avait bonne réputation à travers la ligue, et il est immédiatement devenu la saveur du mois.

« On disait la même chose de moi à la même date l’an dernier, rappelle Ducharme. Les choses changent vite dans le hockey, positivement ou négativement. J’ai stationné ma voiture au Centre Bell avant un voyage à Ottawa et Winnipeg, et quand je suis revenu la chercher, j’étais entraîneur-chef du Canadien. Cinq mois plus tard on était en finale de la Coupe Stanley, et six mois après ça, on avait vécu une tempête parfaite. Ça change vite. »

Ducharme n’en veut pas du tout à St-Louis, un homme dont il estime suffisamment les compétences pour lui avoir offert un poste d’entraîneur-adjoint, poste qui a fini par échoir à Trevor Letowski.

« On pouvait passer un an ou deux sans se parler, lui et moi, mais c’était comme un vieux chum avec qui, lorsqu’on reprend contact, c’est comme si l’on s’était parlé la veille », confie celui qui avait accueilli St-Louis à l’Université du Vermont à sa première saison là-bas.

L’été dernier, St-Louis lui a dit qu’il avait besoin de deux ans de plus pour amener son plus jeune garçon au niveau où il voulait l’amener.

« La situation a changé, a convenu Ducharme. Ce n’est pas tous les jours que tu te fais offrir ça. Je le comprends. »

Pour sa part, Ducharme souhaite qu’avec le temps, un peu à l’image des amateurs qu’il rencontre dans la rue, l’histoire retiendra davantage le fait qu’il a amené le Canadien en finale de la Coupe Stanley plutôt que la débandade qui a suivi.

« Combien de coachs du Canadien se sont rendus en finale de la Coupe Stanley? Il n’y en avait pas eu depuis 1993 et il y en a eu seulement quatre depuis 1980. Donc je suis fier de ça. Il n’y a rien de parfait et tu ne peux pas choisir.

« Je ne changerais rien pareil parce que ça va faire de moi un meilleur coach. Il y a eu des moments vraiment super. J’ai eu vraiment du fun durant notre poussée en séries. Mais de septembre à plus tard, je n’en avais pas de fun. Ce n’est pas pour ça qu’on fait du hockey… mais ça fait partie de la game. »

La réalité de diriger à Montréal l’a frappé de plein fouet à travers les yeux de sa fille de 17 ans, qui était affectée par le fait que son père soit aussi investi dans l’aventure.

« Quand on a scoré en prolongation contre Winnipeg pour gagner la série, ma blonde m’a dit que ma fille pleurait tellement était contente. Ça c’est le fun. Mais quand elle est venue au Centre Bell en novembre et qu’elle a passé trois heures avec deux gringos en arrière qui criaient après moi, elle ne pleurait pas pour la même raison à la fin. Je la voyais à travers le plexiglass et je me demandais pourquoi elle braillait.

« Tu te demandes si ça vaut la peine qu’elle passe à travers ça. Ça c’est moins drôle. »

Dominique Ducharme (Eric Bolte / USA TODAY)

Bien avant que l’histoire décide ce qu’elle retiendra de Ducharme, il faudra voir comment son passage derrière le banc du Canadien influencera la recherche d’un nouvel emploi.

Ne sent-il pas que sa « marque » a été affectée par ce qui s’est passé?

« C’est normal, reconnaît-il, mais j’ai confiance que les gens qui sont dans (l’industrie) comprennent. J’ai eu des discussions avec des gens dans la ligue. Eux aussi ils gèrent des choses et passent à travers des choses. Ça fait partie du coaching à ce niveau-là.

« Je sens que j’ai pas mal fait ce que j’avais à accomplir dans le junior. Pour le reste, je suis pas mal ouvert. Tout dépend de ce que je peux apporter et ce que peux en retirer. J’ai le luxe de pouvoir choisir une situation dans laquelle je vais devenir un meilleur coach et contribuer, peu importe que ce soit dans la LNH, dans la Ligue américaine ou en Europe. Je ne ferme aucune porte, mais ça dépend avec qui je vais travailler et si je vais en ressortir grandi. Je n’ai pas l’égo de dire que je suis seulement un entraîneur-chef. »

Ducharme plaide les circonstances atténuantes pour expliquer la saison 2021-22 du Canadien, et partout à travers la ligue, il y aura des gens pour reconnaître qu’il n’y en a pas manqué, des circonstances atténuantes, durant la pandémie. 

Ducharme n’aucun regret par rapport à la façon dont il a vécu son année à la tête du Tricolore, car il s’est donné à fond dans un travail qui, au final, a été aussi grisant qu’impitoyable. Mais il a quand même un regret par rapport au temps qu’il a eu à sa disposition.

« C’était une opportunité pour moi de m’établir. Tu vois les coachs aujourd’hui, ils restent là un bout de temps et ensuite ils changent de place. C’est important de s’établir et je n’ai pas vraiment eu le temps de faire ça. »

Tout s’est passé si vite. En un clin d’œil, le tourbillon l’emportait.

Il reste à voir de quelle manière il retombera sur ses pattes.

(Photo of Dominique Ducharme: Marc Antoine Godin / The Athletic)

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Au courant d'un cas d'abus sexuel, Sport Canada n'avait pas informé la ministre - Le Journal de Québec

Le présumé viol collectif qui aurait été commis par des joueurs d’Équipe Canada lors du Championnat mondial de hockey junior de 2018 avait été porté à l’attention de Sport Canada par Hockey Canada, sans que la ministre des Sports de l’époque, Kirsty Duncan, soit mise au courant des allégations.

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Sport Canada, une organisation fédérale placée sous l’égide du ministère du Patrimoine canadien, n’a pas non plus effectué de suivi du dossier après en avoir pris connaissance, a reconnu mardi son directeur principal des programmes, Michel Ruest, lors de son passage devant le comité parlementaire dont la tâche est d’enquêter sur cette sordide affaire survenue à London, en Ontario.

L’actuelle ministre des Sports, Pascale St-Onge, a assuré de son côté lors de son propre témoignage devant le Comité permanent du patrimoine canadien qu’elle n’a pris connaissance des allégations de viol collectif que cette année.

«Sport Canada, en aucun moment, n’a été informé [par Hockey Canada] de l’ampleur de ce qui s’était produit en 2018. Les informations qui ont été transmises [étaient] minimales», a-t-elle affirmé en se portant à la défense de Sport Canada.

La ministre fédérale des Sports, Pascale St-Onge

Photo d’archives

La ministre fédérale des Sports, Pascale St-Onge

La ministre St-Onge a aussi rejeté le blâme de la gestion du dossier sur le dos d’Hockey Canada, dont les dirigeants «n’ont tout simplement plus droit à l’erreur».

«Nos attentes sont donc très élevées envers les dirigeants de l’organisation et ils ont beaucoup de chemin à faire pour regagner notre confiance», a-t-elle déclaré, la gorge nouée par l’émotion.

Rappelons qu’Hockey Canada se trouve sur la sellette depuis des semaines, après qu’il eut été révélé que l’organisation s’est entendue avec la présumée victime pour la dédommager en échange de son silence. Dans la foulée des révélations, des commanditaires se sont dissociés d’Hockey Canada, tandis que le gouvernement libéral a coupé ses fonds.

  • Écoutez l’entrevue d’Alexandre Dubé avec Sylvain Croteau, directeur général de Sport’Aide sur QUB radio :

La moitié des joueurs jamais interrogés

Plus tôt en matinée, Danielle Robitaille, l’avocate du cabinet Henein Hutchison qui avait été embauché par Hockey Canada en 2018 pour enquêter sur les allégations de viol, a raconté avoir rencontré seulement 10 des 19 joueurs qui formaient l’équipe canadienne. Parmi les autres, deux ont dit préférer attendre la conclusion de l’enquête avant de parler, tandis que sept ont tout bonnement refusé de livrer leur version des faits.

Après près de deux ans de démarche, son enquête avait été tablettée en septembre 2020, faute de collaboration de la victime alléguée.

L’enquêtrice avait refilé un rapport périodique à Hockey Canada contenant quelques recommandations. Muette sur la nature de celles-ci, Mme Robitaille a toutefois dit que l’une d’entre elles était liée à la consommation d’alcool et qu’elle a été implantée par l’organisation.

La situation a cependant changé le 9 juillet dernier, alors que la victime a renoué contact avec l’équipe d’enquête, se disant prête à collaborer. «Nous avons maintenant le témoignage détaillé de la version des faits de la victime, et je suis maintenant en mesure de rencontrer les joueurs restants», a témoigné Mme Robitaille.

Une brochette de dirigeants du monde du hockey, incluant les PDG de Hockey Canada et de la Fondation Hockey Canada, fera face aux parlementaires lors d’un autre passage devant le comité du Patrimoine mercredi. Leur témoignage du mois de juin avait suscité l’indignation des députés et de la société.

Rappelons qu’Hockey Canada a dévoilé lundi un plan d’action visant à mettre fin à la «culture toxique». Il s’agit d’une des conditions imposées par la ministre pour qu’elle touche à nouveau au financement du fédéral.

Par ailleurs, l’ancien joueur canadien de la Ligue nationale de hockey (LNH), Sheldon Kennedy, a réclamé sur Twitter mardi après-midi la démission de Scott Smith, le PDG de Hockey Canada, ainsi que de toute l’équipe de direction. M. Kennedy a lui-même été abusé sexuellement pendant plusieurs années et fut l’un des premiers joueurs à en parler ouvertement, dès la fin des années 1990.

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Au courant d'un cas d'abus sexuel, Sport Canada n'avait pas informé la ministre - Le Journal de Québec
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Allégations de viols collectifs à Hockey Canada | 7,6 millions en règlements hors cour depuis 1989, le PDG veut rester en poste - La Presse

Le grand patron de Hockey Canada, Scott Smith, n’a pas l’intention de quitter ses fonctions, même s’il dit comprendre que son leadership soit remis en question. Par ailleurs, l’organisme a dévoilé avoir déboursé 7,6 millions de dollars, depuis 1989, pour conclure des ententes à l’amiable avec des victimes d’agression sexuelle.

Publié à 12h04 Mis à jour à 13h19
Mélanie Marquis
Mélanie Marquis La Presse
Simon-Olivier Lorange
Simon-Olivier Lorange La Presse

Cette somme, a confirmé Brian Cairo, directeur financier de Hockey Canada, a été puisée à même le « fonds national d’équité », financé notamment par les cotisations des joueurs de partout au pays et utilisé afin de protéger l’organisme pour les incidents non assurables. Neuf victimes ont ainsi été dédommagées.

Le règlement de l’affaire Graham James, abuseur en série qui a fait de nombreuses victimes, a coûté à lui seul 6,8 millions. Aux sommes prélevées au fonds de réserve s’ajoute un montant de 1,3 million en dédommagements qui ont été payés par la compagnie d’assurance de Hockey Canada pour 12 cas de nature sexuelle, a indiqué M. Brian Cairo, qui fait partie des membres actuels et passés de la direction de Hockey Canada, qui témoignaient devant le Comité permanent du patrimoine canadien, ce mercredi. Un même individu a par ailleurs été impliqué dans quatre évènements qui ont mené à un dédommagement 1 million de dollars.

On a entendu à la table du comité un écho des appels à la démission du PDG, Scott Smith, et des membres de son conseil d’administration, qui se sont multipliés ces dernières semaines – surtout depuis qu’on a appris qu’un autre viol collectif se serait produit en marge d’un tournoi à Halifax, en 2003. L’ancien joueur de la LNH Sheldon Kennedy, devenu défenseur des droits des victimes d’abus sexuels, a formellement réclamé ces départs.

M. Smith a indiqué avoir entendu ces critiques, mais n’entend pas abandonner son poste, à moins qu’on l’y oblige.

« Vous avez demandé de la transparence. Vous avez demandé de l’imputabilité. Vous avez demandé du changement à Hockey Canada. Je suis ici pour piloter ce changement », a-t-il dit dans une déclaration qu’il a lue devant les députés, mercredi.

« Je ne me défilerai pas », a tranché Scott Smith.

Je sais que vous avez des questions sur le leadership à Hockey Canada. Sur mon leadership. Vous voulez des réponses, et vous voulez que des actions concrètes soient posées pour mettre fin à la culture du silence qui permet à des comportements toxiques et au sexisme de pourrir notre sport. Moi aussi.

Scott Smith, PDG de Hockey Canada

Le PDG de Hockey Canada a aussi présenté les excuses de l’organisation qui n’en a « pas fait assez pour gérer adéquatement des gestes qui ont été posés en 2018 par certains joueurs de l’équipe mondiale junior », faisant référence au viol collectif allégué de London, en Ontario.

Les députés invitent Smith à partir

Les députés des de trois des quatre partis représentés au comité du Patrimoine ont appelé à la démission de M. Smith. « Pour le bien du hockey, il doit y avoir un renouvellement du leadership à Hockey Canada », a indiqué le député conservateur John Nater. Affirmant croire en la « sincérité » du grand patron de l’organisme, le bloquiste Sébastien Lemire a estimé que M. Smith est désormais « incapable d’apporter les changements nécessaires à la structure de Hockey Canada ».

Dans la même veine, Peter Julian, du NPD, a dit avoir « perdu confiance en Hockey Canada » et ajouté qu’il croyait, lui aussi, qu’un changement de garde devait avoir lieu.

À toutes ces remarques, le dirigeant a répondu qu’il profitait du « soutien du personnel, du conseil d’administration et des membres » de son organisation.

« Si la révision et la gouvernance et le conseil d’administration » mènent à la conclusion qu’il doit démissionner, « je vais l’accepter », a-t-il admis. « Je veux être imputable. »

Mais le conseil d’administration ne fait pas le poids face à ses patrons, anciens et présents, s’est plus tard objecté le conservateur Kevin Waugh : « Bob Nicholson, Tom Renney et vous êtes trop puissants […] Des changements doivent être faits au conseil d’administration. Ça doit partir de là. Le conseil d’administration doit contrôler Hockey Canada ».

S’il n’a pris aucun engagement à ce sujet, Scott Smith a toutefois opiné lorsque la députée libérale Lisa Hepfner lui a demandé s’il fallait plus de femmes au conseil d’administration, reprenant à son compte une suggestion formulée par la ministre des Sports, Pascale St-Onge. Il y a présentement deux femmes et sept hommes administrateurs.

Entente « extrêmement inhabituelle »

Le dirigeant principal des finances, Brian Cairo, a soutenu que le fonds de réserve n’avait pas servi à payer l’entente à l’amiable qui a été conclue en mai dernier avec la jeune femme qui a fait les allégations de viol collectif, et qui avait déposé une poursuite de 3,55 millions. Le montant de l’accord est toujours inconnu.

Le député libéral Anthony Housefather a chirurgicalement interrogé les dirigeants au sujet de cette entente, critiquant le fait qu’elle ait été conclue sans que les joueurs n’en soient avisés au préalable, mais également la rapidité avec laquelle le dossier a été réglé.

« Vous avez reçu une poursuite, et vous avez réglé trois ou quatre semaines après l’avoir reçue. C’est extrêmement inhabituel », a fait valoir l’avocat de formation.

« Nous avons pris la décision de conclure une entente dans le meilleur intérêt de la jeune femme, et afin de protéger sa vie privée. Nous ne voulions pas qu’elle subisse ce qu’elle subit depuis 10 ou 12 jours dans les médias. Nous avons pris cette décision pour l’aider à aller de l’avant », lui a répondu Scott Smith.

M. Housefather s’est aussi étonné que la compagnie d’assurances de Hockey Canada, qui souscrit pourtant à une couverture en cas d’agressions sexuelles, n’ait pas eu accès à la poursuite ou pris part aux discussions sur son règlement. Encore une fois, M. Smith a répondu avoir eu en tête « l’intérêt de la victime » et privilégier une entente hors cour.

Les parlementaires ont également manifesté leur surprise et leur incompréhension qu’aucun procès-verbal n’ait été produit à la suite de la réunion au cours de laquelle le conseil d’administration a formellement approuvé la « somme maximale » du dédommagement qui serait versé à la victime.

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Jonathan Toews n’est pas très enthousiaste - TVA Sports

Le capitaine des Blackhawks, Jonathan Toews, ne semble pas être très excité à l’idée de faire partie de la reconstruction au sein du club de Chicago.

C’est ce qui se dégage de son récent entretien avec le journaliste du site sportif The Athletic Mark Lazerus.

«À la fin de la journée, nous parlons d’un processus d’environ cinq ans quand on se fie aux propos de Kyle [Davidson, le directeur général]. Cet aspect ne me semble pas du tout attrayant, a affirmé Toews. Je ne peux pas parler pour [Patrick Kane], mais j’ai vraiment l’impression qu’il y a eu beaucoup de changements toutes les années, et ce, depuis trois ou quatre ans. C’est très très épuisant.»

Le vétéran 34 ans et Kane disputeront la dernière année de leur contrat en 2022-2023 et pourraient devenir joueurs autonomes sans compensation après la campagne. Les deux patineurs ont un salaire de 10,5 millions $.

Des échanges frustrants

En marge du dernier repêchage dans la Ligue nationale, Davidson a échangé deux éléments importants de son attaque, soit Alex DeBrincat et Kirby Dach. Ils ont respectivement été transigés aux Sénateurs d’Ottawa et au Canadien de Montréal.

«Alex DeBrincat était sous l’aile de Kane et j’aime penser que Kirby et moi avions le même type de chimie, a affirmé Toews. Ils ont maintenant pris la porte. Nous avons vu cela trop souvent. J’ai appris à être plus patient, mais il ne fait aucun doute que ce qui s’en vient est intimidant. Je ne vais pas m’asseoir ici et dire ce que je vais faite ou ce que l’avenir me réserve. Je ne sais vraiment pas ce qui m’attend.»

«C'est juste dommage d'en arriver là, mais c'est ce qui en est. Une grande partie de ces choses est hors de mon contrôle depuis un certain temps, et c'est un endroit étrange où être capitaine.»

Le Manitobain aura toutefois son mot à dire si les «Hawks» souhaitent l’échanger, puisqu’il possède une clause de non-échange complète. C’est également le cas de Kane.

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Tuesday, July 26, 2022

Une particularité sur le chandail de Slafkovský - TVA Sports

Le nom de Juraj Slafkovsky sera écrit dans les règles de l’art selon l’alphabet slovaque sur son chandail des Canadiens de Montréal. 

En effet, un accent aigu sera brodé au-dessus de la lettre «Y» du nom du premier choix au total de l’organisation en 2022.

C’est ce que l’on peut constater dans une récente publication du compte Twitter des Canadiens. 

Écrire le nom du joueur en respectant les particularités de sa langue maternelle est de plus en plus monnaie courante à travers la Ligue nationale de hockey. 

À Vancouver, on a brodé un tréma sur le chandail de Nils Höglander. Les Rangers de New York ont quant à eux pris bien soin d’ajouter un accent grave sur le chandail d’Alexis Lafrenière. 

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Carey Price dans la Ligue professionnelle de hockey féminin - Le Journal de Montréal

[unable to retrieve full-text content] Carey Price dans la Ligue professionnelle de hockey féminin    Le Journal de Montréal Équipe montr...