Avant le début de la série entre les Kings et les Oilers, toutes les discussions entourant la confrontation étaient tournées vers le même sujet : Los Angeles allait-elle être en mesure de contenir le monstre à deux têtes que forment Connor McDavid et Leon Draisaitl.
Deux semaines plus tard, c'est finalement une contribution plus générale qu'imaginée qui a permis aux Oilers de vaincre les Kings en première ronde pour la deuxième année consécutive. Si l'apport de Draisaitl et de McDavid est indéniable, avec respectivement 11 et 10 points dans la série, Edmonton a également profité de l'éveil de certains éléments de profondeur à des moments opportuns pour accéder au tour suivant.
« Quand les gens regardent les Oilers, ils pensent que c'est l'équipe de seulement deux ou trois joueurs. Absolument pas, la réalité ne pourrait pas être plus loin que cela. À toutes les positions de notre formation, nous avons de la profondeur et des joueurs qui peuvent contribuer. Nous avons joué à sept défenseurs et devant le filet, les deux gardiens se sont levés pendant la série. Nous avons plusieurs attaquants qui ont relevé leur jeu dans des moments cruciaux. C'est ce qu'il faut pour jouer en séries, c'est un bon signe pour notre groupe », a admis McDavid après la victoire des Oilers dans le match numéro 6 samedi soir.
La victoire de samedi a certainement donné tous les arguments nécessaires pour donner raison au capitaine. Même si lui et Draisaitl ont chacun touché la cible, c'est plutôt les joueurs de quatrième trio Klim Kostin et Kailer Yamamoto qui ont terminé le travail pour Edmonton. Kostin a inscrit deux buts, alors que Yamamoto a joué les héros avec un peu plus de trois minutes à jouer à la rencontre.
« Absolument, je sentais que le but s'en venait, a dit Yamamoto. J'ai joué avec Klim tout le match et il était en feu, il avait déjà marqué deux buts. À force de contrôler le jeu dans leur zone, je savais que nous allions finir par marquer. Il y avait quelques joueurs devant le filet donc j'ai pris un tir et la rondelle s'est retrouvée au fond du but. »
« C'était un gros but de Kailer, je me sentais à l'aise de les faire jouer contre les meilleurs joueurs de l'autre équipe, a pour sa part expliqué l'entraîneur-chef Jay Woodcroft. Klim a marqué le but gagnant dans le deuxième match et il a inscrit deux autres buts ce soir. [ ...] C'était un but important pour la confiance de Kailer. Quand il est revenu au vestiaire, tout le monde l'encourageait, tout le monde le soutient. Il ne pourrait pas jouer dans la LNH avec son physique sans une détermination incroyable. »
Malgré tout, force est également d'admettre que les Oilers disposent d'un luxe important avec McDavid et Draisaitl. Pour Woodcroft, la présence des deux joueurs vedettes dans la même équipe est une arme que lui seul peut utiliser à travers le circuit Bettman.
« C'est un des outils dans le coffre d'entraîneur. De tous les entraîneurs qu'ils ont eus, je suis peut-être celui qui les a fait jouer le moins ensemble, mais je vois pourquoi c'est magique quand ils sont ensemble. Je crois que la polyvalence de pouvoir les déplacer dans notre formation fait de nous une équipe plus difficile à affronter. »
Ce mélange de profondeur et de talent générationnel a certainement permis aux Oilers de tenir le coup devant une opposition plus forte que ce que le résultat pourrait laisser croire de la part de Los Angeles. Si on se réjouit de la victoire à Edmonton, on croit également que la série contre les Kings pourrait avoir préparé l'équipe à affronter le prochain défi qui se dressera devant elle.
« J'étais fier de notre équipe, a lancé Woodcroft. Nous avons confiance en nous, nous savons quelle opportunité nous avons. Nous comprenons que ça ne pourra pas toujours être facile et que c'est correct que la série soit dramatique par moments. Quand on regarde la série dans son ensemble, nous étions à 27 secondes de remporter la première rencontre, mais nous avons rebondi lors du match no 2. Dans le troisième match, nous avons fait face à de l'adversité et il y a eu le but controversé en prolongation. Nous perdions par trois buts dans le match no 4 et nous avons répliqué. Je suis fier de la manière dont notre équipe a géré les matchs. »
« C'était une série très difficile, serrée et durement disputée. C'est un bon signe de voir notre groupe se battre à travers les matchs aussi serrés », a rapporté McDavid.
Edmonton profitera maintenant de quelques jours de congé, avant de reprendre son parcours éliminatoire contre les Golden Knights de Vegas, tombeurs des Jets de Winnipeg en seulement cinq matchs en première ronde.
Après trois revers consécutifs, l'attaque des Rangers de New York s'est réveillé au bon moment pour forcer un 7e match dans la série contre les Devils du New Jersey grâce à un gain de 5 à 2, samedi soir.
New York tirait de l'arrière à mi-chemin en première période après le but de Curtis Lazar, mais Chris Kreider a égalé la marque tout juste avant la fin du premier vingt en déviant un tir frappé de Mika Zibanejad avec sa jambe lors d'un avantage numérique.
Kreider a marqué son 16e but alors qu'il fait face à l'élimination, égalant Mark Messier pour le plus grand nombre dans l'histoire de la NHL. Kreider est à un but en supériorité numérique d'égaler le record de la NHL pour une série, établi par Chris Kontos en 1999, avec six.
Il est également le premier joueur des Rangers à marquer cinq buts dans une série depuis Adam Graves, en 1996.
Zibanejad a inscrit son premier but des séries éliminatoies en mi-chemin en deuxième, avant de voir Vladimir Tarasenko augmenter l'avance quelques minutes avant la fin de l'engagement. Zibanejad n'avait pas marqué depuis 10 rencontres.
« Nous avons atteint notre objectif (samedi), a dit Mika Zibanejad. Nous allons continuer de lutter, c'est tout. »
Pour sa part, Kreider a participé aux deux buts de ses coéquipiers en 2e pour porter son total à trois points dans le match.
« Nous avons joué en équipe, a dit Kreider. Nous avons été unis, nous avons appliqué des choses dont nous avions parlé et nous l'avons bien fait. »
Goodrow a signé un premier but depuis le 12 mars, profitant du rebond après un tir de Jimmy Vesey. Repêché au premier tour en 2020, Schneider a réussi un premier but en carrière en séries.
Avant cette rencontre, Schmid avait remporté ses trois premiers départs en séries éliminatoires, tout en présentant une moyenne de buts alloués de 0,63 et une coefficient d'efficacité de ,976. Les Rangers n'avaient inscrit que deux buts à leurs trois derniers matchs.
Schmid a cédé à cinq reprises sur les 29 tirs dirigés vers lui. Son opposant Igor Shesterkin a terminé le match avec 34 arrêts.
Le défenseur Adam Fox s'est également illustré avec deux mentions d'aide. Il en compte sept depuis le début de la série contre les Devils.
Dawson Mercer a complété la marque avec un but tardif en fin de 3e période.
Le match no 7 sera présenté lundi soir, au domicile des Devils.
« Nous avons travaillé pendant toute la saison pour l'avantage de la glace dans un septième match, a dit l'entraîneur des Devils, Lindy Ruff. Je sais que l'équipe va tout donner. »
KANSAS CITY, Mo. - Les Patriots de la Nouvelle-Angleterre ont choisi le Québécois Sidy Sow, un joueur de ligne à l'attaque, en quatrième ronde du repêchage de la Ligue nationale de football samedi.
Les Patriots ont utilisé le 15e choix de la ronde, et le 117e du repêchage, pour choisir le Bromontois de six pieds quatre pouces et 329 livres.
Sow, qui a joué son football universitaire avec Eastern Michigan, est devenu le troisième joueur canadien réclamé depuis le début du repêchage, qui a commencé jeudi.
Vendredi en deuxième ronde, les Falcons d'Atlanta ont sélectionné le joueur de ligne à l'attaque Matthew Bergeron, un ancien de l'Université de Syracuse, originaire de Victoriaville.
Puis, au troisième tour, vendredi également, les Eagles de Philadelphie ont choisi l'Ontarien Sydney Brown, un maraudeur qui a porté l'uniforme de l'Université d'Illinois.
Sow a été le troisième choix des Patriots en quatrième ronde, et leur deuxième joueur de ligne à l'attaque. Avec le cinquième choix de la ronde (107e), les Patriots ont opté pour le centre Jake Andrews, de l'Université Troy.
Puis, sept rangs après Sow, les Ravens de Baltimore ont jeté leur dévolu sur l'ailier défensif Tavius Robinson, un athlète originaire de Guelph, en Ontario.
Robinson a entamé sa carrière avec l'Université de Guelph avant de transférer ses pénates au Mississippi avant le début de la saison 2020.
Il est devenu le premier ancien porte-couleurs de l'Université Guelph à être choisi au repêchage de la NFL.
Finalement, Chase Brown, le frère jumeau de Sydney, a été sélectionné en cinquième ronde, 163e au total, par les Bengals de Cincinnati. Ils sont devenus les sixièmes jumeaux à être repêchés dans la NFL la même année, et les premiers depuis Khalil et Carlos Davis en 2020.
Il est aussi devenu le cinquième Canadien choisi au repêchage en 2023, ce qui est un sommet pour le plus de joueurs nés au pays à avoir été réclamés par des équipes de la NFL lors d'une même séance de sélection.
Avec Eastern Michigan, Sow a commencé 13 matchs la saison dernière et n'a accordé que deux sacs du quart en 949 remises en jeu.
Il a aidé les Eagles à terminer au premier rang de leur association aux chapitres de l'efficacité à l'intérieur de la ligne de 20 verges (93,9 pour cent) et du taux de réussite lors de troisièmes essais (44,9 pour cent), et au deuxième échelon au niveau de l'efficacité du jeu aérien (137,9).
Selon Daniel Jeremiah, un spécialiste du repêchage à l'emploi de NFL Network, les Patriots ont choisi, en Sow, « un futur partant et un très bon joueur de football ».
C'est seulement la deuxième fois que deux Québécois sont choisis lors de la même séance de repêchage de la NFL. Tommy Kane et Brian Forde avaient trouvé preneur en 1988.
Stetson Bennett s'envole pour Los Angeles
Les Rams de Los Angeles ont sélectionné le quart-arrière des Bulldogs de Georgia Stetson Bennett au quatrième tour (128e), samedi à Kansas City.
Âgé de 25 ans, Bennett a mené Georgia à deux titres nationaux consécutifs au cours des deux dernières saisons. Il est le premier quart-arrière repêché par les Rams depuis qu'ils ont choisi Jared Goff au premier rang en 2016.
Bennett a terminé sa carrière universitaire avec une fiche de 29-3 en tant que quart partant, le deuxième meilleur dossier de l'histoire de la conférence SEC pour les quarts ayant débuté au moins 30 matchs. En 2022, il est devenu le premier quart-arrière de l'histoire de la Géorgie à lancer plus de 4 000 verges en une seule saison, selon ESPN Stats & Info.
Natif de la Géorgie, Bennett pourrait être le quart réserviste de Matthew Stafford en septembre prochain. Stafford a également évolué avec les Bulldogs au cours de son parcours universitaire.Bennett a mentionné qu'il avait hâte d'apprendre derrière Stafford.
« Il est évidemment extrêmement intelligent , a déclaré Bennett. C'est l'un des quarts-arrière les plus talentueux de l'histoire. Tous ses coéquipiers semblent l'aimer, donc je suis ravi d'y aller, de prendre des notes et d'apprendre derrière lui. »
VICTORIAVILLE – « Il y a le Matthew aimant, le Matthew gentil et le Matthew avec lequel il ne faut pas niaiser ».
Cette savoureuse citation vient de Dino Babers, l'entraîneur-chef de Matthew Bergeron à l'Université Syracuse. Très fier de l'évolution de son protégé, Babers s'était déplacé jusqu'à Victoriaville pour ne rien rater du repêchage du Québécois.
Un mélange de joie, de reconnaissance, de fierté et de nervosité flottait dans l'air pour cette grande soirée pour le football québécois.
Puisque la valeur de Bergeron n'a cessé de grimper depuis les étapes du Senior Bowl, du Combine et du Pro Day, il était devenu possible que Bergeron soit repêché, jeudi soir, dès la première ronde.
L'athlète de 23 ans disait qu'il allait devenir plus nerveux à partir du 19e choix. Pour avoir eu la chance d'être présent dans la salle, on peut vous confirmer que Bergeron a ressenti des papillons avant cela. À mesure que des joueurs de ligne offensive étaient sélectionnés, ça devenait plus plausible que son nom résonne à travers l'Amérique du Nord.
« La plupart des équipes ont dit que je suis classé environ entre les rangs 20 à 45. Ce sera de voir qui fera le geste de me choisir », a expliqué Bergeron qui n'avait nullement à justifier sa nervosité.
En fin de soirée, il a particulièrement cru à la possibilité d'être choisi par les Jaguars de Jacksonville au 27e échelon, mais ils ont opté pour Anton Harrison, un autre joueur de ligne offensive. C'était le cinquième à être choisi et Bergeron sait que son tour approche.
Ainsi, tout porte à croire que Bergeron sera repêché assez tôt, vendredi soir, lors de la deuxième ou troisième ronde. S'il est sélectionné avant le 74e rang, il deviendrait le deuxième Québécois repêché le plus hâtivement derrière Tshimanga Biakabutuka (8e rang en 1996).
Tout le chemin parcouru par Bergeron a trouvé son sens via une visite déterminante à l'Université Syracuse, il y a cinq ans, après sa première année collégiale avec les Filons du Cégep de Thetford.
Babers était emballé de repenser à ce souvenir. Il n'avait pas tardé à être charmé par le colosse très athlétique.
« Il arrivait du Canada et je voyais qu'il était très talentueux et doté d'un bon physique. Mais je ne connaissais pas son éthique de travail, ni son grand cœur, son intégrité, sa maturité et son désir d'être bon », s'est rappelé l'entraîneur.
À partir de son année recrue, Bergeron a exposé toutes les valeurs qui l'animent en plus de fasciner par le but précis qui le motivait : atteindre la NFL. Il n'est maintenant qu'à quelques heures d'enfiler l'uniforme de l'équipe qui misera sur lui.
« Tu vois des noms comme Laurent Duvernay-Tardif et Benjamin St-Juste. Ils sont arrivés dans la NFL et ils ont prouvé des choses. Ce sont des excellents joueurs et j'espère un jour arriver à leurs chevilles et avoir des performances similaires », confiait Bergeron.
« C'est important de permettre aux jeunes de voir que c'est possible si tu crois en tes rêves et que tu investis les efforts. J'espère devenir une inspiration pour les jeunes », a-t-il ajouté.
Geoffrey Cantin-Arku a assisté de près à l'ascension de Bergeron. Le secondeur originaire de Lévis a entamé son parcours à Syracuse en même temps et ils y ont été coéquipiers pendant trois saisons.
Cantin-Arku, qui joue désormais pour Memphis, a conduit à partir du Tennessee pour vivre cette étape avec celui qu'il voit comme son « petit » frère.
« J'ai vu Matthew progresser pendant quatre ans d'une façon que peu d'athlètes peuvent le faire. Il est prêt physiquement et mentalement pour le prochain niveau. Je ne suis pas surpris, juste content. Il devient un exemple pour les générations futures et j'aimerais le faire aussi », a décrit Cantin-Arku.
« Matthew, c'est un gars très humain, il est proche des gens et tout un meneur. Peu importe l'équipe qui va le repêcher, ce sera un plus », a-t-il ajouté.
Giguère, un allié de taille
Comme n'importe quel athlète, Bergeron a eu à surmonter des embûches. Cela dit, son évolution demeure fascinante. Ça s'explique par la collaboration avec des entraîneurs marquants comme Jean Bourassa (avec les Vicas au secondaire), Diego Ratelle (Filons du Cégep de Thetford) et Rémi Giguère qui a été un allié de taille.
Giguère a épaulé Bergeron avec Équipe Québec et les deux hommes ont développé une grande complicité. Ainsi, Giguère a encadré Bergeron pour des séances individuelles. Une à deux fois par semaine, Bergeron conduisait de Thetford à Sherbrooke pour aller peaufiner sa technique avec Giguère.
D'ailleurs, la veille de l'essai à Syracuse, ils avaient passé deux heures à fignoler des détails techniques.
« Je me rappellerai toujours de cette journée, avec le soleil qui se couchait. Le lendemain, pratiquement 24 h plus tard, il m'appelait pour me dire que Syracuse lui offrait une bourse », a confié Giguère.
« Matthew n'était pas obligé de descendre à Sherbrooke deux fois semaine et payer son gaz. Mais il l'a fait et Matthew va toujours en faire un peu plus. C'est incroyable de voir où il est rendu », a poursuivi Giguère avec attachement.
Le but de Giguère était de préparer Bergeron à jouer contre l'élite. Après tout, avec ses attributs, c'était normal qu'il domine la compétition collégiale au Québec.
« On est au Québec, il n'y a pas 150 gars qui ont atteint la NFL avant lui. On a été prudents, on ne voulait pas vendre du rêve, on voulait l'aider », a décrit Giguère, coordonnateur du recrutement et entraîneur adjoint de la ligne à l'attaque avec les Carabins de l'Université de Montréal.
« Je suis privilégié de vivre ce moment avec lui. Comme entraîneur, tu te dis que tu as aidé le jeune à atteindre son rêve. Tous les joueurs rêvent à la NFL, mais ce n'est pas tout le monde qui a tout ce qu'il faut et le physique de l'emploi. Matt a tout ça, c'est une bonne personne avec le physique requis, le côté athlétique, l'intelligence… Il a les mêmes attributs que Laurent Duvernay-Tardif et Benjamin St-Juste. Tu dois avoir ça », a ciblé Giguère.
Victoriaville vibre pour Bergeron
Si Bergeron et ses proches vivent une semaine extrêmement spéciale, l'effet se ressent partout à Victoriaville.
« C'est une histoire de conte de fées! Un petit gars de Victo qui est devenu capitaine de son équipe aux États-Unis et qui sera repêché dans la prestigieuse NFL. Matthew est tellement un bel ambassadeur, il parle toujours de sa ville natale avec un bel attachement, de ses amis de longue date, ses anciens entraîneurs... C'est un modèle exceptionnel », a témoigné Antoine Tardif, le maire de Victoriaville et ancien gardien de la LHJMQ.
Fouettés par les deux cuisantes défaites qu’ils ont subies à domicile en début de séries éliminatoires, les Devils du New Jersey ont remporté un troisième match consécutif, jeudi. Ils ont battu les Rangers de New York 4 à 0 au Prudential Center.
Le conte de fée d’Akira Schmid, homme de confiance surprise des Devils entre les poteaux, s’est poursuivi. Le gardien suisse de 22 ans a signé son premier blanchissage printanier en carrière grâce à une performance de 23 arrêts.
La rencontre était présentée à TVA Sports 2.
En trois parties éliminatoires, Schmid a alloué deux petits buts.
Pendant ce temps, les gros canons des Blueshirts ont une fois de plus été muselés. Mika Zibanejad, Artemi Panarin et Alexis Lafrenière sont toujours à la recherche d’un premier but depuis le début du premier tour.
De son côté, Erik Haula a été l’acteur principal de l’attaque des «Diables», qui ont dirigé 42 tirs vers la cage d’Igor Shesterkin.
L’attaquant finlandais a doublé l’avance des siens en début de deuxième vingt en faisant dévier un tir de Dawson Mercer en attaque massive. Haula a rendu la pareille à son coéquipier terre-neuvien une dizaine de minutes de jeu plus tard, lors d'une descente à deux contre un en désavantage numérique (à voir en vidéo principale).
Il a finalement porté la marque à 4 à 0 en glissant le disque dans une cage abandonnée.
Détenteur de deux bagues de la coupe Stanley, Ondrej Palat a su donner le ton à la rencontre en ouvrant la marque après seulement 39 secondes en première période. Son tir a dévié sur le bâton d’Adam Fox avant de trouver le fond du filet. Il s’agit de sa 50e réussite en séries éliminatoires.
Ondrej Palat ne perd pas de temps! -
Les Devils pourraient accéder au deuxième tour pour la première fois depuis 2012, lorsqu’ils avaient atteint la grande finale du circuit Bettman, dès samedi. Ils visiteront le Madison Square Garden, où ils ont remporté les troisième et quatrième duels de la série.
(Boston) Matthew Tkachuk a marqué à 6 : 05 en prolongation et les Panthers ont battu les Bruins de Boston 4-3, mercredi, ce qui veut dire qu’il y aura un sixième match vendredi en Floride, dans cette série de premier tour.
Jimmy GolenAssociated Press
« Nous sommes censés perdre 4-0 dans la série, n’est-ce pas ? Tout le monde le disait ? Je pense que personne ne nous a vraiment donné une chance après avoir perdu deux matchs d’affilée, à domicile, et en venant ici, a asséné Tkachuk. C’est comme si la série était terminée avant même que le match ne commence… C’est comme ça. Nous ne voulons pas que notre saison se termine. »
Linus Ullmark a cafouillé derrière son filet, offrant la chance à Carter Verhaeghe de mettre fin au débat. Ullmark a fait l’arrêt, mais le disque est allé à Tkachuk, qui a converti le rebond et a réduit l’avance des Bruins dans la série à 3-2.
« Il y a eu un peu de flipper et la rondelle s’est retrouvée sur ma crosse. J’ai fait en sorte de la mettre au fond, a ajoutéTkachuk. Bob a fait un arrêt du tonnerre, sinon notre saison est terminée… Les choses se passent vite en séries. »
Sergei Bobrovsky a fait 44 arrêts, étant déjoué par Taylor Hall, Patrice Bergeron et Brad Marchand.
Les Panthers avaient aussi gagné à Boston le 19 avril, avant de s’incliner deux fois à Sunrise.
Anthony Duclair, Sam Bennett et Sam Reinhart ont inscrit les buts de la Floride.
Ullmark a stoppé 21 tirs pour les Bruins, qui ont comblé des retards de 1-0, 2-1 et 3-2 dans la rencontre.
Bergeron a fait dévier un tir de Marchand pour créer l’impasse 2-2 à 4 : 33 au troisième vingt, en avantage numérique.
À 4 : 39, Jakub Lauko a été puni pour avoir accroché Tkachuk et 35 secondes après le début de la sanction, Reinhart a redonné la priorité aux visiteurs.
À mi-chemin de l’engagement, Hall a nivelé le score avec un tir des poignets de l’enclave.
Marchand a filé seul dans les derniers instants de la troisième période, mais Bobrovsky a fait l’arrêt.
« Je savais que la rondelle n’allait pas rentrer, a assuré Paul Maurice, l’entraîneur des Panthers, avant d’admettre qu’il avait menti. Il n’est pas possible de savoir que ça n’allait pas rentrer, alors je suis dans le vrai quand je vous dis ça. »
« Mais je n’ai pas l’impression que nous ayons eu beaucoup d’avantages dans cette série, dans le karma du jeu, a insisté Maurice après que l’arrêt de Bobrovsky à une seconde de la fin ait envoyé le match en prolongation. J’ai senti que nous avions emmagasiné suffisamment de karma pour que ce tir ne soit pas rentré. »
Les Oilers d'Edmonton ont maintenu l'avance d'un bout à l'autre pour l'emporter 6-3 sur les Kings de Los Angeles et prendre les devants 3-2 dans la série, mardi soir.
Ils auront la chance d'obtenir leur billet pour le deuxième tour samedi, à L.A.
Nick Bjugstad a inscrit deux buts, tandis que Stuart Skinner a effectué 25 arrêts pour obtenir la victoire, deux jours après avoir été retiré du match no 4. Stuart est heureux du résultat, mais il n'est toutefois pas encore satisfait de ses performances.
« Simplement gagner, c'était le plus important. Les joueurs ont fait de l'excellent travail en avant de moi. Je me suis senti en confiance tout du long », a-t-il d'abord réagi.
« Je crois que j'ai encore été moyen ce soir. Je peux faire mieux et j'espère le montrer lors du prochain match », a-t-il ajouté cependant.
Les Oilers espéraient connaître un meilleur début de rencontre cette fois, et c'est ce qu'ils ont fait.
Les premières minutes ont filé à vive allure et les Oilers ont mis énormément de pression en territoire offensif, alors que Connor McDavid a attiré la première pénalité du match en se faisant accrocher. Le puissant avantage numérique de l'équipe a capitalisé sur cette occasion en or grâce à la deuxième unité, quand Evander Kane a décoché un laser aux dépens du gardien Joonas Korpisalo.
Moins de trois minutes plus tard, Leon Draisaitl a doublé l'avance en captant une passe de McDavid de l'arrière du filet. Draisaitl (6-4) est le meilleur buteur des présentes séries avec six réussites et le meilleur pointeur à égalité avec Roope Hintz, des Stars de Dallas.
« On aurait aimé être un peu plus fiable défensivement, mais offensivement, c'était bien. Tout le monde contribue et peut marquer, c'est ce qui fait de nous une bonne équipe », de dire le no 29.
Les Kings ont temporairement brisé le rythme des Oilers quand Alex Iafallo a sauté sur un retour pour réduire l'écart, mais Brett Kulak a aussitôt redonné une priorité de deux buts aux locaux avec son premier des éliminatoires.
Quelques instants après que Ryan Nugent-Hopkins ait frappé le poteau, à l'autre bout de la glace Adrian Kempe a contourné habilement Kailer Yamamoto avant de déjouer Stuart Skinner pour recoller à 3-2.
En revenant du vestiaire après cette première période mouvementée, il a fallu attendre près de 12 minutes avant de voir un autre but être marqué. Nick Bjugstad y est allée d'une superbe déviation avec son bâton sur un tir de Cody Ceci. Cela signalait la fin de Korpisalo, qui a cédé quatre fois sur 19 lancers.
Placé au bon endroit au bon moment, Zach Hyman s'est sacrifié pour l'équipe lorsque le tir d'Evan Bouchard l'a frappé de plein fouet au visage et il a redirigé bien malgré lui la rondelle au fond du filet. Edmonton s'est ainsi offert un coussin de trois buts en marquant pour la huitième fois en 12 avantages numériques.
« Ça s'est tellement passé vite. Mais je suis prêt à subir ça en échange d'un but n'importe quand », a rigolé Hyman.
Bjugstad a joué de chance sur son deuxième but de la rencontre quand son tir a dévié sur le patin de Mikey Anderon puis dans son propre filet.
Quinton Byfield a complété la marque dans une cause perdante, alors que Pheonix Copley a fini le match avec six arrêts.
Avec deux passes ce soir, McDavid a signé un 20e match d'au moins deux points en séries et il est devenu le sixième joueur le plus rapide de l'histoire à cumuler 40 aides.
Serge Beausoleil a été congédié par l’Océanic de Rimouski, lundi, après 12 années de services.
Il occupait les postes de directeur général et d’entraîneur-chef.
Jusqu’à nouvel ordre, Danny Dupont agira à titre de directeur général par intérim.
«Je tiens à remercier personnellement Serge Beausoleil pour son implication avec notre organisation depuis maintenant plus de 12 ans. Travailleur acharné, compétiteur hors pair et passionné comme il s’en fait peu, Serge aura fait sa marque dans l’histoire de notre équipe comme très peu de personnes l’ont fait auparavant. Toutefois, après toutes ces années, je sentais que notre département hockey avait besoin d’une nouvelle direction pour l’avenir», a indiqué le copropriétaire et président du conseil d’administration, Alexandre Tanguay.
«La grande famille de l’Océanic désire remercier Serge Beausoleil pour son dévouement envers ce que représente notre organisation dans le monde du hockey ainsi que dans notre communauté. L’Océanic se donne les prochaines semaines pour analyser et structurer la nouvelle direction de son département hockey», a-t-il ajouté.
Beausoleil compte pas moins de 487 victoires à sa fiche avec l’Océanic.
Durant son long règne, il a mené la formation du Bas-Saint-Laurent à la finale à sa première saison et à la conquête de la Coupe du Président en 2015. De plus, il a décroché le titre de meilleur DG du circuit Courteau en 2018.
Hurricanes 3 - Islanders 0 (2e période) | Sebastian Aho a marqué son 20e filet en séries pour les Hurricanes
Les Hurricanes ont rapidement obtenu une chance en or en première période lorsque les Islanders ont écopé de deux pénalités en quelques instants. Une pénalité après un dangereux contact de Ryan Pulock sur Jack Drury a offert un 5 contre 3 aux Canes et Seth Jarvis en a profité pour sauter sur une rondelle libre à l'embouchure du filet et ouvrir la marque.
Les Hurricanes ont d'ailleurs annoncé pendant le premier entracte que Drury n'allait pas retourner au jeu.
La Caroline est rapidement revenue à la charge en début de période médiane, une fois de plus par l'entremise de son avantage numérique. Martin Necas a complété une brillante pièce de jeu avec Stefan Noesen et Sebastian Aho pour doubler l'avance des Canes.
Aho a lui-même fait le travail par la suite pour inscrire son nom dans le livre des records des Canes. Il a créé un revirement en zone neutre afin de s'amener à deux contre un avec MacKenzie MacEachern. Celui-ci lui a refilé le disque et il a marqué son 20e filet en carrière en séries, un sommet dans l'histoire des Hurricanes.
Frustrée par Ilya Sorokin au dernier match, la Caroline a vu ses espoirs de prendre les devants 3-0 dans la série s'envoler lorsque les Islanders ont marqué quatre buts en l'espace de 2:18 au dernier match, en fin de troisième période.
Devant la cage new-yorkaise, Sorokin voudra certainement poursuivre ses performances de la dernière semaine. Ses soirées de respectivement 35, 33 et 30 arrêts ainsi que sa moyenne de buts alloués de 2,29 ont permis à New York de demeurer en vie dans cette série.
À l'autre bout de la patinoire, c'est encore une fois Antti Raanta qui aura la mission de protéger le filet des Hurricanes, pour un quatrième match de suite.
« Il nous a donné une chance de gagner et c'est tout ce qu'on peut demander d'un gardien de but », a expliqué l'entraîneur-chef Rod Brind'Amour avant le match. Il a ajouté que Frederik Andersen n'était pas disponible après avoir subi une légère blessure pendant la période d'échauffement d'un des matchs. C'est plutôt Pyotr Kotchetkov qui va assurer le poste d'auxiliaire.
Les Islanders ont remporté tous leurs matchs à domicile depuis le 27 mars et ils tenteront de poursuivre leur séquence avec un cinquième gain de suite devant leurs partisans.
Marie-Pier Houle s’est battue avec audace jusqu’à la fin, mais ça n’a pas été suffisant. Elle a dû s’avouer vaincue par décision unanime devant la Britannique Sandy Ryan, samedi, au pays de Galles.
La Québécoise a ainsi vu le titre des mi-moyennes de la WBO lui glisser entre les mains.
Le combat avait bien commencé pour la native de Terrebonne, qui s’est présentée sur le ring avec le sourire au son de Fuel de Metallica. Houle s’est montrée incisive dès le son de la cloche et n’a pas ralenti dans le premier round, décochant plusieurs frappes devant une Ryan très défensive d’entrée de jeu.
Comme Houle l’avait prévu, l’Anglaise y est allée d’uppercuts et de coups au foie en début de combat, mais la Québécoise parvenait à bien les éviter. C’est au quatrième round que le rythme a augmenté d’un cran ; Ryan a pris l’ascendant en attaquant avec une série de jabs précis.
Houle, ébranlée et le nez en sang, peinait à prendre le contrôle du duel. « Arrête de courir après [elle] », lui a dit son entraîneur, Sébastien Gauthier, après le sixième round.
MPH s’est montrée plus patiente au round suivant. Elle a semblé avoir un regain d’énergie au huitième, mais les combinaisons de Ryan, dont le visage était encore intact, étaient lourdes et puissantes. Cette dernière a d’ailleurs lancé un violent uppercut au neuvième.
Houle n’a jamais abandonné, atteignant son adversaire à quelques reprises, mais l’Anglaise devant elle était inébranlable, plus régulière dans ses assauts. Les juges ont soumis des cartes catégoriques de 99-91, 98-92 et 97-93.
« Nous sommes fiers du combat que Marie-Pier a livré, a écrit le Groupe Yvon Michel sur ses réseaux sociaux. Pour son 10e combat elle a donné sa meilleure performance, elle a été impressionnante et nous sommes prêts [à] suivre son parcours et à la revoir dans son prochain combat. »
Il s’agit d’une première défaite en dix combats chez les professionnels pour Houle.
(New York) Auteurs de quatre buts en 2 : 18 – le plus court laps de temps pour autant de buts dans l’histoire des séries, les Islanders de New York ont gagné 5-1 devant la Caroline, vendredi, réduisant à 2-1 l’avance des Hurricanes dans la série.
Vin A. CherwooAssociated Press
Les filets sont venus de Kyle Palmieri, Matt Martin, Scott Mayfield et Anders Lee, à compter de 16 : 09 au troisième vingt.
Palmieri et Martion ont fait mouche à 44 secondes d’intervalle.
Mayfield a marqué dans un filet désert, puis Lee a complété le score.
Leur coéquipier Casey Cizikas avait marqué en période médiane, avant une réplique de Jesper Fast. Ce dernier a enfilé l’aiguille en infériorité.
Le gardien gagnant Ilya Sorokin a fait 30 arrêts, deux de moins qu’Antti Raanta.
« Nous savions que ça allait être une bataille, a dit Palmieri. Nous sommes restés concentrés et nous avons trouvé une façon de gagner. »
Le quatrième match aura lieu dimanche à 13 h, au UBS Arena.
L’endroit a été inauguré à l’automne 2021.
La Caroline a été limitée à trois tirs en trois avantages numériques répartis sur 11 minutes et demie, de la fin du premier tiers au milieu de la deuxième période.
Avec une seconde à faire à l’avantage numérique des Islanders en fin de troisième période, le défenseur Sebastian Aho a dirigé un tir vers le filet, que Palmieri a fait dévier derrière Raanta avec 3 : 51 à jouer.
« La rondelle se dirigeait vers la bande mais Palmieri l’a fait dévier, a dit Raanta. C’est le genre de buts qui sont marqués en séries, ce n’est pas évident de faire l’arrêt. Il a fait une belle touche. À la fin de la journée, c’est une défaite et vous devez en retirer quelque chose. »
Mieux encore, ils retournent à la maison au Madison Square Garden avec une avance de 2-0 dans leur série de premier tour.
Chris Kreider est fumant depuis le début des séries, et il a inscrit ses troisième et quatrième buts déjà, tous sur l'attaque à cinq. Patrick Kane a de son côté ouvert son compteur en plus d'avoir amassé deux mentions d'aide, alors qu'Adam Fox a ajouté deux passes pour porter son total à six après deux rencontres.
Igor Shesterkin a cédé le premier but du match, mais a par la suite été parfait pour finir le match avec 22 arrêts.
Erik Haula a offert aux Devils leur première avance des présentes séries en marquant en supériorité numérique à 11:44 de la première période.
Vladimir Tarasenko a ramené les deux équipes à égalité en début de deuxième période en profitant de l'écran de Vincent Trocheck.
Chris Kreider a ensuite ouvert la machine. Il a donné les devants aux Rangers en déviant habilement le tir de loin de Patrick Kane.
Dans une scène similaire, il a ajouté son quatrième but sur l'avantage numérique grâce à une autre déviation sur un tir de Kane pour permettre à son équipe de retraiter au vestiaire avec une avance de 3-1.
Ce dernier a finalement eu la chance de célébrer son premier but des éliminatoires dans l'uniforme des Rangers. Le no 88 a soutiré la rondelle à Jesper Bratt, puis a foncé au filet avec Kreider qui était complètement libre, mais il a pris la bonne décision en choisissant de tirer du revers dans la partie supérieure sur une superbe séquence de sa part.
Kaapo Kakko a complété le pointage dans cette dure soirée de travail pour le gardien Vitek Vanecek, qui a cédé cinq fois sur 30 lancers.
Alors que les esprits se sont échauffés en fin de match, les arbitres Wes McCauley et Frédérick L'Écuyer ont renvoyé cinq joueurs de chaque club au vestiaire dans les dernières minutes de jeu.
La route pour retrouver le succès sera longue et sinueuse pour le CF Montréal. Il a toutefois réussi à faire un premier pas, aussi petit soit-il, dans cette direction mardi soir en Championnat canadien.
Les hommes d’Hernán Losada ont enfin fait trembler les cordages et ont pris la mesure du Vaughan Azzurri 2-0, devant une foule clairsemée au stade Saputo, pour accéder aux quarts de finale du tournoi pancanadien. Ils se rendront dans la Ville Reine à la mi-mai pour se mesurer au Toronto FC.
Simplement supérieur à son rival semi-professionnel de la League 1 Ontario, le CFM a été en contrôle du match pratiquement d’un bout à l’autre. Peut-être pas totalement, car il a connu quelques instants de faiblesse dont les visiteurs n’ont pas été en mesure de profiter.
Losada a indiqué après la rencontre que ce n’est « pas un match référence », mais plutôt « un bon point de départ ».
Il était impératif pour les Montréalais, bien conscients de la qualité de l’effectif rival, de l’emporter de façon convaincante lors d’une rencontre qui devait être une formalité. Le CFM a été l’instigateur de plusieurs bonnes chances de marquer. Un peu du nouveau quand on compare avec ses derniers matchs en MLS, où il a été neutralisé.
Le Bleu-blanc-noir a été blanchi à six de ses sept premières sorties et n’a pas enregistré le moindre jeu blanc depuis le début de la campagne. Si ces deux affirmations sont désormais fausses, Losada a semblé encouragé par la performance de ses troupiers, mais en désirait tout de même plus.
C’est un bon match pour la confiance, mais on devait marquer plus. Surtout avec autant d’occasions.
Hernán Losada, entraîneur-chef du CFM
Sean Rea – avec son premier filet dans l’uniforme du CFM – et Sunusi Ibrahim ont touché la cible. Ces réussites, jumelées au retour de certains blessés, dont Robert Thorkelsson et George Campbell en défense centrale, ont permis au onze montréalais de se défaire, pour quelques jours du moins, de cette trame narrative qui lui a collé à la peau depuis le début de la saison.
L’infirmerie débordante et complètement à plat offensivement, les Montréalais n’ont pas eu le départ escompté sous Hernán Losada qui pouvait voir, au loin, l’épée de Damoclès se rapprocher au-dessus de sa tête.
Certes, cette victoire se voudra une trêve sur la négativité autour du club, mais elle sera rapidement reléguée au titre anecdotique si jamais le CFM devait se faire lessiver dans son propre domicile par les Red Bulls de New York samedi.
Car comme l’a rappelé l’entraîneur-chef du club ontarien, Carmine Isacco, « la réalité, c’est que nous sommes un club amateur sénior qui affrontait une équipe MLS ».
Par contre, comme l’a souligné Rea, ça demeure une rencontre qui « va aider au niveau de la confiance » et qui sera précieuse pour la partie de samedi.
Le duel contre les Red Bulls sera un autre match « très important, comme tous les autres », a répété Losada.
Enfin, pour le classement, oui. Pour la trame narrative, on y repassera.
Un conte de fées pour certains
Sean Rea a qualifié de « rêve devenu réalité » d’avoir inscrit son premier but avec le club qu’il affectionnait lorsqu’il était enfant. Encore le sourire accroché aux lèvres, il s’est dit « plus que content » d’avoir marqué ce but devant parents, oncles, tantes, amis, amoureuse, bref, toute sa garde rapprochée.
Tout au long de la rencontre, il a réussi à conjuguer avec son nouvel homologue à titre de milieu offensif, Bryce Duke. Une combinaison que l’entraîneur a particulièrement appréciée, compte tenu des qualités techniques des deux joueurs.
Ce match pourrait servir de carte de visite à Rea quand Matko Miljevic reviendra au sein de la formation et se mesura au Québécois pour gagner des minutes. L’Argentin devrait retrouver l’équipe plus tard cette semaine. C’est donc une performance à point pour Rea.
De son côté, le Vaughan Azzurri a cru pouvoir s’établir comme « équipe Cendrillon » de la compétition. C’est toutefois des joueurs à la mine déconfite que l’entraîneur-chef de l’ancien club d’Alistair Johnston et de Kamal Miller a retrouvés.
Pour eux, c’est comme une finale de la Coupe du monde. On les a pris très au sérieux.
Hernán Losada, entraîneur-chef du CFM
Une attitude que le CFM devra avoir contre tous ses adversaires cette saison.
Ryan Hartman a marqué le but gagnant en deuxième période de prolongation pour permettre au Wild du Minnesota de gagner le premier match de leur série face aux Stars de Dallas 3 à 2.
Filip Gustavsson a été incroyable avec une performance de 51 arrêts. De l'autre côté de la patinoire, Jake Oettinger a eu peu de choses à se reprocher en repoussant 45 rondelles.
Le match a toutefois été quelque peu assombri par le départ de Joe Pavelski en deuxième période. Le vétéran des Stars a semblé être sonné après avoir essuyé une percutante mise en échec de Matt Dumba. Il n'a pas été en mesure de revenir dans le match et l'état de santé de l'Américain sera surveillé de près par les médecins.
Roope Hintz et Jason Robertson ont été les seuls à déjouer Gustavsson, qui n'a pas cédé une seule fois à 5 contre 5 dans ce match. Kirill Kaprisov et Sam Steel ont marqué en temps régulier dans le camp du Wild. Steel a aussi récolté une aide sur le but vainqueur d'Hartman.
Les unités spéciales ont fait la différence
Les deux équipes ont échangé quelques bonnes chances au premier vingt, mais le premier but est survenu dans la dernière minute de jeu. Lors d'un avantage numérique, Kaprizov a ouvert la marque en redirigeant le tir de Jared Spurgeon.
La réplique des Stars n'a pas tardé en début de deuxième. Également avec l'avantage d'un homme, Hintz a battu Gustavsson à l'aide d'un bon tir des poignets du haut de l'enclave.
Le Wild n'a pas semblé apprendre de ses erreurs en offrant un autre avantage numérique aux Stars. Un peu plus de deux minutes plus tard, Jason Robertson a troublé la vigilance de Gustavsson pour donner les devants aux Texans. Miro Heiskanen et Pavelski ont été complices sur le but de « Robo ».
Les réjouissances ont toutefois été de courtes durées pour Pavelski. Quelques minutes plus tard, il a été solidement frappé par Dumba. Sa tête a durement cogné contre la surface glacée et le vétéran a quitté le match.
Les officiels ont tout d'abord donné une pénalité majeure à Dumba, ce qui leur permettait de réviser la séquence. Après avoir visionné les reprises, la sanction a été réduite à une pénalité mineure pour rudesse. Max Domi s'est toutefois rué sur Dumba, écopant lui aussi d'une infraction pour rudesse, en plus d'une pénalité de 10 minutes pour mauvaise conduite. Malgré la violence du contact avec Pavelski, les Stars n'ont pas profité d'un avantage numérique.
Disputant un premier match avec le Wild depuis son acquisition à la date limite des transactions, Gustav Nyquist a fait sentir sa présence. Le Suédois a permis à Sam Steel de s'échapper et l'attaquant n'a pas raté sa chance. Son premier but en carrière en séries a créé l'égalité.
Après une troisième période sans but, les deux équipes se sont dirigées vers la prolongation. À son premier départ en séries dans la LNH, Gustavsson a laissé son empreinte sur cette première période de prolongation. L'ancien des Sénateurs d'Ottawa, acquis en retour de Cam Talbot, a effectué 17 arrêts pour garder les deux équipes à égalité.
Moins occupé que son vis-à-vis, Oettinger s'est néanmoins signalé à plusieurs reprises en temps supplémentaire en effectuant notamment deux gros arrêts aux dépens de Marcus Johansson.
Les Stars ont bien cru mettre fin au débat à mi-chemin de la deuxième période de prolongation. Mason Marchment avait la victoire au bout du bâton, mais Brock Faber a effectué un plongeon désespéré pour empêcher un but certain.
Le Wild semblait vouloir offrir une première victoire à leur gardien dès son premier départ en séries. Quelques minutes après avoir écoulé un dangereux jeu de puissance des Stars, le Wild s'est porté en territoire offensif. Hartman a profité d'un rebond chanceux de la rondelle pour être seul devant Oettinger. Hartman a été patient devant le jeune portier des Stars et a envoyé tout le monde à la maison avec un tir dans le haut du filet.
Le deuxième duel de cette série aura lieu mercredi soir à Dallas.
La pause de hockey a été courte : la saison de la LNH s’est terminée vendredi, et voici que les séries éliminatoires commencent dès lundi avec un feu d’artifice. Voici donc un aperçu des quatre premières séries.
Panthers de la Floride c. Bruins de Boston
Cet affrontement est inégal, en principe. À la surprise générale, avec un club vieillissant, les Bruins ont connu une saison presque parfaite. Ils ont battu un vieux record de la LNH en remportant 65 matchs. Ils ont amassé 22 points de plus que la deuxième équipe au classement général, les Hurricanes de la Caroline.
À un certain moment cet hiver, les fans du Canadien espéraient voir leur club favori remporter la loterie du repêchage avec le choix de premier tour obtenu l’an dernier des Panthers contre Ben Chiarot. La Floride était loin d’une place en séries.
Les Panthers ont remporté 12 de leurs 16 derniers matchs, avant de s’incliner dans les deux plus récents, avec une qualification déjà en poche. Ils l’ont fait avec leur troisième gardien, Alex Lyon, 30 ans, jamais repêché, sous contrat pour un an à un modeste salaire de 750 000 $ (modeste selon les standards de la LNH, évidemment !).
Le riche Sergei Bobrovsky soigne un virus depuis quelques semaines et le jeune premier Spencer Knight, ses maux à l’âme. Lyon, pendant ce temps, a maintenu une fiche de 6-1-1, avec une moyenne de 1,87 et un taux d’arrêts de ,943.
Mais il pourrait s’agir d’une dernière occasion de remporter la Coupe Stanley pour le capitaine Patrice Bergeron, et cet argument devrait suffire à motiver l’équipe.
Joueurs à suivre
Panthers : Aleksander Barkov
Matthew Tkachuk a explosé avec 109 points, dont 40 buts, mais Aleksander Barkov demeure le joueur clé à l’attaque. Les Panthers ont souffert de son absence pendant 14 matchs cet hiver. Barkov a amassé 78 points en 68 matchs et, comme Bergeron, constitue l’un des trois meilleurs attaquants défensifs de la LNH.
Bruins : Patrice Bergeron
À 37 ans, Bergeron a décidé de revenir pour une année supplémentaire cet hiver. Il a connu une saison à la hauteur de ses standards avec 58 points, dont 27 buts, en 78 matchs, et une efficacité exemplaire en défensive. Il est bien entouré avec des gardiens solides et une défense revampée depuis l’arrivée il y a un an de Hampus Lindholm et Dmitry Orlov.
Joueurs sous le radar
Panthers : Brandon Montour
Sans crier gare, Brandon Montour, obtenu des Sabres pour un modeste choix de troisième tour en 2021, vient de terminer au cinquième rang des compteurs chez les défenseurs avec 73 points, de loin sa meilleure production en carrière à 29 ans. Dans son propre style, il a fait oublier MacKenzie Weegar, échangé aux Flames avec Jonathan Huberdeau pour Matthew Tkachuk.
Bruins : Pavel Zacha
Sixième choix au total en 2015, Pavel Zacha, 26 ans, a été obtenu pour le vétéran de 32 ans Erik Haula. Voilà comment une équipe comme les Bruins se régénère sans jamais reconstruire. Zacha a consolidé le troisième trio au centre et il est sous contrat pour trois autres saisons. Il vient de connaître sa meilleure saison en carrière avec 57 points.
Islanders de New York c. Hurricanes de la Caroline
Les Islanders ont atteint les séries éliminatoires de justesse, en remportant cinq de leurs dix dernières rencontres. Leur centre numéro un, Mathew Barzal, n’a pas joué depuis un mois en raison d’une blessure, mais il devrait être de retour pour le premier match.
On voit mal comment les Islanders pourront faire le poids contre une équipe aussi bien rodée, rapide, sans faiblesses apparentes, deuxième au classement général derrière les Bruins avec une deuxième saison consécutive de plus de 112 points.
Jordan Staal constitue le troisième centre de l’équipe et Paul Stastny le quatrième. L’entraîneur des Hurricanes Rod Brind’Amour peut donc envoyer le trio de son choix sans crainte contre n’importe quelle formation adverse.
Aucune équipe n’a obtenu une telle production de ses défenseurs : ceux des Hurricanes, Brent Burns et Brady Skjei en tête, ont marqué 59 buts.
Les Islanders sont quand même eux aussi dotés d’une belle profondeur avec Jean-Gabriel Pageau au centre du troisième trio et Casey Cizikas sur le quatrième. Ils peuvent aussi compter sur l’un des meilleurs jeunes gardiens de la ligue, Ilya Sorokin, fiche de 31-22-7, moyenne de 2,33 et taux d’arrêt de ,924. Frederik Andersen et Antti Raanta devraient se partager le travail chez les Hurricanes.
Joueurs à suivre
Islanders : Bo Horvat
L’acquisition de Bo Horvat a été cruciale à Elmont, surtout avec l’absence de Barzal, quoique Horvat déçoive sur le plan offensif avec seulement 16 points en 30 matchs depuis son arrivée.
Hurricanes : Sebastian Aho
À 25 ans, Sebastian Aho vient de connaître une deuxième saison consécutive de plus de 35 buts. Il demeure le moteur de l’attaque, mais l’absence d’Andrei Svechnikov, perdu jusqu’à l’an prochain, le prive d’un complice important.
Joueurs sous le radar
Islanders : Noah Dobson
Dobson, 23 ans à peine, est de loin le meilleur défenseur offensif des Islanders, mais il peut aussi être gaffeur à ses heures. On l’utilise pour animer le jeu en supériorité numérique, mais on tente de lui éviter les confrontations contre les meilleurs trios adverses.
Hurricanes : Jesperi Kotkaniemi
L’ancien jeune centre du Canadien a terminé la saison en force avec 26 points à ses 35 derniers matchs. Il avait l’habitude à Montréal de se révéler en séries, comme en font foi ses 9 buts en 29 matchs.
Wild du Minnesota c. Stars de Dallas
Il s’agit sans doute ici de la série la plus équilibrée. Seuls cinq points séparent les Stars du Wild au classement. Ces deux clubs emploient aussi une recette semblable : des choix judicieux au repêchage ces dernières années leur ont permis de se régénérer sans reconstruire de façon agressive.
Les Stars auraient préféré éviter le Wild au premier tour, mais ils ont été coiffés au dernier moment par l’Avalanche du Colorado au premier rang. Le Colorado a perdu seulement un match à la régulière à ses dix dernières rencontres.
Dallas est tiré par ses jeunes, Jason Robertson, 109 points, le centre Roope Hintz, le défenseur Miro Heiskanen, le gardien Jake Oettinger, tous âgés de 26 ans ou moins, mais aussi de l’étonnante recrue Wyatt Johnston, 19 ans, 41 points, dont 24 buts, pour ce 23e choix au total en 2021.
Le Wild a continué à gagner malgré la perte de sa star Kirill Kaprizov, grâce entre autres à la production étonnante de Matthew Boldy, 22 ans, 15 buts à ses 20 derniers matchs. Le Minnesota sera néanmoins privé d’un centre important, Joel Eriksson-Ek, 61 points, sa meilleure production en carrière.
Le jeune gardien Filip Gustavsson, offert en cadeau par les Sénateurs d’Ottawa, vient de connaître une saison sensationnelle au Minnesota, mais on devrait en principe faire confiance au vétéran Marc-André Fleury.
Joueurs à suivre
Wild : Kirill Kaprizov
Kaprizov s’est fait attendre pendant cinq ans, après le repêchage de 2015. Mais son arrivée en 2020 a transformé le Wild. Il vient de connaître une deuxième saison de 40 buts ou plus, même s’il a raté 15 matchs. Il a disputé deux matchs en fin de saison et devrait être en bonne santé pour les séries.
Stars : Jason Robertson
Le repêchage de 2017 a permis aux Stars d’éviter une douloureuse reconstruction. Robertson, sixième compteur de la LNH avec 109 points, a été repêché en deuxième ronde ! Leur premier centre, Roope Hintz, également, deux ans plus tôt. Miro Heiskanen, troisième au total, et Jake Oettinger, 26e, sont aussi les fruits de la cuvée 2017.
Joueurs sous le radar
Wild : Brock Faber
Obtenu des Kings de Los Angeles avec un choix de premier tour (Liam Öhgren) pour Kevin Fiala, Faber, 20 ans, un défenseur droitier, vient de signer un contrat professionnel après une saison de 27 points en 35 matchs au sein de la puissante Université du Minnesota et il a joué 21 min 49 s à son premier match. On pourrait lui faire confiance en séries.
Stars : Jamie Benn
On le croyait sur la pente descendante à 33 ans, mais Jamie Benn vient de connaître une saison de 78 points, après une maigre production de 46 points l’an dernier. Un boni inespéré pour Dallas. Si seulement Tyler Seguin pouvait l’imiter…
Kings de Los Angeles c. Oilers d’Edmonton
Cet affrontement met aux prises une équipe, Edmonton, en pleine ascension après une longue et pénible reconstruction, avec un Connor McDavid au sommet de son art, et un club, Los Angeles, qui s’accroche à ses piliers Anze Kopitar et Drew Doughty et qui préfère réinitialiser, c’est-à-dire intégrer des jeunes avec parcimonie et acquérir des vétérans pour pourvoir les postes importants, notamment Phillip Danault et Kevin Fiala.
Les Oilers viennent de connaître une deuxième saison consécutive de 104 points ou plus. Ils ont atteint le carré d’as l’an dernier. Les Kings accèdent aux séries pour la deuxième saison de suite, après trois exclusions consécutives.
Les Kings ont moins de temps devant eux, puisque Kopitar, 35 ans, et Doughty, 33 ans, avancent en âge. Ils ont consolidé deux positions en cédant un choix de premier tour en 2023 et de troisième tour en 2024 aux Blue Jackets pour le gardien Joonas Korpisalo et le défenseur Vladislav Gavrikov, deux joueurs dont le contrat arrive à échéance à la fin de la saison.
Depuis le 3 mars, les Oilers sont presque imbattables, avec une fiche de 16-2-1. Ils ont marqué 82 buts et en ont accordé seulement 51. Cette série de succès coïncide avec l’arrivée du défenseur Mattias Ekholm, acquis de Nashville pour un choix de premier tour en 2023 et Tyson Barrie.
Joueurs à suivre
Kings : Joonas Korpisalo
Jonathan Quick a été traité comme un gardien bas de gamme quand il a été échangé à Columbus à la date limite des échanges après une si grande carrière à Los Angeles, mais les Kings avaient besoin d’un gardien de premier plan. Korpisalo a une fiche de 7-3-1, une moyenne de 2,13 et un taux d’arrêts de ,921 depuis son arrivée en Californie.
Oilers : Connor McDavid
De loin le meilleur joueur de la LNH avec 153 points, dont 64 buts. McDavid a aussi amassé 33 points en seulement 16 matchs de séries l’an dernier. Il ne devrait pas s’effacer ce printemps non plus…
Joueurs sous le radar
Kings : Quinton Byfield
Deuxième choix au total en 2020, Byfield ne connaît pas une progression aussi rapide que Tim Stützle, repêché un rang après lui, mais il fait sa place graduellement. Il a amassé 22 points en 53 matchs et devrait entamer les séries à la gauche du premier trio avec Kopitar et Adrian Kempe. À 6 pieds 5 pouces et 220 livres, il a le gabarit pour se distinguer en séries.
Oilers : Stuart Skinner
Edmonton a payé à prix fort l’an dernier Jack Campbell sur le marché des joueurs autonomes, mais il a connu une saison catastrophique et la recrue Stuart Skinner, 24 ans, un choix de troisième tour en 2017, vient de se révéler. Voyons comment il réagira à la pression des séries.
Près de dix mois après avoir suspendu le financement de Hockey Canada, la ministre fédérale des Sports, Pascale St-Onge, a annoncé dimanche que l’organisme éclaboussé par les allégations de viol collectif pourrait à nouveau toucher des deniers publics après avoir rempli plusieurs conditions.
Elle en a fait l’annonce à Brampton, en Ontario, avant le match pour la médaille d’or du Championnat mondial féminin 2023 de la Fédération internationale de hockey sur glace.
Selon un communiqué diffusé par Hockey Canada pour marquer l’occasion, cette décision s’explique par le fait que l’organisme a rempli les trois conditions mises de l’avant par Ottawa afin de bénéficier de son appui, c’est-à-dire : devenir signataire en bonne et due forme du programme Sport Sans Abus et du Bureau du commissaire à l’intégrité dans le sport, continuer d’étudier et de mettre en œuvre les recommandations du rapport Cromwell et s’engager à rendre des comptes au gouvernement du Canada sur une base plus régulière.
« La journée d’aujourd’hui marque une étape importante pour Hockey Canada dans son parcours afin de regagner et maintenir la confiance de la population canadienne », s’est réjoui le président du conseil d’administration de Hockey Canada, Hugh L. Fraser, tout en précisant qu’il restait du « travail à faire pour changer la culture de notre sport ».
La pénalité avait été annoncée au surlendemain du témoignage de hauts dirigeants de l’organisation devant le Comité permanent du patrimoine canadien, à Ottawa, à la suite duquel la ministre leur avait reproché de perpétuer la « culture du silence ».
Hockey Canada s’était alors défendu d’avoir voulu « camoufler » les allégations de viol collectif visant huit anciens joueurs de la Ligue canadienne de hockey (LCH).
À la mi-octobre, l’ensemble du conseil d’administration de Hockey Canada et son chef de la direction, Scott Smith, avaient ensuite annoncé qu’ils se retiraient pour « faire place à une nouvelle liste d’administrateurs », dans la foulée de la gestion critiquée de cette affaire d’allégation d’agression sexuelle mettant en cause des joueurs juniors.