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Wednesday, November 30, 2022

LNH : le Kraken gagne 9 à 8 en prolongation sur les Kings dans un match époustouflant - RDS

Le Kraken a enfilé pas moins de sept buts dans la première moitié de match face aux Kings de Los Angeles, mardi, lors d'un match des plus offensifs remporté 9 à 8 en prolongation par Seattle.

Profitant d'un jeu de puissance à quatre contre trois en temps supplémentaire, Andre Burakovsky a marqué son deuxième but de la soirée pour faire gagner les siens.

L'équipe de deuxième année dans la LNH, qui fait flèche de tout bois depuis deux semaines, ajoutait ainsi une sixième victoire consécutive.

Les hommes de Dave Hakstol abaissaient une marque d'équipe qui ne datait pourtant que de six jours.

Mercredi dernier, le Kraken (14-5-3) avait explosé pour huit buts une première fois dans son histoire, dans une victoire aux dépens des Sharks de San Jose.

Au total, treize marqueurs différents ont fait scintiller la lumière rouge dans cet affrontement qui était, sans surprise, le plus prolifique de la campagne jusqu'à présent.

Burakovsky, Jared McCann et Matty Beniers ont réussi des doublés pour le Kraken, tandis que Jordan Eberle (0-4), Justin Schultz (0-3) et Alex Wennberg (1-2) se sont aussi distingués.

Seattle a quitté vers le vestiaire avec une priorité de 3-2 pour le premier entracte, puis de 8-6 après deux engagements.

Lors des 35 dernières années, ce n'était arrivé qu'une seule autre fois que deux formations aient totalisé 14 buts après 40 minutes de jeu.

Quick remplacé après 25 minutes de jeu

Lorsque Quick a concédé deux buts sur les deux premiers tirs que lui ont servi les visiteurs en période médiane, le vétéran portier a été remplacé par Cal Petersen.

Ce dernier n'a fait guère mieux en relève, alors que trois des neuf premiers lancers à ses dépens ont trompé sa vigilance.

Malgré leurs déboires en défense, les Kings (12-9-4) ont maintenu la cadence offensive imposée par le Kraken, de sorte qu'une remontée demeurait toujours possible.

Ce scénario est devenu réaliste lorsque Sean Durzi a enfilé le septième but de L.A. à 11:36 du dernier tiers, et qu'un autre défenseur, Mikey Anderson, a fait bouger les cordages 2:03 plus tard.

C'est le partant du Kraken Martin Jones qui a concédé chacun des huit buts des Kings, qui ont tiré 35 fois.

Petersen a stoppé chacun des six tirs du Kraken lors des 20 dernières minutes, réservant son meilleur arrêt à Ryan Donato, juste avant le but égalisateur d'Anderson.

Les Kings se sont toutefois fait prendre avec un patineur en trop, tôt en prolongation, ouvrant la porte à ce que Burakovsky batte Petersen à l'aide d'un tir des poignets précis dans la lucarne.

À ses quatre dernières sorties, Beniers, un candidat hâtif à l'obtention du trophée Calder, affiche une récolte de 11 points (4-7).

Malgré le revers de son club, Kevin Fiala a connu une performance de quatre mentions d'aide. C'est une de plus que l'arrière Drew Doughty, tandis que Gabriel Vilardi a ajouté ses 12e et 13e filets du calendrier.

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Monday, November 28, 2022

Les Croates ont lancé des flèches aux Canadiens - DansLesCoulisses

Le Canada est officiellement éliminé de la Coupe du monde au Qatar après une deuxième défaite en autant de matchs. Après un premier match extrêmement serré contre la Belgique, les Canadiens ont eu droit à un discourt particulier de la part de leur entraîneur, John Herdman.

Ces propos ont attiré l’attention des Croates, qui ont humilié l’entraîneur dans les journaux. En voici l’exemple.

Après leur défaite de 4-1 contre la Croatie, les Canadiens étaient défaits et ça paraissait dans le vestiaire. Les joueurs croates en ont profité pour lancer une flèche à l’endroit d’Herdman.

«Je dois dire merci à l’entraineur chef du Canada pour la motivation… à la fin, la Croatie a montré qui a f***** qui.» – Andrej Kramaric via Tim and Friends sur Instagram

Assez dur de la part du Croate. Herdman, pendant son discours, ne voulait certainement pas insulter les autres équipes, mais seulement expliquer à ses joueurs qu’ils ont du courage d’affronter de grandes équipes et rester droits. Les Croates semblent l’avoir mal pris, pour X raison, mais si c’était à refaire, je suis persuadé que l’entraîneur du Canada aurait dit la même chose.

Kramaric a été l’auteur de deux buts dans la rencontre et a probablement senti qu’une tactique dans le style de John Herdman pourrait, cette fois, motiver sa troupe.

La Croatie est en première position du groupe F, mais a encore besoin d’une bonne performance contre la Belgique pour passer au prochain tour. Une défaite et la Belgique pourrait prendre le premier rang, ainsi que la place des Croates pour la phase éliminatoire.

Le Canada peut au moins se réjouir d’avoir marqué le premier but de son histoire en tout début de rencontre. Alphonso Davies restera à jamais le premier marqueur du Canada dans une Coupe du monde. Il ne reste qu’à aller chercher la première victoire en Coupe du monde lors du prochain match de l’unifolié, jeudi prochain, contre le Maroc.

En rafale

– Le Canada reste silencieux après la défaite.

– Le CH évite le fond du classement pour celle-là.

– La lune de miel est terminée à Denver.

– Il joue avec un pouce fracturé depuis plusieurs semaines.

– Draisaitl a de l’attitude.

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Un an plus tard, l'héritage de Marc Bergevin - TVA Sports

28 novembre 2021, les Canadiens de Montréal prennent une décision majeure: le directeur général Marc Bergevin est relevé de ses fonctions après plus de dix ans à occuper le rôle «d’architecte» du Bleu-Blanc-Rouge.

Un an plus tard, le moindre que l’on puisse dire est que l’héritage de l’homme de hockey rapporte gros, très gros au Tricolore.

L’ère Marc Bergevin s’étant conclue sur une note plutôt négative, plusieurs semblent garder un goût amer de son règne.

Pourtant, Nick Suzuki, Cole Caufield, Kaiden Guhle, Arber Xhekaj, Jordan Harris, Josh Anderson, Joel Edmundson, Jake Allen, Samuel Montembeault et Jake Evans, pour ne nommer qu’eux, sont tous issus de sa décennie avec la Sainte-Flanelle. 

Sans rien enlever à la nouvelle garde montréalaise menée de main de maître par Kent Hughes et Jeff Gorton, entre autres par la brillante acquisition de Sean Monahan, par la gestion du grinçant dossier Jeff Petry ou encore de l’audacieuse transaction de Kirby Dach, l’avenir du CH passe et passera par de nombreux joyaux signés Marc Bergevin. 

Enfin un premier centre

Nick Suzuki est certes le principal legs du Québécois. L’ancien choix de premier tour, 13e au total des Golden Knights de Vegas acquis en retour des services de Max Pacioretty est devenu le plus jeune capitaine de la riche histoire des Canadiens, plus tôt cet été. Âgé de seulement 23 ans, Suzuki s’impose sur la patinoire avec une récolte de 12 buts et 12 mentions d’aide pour 24 points en 21 matchs depuis le début de la campagne, et ce, malgré un nouveau rôle de capitaine et l’entrée en fonction d’un contrat de huit ans et 63 millions $. Enfin l’organisation compte sur un véritable «premier centre» digne de ce nom.

Suzuki a des mains magiques - 19 novembre 2022 -

Un marqueur de 40 buts?

La sélection de Cole Caufield au 15e échelon de l’encan 2019 est assurément la meilleure prise issue d’un repêchage de l’ancien état-major. L’Américain a un talent unique, soit maîtriser l’art de marquer des buts. Celui que les partisans surnomment «Goal Caufield» fait vibrer le Centre Bell comme le faisait P.K. Subban, et ce n’est pas peu dire. Outre son sens du spectacle, l’ailier âgé de 21 ans se classe parmi l’élite du circuit Bettman avec 12 buts (dont 8 égalisateurs lors de situations d’importances) et 9 passes en 21 parties jouées cette saison. Son lancer signature jumelé à la vision d’un certain Nick Suzuki causent et causeront des maux de tête à de nombreuses équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Cole Caufield soulève le Centre Bell avec un but avec moins de 3 secondes à jouer - 19 novembre 2022 -

Un jeune... vétéran

Plusieurs étaient sceptiques du choix de Kaiden Guhle, 16e au total lors du repêchage 2020 alors que de talentueux produits de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) étaient toujours disponibles, en occurrence Hendrix Lapierre, Mavrik Bourque et Dawson Mercer. À ses premiers pas avec le Tricolore, le jeune Guhle fait écarquiller les yeux non seulement par sa production de 8 points en 21 joutes, mais également par sa maturité sur la patinoire, sa capacité à affronter les meilleurs trios adverses et par son impressionnante mobilité malgré un imposant gabarit. Les plus audacieux tracent un parallèle avec l’ancien capitaine Shea Weber, mais une chose est certaine, le jeune défenseur surpasse les attentes en cette saison recrue et contribue largement aux récents succès du club. 

Guhle renverse Farabee - 19 novembre 2022 -

La trouvaille Arber Xhekaj

Jamais repêché dans la LNH, ni même dans les rangs juniors, Arber Xhekaj a un parcours hors du commun. À l’occasion de sa première saison professionnelle, le gaillard de 6 pieds 4 pouces et 240 livres a causé toute une surprise en perçant l’alignement de Martin St-Louis. Le robuste arrière fait sa marque grâce à un style de jeu qui est de plus en plus rare dans le circuit Bettman, par son esprit de compétition et par le leadership qui se dégage de son initiative à défendre ses coéquipiers. En d'autres mots, le redresseur de torts occupe un rôle d'importance dans un vestiaire où la chimie semble opérer, et ce, dans un contexte de «reconstruction».

Xhekaj sert une correction à Kassian! -

Rien de parfait

À ce jour, aucun directeur général du circuit Bettman n’a une feuille de route sans taches. Naturellement, l’héritage de Marc Bergevin comporte également son lot de moins bons coups. Il y a eu le cas Jeff Petry. Autrement, les lourds contrats sont le principal fardeau avec lequel les actuels dirigeants doivent composer.

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Sunday, November 27, 2022

L’entraîneur du Wild furieux envers Matt Murray - TVA Sports

À trois occasions vendredi, le gardien des Maple Leafs de Toronto Matt Murray a délogé son filet de ses amarres pendant des attaques du Wild du Minnesota. Stratégie douteuse ou erreur honnête, l’entraîneur-chef Dean Evason ne voulait rien savoir après le revers de 4 à 3 des siens.

Dans une vidéo qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux, il est possible de voir le portier des Leafs entrer en contact avec sa cage à trois reprises. Deux fois, il semble lui-même soulever le filet pour attirer un sifflet de l’arbitre.

«Tu ne peux pas retirer le filet de ses amarres trois fois et ne rien retirer en retour. Ça ne fait aucun sens. Nous avons du temps à l’attaque, du temps précieux, nous pouvons avoir d’autres occasions, et tout à coup, boom, le filet est déplacé, le momentum a disparu», a plaidé Evason en conférence de presse, vendredi soir.

Ce duel très serré a vu le Wild revenir chaque fois au pointage après les réussites des Maple Leafs. William Nylander a toutefois inscrit le but de la victoire en troisième période. Murray a d’ailleurs arrêté l’action avec 4 min 15 s à faire au match, avant d’être déjoué par Mats Zuccarello.

«Je ne comprends pas. C’est dur à demander aux officiels. Tu ne veux pas crier après les arbitres tout le temps, mais ça ne fait pas de sens qu’un gardien puisse faire ça trois fois sans répercussions», a réitéré Evason.

Le gardien de 28 ans a expliqué sa version des faits aux journalistes, plaidant que l’équipement au Xcel Energy Center de St. Paul était quelque peu différent.

«Je ne comprends pas ce qui s’est passé. J’utilise le filet constamment pour me propulser, et pour je ne sais quelle raison, ce soir, il se retirait plus facilement», a mentionné Murray, qui a conclu avec 25 arrêts.

Dans la victoire, Mitch Marner s’est approché d’un record de franchise en obtenant un point dans un 15e match consécutif. Les Leafs sont quant à eux invaincus en temps réglementaire à leurs sept derniers duels.

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Saturday, November 26, 2022

Coupe Davis | Félix Auger-Aliassime maintient le Canada en vie - La Presse

Tous les espoirs du Canada reposaient sur les épaules de Félix Auger-Aliassime, samedi à la Coupe Davis, après la défaite de son compatriote Denis Shapovalov quelques heures auparavant. Le Québécois a assuré grâce à un gain de 6-3 et 6-4 face à Lorenzo Musetti dans un match sans lendemain.

Ce n’est pas par faute d’avoir essayé que Denis Shapovalov a perdu son deuxième match de simple du tournoi. Lorenzo Sonego s’est levé au bon moment et a eu raison du Canadien dans un match marathon de 7-6, 6-7 et 6-4.

Pendant près de 3 h 15, Shapovalov et Sonego se sont livré une chaude lutte en demi-finale de la Coupe Davis.

PHOTO JON NAZCA, REUTERS

Denis Shapovalov et Lorenzo Sonego

Si le Canadien est parti en lion, l’Italien ne s’est jamais laissé faire. Les deux joueurs ont excellé au service, en retour et au filet. Un match âprement disputé, comme c’est souvent le cas en Coupe Davis.

Si Sonego, 45raquette mondiale, a enlevé la première manche, Shapo est revenu de l’arrière pour servir à l’Italien sa propre médecine. Chaque bris d’égalité s’est joué sur un fil et peu de détails auront fait la différence.

C’est la troisième manche qui aura été fatale pour Shapovalov, alors que son service l’a lâché pour la première fois du match, dans le jeu le plus important. Alors qu’il luttait pour sa survie à 4-5, il a commis une double faute pour offrir le match à son adversaire.

Il s’agit du deuxième revers de Shapovalov dans le tournoi après sa défaite d’entrée de jeu face Jan-Lennard Struff.

Auger-Aliassime trop fort pour Musetti

L’autre Lorenzo, Musetti cette fois-ci, pouvait fermer les livres et envoyer l’Italie en finale. Il avait toutefois tout un défi devant lui. Félix Auger-Aliassime, sixième raquette mondiale, est arrivé sur le court central avec du feu dans les yeux. Dès le départ, l’Italien de vingt ans a semblé déstabilisé. Les frappes létales du Québécois lui ont donné beaucoup de fil à retordre, que ce soit au service ou avec son fameux coup droit.

Musetti, qui représente l’un des plus beaux espoirs du tennis masculin, a encore des croûtes à manger pour rejoindre un joueur de la trempe de FAA. L’Italien était désorienté, à court et à bout de ressources. Il a perdu patience à plusieurs reprises.

Auger-Aliassime a imposé son rythme et n’a jamais été réellement inquiété. Il a terminé le match avec 12 as et un impressionnant ratio de 91 % de points gagnés sur première balle. Il a connu plus de ratés sur son deuxième service, ce qui a permis à son adversaire de revenir plus fort en début de deuxième manche, mais les attaques dévastatrices du Québécois ont eu raison de Musetti.

L’équipe qui gagnera le duel en double obtiendra son billet pour affronter l’Australie en finale, dimanche.

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Thursday, November 24, 2022

LNH : Les Maple Leafs ont annoncé le décès de leur icône Börje Salming - RDS

TORONTO - L'ancien défenseur Borje Salming, un membre du Temple de la renommée du hockey qui a connu une prolifique carrière de 16 saisons avec les Maple Leafs de Toronto, est décédé après avoir lutté contre la sclérose latérale amyotrophique. Il était âgé de 71 ans.

Les Maple Leafs ont confirmé le décès de Salming dans un communiqué de presse, jeudi.

Brendan Shanahan, président des Maple Leafs, a affirmé que Salming a ouvert la porte de la Ligue nationale de hockey aux Européens.

Salming s'est joint aux Maple Leafs lorsqu'il a signé un contrat à titre de joueur autonome avant le début de la saison 1973-1974.

Natif de Kiruna, en Suède, Salming allait participer à 1099 matchs de saison régulière avec les Maple Leafs.

Au fil de sa carrière à Toronto, il a établi le record d'équipe pour le nombre d'aides avec 620. Il détient aussi les marques d'équipe par un défenseur des Maple Leafs pour le nombre de buts (148), de points (768) et de points en matchs éliminatoires (49).

Salming a passé sa 17e campagne dans la LNH avec les Red Wings de Detroit avant de prendre sa retraite après la saison 1989-1990.

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Le Canadien défait les Blue Jackets 3-1 | La Presse - La Presse

(Columbus) Martin St-Louis dit qu’il s’attarde à corriger les tendances, et non pas les erreurs circonstancielles, dans son approche avec ses joueurs.

Il sera intéressant de voir si ce raisonnement s’appliquera aux gardiens, car au terme du premier quart de la saison, une tendance nette se dégage : Samuel Montembeault offre les meilleures performances devant le filet du Canadien.

Mercredi, il a réalisé 30 arrêts face aux Blue Jackets, dans une victoire de 3-1 du Tricolore. Un peu comme pour montrer que son faux pas de la semaine dernière, dans une défaite de 6-4 ici même, n’était justement qu’une erreur de parcours.

« Surtout quand le canon te pète six fois dans les oreilles, c’est dur de l’oublier !, a lancé Montembeault. Ça a vraiment été un bon match ce soir et je suis content de repartir avec la victoire. »

St-Louis, puisqu’on en parle, a d’ailleurs livré une réponse révélatrice d’entrée de jeu à son point de presse d’après-match : « Je pense que un, c’est Samuel Montembeault. » Autrement dit, cette victoire a d’abord été possible grâce au travail du gardien.

Il n’a pas tort. On doute que défensivement, le CH soit arrivé en Ohio avec la confiance au plafond. Cette équipe venait de se faire détruire par Buffalo, et avait accordé 26 buts à ses 5 sorties précédentes.

À savoir si la performance de Montembeault bousculera ses plans pour vendredi à Chicago, St-Louis n’a pas voulu s’avancer. « On a des plans », a-t-il rappelé, précisant que « les performances » peuvent parfois changer la donne. « Mais pour ce soir, on va savourer la victoire. »

Soit. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas tant le match de vendredi qui est intéressant, que le partage général des tâches. Jusqu’ici, Allen dispute essentiellement deux matchs sur trois, et c’est cette proportion qui sera intéressante à surveiller.

Sauf que St-Louis a recours aux statistiques dans sa prise de décisions. Que disent-elles ? Que Montembeault a l’avantage sur Jake Allen jusqu’ici.

Indicateurs de Samuel Montembeault

  • Fiche : 4-2-1
  • Moyenne : 2,57
  • Soutien offensif : 2,86 buts par match
  • Efficacité (toutes situations) : ,922
  • Efficacité à forces égales : ,919
  • Efficacité en désavantage numérique : ,917

Indicateurs de Jake Allen

  • Fiche : 6-7-0
  • Moyenne : 3,61
  • Soutien offensif : 2,84 buts par match
  • Efficacité (toutes situations) : ,891
  • Efficacité à forces égales : ,888
  • Efficacité en désavantage numérique : ,884

Si on voulait rajouter une couche, on préciserait que c’est Montembeault qui a été désigné les trois fois que le Tricolore disputait un deuxième match en 24 heures, comme c’était d’ailleurs le cas mercredi. Montréal a remporté deux de ces trois matchs.

Ces chiffres ne signifient pas que Montembeault est devenu un gardien numéro 1 dans la LNH ; il faut un échantillon plus représentatif que sept matchs pour tirer une telle conclusion. Mais entre lui et Allen, il n’y a pas photo cette saison, comme on dit au Tour de France.

« Monty a été excellent toute la saison. Chaque fois qu’il est devant le filet, il nous donne de la confiance et il fait des arrêts au bon moment. C’est tout ce que tu demandes d’un gardien », a résumé l’attaquant Kirby Dach.

Un pansement ?

Le héros de la soirée avait le triomphe modeste. « Je voyais bien la rondelle ce soir, et d’après moi, Savard aussi, parce qu’il a autant d’arrêts que moi ! »

Montembeault parle ici de David Savard, qui a terminé sa soirée avec six rondelles bloquées à sa fiche. Comme il le fait soir après soir.

PHOTO JAY LAPRETE, ASSOCIATED PRESS

David Savard célèbre son but marqué en troisième période.

Le Canadien a certes été meilleur que ce qu’il a montré dernièrement, mais le fait est qu’il a battu une équipe de bas de classement qui est privée du tiers de son effectif habituel en raison des blessés, parmi lesquels on retrouve Zach Werenski, un des très bons défenseurs de la LNH.

Selon Natural Stat Trick, les Jackets ont tout de même eu l’avantage 6-3 aux chances de marquer de grande qualité à 5 contre 5. C’est en deuxième période que les Montréalais ont été les plus généreux, permettant non pas une, mais deux échappées en 15 secondes à Mathieu Olivier et Gustav Nyquist.

« Ça donne de l’énergie à l’équipe, ça aide le coach à respirer, a expliqué St-Louis. Les gardiens, ça met des pansements sur les plaies, des fois. »

En effet, St-Louis doit surtout voir l’arbre derrière la forêt et se demander si la bonne tenue de son gardien ne sert pas de « pansement » aux travers collectifs de son club. Cette réponse ne viendra peut-être pas vendredi, puisque le Canadien a rendez-vous avec une des pires attaques de la LNH à Chicago.

En hausse : Sean Monahan

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Sean Monahan

Au sein d’un trio que Martin St-Louis a qualifié de « pesant », avec Joel Armia et Josh Anderson, Monahan a gagné 65 % de ses mises au jeu et a connu une bonne soirée. Il n’a pas volé son but dans un filet désert.

En baisse : Evgenii Dadonov

PHOTO JAY LAPRETE, ASSOCIATED PRESS

Evgenii Dadonov devant Joonas Korpisalo

Il a souvent eu la rondelle sur sa palette, mais il finissait généralement en la redonnant à l’adversaire.

Le chiffre du match : 1

Pour la première fois de la saison, Joel Armia était sur la patinoire pour un but du Canadien. C’était peut-être dans un filet désert, mais on doute que le Finlandais s’en plaigne.

Dans le détail

La fin d’une époque

Comme les toasts et les avocats, Kaiden Guhle et David Savard étaient inséparables depuis le début de l’année. Les deux gaillards avaient disputé les 19 premiers matchs de la saison ensemble, jusqu’à ce que St-Louis les sépare pour ce duel contre les Blue Jackets. Guhle est toujours jumelé à un vétéran-Joel Edmundson-mais il joue maintenant à droite. La recrue s’est plutôt bien défendue pour cette première affectation sur son côté opposé. Savard, lui, est maintenant jumelé au très fluide Mike Matheson. Ce dernier se débrouillait fort bien jusqu’à son revirement, tôt en troisième période, qui a mené au but de Mathieu Olivier. Matheson jouait effectivement comme il le fait quand il est dans ses meilleures dispositions, soit en se servant de son coup de patin pour échapper à la pression. Il l’a fait à quelques reprises en première période. Matheson en était seulement à un troisième match cette saison, donc il faudra attendre quelques duels avant de le voir au sommet de son art.

Le choc des quatrièmes trios

Décidément, Mathieu Olivier prend goût à affronter le Canadien. Pour un deuxième match de suite, l’homme fort a touché la cible contre le Bleu-Blanc-Rouge. En fait, ses deux seuls buts de la saison ont été enfilés contre Montréal. Comme la semaine dernière, il a de nouveau marqué d’un bon tir des poignets, cette fois du côté rapproché. Il doit une fière chandelle à l’autre ailier au sein de son trio, Eric Robinson, qui a exercé la pression sur Matheson afin de provoquer le revirement. C’était une récompense bien méritée pour le quatrième trio des Jackets, qui a connu une bonne soirée. Le quatrième trio du CH a également marqué, quand Arber Xhekaj a touché la cible sur une passe de Jake Evans. C’était seulement un deuxième point cette saison pour Evans, à l’opposé du quatrième centre de Columbus, Sean Kuraly, qui totalise déjà six buts.

Des spectateurs en congé…

Les Blue Jackets ont attiré plus de 16 000 spectateurs par match en moyenne lors des quatre dernières saisons, mais cette séquence sera vraisemblablement menacée. Avant la rencontre, leur moyenne était de 15 800, dans un aréna de 18 000 sièges, et on vous confirme qu’il y avait pas mal plus que 2200 bancs vides pour ce match. Même dans le bol inférieur, de larges sections dans les coins étaient vides. Le chiffre officiel : 14 197. Les collègues estiment que le congé de l’Action de grâce n’est pas à l’origine de cette modeste foule, puisque l’horaire est généralement favorable aux familles. Le mauvais début de saison de l’équipe (trois victoires dans les 12 premiers matchs), par contre, n’a sans doute pas aidé. Les Blue Jackets ont attiré 18 000 spectateurs seulement trois fois cette saison : lors du match d’ouverture, puis contre les Red Wings de Detroit et les Penguins de Pittsburgh, deux équipes qui sont à trois heures de route d’ici. Au moins, la soirée rétro, où les clins d’œil aux années 1990 et 2000 foisonnaient, a donné lieu à une bonne ambiance pendant les arrêts de jeu.

Ils ont dit

En tant que groupe, on a décidé qu’il fallait être meilleurs défensivement. On en est tous capables et on savait que contre Buffalo, ce n’était même pas proche de ce qu’on peut faire.

Kirby Dach

Ça nous a donné du momentum, mais il fallait aussi se réveiller. C’était des inattentions avec un gars derrière nous, il ne faut pas que ça arrive trop souvent. Monty a fait deux gros arrêts coup sur coup.

David Savard

C’est chanceux, mais j’étais à la bonne place au bon moment. C’est toujours le fun d’avoir un bon match contre ton ancienne équipe. C’est juste un plus que la rondelle ait dévié sur moi.

David Savard

Ça a été une game beaucoup plus simple. Je suis content qu’on a joué le match qui était devant nous et pas essayer d’inventer le jeu.

Martin St-Louis

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Wednesday, November 23, 2022

À travers la LNH : Après Jake Muzzin et TJ Brodie, les Leafs perdent Morgan Rielly - RDS

Une autre tuile tombe sur la tête des Maple Leafs de Toronto. Le défenseur Morgan Rielly a été placé sur la liste des blessés à long terme avec une blessure au genou, subie lundi.

Il devait passer quelques examens d'imagerie après avoir été victime d'une blessure dans la défaite en prolongation contre les Islanders de New York.

« Il devra recevoir quelques examens demain pour avoir une meilleure idée de la blessure », avait dit l'entraîneur-chef, Sheldon Keefe.

Rielly sera donc absent pour au moins 10 matchs et 24 jours, selon les règlements.

La séquence est survenue en troisième période, lorsque Rielly est entré en collision avec l'attaquant des Islanders Kyle Palmieri. Les deux joueurs se sont relevés lentement et Rielly a ensuite quitté le match.

Le défenseur de 28 ans dispute sa 10e saison avec les Leafs et il a amassé 16 mentions d'aide en 20 matchs en 2022-2023.

Les Maple Leafs doivent déjà composer sans la présence de Jake Muzzin et de T.J. Brodie à la ligne bleue, tous les deux blessés.

La blessure de Brodie aux obliques n'a pas progressé et il ne pourra pas participer au voyage de quatre matchs de l'équipe. Muzzin pourrait possiblement rater le reste de la saison avec une blessure au dos.

Simmonds au ballottage

Par ailleurs, les Maple Leafs ont aussi placé le nom de l'attaquant de 34 ans Wayne Simmonds au ballottage. Cette saison, il a été limité à seulement quatre matchs avec Toronto et il a amassé une mention d'aide.

Simmonds écoule la dernière saison d'un contrat de deux saisons qui lui rapporte une moyenne annuelle de 900 000 $.

Les Predators ont aussi placé le nom de Zach Sanford au ballottage, alors que le Kraken a soumis le nom du gardien Magnus Hellberg au ballottage.

Sanford a amassé un but et une aide en huit matchs, alors que Hellberg n'a disputé qu'un match, avec les Sénateurs d'Ottawa.

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Pas question de retourner en arrière | JDM - Le Journal de Montréal

Danny Maciocia se dit convaincu à 99,9 % qu’il ne continuera pas à cumuler les doubles fonctions de directeur général et d’entraîneur-chef des Alouettes l’an prochain. Il ajoute avec humour qu’il ne veut pas se commettre à 100 % parce que les journalistes ne manqueraient pas de le lui remettre sur le nez s’il revenait diriger sur les lignes de côté.

Son président Mario Cecchini soutient sa position. À son avis, deux hommes ne sont pas de trop pour occuper les deux postes. 

Reste à trouver un meilleur homme que Maciocia pour diriger l’équipe, a dit Cecchini vers la fin du point de presse d’une heure auquel le duo s’est prêté dans les catacombes du Stade olympique, hier.

On a le droit de penser qu’il s’en trouve probablement un quelque part, mais il lui restera à prouver qu’il peut faire mieux que Maciocia.

Pas d’Américains unidimensionnels

Le candidat retenu devra posséder de l’expérience dans la Ligue canadienne de football, que ce soit à titre d’entraîneur-chef ou d’adjoint, insiste Maciocia.

On ne risque donc pas de revoir des Américains comme Dan Hawkin ou Mike Sherman dont les courts séjours à la barre des Alouettes se sont révélés des fiascos.

Voilà une bonne chose. 

De plus, le prochain entraîneur-chef aura à composer avec le noyau du personnel d’adjoints en place, qui comprend sept membres sur un total de huit ayant acquis le gros de leur expérience au Québec.

Maintenir la culture d’entreprise

On ne peut qu’applaudir cette ligne de pensée. Les entraîneurs québécois n’ont plus rien à envier à leurs confrères des autres provinces canadiennes. Ils sont compétents.

À défaut d’avoir des propriétaires québécois, Cecchini et Maciocia font confiance dans la mesure du possible à des gens de chez nous depuis leur arrivée avec l’équipe en 2020.

Et pas question de retourner en arrière. 

Ça continuera avec le prochain entraîneur-chef. « Pour moi, ce sera une priorité et j’en ai discuté avec Mario, a indiqué Maciocia.

« La chose importante, c’est de mettre cartes sur table pour savoir si cette personne est prête à accepter une telle situation. Pour moi, certaines choses ne sont pas négociables. »

Quatre noms sur la table

Ça réduit donc considérablement la liste des candidats potentiels.

Maciocia dit avoir quatre noms sur sa liste, sans préciser toutefois le nombre de ceux qui proviendraient de l’organisation ou de l’extérieur.

Deux ou trois d’entre eux ont travaillé sous ses ordres quand il est descendu de son bureau de DG pour remplacer Khari Jones au cours de la dernière saison.

Pour certains, Noel Thorpe part favori. Il ne parle pas français, à ce qu’on sache, mais Maciocia indique ne pas faire de la question linguistique une priorité.

Maciocia et Thorpe se connaissent depuis longtemps. Ils ont travaillé ensemble avec les Eskimos d’Edmonton et les Carabins de l’Université de Montréal avant de se retrouver avec les Alouettes.

Thorpe est dynamique dans son rôle de coordonnateur défenseur, mais il lui faudrait peut-être contrôler un peu mieux ses émotions dans un poste de commande.

Calvillo devient bilingue

Anthony Calvillo, lui, peut maintenant s’exprimer en français. Il s’est bien défendu lors de son passage à l’Antichambre, lundi soir. L’entrevue devait se faire en français et en anglais, mais Calvillo a parlé davantage dans la langue de Molière.

La glace étant brisée devant public, il devrait continuer à s’améliorer. Il ne cache pas qu’il aimerait bien passer une audition pour le poste.

Serait-il à sa place ?

L’autre aspirant travaillant pour les Alouettes est André Bolduc, qui en plus de s’occuper des demis, a servi comme adjoint à l’entraîneur-chef au cours des deux dernières années.

Pour ce qui touche les prétendants ne faisant pas partie de l’organisation, un vieux routier me glisse à l’oreille le nom de Jason Maas.

Ce dernier était le deuxième quart des Eskimos d’Edmonton, derrière Ricky Ray, lorsque cette équipe a remporté la coupe Grey sous la direction de Maciocia en 2005. Les deux anciens complices auraient des atomes crochus.

On devrait connaître le choix de Maciocia avant Noël. 

Proprios fantômes... 

Qui sont les propriétaires des Alouettes ? a demandé d’une voix forte le confrère Jean St-Onge à Mario Cecchini, hier.

Le président de l’équipe a répondu que l’actionnariat n’avait pas changé depuis le décès de Sid Spiegel. Sa succession détient 75 % des intérêts, tandis que son gendre Gary Stern en possède 25 %.

Mais il est toujours impossible de connaître l’identité de ces personnes.

Qui sont-ils ?

Tout ce qu’on sait, c’est que M. Spiegel était père de quatre enfants, grand-père de sept petits-
enfants et arrière-grand-père de neuf arrières-petits-enfants.

Des membres de sa famille ont assisté aux matchs de demi-finale et de finale de l’Est des Alouettes contre les Tiger-Cats de Hamilton et les Argonauts de Toronto.

Mais ils sont passés incognito. Ils veulent demeurer discrets.

Ce serait bien s’ils sortaient de l’ombre un jour.

Pour le moment, tout roule normalement dans les bureaux des Alouettes. Les capitaux entrent, les employés sont payés et les factures sont respectées.

Mais personne ne connaît les plans de la famille Spiegel.

Désire-t-elle demeurer dans le portrait ou se départir de ses intérêts dans les Alouettes maintenant que son patriarche n’est plus ?

Les deux questions restent sans réponse pour le moment.

Dans le calepin 

Est-ce vrai que Pierre Gervais a écrit un livre ?... Grosse mission pour le Canadien d’ici la fin de la période des Fêtes. Il disputera 14 de ses 19 matchs sur les patinoires adverses pendant cette période. Ce sera un bon test pour les jeunes joueurs de l’équipe... C’est sans grande surprise que j’ai appris la démission d’Éric Bélanger à titre d’entraîneur-chef des Lions de Trois-Rivières. Semble-t-il que ça brassait en coulisses depuis le début de la saison... Que peut-on dire de plus au sujet de Patrice Bergeron qui vient de franchir le cap des 1000 points dans la Ligue nationale ? Je ne connais pas ses projets à sa retraite, mais il me semble qu’il ferait un très bon gestionnaire dans le monde du hockey. Voilà un bonhomme qui a une solide tête sur les épaules.

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Tuesday, November 22, 2022

LNH : Même McDavid et les Oilers ne peuvent freiner les Devils, qui signent un 13e gain de suite - RDS

Les Devils du New Jersey ont égalé leur record d'équipe établi en 2001 en signant une 13e victoire de suite, lundi, dans un gain de 5-2 sur les Oilers d'Edmonton.

« On joue bien, on trouve des façons de gagner et ça commence par notre défense, a analysé Nico Hischier. En limitant les buts, on se donne de meilleures chances de succès et on complète le travail en attaque. Tout le monde contribue, on joue en équipe. C'est ce qui le fait le succès d'une équipe. On fait attention aux détails et c'est agréable de faire partie de ce groupe présentement. »

« Je ne pense pas vraiment à la séquence, on veut juste continuer à s'amuser. Quand tout le monde est dans cet état d'esprit, ça améliore nos chances de réussite, a corroboré Tomas Tatar. On veut quand même continuer à s'améliorer, il reste des détails à peaufiner dans certains aspects. »

Les Devils sont partis du bon pied en marquant d'entrée en avantage numérique, après 2 minutes 25 de jeu. Nico Hischier a remis à Jesper Bratt, qui a décoché un tir sur réception pour son huitième but de la saison. Jack Hughes a également récolté une aide sur la séquence.

« Les choses vont très bien. Nous sommes un peu devenus les chassés et non les chasseurs, a dit l'entraîneur Lindy Ruff.

« Nous savons que probablement chaque équipe va offrir sa meilleure opposition, parce que nous sommes de plus en plus respectés. Mais après seulement 19 matchs, vous ne pouvez pas dire que vous avez envoyé un message à la ligue. »

Les Oilers les ont imités sur l'attaque massive pour créer l'égalité, Leon Draisaitl saisissant la passe de Connor McDavid avant de marquer d'un tir précis son 100e but en carrière en de pareilles circonstances. McDavid a de son côté ajouté un 35e point déjà à sa fiche cette saison, lui qui n'a été blanchi de la feuille de pointage qu'à trois reprises en 19 rencontres. Draisaitl est deuxième meilleur pointeur de la ligue derrière son coéquipier, à 31.

Tout roule décidément chez les Devils, et même qu'ils ont pu profiter d'un cadeau de Stuart Skinner en deuxième période. Le gardien a tenté de refiler la rondelle à son joueur à sa droite, mais celle-ci s'est plutôt retrouvée directement sur la palette de Nico Hischier, qui n'a eu qu'à la remettre à Dawson Mercer devant une cage béante. Damon Serverson a ensuite fait 3-1.

Ryan Nugent-Hopkins a réduit l'écart en sautant sur le retour de lancer de Cody Ceci en troisième, mais seulement deux minutes plus tard, les Devils ont retrouvé une priorité de deux buts quand Tomar Tatar a frappé la rondelle au vol.

McDavid a bien tenté de ramener les Oilers dans le coup en troisième période, mais il a été frustré par le gardien Vitek Vanecek, et Yegor Sharangovich a ajouté l'insulte à l'injure en mettant le match hors de portée avec le cinquième et dernier but des siens.

Vanecek a porté sa fiche à 9-0-1 en réalisant 28 arrêts dans la victoire.

Le gardien réserviste des Oilers, Jack Campbell, a été atteint à l'œil par le disque dans les dernières secondes de la deuxième période alors qu'il était au banc. Il a retraité aux vestiaires et n'est pas revenu par la suite. Pendant ce temps, le gardien d'urgence George Blinik  a enfilé son équipement au cas où sa présence devenait nécessaire advenant une autre blessure à Skinner.

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LNH : Même McDavid et les Oilers ne peuvent freiner les Devils, qui signent un 13e gain de suite - RDS

Les Devils du New Jersey ont égalé leur record d'équipe établi en 2001 en signant une 13e victoire de suite, lundi, dans un gain de 5-2 sur les Oilers d'Edmonton.

« On joue bien, on trouve des façons de gagner et ça commence par notre défense, a analysé Nico Hischier. En limitant les buts, on se donne de meilleures chances de succès et on complète le travail en attaque. Tout le monde contribue, on joue en équipe. C'est ce qui le fait le succès d'une équipe. On fait attention aux détails et c'est agréable de faire partie de ce groupe présentement. »

« Je ne pense pas vraiment à la séquence, on veut juste continuer à s'amuser. Quand tout le monde est dans cet état d'esprit, ça améliore nos chances de réussite, a corroboré Tomas Tatar. On veut quand même continuer à s'améliorer, il reste des détails à peaufiner dans certains aspects. »

Les Devils sont partis du bon pied en marquant d'entrée en avantage numérique, après 2 minutes 25 de jeu. Nico Hischier a remis à Jesper Bratt, qui a décoché un tir sur réception pour son huitième but de la saison. Jack Hughes a également récolté une aide sur la séquence.

« Les choses vont très bien. Nous sommes un peu devenus les chassés et non les chasseurs, a dit l'entraîneur Lindy Ruff.

« Nous savons que probablement chaque équipe va offrir sa meilleure opposition, parce que nous sommes de plus en plus respectés. Mais après seulement 19 matchs, vous ne pouvez pas dire que vous avez envoyé un message à la ligue. »

Les Oilers les ont imités sur l'attaque massive pour créer l'égalité, Leon Draisaitl saisissant la passe de Connor McDavid avant de marquer d'un tir précis son 100e but en carrière en de pareilles circonstances. McDavid a de son côté ajouté un 35e point déjà à sa fiche cette saison, lui qui n'a été blanchi de la feuille de pointage qu'à trois reprises en 19 rencontres. Draisaitl est deuxième meilleur pointeur de la ligue derrière son coéquipier, à 31.

Tout roule décidément chez les Devils, et même qu'ils ont pu profiter d'un cadeau de Stuart Skinner en deuxième période. Le gardien a tenté de refiler la rondelle à son joueur à sa droite, mais celle-ci s'est plutôt retrouvée directement sur la palette de Nico Hischier, qui n'a eu qu'à la remettre à Dawson Mercer devant une cage béante. Damon Serverson a ensuite fait 3-1.

Ryan Nugent-Hopkins a réduit l'écart en sautant sur le retour de lancer de Cody Ceci en troisième, mais seulement deux minutes plus tard, les Devils ont retrouvé une priorité de deux buts quand Tomar Tatar a frappé la rondelle au vol.

McDavid a bien tenté de ramener les Oilers dans le coup en troisième période, mais il a été frustré par le gardien Vitek Vanecek, et Yegor Sharangovich a ajouté l'insulte à l'injure en mettant le match hors de portée avec le cinquième et dernier but des siens.

Vanecek a porté sa fiche à 9-0-1 en réalisant 28 arrêts dans la victoire.

Le gardien réserviste des Oilers, Jack Campbell, a été atteint à l'œil par le disque dans les dernières secondes de la deuxième période alors qu'il était au banc. Il a retraité aux vestiaires et n'est pas revenu par la suite. Pendant ce temps, le gardien d'urgence George Blinik  a enfilé son équipement au cas où sa présence devenait nécessaire advenant une autre blessure à Skinner.

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Sidney Crosby a incité Nick Suzuki à apprendre le français - DansLesCoulisses

Nick Suzuki est un joueur qui est de plus en plus comparé aux grands joueurs de centre de la ligue. Ses performances font en sorte que le Canadien a un bon joueur sous la main.

Est-ce qu’il peut devenir un Patrice Bergeron? À bien des niveaux, Kent Hughes doit espérer que oui. Et il doit surtout espérer qu’il soit en mesure de maintenir le rythme au cours des prochaines semaines.

Mais bon. Tout ça pour dire que la progression du jeune homme est très intéressante depuis son arrivée dans la LNH et que la pression du poste de capitaine du CH ne l’écrase pas.

Au contraire : il semble carburer à la pression.

Ce qui est intéressant, c’est qu’on sait que le jeune homme, dans les derniers mois, a reçu de nombreux conseils de la part de gens bien placés dans la LNH sur la façon dont il doit se comporter.

Et là, Marc-Antoine Godin ainsi qu’Arpon Basu (The Athletic) nous apprennent que Sidney Crosby a lui aussi conseillé Suzuki lors du dernier Match des étoiles, qui avait lieu à Vegas.

Comment? En lui recommandant d’apprendre le français.

Suzuki est, à la base, le genre de gars qui voulait apprendre le français, mais de se le faire dire par Sidney Crosby avait clairement un petit quelque chose de spécial.

Rappelons que Crosby a appris le français à Rimouski lors de ses années sous les couleurs de l’Océanic. Il ne le parle plus publiquement, mais il le comprend encore.

Mais surtout, il comprend la réalité de Montréal et du Canadien, qui met de plus de plus d’emphase sur l’apprentissage du français pour les jeunes joueurs.

Est-ce qu’il avait, lui aussi, compris que Suzuki allait devenir le capitaine du Canadien un jour pour lui prodiguer un tel conseil? C’est possible, oui.

Rappelons que Crosby, qui a moins de buts (10) que Suzuki cette année, avait aussi été élogieux envers Kaiden Guhle quand ce dernier avait été nommé Capitaine Canada l’hiver dernier au CMJ.

En rafale

– Enfin!

– Pierre Gervais a reçu un message de Martin St-Louis pour lui dire qu’il débarquait à Montréal. [LGH]

– Nick Suzuki n’en veut pas à Pierre Gervais.

– Oh que oui.

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Monday, November 21, 2022

LNH : les Blackhawks retirent le no 81 de Marian Hossa avant le match contre les Penguins - RDS

Plusieurs anciens coéquipiers de l'ancien attaquant Marian Hossa étaient présents dimanche, alors que les Blackhawks de Chicago retiraient son maillot no 81 dans les hauteurs de l'United Center.

La cérémonie honorant l'ailier slovaque s'est déroulée avant la présentation du match entre les Hawks et une autre ancienne équipe de Hossa, les Penguins de Pittsburgh.

Les Penguins l'ont finalement emporté 5 à 3, menés par une performance de quatre points de leur capitaine Sidney Crosby.

La confrontation entre Chicago et Pittsburgh marquait aussi le 1000e match joué par une autre légende du circuit Bettman, Evgeni Malkin, et ce dernier s'est payé son 8e but de la saison pour souligner ce plateau.

Pittsburgh menait 3-0 grâce à des buts de Brock McGinn, Malkin et Rickard Rakell, mais les Hawks ont fait preuve de résilience pour remettre les compteurs à zéro, gracieuseté de Jujhar Khaira, Patrick Kane et Philipp Kurashev.

Le brio de Crosby a toutefois eu raison des locaux, alors que le no 87 des Penguins a enfilé son 10e but de la saison, à 16:46 du dernier tiers.

Puis avec 17 secondes à faire, « Sid » récoltait son quatrième point de la soirée, participant au but de Jeff Carter dans une cage béante.

À ses trois dernières parties, toutes des victoires de son club, Crosby totalise 10 points.

Aujourd'hui âgé de 43 ans, Hossa a disputé les huit dernières saisons de sa carrière à Chicago.

C'est avec la formation de l'Ilinois que le natif de Stara Lubovna a savouré trois conquêtes de la Coupe Stanley, entre 2010 et 2015.

Devant une salle comble, Hossa était en présence de sa famille ainsi que les six membres de l'équipe ayant goûté aux grands honneurs à trois reprises tout comme lui.

Ces joueurs sont Patrick Kane, Jonathan Toews, Duncan Keith, Niklas Hjalmarsson, Brent Seabrook et Patrick Sharp.

« C'est tellement un grand honneur pour moi d'être ici pour partager ce moment avec nous, a affirmé Hossa lors d'une adresse à la foule de 20 minutes. 

« C'est un sentiment d'humilté qui n'habite de voir mon maillot no 81 être hissé pour toujours dans cet amphithéâtre », a-t-il ajouté.

Pour l'ensemble de son passage dans la LNH, entre 1998 et 2017, Hossa a totalisé 1134 points, dont 525 buts, en 1309 rencontres.

Hossa a également porté les couleurs des Sénateurs d'Ottawa, des Thrashers d'Atlanta, des Penguins et des Red Wings de Detroit.

À sa dernière campagne dans l'uniforme des Hawks, en 2016-2017, il a récolté 26 buts et 19 aides pour un total de 45 points en 73 parties.

« Quelque chose me dit que très bientôt, je ferai à nouveau le voyage vers Chicago afin qu'on retire quelques autres de ces chandails », a-t-il lancé en faisait référence notamment à Kane et Keith, sous les acclamations.

Les Panthers se buttent à Daniil Tarasov

Daniil Tarasov a réalisé 47 arrêts et Johnny Gaudreau a sonné la charge avec un but et deux aides pour permettre aux Blue Jackets de Columbus de surprendre les Panthers de la Floride 5 à 3. 

Les choses avaient pourtant bien commencé pour les Panthers. Matthew Tkachuk a ouvert la marque en première période en redirigeant parfaitement le tir-passe de Gustav Forsling

La réplique des Jackets est venue quelques minutes plus tard. Yegor Chinakov a profité d'un revirement pour s'échapper et déjouer Sergei Bobrovsky à l'aide d'un tir rapide entre les jambières du gardien russe. 

L'attaque massive des hommes de Brad Larsen a ensuite fait mouche. Le capitaine Boone Jenner a trouvé le fond du filet pour donner les devants aux siens. Kent Johnson et Gaudreau ont obtenu des aides sur le sixième de la saison de Jenner. 

Après voir vu Aaron Ekblad créer l'égalité en fin de période médiane, les Jackets ont pris contrôle du match au dernier tiers et n'ont plus regardé derrière. Sean Kuraly, Gaudreau et Jenner, avec son deuxième, ont permis aux Jackets de prendre une confortable avance de 5 à 2. 

Bobrovsky a été beaucoup moins occupé de son côté. Il a cédé cinq fois devant seulement 23 lancers et son difficile début de saison se poursuit. Colin white a marqué le troisième but des Panthers avec 55 secondes à faire et l'ancien du Canadien Nick Cousins a amassé deux passes, tout comme Forsling. 

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Sunday, November 20, 2022

ATP : Novak Djokovic se qualifie pour la finale des Finales de l'ATP - RDS

TURIN, Italie – Novak Djokovic s'est qualifié samedi à Turin pour sa huitième finale des Finales de l'ATP en quinze participations, en battant l'Américain Taylor Fritz (9e) qui jouait ce tournoi pour la première fois, 7-6 (5), 7-6 (6).

Le Serbe de 35 ans, 8e mondial, tentera dimanche contre Casper Ruud (4e) d'égaler le record de six titres dans ce tournoi réunissant les huit meilleurs joueurs de la saison, détenu par Roger Federer. Ruud a eu le meilleur sur Andrey Rublev dans l'autre demi-finale un peu plus tard en ayant le dessus 6-2 et 6-4. 

Il visera également son second grand titre de l'année, après Wimbledon, ayant manqué une importante partie de la saison (dont les Internationaux d'Australie et ceux des États-Unis) pour son refus du vaccin antiCOVID.

La question était de savoir si Djokovic serait remis de l'énorme coup de mou traversé la veille contre Daniil Medvedev lors d'un terrible bras de fer de 3 h 11 pourtant sans aucun enjeu pour la suite du tournoi.

De ce point de vue, le Serbe n'a pas été particulièrement rassurant.

S'il a tenu, c'est grâce à l'efficacité de son service (il a gagné 85 % des points joués sur sa première balle dans le premier set et 75 % sur l'ensemble de la rencontre), et à sa capacité à sortir le coup fatal au bon moment.

Et Fritz, qui jouait pour la première fois le tournoi des Maîtres en ayant profité du forfait du no 1 Carlos Alcaraz, n'a pas commis beaucoup d'erreurs, mais elles ont toutes été lourdement sanctionnées.

Ainsi, dans le premier set, après un échange de mises en jeu, les deux joueurs en sont arrivés au bris d'égalité.

Le Serbe a obtenu sa première balle de set à 6-5 et, sur le service de Fritz, il a empoché la manche d'un extraordinaire coup droit gagnant, avant de prendre une pause et de sortir quelques minutes du court.

À son retour toutefois, il a immédiatement concédé le bris.

Fritz a alors servi à 5-4 pour égaliser à un set partout. Mais une attaque de revers qui avait quasiment tout le court ouvert pour atterrir s'est arrêtée dans le filet et offert une balle de débris à Djokovic... qui ne s'est pas fait prier.

De nouveau, les deux joueurs sont arrivés au jeu décisif. Djokovic a eu une première balle de match sur son service mais il a commis une faute directe. Dans la foulée, il en a eu une seconde sur le service de Fritz et cette fois, c'est l'Américain qui s'est incliné sur une faute directe.

De son côté, Ruud, qui a joué deux finales de Grand Chelem cette année (Roland-Garros et US Open), participe pour la deuxième fois au tournoi de clôture réunissant les huit meilleurs joueurs de la saison. Il avait été éliminé en demies l'an dernier.

Comme à son habitude, Rublev s'est montré explosif dès les premiers échanges. Il a remporté son premier jeu de service blanc et n'a perdu qu'un point sur son deuxième. Dans le même temps, Ruud a éprouvé plus de mal à contenir le Russe sur ses propres mises en jeu, mais il les a remportées pour arriver à 2-2.

Et là, Rublev a soudain implosé: il a encaissé huit jeux d'affilée au point d'en pleurer dans sa serviette au changement de côté à 3-0 dans le deuxième set et d'envoyer à son coach des signes d'impuissance et d'incompréhension, plus que d'énervement.

Mené 6-2, 4-0, il a enfin réussi à tenir son service, avec le soutien appuyé du public médusé de voir le tombeur de Daniil Medvedev et de Stefanos Tsitsipas aussi apathique (23 fautes directes au total contre 8 pour Ruud et 16 coups gagnants contre 17).

Alors que Ruud servait pour le match, Rublev a soudain retrouvé son punch. Tout étonné de voir son adversaire soudain redevenir efficace, c'est le Norvégien qui a semblé assommé et incapable de contrer la vague. Rublev a ainsi repris un service à Ruud pour revenir à 5-3 puis à 5-4.

Mais le plus jeune des deux a repris ses esprits pour remporter tranquillement une dernière fois son jeu de service et filer en finale.

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Cole Caufield et Nick Suzuki sont sur un rythme de 50 buts - DansLesCoulisses

Le Canadien de Montréal nous a encore une fois livré tout un spectacle hier soir.

Malgré un début de match très difficile, l’équipe n’a pas lâché, et a réussi à créer l’égalité 4 à 4 pour forcer la tenue d’une prolongation avec seulement trois secondes à faire au match (selon le site officiel de la LNH).

Le Centre Bell a littéralement explosé après ce but égalisateur, gracieuseté bien évidemment de Nick Suzuki et Cole Caufield.

Disons que j’aurais payé très cher pour être à la même place que deux de mes meilleurs amis qui étaient au Centre Bell hier soir.

Pour revenir aux deux vedettes du CH, eh bien, elles ont une fois de plus combiné leur talent pour jouer les héros.

Cette fois-ci, c’était d’autant plus spectaculaire considérant le pointage et le moment dans le match.

Juste pour le plaisir de revoir cette séquence magique, la voici encore.

Avec ce but, Caufield a rejoint Nick Suzuki au sommet des marqueurs du Tricolore avec 11 buts.

11 buts en 18 matchs, c’est rien de moins qu’un rythme de 50 buts pour les deux jeunes vedettes.

La route vers les 50 buts est encore très longue, mais il reste qu’en ce moment, c’est le rythme auquel produisent Suzuki et Caufield.

Voici maintenant quelques statistiques très intéressantes au sujet des deux jeunes prodiges.

C’était le huitième but égalisateur de Cole Caufield cette saison, ce qui représente un sommet dans la LNH.

Depuis qu’il est arrivé dans la LNH, Caufield a inscrit 38 buts en 95 matchs. Seuls Maurice Richard, Jean Béliveau et Bernard Geoffrion ont fait mieux avec le Tricolore dans les 80 dernières années.

Je pose la question : Cam York ou Cole Caufield?

Poser la question c’est y répondre. Les Flyers doivent tellement le regretter.

Pour ce qui est de Suzuki, eh bien, il a passé près de 25 minutes sur la glace hier soir. 24:58 de temps de glace pour un attaquant, c’est complètement absurde.

Cela démontre à quel point Nick Suzuki est utile à son équipe, et à quel point il est important.

C’est lui qui a été le joueur le plus utilisé dans toute la rencontre, devant tous les défenseurs du Tricolore.

En plus de ses deux passes et son incroyable match en général, Suzuki a également été très bon au cercle des mises en jeu avec un pourcentage d’efficacité de 75%.

C’est bien de voir Suzuki connaître un bon match au cercle des mises en jeu, car cela avait été plus difficile pour lui dans ce domaine dernièrement.

Bref, le numéro 14 du CH est tout simplement incroyable. La pression d’être le nouveau capitaine du CH et le plus jeune de l’histoire de la franchise ne semble pas exister une seconde pour Suzuki.

Qu’est-ce que je retiens d’autre du match, maintenant?

1. Il ne faut pas oublier Kirby Dach dans tout ça. Le compatriote de Nick Suzuki et Cole Caufield complète ce trio à merveille. Il a encore une fois été très bon hier soir. Il joue avec énormément de confiance et ça paraît.

Il tente de très beaux jeux qu’il ne tentait pas en début de saison.

Sa vision du jeu est excellente, ce qui lui a encore valu une passe hier soir.

Il compte désormais 16 points en 18 matchs, ce qui lui en ferait 73 en 82 matchs.

Rappelons qu’il en avait obtenu que 26 la saison dernière à Chicago.

2. Mike Matheson a connu un très fort match. Après avoir connu un début de match difficile alors qu’il était sur la glace pour les deux premiers buts des Flyers dans les trois premières minutes du match, Matheson a été excellent.

Sa mobilité, sa vitesse d’exécution, son coup de patin, sa vision du jeu: tout était au rendez-vous.

Il a d’ailleurs inscrit son premier but avec le CH.

Son retour au jeu fait vraiment du bien a tout le monde en défense, et cela a déjà paru hier soir.

La présence d’un vrai défenseur mobile comme Matheson remet tout le monde dans sa chaise habituelle.

Le vétéran sera fort probablement un rouage très important en avantage numérique dorénavant.

Quel échange de Kent Hughes en passant, d’aller chercher un vétéran qui veut jouer à Montréal en échange d’un vétéran qui ne voulait plus rien savoir de la ville.

3. Arber Xhekaj joue vraiment comme un gars qui veut garder sa place dans l’alignement.

Il a été solide hier soir malgré quelques dégagements refusés inutiles et de petits revirements.

Il s’est également battu avec Nicolas Deslauriers, un combat qui aurait pu mal se terminer.

4. Mike Hoffman n’a pas joué de la troisième période, mais il était tout de même au banc des joueurs.

Pourquoi?

Martin St-Louis a expliqué qu’Hoffman était blessé, mais qu’il aurait peut-être joué en avantage numérique s’il y en avait eu un en troisième période.

Espérons que ce n’est rien de grave pour Hoffman, parce que sinon, avec Joel Armia qui n’est pas encore à 100% aux dernières nouvelles, le CH n’aurait que 11 attaquants avec le grand club.

Cela forcerait donc un rappel, probablement Rem Pitlick.

À suivre.

5. Martin St-Louis et John Tortorella ont été divertissants dans leurs propos après le match lorsqu’ils répondaient à des questions au sujet de l’un et de l’autre.

Tout d’abord, Tortorella a expliqué que St-Louis était très difficile et énervant à coacher étant donné qu’il avait toujours quelque chose à dire. Il faisait constamment savoir sa façon de penser à Tortorella.

St-Louis, lui, a trouvé drôle de savoir que Tortorella souriait après le but égalisateur de Caufield. Voici ce qu’il a répondu.

Impossible de ne pas l’aimer.

Prolongation

Avec sa victoire d’hier, le Canadien est désormais à trois points des séries éliminatoires dans l’Est.

Le CH sera en congé aujourd’hui avant de reprendre l’entraînement demain en préparation du match contre les Sabres de Buffalo mardi à compter de 19h au Centre Bell.

Il faudra surveiller si Joel Armia et Mike Hoffman seront de retour au jeu pour ce match, ou si le CH procèdera à un rappel d’ici là.

On devra surveiller également quels défenseurs seront laissés de côté vus que Martin St-Louis a expliqué qu’il y aurait une rotation.

De plus, vu que le CH disputera un dos-à-dos mardi et mercredi, on surveillera quel match sera donné à Jake Allen et quel match sera donné à Samuel Montembeault.

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Une première pour les Titans - Le Journal de Québec

Les Titans de Limoilou ont remporté le premier Bol d’Or Division 1 de leur histoire en disposant du Campus Notre-Dame-de-Foy (CNDF) par la marque de 33 à 21 dans une rencontre âprement disputée hier à Thetford Mines.

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En retard 21 à 12 après trois quarts, les Titans ont inscrit 21 points sans réplique dans les 15 dernières minutes pour se sauver avec la victoire. 

Les 21 points ont été le résultat de trois touchés de Raphaël St-Pierre qui été élu joueur par excellence du match chez les vainqueurs. Il a amassé 124 verges en 22 courses.

« Je n’ai jamais douté depuis la mi-saison, a déclaré l’entraîneur-chef Dave Parent. On a un groupe spécial et la résilience a été mise à l’épreuve ce soir (vendredi). L’expérience de l’an dernier a aidé et il n’y avait aucune chance que les gars sortent d’ici sans le Bol d’Or. »

Lent départ

Les Titans n’ont pas connu le départ souhaité. Un échappé sur le botté d’envoi qui a mené au premier touché du CNDF et une interception sur la deuxième série n’annonçaient rien de bon.

« Je pensais que j’étais à l’école de cirque, a imagé Parent. On faisait de la jonglerie avec le ballon, mais on ne perdait que par deux à la demie malgré tout ça. CNDF a réussi une bonne poussée pour amorcer la deuxième, mais nous avons immédiatement répliqué. J’étais convaincu que la machine allait se mettre en marche et c’est ça qui s’est passé. »

En retard 26 à 21, le CNDF a repris le ballon avec une chance de se sauver avec la victoire, mais la défensive des Titans a réussi un gros stop sur un quatrième essai et une verge à franchir.

« William Maddox Déry a fait deux gros jeux, a louangé Parent. Il a connu une saison incroyable. Quant au quart-arrière Jérémy Ouellette, il n’a pas connu une soirée facile, mais il trouve toujours un moyen. C’est notre leader en offensive. Tout le coaching staff savait qu’il allait nous mener à la victoire. »

Un entraîneur fier

Malgré la déception, Marc-André Dion a salué le travail de ses ouailles. 

« On a joué un bon match et on a eu nos chances de prendre les devants par deux touchés, mais nous avons manqué d’opportunisme, a souligné le pilote du CNDF. Leur attaque au sol a fait du dommage et on a manqué de gaz à la fin. »

« Je suis fier des gars qui ont fait un travail remarquable, d’ajouter Dion. Ce n’est pas vrai que nous sommes arrivés ici seulement pour participer et en se disant que nous étions satisfaits de seulement participer au Bol d’Or. On n’est pas venus ici en touristes et on l’a démontré. »

L’attaque terrestre des Titans a amassé 356 verges en 49 courses. Du côté du CNDF, Rémi Nadeau a très bien fait avec des gains de 173 verges en 27 courses et un touché. Il a été choisi joueur par excellence du CNDF.

Parent n’a pas été surpris de la solide opposition offerte par le CNDF. 

« C’était les deux meilleures équipes du circuit qui s’affrontaient. Ils jouaient gros. Du moment qu’on a commencé à rouler, la balloune a pété. On avait hâte qu’elle pète parce qu’ils étaient tannants et s’accrochaient. Notre plan était de courir le ballon et ça a payé à long terme. »

« Je suis privilégié d’avoir dirigé ce groupe de joueurs, de poursuivre Parent. On a vécu de grosses, grosses émotions en groupe, on a bâti là-dessus et on récolte aujourd’hui. »

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